Le rôle IDE dans une intervention : Transposable à toute chirurgie L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en charge du.
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Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
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Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 3
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 4
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 5
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 6
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 7
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 8
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 9
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 10
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 11
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 12
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 13
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 14
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 15
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 16
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 17
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 18
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 19
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 20
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 21
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 22
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 23
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 24
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 25
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 26
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 27
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 28
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 29
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 30
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 31
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 32
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 33
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 34
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 35
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 36
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 37
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 38
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 39
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 40
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 41
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 42
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 43
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 44
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 45
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 46
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 47
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 48
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 49
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 50
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 51
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 52
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 53
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 54
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 55
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 56
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 2
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 3
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 4
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 5
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 6
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 7
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 8
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 9
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 10
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 11
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 12
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 13
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 14
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 15
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 16
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 17
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 18
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 19
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 20
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 21
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 22
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 23
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 24
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 25
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 26
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 27
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 28
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 29
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 30
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 31
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 32
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 33
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 34
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 35
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 36
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 37
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 38
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 39
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 40
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 41
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 42
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 43
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 44
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 45
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 46
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 47
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 48
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 49
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 50
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 51
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 52
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 53
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 54
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 55
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie
Slide 56
Le rôle IDE dans une
intervention :
Transposable à toute chirurgie
L’IDE est le garant du bon déroulement de la prise en
charge du patient
3 Phases :
a) le pré opératoire :
De l’accueil au suivi et mise en route des thérapeutiques.
b) le per opératoire :
De la prémédication à la préparation de la chambre.
c) le post opératoire :
Du retour de l’opéré à l ’accompagnement de la sortie
a) le pré opératoire :
L’accueil et l’information :
Accueillir le patient : ce n’est pas que dire bonjour,
mais l’installer, le rassurer, être à son écoute et à celle
de sa famille, lui expliquer le déroulement de ce qui
va arriver tout au long des actes réalisés de la minute
où il arrive jusqu’à son retour à domicile.
a) le pré opératoire :
Le dossier de soins :
Un dossier par patient
Dossier paramédical comprenant :
L’anamnèse
La vérification des traitements en cours,
Le recueil des antécédents médicaux
chirurgicaux à prendre en compte,
La prévision de la sortie
et
a) le pré opératoire :
L’anamnèse :
Ce n’est pas seulement un recueil de données, mais c’est les
organiser pour permettre la prise en charge la plus adaptée et
personnalisée possible.
Les examens :
Biologie : prescrit dans le volet de pré anesthésie
Radio, IRM, Scanner : soit protocole d’admission soit sur
feuille d’observation du chirurgien.
Dans tous les cas les résultats sont à récupérer et à ranger
dans le dossiers qui accompagnera le patient au bloc
opératoire.
La consultation d’anesthésie :
Dans le cadre de la chirurgie réglée dans le mois qui
précède
Permet de définir un mode anesthésique adapté au
profil médical du patient, de dépister des problèmes
qui peuvent engendrer des explorations et la mise en
place de thérapeutique au préalable (ex cardio,
pneumo, dentaire ou urinaire).
Permet aussi de mettre en place des techniques
comme les prélèvements en vue d’une auto
transfusion. ( Dans le cadre de l’urgence il est
important de toujours prévenir un anesthésiste et de
s ‘assurer de son déroulement avant d’envoyer un
patient au bloc opératoire. )
a) le pré opératoire :
La préparation cutanée :
Relève du rôle propre infirmier et peut être réalisée par une aide
soignante en collaboration avec l’IDE. Elle est réglementée et
répond aux normes données par le C.L.I.N. national : « Au moins
une douche préopératoire dans les 24 H précédent une
intervention » avec conseil de deux douches la veille et le matin
de l’intervention, voire durant les deux jours précédents
l’intervention (notamment pour la chirurgie ambulatoire).
Fait généralement partie des protocoles des services validés par les
C.L.I.N. locaux. Elle comprend trois étapes importantes : la
dépilation , la douche préopératoire et la vérification cutanée.
