Quelques éléments sur la prescription et la surveillance des antibiotiques L’antibiothérapie curative  Technique      Quelle posologie prescrire ? Quelle voie d’administration choisir ? Quel rythme d’administration choisir.

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Transcript Quelques éléments sur la prescription et la surveillance des antibiotiques L’antibiothérapie curative  Technique      Quelle posologie prescrire ? Quelle voie d’administration choisir ? Quel rythme d’administration choisir.

Quelques éléments sur la prescription
et la surveillance des antibiotiques
L’antibiothérapie curative

Technique





Quelle posologie prescrire ?
Quelle voie d’administration choisir ?
Quel rythme d’administration choisir ?
Quelle durée de traitement ?
Stratégie





Faut - il prescrire une antibiothérapie ?
Faut - il faire un prélèvement bactériologique préalable ?
Quel antibiotique choisir ?
Faut - il utiliser une monoantibiothérapie ou une
association?
Le recours à la chirurgie est - il nécessaire ?
Quel antibiotique choisir ?

Choix dépendant de 3 critères

Foyer infectieux:



Germe







Epidémiologie
Spectre ATB
Terrain


diagnostic précis
pharmacocinétique ATB utilisé
N-né, vieillard, femme enceinte, immunodépression
Tares viscérales
Allergies
Interférences médicamenteuses
Traitement probabiliste: c’est le pari bactériologique
Traitement documenté


Le prélèvement est il correct ?
Le germe isolé est il responsable de la symptomatologie ?
Monothérapie ou association?

Elargir le spectre:





Neutropénie fébrile
Pneumonie nosocomiale


Ostéite
Tuberculose
P. aeruginosa; Acinetobacter
sp, Enterobacter sp
Enterobactéries secrétrices
de beta lactamases à
spectre étendu (BLSE)
Cocci à Gram positif

infection grave à
streptocoques ou
enterocoques

Endocardite à
streptocoque
Diminuer l’émergence de
résistances


Neutropénie fébrile
index thérapeutique faible
défenses locales ou
générales inopérantes

Bacilles à Gram négatif

Obtenir une synergie

Bactéries

Infections à étiologies
multiples




infection à S. aureus


betalactamine +
gentamicine (sauf si haut
niveau de R aux
aminosides)
phase initiale du traitement
Antibiotiques


Acide fusidique, fosfomycine,
rifampicine
Fluoroquinolones

phase initiale du traitement
ATTENTION A LA PHARMACOCINETIQUE
Quelle posologie prescrire ?




Pas de sous-dosage pour petite infection !!!
mg/kg de poids
Il faut parfois des posologies plus élevées que
celles du Vidal
Résultante de plusieurs facteurs



sensibilité du germe : pneumocoque,
méningocoque, pyocyanique
pharmacocinétique de l ’ATB : à adapter à
réduction néphronique
nature du site infectieux : doses plus élevées
dans EI
Deux grandes familles
d’antibiotiques

Deux grandes familles d’antibiotiques

Concentration- dépendants






Pic élevé >>> CMI
Aminosides
Kétek
Fluoroquinolones
Imidazolés
Cmax/CMI
ASC
24h/CMI
Cmax
Temps-dépendants





Concentration le plus possible > CMI /24h
T
Soit: 3-4 administrations / j
Bêtalactamines sauf rocéphine, pyostacine, vanco
Soit: demi vie longue: 1 à 2 / j
Macrolides,rocéphine, teicoplanine
(% 24h) > CMI
Aminosides pratique

Gentamicine



5 mg/kg, 1x/j en 30min
Taux attendu: > 20
Amiklin




15 (20) mg/kg, 1x/j en 30min
Taux attendu: > 40
Dosage sérique: 30 min après fin de perfusion
Dosages en creux: uniquement si IR
Les antistaphylocoque


Staph Méti-S
Staph Méti-R

Glycopeptides





Vancomycine
Teicoplanine
Dalbavancine (à venir)
Zyvoxid
Autres molécules
Staph méti-S


Produit de référence: oxacilline
(bristopen)
Sont aussi efficaces




Augmentin
Tazo
C3G IV
Tiénam
Staph méti-R

Beta-lactamines


Toutes sont inefficaces
Glycopeptides


Régulièrement efficaces mais….
Staph de sensibilité diminuée au GP (GISA)



