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BPCO
Définition
• Broncho-pneumopathie chronique obstructive
(BPCO)
• Terme générique regroupant la plupart des atteintes
obstructives arrivées au stade chronique non
complètement réversible (3ème cause de décès par
maladie en France)
• BPCO tabagique évoluant vers :
• la dyspnée
• la bronchite chronique (toux et secrétions)
• l’emphysème
• complication post op x 23 (15 à 20%) et 6% de
mortalité
Evaluation du patient
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Obésité avec risque d’apnée du sommeil
Dénutrition avec :
diminution de la masse musculaire
troubles électrolytiques associés (Mg, P, k°)
sensibilité aux surinfections
Tabac (nombre de paquets année)
Exposition aux polluants
Infection bronchique dans l’enfance
Hyperréactivité bronchique (encombrement, bronchorrhée)
Association d’un syndrome mixte (obstructif+restrictif : BPCO +
obèse)
• Inhalation péri opératoire favorisée
Effets de la chirurgie
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Chirurgie abdominale haute et thoracique
anomalies du rapport VA/Q
hypoxémie
atélectasies
dysfonctionnement diaphragmatique
délabrements pariétaux
douleur
pneumopathies
Chirurgie abdominale basse
CV amputée de 40%
idem pour la CRF
Chirurgie ceolioscopique
amputation moindre
Chirurgie périphérique
répercussion brève
evaluation
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Examen clinique avec recherche de
balancement thoraco abdominal
mise en jeu des muscles accessoires
cyanose
insuffisance ventriculaire droite
Auscultation
signes de bronchite (ronchus)
signe de broncho constriction (sibilants)
Evaluation de la gazométrie artérielle
recherche d’acidose respiratoire
les valeurs de PaO2, PaCo2 et de PH font référence avant la chirurgie
Evaluation des EFR
Radiologie pulmonaire (F+P) : HTPA
ECG, écographie cardiaque : signes d’IVD, de cœur pulmonaire
chronique
Physiopathologie
• hyperplasie des glandes muqueuses bronchiques
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hypertrophie des muscles lisses bronchiques
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inflammation des muqueuses
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hypersécrétion (bronchique chronique)
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hyperréactivité bronchique
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atteinte de la membrane alvéolo capillaire
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• Elargissement des acini pulmonaires (emphysème) favorisé par
le tabac ou le déficit en alpha1 antitrypsine (mucoviscidose)
• Inflammation, fibrose et réduction de lumière des petites
bronches
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augmentation des résistances voire obstruction
• Travail des muscles respiratoires
mise en jeu accrue des muscles respiratoires
•
diminution du débit inspiratoire pour compenser
l’allongement du temps expiratoire
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respiration à hauts volumes pulmonaires
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diminution de l’efficacité musculaire
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fatigue des muscles respiratoires
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décompensation possible en cas de diminution du
travail respiratoire (post-op)
• Anomalie des rapports VA/Q
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hypoxémie (effet shunt)
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augmentation de l’espace mort physiologique
• Activité des centres respiratoires
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FR augmentée et Vt diminué
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hypocapnie par ventilation de
l’espace mort anatomique (ventilation
inefficace)
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altération de la réponse au CO2
Risques / Objectifs
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Hypoxie
Hypercapnie
Bronchospasme
Complications respiratoires post
opératoires (pneumapathies)
• Ventilation prolongée post opératoire
Axes d’action
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Préparation quand possibilité
Arrêt du tabac
Baisse du travail respiratoire
perte de poids en cas d’obésité
rénutrition du patient si IMC bas
ATB si pneumopathie
drainage si épanchement
bronchodilatateur (ventoline, bricanyl, atrovent)
baisse des sécrétions par kinésithérapie
Augmentation du rendement des muscles respiratoires
oxygénothérapie
traitement de l’acidose et des désordres électrolytiques
• Prémédication
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Atarax 1 mg/Kg (stilnox et imovane
possible)
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béta 2 mimétique
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corticoïdes
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Théophyline (après dosage sanguin)
• Monitorage
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usuel (PANI, SpO2, ECG)
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capnométrie
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Kt artériel pour gazométries per et post opératoires
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sonde thermique
• Induction
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propofol et kétamine préférés au penthotal (car
moins bronchoconstricteur)
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sufentanyl, fentanyl, alfentanyl
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curare intermédiaire (intubation et chirurgie)
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AG profonde pour éviter le bronchospasme
• Entretien
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halogénés car bronchodilatateurs
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AIVOC propofol
• Ventilation
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IOT de gros calibre
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baisse du Vt (éviter l’hyper insufflation)
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I/E 1/3
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Pep + 5
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réchauffer
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N2O possible (sauf si emphysème)
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Extubation
comme d’habitude
TOF T4/T1 > 90%
antagonisation possible
toilette bronchique soigneuse
FR > 12/min
Vt = 5 ml/Kg
• Post opératoire
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référence des chiffres pré opératoire
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SaO2 entre 90 – 92 %
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PaCO2 entre 50 et 55 mmHg
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oxygénation (<2l/min) +/- VNI
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gazométrie
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aérosol
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Kinésithérapie
• Douleur
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entraîne hypoventilation et diminution
de la toux
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titration puis relais S/C
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paracétamol, AINS, néfopam
Les anesthésies
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Avantages :
pour chirurgie haute
confort dans chirurgie longue
contrôle du CO2 en ventilation contrôlée
Inconvénients :
bronchospasme lors de l’intubation
altération de l’hémodynamique
Incidents :
augmentation des pressions d’insufflation
(IOT sélective, sécrétions, inhalation, pneumothorax)
bronchospasme
(approfondir, arrêt de la chirurgie, curarisation, augmenter la FiO2,
béta 2 mimétique dans la sonde,HSHC 4 mg/Kg, slabutamol /
terbutaline IV, adrénaline dans la sonde)
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ALR
Avantages :
pas de dépression respiratoire
pas d’intubation
analgésie par Kt
Inconvénients :
risque de toux per opératoire
paralysie des muscles accessoires
inconfort
Incidents :
encombrement bronchique
lors des sédations de complément
AU FINAL
• AG pour chirurgie abdominale et thoracique
• ALR pour chirurgie périphérique et sous
ombilicale
• ALR si analgésie post opératoire par Kt
• Association pour chirurgie douloureuse
abdominale et thoracique avec une analgésie
post opératoire et une consommation per
opératoire moindre de morphiniques