Membre supérieur
Avant bras
Pied
Cette technique
est valable au
domicile pour
l’ambulatoire et
dans les services
Soit gamme
bétadine®
Soit gamme
hibitane®
Pour la vérification cutanée :
Vérifier discrètement la propreté générale et
surtout au niveau de :
-
L’ombilic
-
Les plis cutanés
-
Les ongles (enlever tout vernis)
-
Les pieds
Rechercher discrètement la présence de
mycoses, boutons ou pustules, abrasions ou plaies
cutanées.
Suivi et mise en route des thérapeutiques
Prend en compte :
Le suivi des traitements personnels du patient
L’interruption de certains traitements en lien
avec l’anesthésie (Cardio et TA (anti hyper
tenseur)
La commande éventuelle de culots sanguins au
CTS
Les prescriptions en lien avec l’anxiété la veille
d’une intervention (anxiolytiques et somnifères)
Les vérifications :
Avant toute prémédication, on prévoit d’envoyer le patient
aux toilettes si besoin
On l’informe de ne plus se lever en lui expliquant l’effet du
produit et on dispose à proximité :
Bassin et /ou urinal
Sonnette
Téléphone
On vérifie aussi :
L’hygiène préopératoire
A jeun (ni boire, ni fumer)
L’absence de bijoux, piercing, prothèse et/ ou autre
postiche
b) le per opératoire :
La prémédication :
On la trouve inscrite dans la feuille d’anesthésie, elle
définit :
L’heure
Le produit et son dosage
Le mode (orale ou injectable)
Le transfert vers le bloc :
Qui : Le brancardier et / ou ASD
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient, vérifie l’identité
(bracelet)
S’assure au préalable que le patient :
WC ? Prothèses? Percing? Culotte? Etc…
L’information au patient et aux familles
Pendant le transfert du patient au bloc opératoire, on
rassure le patient, on lui rappelle le passage en Salle de
Soins Post Interventionelle (SSPI).
On informe la famille du déroulement (entrée, sortie du
bloc opératoire, SSPI, remontée en chambre)
On leur donne des conseils :
Ne pas être nombreux dans la chambre
Respecter la nécessité de repos du patient en post
opératoire
Ne pas donner d’alimentation, boisson avant
autorisation de l’équipe
b) le per opératoire :
La préparation de la chambre :
La chambre est aérée et nettoyée
Le lit est refait à blanc avec alèse
On y prévoit :
L’arceau
Le pied à perfusion
Les moyens de contention si nécessaire (ex :
coussins anti luxation)
A) Le transfert du bloc vers la SSPI :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques post
anesthésiques)
Fait quoi :
Récupère le dossier du patient
Effectue la relève à l ’IDE de la SSPI
B) Le transfert de la SSPI vers le service
d’hospitalisation :
Qui : IADE ou IDE avec brancardier (risques
/intervention)
Fait quoi : S’assure de l ’autorisation de sortie et
des prescriptions des suites post opératoires
c) le post opératoire :
Le retour de l’opéré dans sa chambre.
Préalable.
L’opéré est physiologiquement réveillé à son retour
dans sa chambre.
La feuille de sortie de la SSPI est signée par le
Médecin Anesthésiste Réanimateur
Lecture de la feuille d’anesthésie
c) le post opératoire :
Observer le patient : le 1er coup d'œil est très
important.
Surveillance clinique de la conscience, du faciès, de la
respiration, de la fréquence respiratoire, de la température.
A noter:
Dépister le risque hémorragique à court terme : Signes
cliniques de l’hypovolémie : baisse de la tension et hausse
du pouls et pâleur du faciès.
c) le post opératoire :
Installer l’opéré.
EX :Mettre la tête sur le coté : ¾ assis
dépend de l’anesthésiste et de la zone opérée.
Favoriser une bonne respiration et le repos
Vérifier la Motricité des membres, la
sensibilité, la chaleur, la couleur et le pouls.
Mettre la poche à eau ou mousses pour
soulager les points d’appui des talons.
Réchauffer, surtout les personnes âgées.
Mettre la sonnette à porter de la main.
c) le post opératoire :
Surveillance en post opératoire.