USA et Japon: Staph vanco-R
Zyvoxid


qq %
Résistances décrites aux USA
Autres molécules

Rifampicine, fucidine, fosfomycine, synercid


Environ 30% de résistance à chacune: pas en probabiliste
Gentamicine, bactrim

Sensibilité croissante mais non prévisible: pas en
probabiliste
Glycopeptides :
paramètres PK/PD d’efficacité
temps de contact à C > CMI
(quelle valeur du rapport ?)
concentrations
T= t1 + t2 + t3 (%24h) > CMI
(quel % ?)
CMI
temps
t1>CMI
t2>CMI
t3>CMI
24 h
Vancomycine

Doses



Dosages



A 24 h si dose de charge
Taux attendu: ≥ 20 µg/ml (40 pour méninges)
Antistaphylocoque MEDIOCRE




Charge : 15 mg/kg en 1h suivie de
Entretien: 30 mg/kg/j en SAP sur 24 h
10 fois moins active que l’oxacilline sur un staphylocoque méti-S
Diffuse lentement (24 h)
Lentement bactéricide (24 h)
Si association à autre chose que la genta

Attendre 24h de vanco avant de débuter l’autre

Rifampicine, fosfomycine, fucidine, quinolones
Targocid

Doses


Charge: 6 mg/kg/12h (5 injections
minimum puis dosage)
Entretien:


6 mg/kg/j
Dosage

Après 5 injections
Glycopeptides posologies
adaptées au PK/PD
Objectif: concentrations «résiduelles» 5-10 x CMI

CMI Vanco et Teico à 0.5 et 1 mg/l



CMI Vanco et Teico à 2 et 4 mg/l



objectifs: 2,5-5 mg/L pour V, et 5-10 mg/L pour T
posologie «standard» pour V et T
objectifs: 10-20 mg/L pour V, et 20-40 mg/L pour T
posologie «standard» pour V, posologie élevée pour T
CMI Vanco et Teico à 8 et 16 mg/l


objectifs: 40 mg/L pour V, et 80 mg/L pour T
posologie très élevée pour V (sans garantie pour les conc.
tissulaires), posologie impossible pour T
Zyvoxid


Biodisponibilité orale = 100%
Posologie:



Bacteriostatique




Adulte: 600 mg 2 /12h
Enfant: 10 mg/kg/12h
Liaison protéines plasmatiques : 30%
Diffusion pulmonaire : Concentration ELF / plasma = 4,5
Excrétion urinaire: 30% forme non métabolisée
Antibiotique temps dépendant



Objectif: 40% temps > CMI
Cmax (equilibre): 600 mg PO; 21.2 µg/mL
T1/2 = 5 - 7 h
Associations?

Vanco + Genta


Vanco + rifam et vanco + fosfo


Indifférent ou antagoniste
Vanco + bactrim


indifférent ou synergique si S
Vanco + Linezolide


synergique si genta S
indifférent ou synergique
Vanco + synercid

indifférent ou synergique
Les KT et les verrous

Temps comparé de positivation des HC


Automates d’hémocultures notent l’heure de
positivation des flacons en lecture optique
Si HC sur KT positive > 2 heures avant HC
périph

Infection sur KT



Sensibilité = 91%
Spécificité = 94%
Selon le type de KT


Courte durée: Se = 81% - Sp = 92%
Longue durée: Se = 93% - Sp = 75%
Blot, Lancet 1999
Raad, AIM 2004
Les KT et les verrous
KT +
P+
Délai > 2 h
KT +
P+
Delai < 2 h
Infection
de KT
Probable
Infection
de KT
Peu probable
KT+
PRefaire 2 Hc
[1 KT, 1 P]
KT+
P-
Infection
de KT
Probable
KTP-
KTP+
Infection
de KT
Peu probable
Infection
de KT
Peu probable
KT P-
Pas
d'infection
de KT
Les KT et les verrous

Ablation + antibiothérapie IV: Gold standard



Maintien + antibiothérapie IV





Rubin, CID 1999: Seul prédicteur de succes: S. epidermidis: (p=0,035)
Dugdale, AJM 1990: 18% guéris sans ablation du cathéter
Raad, ICHE, 1992: SCN: Risque récurrence: 2,9 si KT non enlevé
Thorne, AIDS, 1998: succes: ATB + ablation: 90% / sans ablation: 95%
Maintien + verrou