La perfusion. En fonction des prescriptions
Le ou les redons
Le pansement
La contention possible
Évaluer la douleur
Vérifier si le patient a uriné (en salle de réveil).
c) le post opératoire :
Surveillance de la perfusion :
Signes cliniques à rechercher :
Absence de rougeur ou de signe de diffusion au point
d’injection
Pansement propre, non détaché
Présence d’un retour veineux
Débit adéquat
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Dépistage précoce d’hémorragie par la plaie ou par le
drain.
Si l’écoulement est trop important, il faut avertir le chirurgien et
casser le vide dans le Redon pour obtenir un drainage simple ou dit
en « siphonage ».
Concernant le changement d’un Redon, il est important d’être rigoureux
dans la manipulation par rapport :
Au risque infectieux (porte d’entrée)
Au maintien du vide et du drainage intra corporel
A l’efficacité des bactériologies des sérosités
A E V !!!
c) le post opératoire :
Surveillance du Redon :
Le système doit être étanche et donc
présenter les caractéristiques suivantes :
Système mémo technique = PIEDS
P Perméable
I Irréversible: le sang ne remonte pas
E Étanche
D Déclive: plus bas que le patient
S Stérile
c) le post opératoire :
Surveillance du pansement :
Occlusif
Pas de trace de sang
Si saignement, écoulement, en parler au chirurgien
La surveillance des redons, du pansement, de la tension
artérielle, du pouls : c’est très important pour dépister
une hémorragie ( 1° complication en post opératoire
immédiat.)
c) le post opératoire :
Surveillance de la douleur :
Explication de l’échelle
Observation des signes cliniques (verbaux et positions)
Cotation avant et après traitement antalgique
Si insuffisant en parler au MAR qui modifiera les
prescriptions.
c) le post opératoire :
Selon les interventions et les prescriptions :
Noter les informations sur la feuille de surveillance post
opératoire. LES ECRITS !!!
Mettre à jour le dossier de soins.
Pour tracer toutes les surveillances et soins techniques.
Pour permettre une planification des soins post
opératoires.
c) le post opératoire :
On programme
l’ensemble des
examens et des
thérapeutiques en
fonction de la
fiche post
interventionelle
c) le post opératoire :
On dépiste les complications secondaires possibles :
Les complications cutanées: les escarres/position
au bloc !!!
Les complications thrombo emboliques
Les complications pulmonaires
Les complications urinaires
Les complications digestives
Décompensation d’une pathologie associée
c) le post opératoire :
Les complications cutanées: les escarres.
Ils peuvent être évités lors de soins de nursing répétés.
Vérifier après chaque change.
Être à l’écoute du patient pour le moindre geste ou la
moindre douleur.
Prévoir une alimentation riche en protéines et tracer
(poids…)
Prévoir une bonne hydratation.
c) le post opératoire :
Les complications thrombo emboliques.
Elles doivent être prévenues comme dans toute
chirurgie qui ne permet pas la reprise immédiate de
l’appui. (A adapter en fonction de la mobilité diminuée)
Le traitement anticoagulant est systématique.
La phlébite :
Définition : C’est une oblitération plus ou moins
complète et étendue de la lumière d’une veine par un
thrombus (caillot sanguin).
1° complication = L’embolie pulmonaire.
C’est une migration d’un fragment de caillot sanguin dans
l’artère pulmonaire ou dans une de ses branches.
c) le post opératoire :
Pour prévenir ces complications .
Il faut améliorer le retour veineux et éviter la stase veineuse
(dépôt). Pour cela il faut un lever rapide (si c’est possible) sinon
des exercices musculaires au lit: contractions statiques.
Mise en route d’un traitement anticoagulant (à titre préventif
et curatif des thromboses). Moyen de contention !
Examens.
Doppler veineux des membres inférieurs ou échographie.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Les complications pulmonaires.
Risque d’encombrement ou pneumopathie.
Surveillance de la température.
Surveillance de la toux.
Surveillance des expectorations (crachats).
Surveillance de la fréquence respiratoire.
Surveillance
clinique
c) le post opératoire :
Les complications urinaires.
Le fait d’être couché, l’urine stagne (stase) dans la
vessie et peut provoquer une infection urinaire.
Surveillance de la diurèse des 24 heures.
Surveillance des brûlures mictionnelles.
Pour les éviter:
Faire boire abondamment (1,5 litre à 2 litres) sauf CI
Poser le bassin à proximité ou montrer comment faire
S’il y a une sonde à demeure, surveiller l’asepsie.
c) le post opératoire :
Les complications digestives.
L’alitement ralentit le transit intestinal avec un
risque de constipation.
Surveillance des selles (les noter).
Alimentation variée et riche en fibres.
Surveillance
Faire boire abondamment.
clinique
Rassurer le patient.
Proposer des laxatifs (sur prescription médicale).
Massage abdominal.
Dépister un abdomen ballonné.
c) le post opératoire :
Surveillance
clinique
Décompensation d’une pathologie associée :
Repérer les patients en présentant une (anamnèse).
Cibler la possible complication
surveillance clinique adéquate
en
mettant
la
c) le post opératoire :
Le soutien psychologique.
Se préoccuper de la douleur.
Se préoccuper du sommeil.
Être à l’écoute et disponible.
Amener le patient à coopérer.
Lui prodiguer un enseignement approprié afin qu’il soit en
mesure de participer activement à ses soins. Tenir compte de ses
connaissances, de ses préoccupations et de ses besoins.
Il faut qu’il retrouve une autonomie optimale
c) le post opératoire :
La prise en charge du patient en
chirurgie
La prise en charge du patient en chirurgie
Passe par la surveillance clinique et biologique des 4
principaux risques :
Infectieux
Thrombo embolique
Douleur
Mobilité
Ces quatre
risques sont à
incontournables
et à prioriser en
fonction du jour
opératoire et du
problème du jour
du patient
Le risque infectieux
On y classe toutes les portes d’entrées :
Le pansement
Le ou les drains de Redon
Le ou les cathéters périphériques ou centraux
Les cathéters analgésiques
La Sonde à demeure
Le pansement
et
Le risque infectieux est majoré si le patient est porteur de matériel.
Il doit être occlusif.
Le 1er pansement se fait généralement entre le 3° et le 8° jour post
opératoire.
Rechercher la présence d’un hématome ou d’une zone inflammatoire
Un pansement doit être réalisé le jour de la sortie et généralement avec
l’ablation des fils ou agrafes.
Les fils sont enlevés soit au 15eme jour, soit au 21eme jour selon les cas par
une infirmière (libérale si retour à domicile en indiquant au patient que l’on
ne doit toucher au pansement que si nécessaire (mouillé ou souillé) en
dehors des prescriptions.)
Le Redon
et
Le changement: il faut noter la quantité tous les jours et
le changer. Un Redon est posé en général trois jours
maximum. Un Redon n’est pas posé dans la plaie, mais à
coté (en contre incision - 2 à 3 cm), il peut être fixé (fils)
ou libre.
L’ablation: le flacon et l’extrémité du drain retiré sont
envoyés systématiquement en bactériologie dans certains
services.
Cathéter périphérique
et
La perfusion permet de véhiculer les antibiotiques (24
heures) et les antalgiques.
Sert à compenser les déséquilibres quantitatifs et
qualitatifs.
L’ablation de la perfusion se fait sur prescription selon
l’état du patient et surtout après le résultat sanguin:
numération et ionogramme sanguin.
On conserve néanmoins le cathéter obturé pendant 2 à 3
jours. Cf note du CLIN pour la durée
Cathéters analgésiques
utilisés de manière de plus en plus généralisée pour le
membre inférieur et l’épaule, ils sont généralement
gardés les 3 – 4 premiers jours post opératoires.
Relève de l ’article R4311-9 (en présence du médecin)
Nécessite une formation
Nécessitent
rigoureuses
des
manipulations
aseptiques
très
Sondes à Demeure
De plus en plus abandonnées en orthopédie au profit
de thérapeutiques de stimulation urinaire, on en retrouve
dans certains services pour la chirurgie du dos et de la
hanche.
Si pose, c’est généralement à la suite de plusieurs (2 à
3 selon protocole) sondage évacuateurs.
Comme les autres portes d’entrée, la SAD nécessite
une surveillance régulière et des manipulations
aseptiques rigoureuses.
Le risque thrombo embolique
Tout patient a un traitement plus ou moins long établi en
fonction de normes pré établies :
Patient à risque ( ATCD de phlébites ou de facteurs
familiaux)
Patient à risque modéré (Tabac, pilule, alcool et
mobilité réduite)
Généralement on associe ces traitements :
Au port de bas ou chaussettes de contention en
préventif.
A la stimulation rapide du lever et de la marche
La douleur
Passe par la cotation systématique avant, et
l’évaluation après la prise d’antalgiques, mais aussi
par l’observation et l’écoute du patient.
Il faut
Être à l’écoute du patient
Evaluer selon des échelles (celle du service),
La prise en charge de la douleur est généralement
protocolisée et permet une prise en charge adaptée.
La Mobilité
La rééducation.
Précoce.
Active ou passive.
Difficile (le genou) est très douloureux. Il faut donc
l’encadrer d’un point de vue antalgique. Faire attention aux
consignes des chirurgiens :
Appui
Appui soulagé = peut juste poser le pied sans appuyer
Sans appui
La Mobilité
Les soins de nursing.
Tous les patients sont alités. Le nursing est très important. Il
permet le confort et la toilette du patient. Il faut faire la
prévention d’escarre.
L’hygiène est très importante, les draps doivent être secs et
changés 2 à 3 fois par jour si nécessaire notamment dans les
deux premiers jours où le patient se mobilise peu..
La Mobilité
Les transferts et la marche :
Toujours tenir compte du fait que généralement le
patient a un déambulateur, des cannes anglaises ou un
fauteuil, il faut donc que son environnement soit
adapté et prévenir le risque de chute.
Mais la prise en charge concerne aussi :
L’alimentation
Le dossier de soins
La sortie et toute l’éducation et l’information qui va en
découler
L’alimentation
L’alimentation : doit être légère en péri opératoire et
adaptée aux prescriptions.
Aider, surtout au retour du bloc.
Donner une alimentation riche en protéines et en fibres.
Faire boire pour éviter la déshydratation donc la
constipation (2 litres par jour minimum).
Le dossier de soins
Les cibles : elles sont essentielles à la traçabilité de ce qui a
été fait au patient. On y retrouve :
Les macro cibles : entrées et sorties
Les micro cibles : concernent les problèmes du patient jour
après jour pour la continuité des soins sur 24 heures.
Les cibles qu’elles soient macro ou micro doivent toute être
évaluées et fermées.
Le diagramme : trace l’ensemble des soins répétitifs
donnés au patient.
Les autres fiches du dossier : on retrouvera généralement
sur ces fiches les informations sur :
La rééducation, la diététique, le service social etc. …
La sortie et les documents
Priorité donnée à l’information et l’éducation du
patient rentrant à domicile, concernant les soins et la
surveillance qu’il aura à mener chez lui.
Ordonnances : Toujours vérifier leurs présences et que le
contenu soit adapté au patient pour :
Antalgiques
Traitements rajoutés au cours du séjour
Anticoagulant ou AVK
Pansement
Kiné
Il faut donc s’assurer que le patient aura prévenu son
médecin traitant, contacter une IDE libérale et un kiné
La sortie et les papiers
RDV chirurgien : généralement les patients sont revus par
leur chirurgien à 1 mois, s’assurer que le rendez vous est
bien pris.
Transport : Dépend de la prescription médicale, cependant
le législateur a fait modifier il y a quatre ans les
remboursements de ces transports, il convient d’informer le
patient qu’il y a possibilités de frais à sa charge.
En conclusion le rôle d’une IDE dans une intervention
permet de garantir la prise en charge de l’entrée du
patient en incluant toutes les étapes du séjour et donc
la sortie et l’organisation bon déroulement des soins
après sa sortie