Sepsis sévère/Tunnelite/Endocardite/S. aureus, P. aeruginosa, fungi
Durée: SA, PA: HC-: 7 j - HC +: 10 à 14
Messing, J Parent Ent Nutr 1988, 25/27 succes mais récurrences
Johnson, PIDJ 1994: 8/10 succès
Krzywda, ICHE 1995: 92% de succes
Benoit, CID 1995: Bactériémies guéries mais rechute des candidémies
Maintien + verrou + antibiothérapie IV

Longuet, CID, 2001: 5/16 (31%) succès
Exemple de verrous
Littérature

Cocci Gram +






[10 mg/ml]
Amiklin : 1,5 à 40 mg/ml
[10 mg/ml]
Autres possibilités


Vancomycine: 0,1 à 83 mg/ml
BGN


Proposition
Gentaline: 2 à 13 mg/ml
Teicoplanine: 66 à 133 mg/ml
Ampho B: 2,5 mg/ml
Quantité: 2 à 5 ml
Rythme: 8/24 h/j
Durée: 5-27 j
Brion, MMI, 1998
Berrington, JAC, 2001
[3-5 ml]
[24h]
[15j]
Bactériémies sur PAC ou KT
tunnélisé
IDSA, CID, 2001
Non compliquée
Staph Coag neg
KT maintenu
ATB 7 jours
+ Verrou 10 à 14 jours
Si échec
(HC +, détérioration
clinique)
OTER le KT
S.aureus
Oter le KT
ATB 14 jours
si ETO -
Laisser KT
ATB + verrou
14 jours
Si échec
(HC +, détérioration
clinique)
OTER le KT
BGN
Oter le KT
ATB 10 à 14 jours
Candida
Laisser KT
ATB + verrou
14 jours
Si échec
(HC +, détérioration
clinique)
OTER le KT
Oter le KT
ATB 14 jours
après dernière HC +
Faut - il prescrire une
antibiothérapie ?

Y a il une infection ?



La fièvre ne signe pas l’infection
L’infection est elle bactérienne ?
Savoir ne pas prescrire d ’antibiotique

Infection des VA







rhinopharyngites
angine : intérêt des tests diagnostics rapides
bronchite
Escarres
Ulcères chroniques
Infection urinaire sur sonde
Syndrome viral
Faut - il faire un prélèvement
bactériologique préalable ?

Non, pas le temps


Oui, mais vite !


Sepsis sévère
Oui, toujours


Purpura fulminans
Endocardite d’osler
Oui mais de bonne qualité


Biopsie osseuse pour les infections ostéoarticulaire
Se méfier des écouvillons (flore cutanée) drains
et redons
Un TT médical est il suffisant ?


Faut il mettre le patient en réa ?
Le recours à la chirurgie est - il
nécessaire ?


Infections abdominales, des tissus mous
Corps étranger, drainage
Réévaluation de
l’antibiothérapie prescrite

A 48-72 heures




première idée sur l’efficacité
retour des examens bactériologiques et
antibiogrammes
désescalade (spectre, associationmonothérapie, coût)
Tous les jours, poser les 2 questions

cette antibiothérapie est - elle efficace ?
si non, changement

cette antibiothérapie est - elle encore utile ?
si non, arrêt
Paramètres
pharmacodynamiques
concentrations
Cmax/CMI
C max
ASC 24h/CMI
ASC
temps de contact à
C>CMI [T (%24h) >CMI]
CMI
Cmin
temps
T > CMI (h)
Bêtalactamines

Paramètre corrélé à l'efficacité




temps de contact/24h à C > 4 ou 5
CMI
= temps au dessus de la CMI
= 40- 60%
D’ou une administration


/8 ou 6h
Voire en perfusion continue
(%)
100
pénicillines
céphalosporines
80
60
40
20
Exemple: infection à pneumocoque
0
Modèle animal
Mortalité après 4 j de traitement
20
40
60
80 100 (%)
Temps au dessus de la CMI
Craig, CID, 1998,26,1-12
Fluoroquinolones

Paramètre corrélé à l'efficacité


Paramètre corrélé a la prévention de l'émergence de mutants
résistants


ASC 24 h / CMI > 100
Cmax/CMI = 8 - 10
Modèles animaux


pneumonie, péritonite, sepsis, infection de la cuisse
bactéries à Gram positif et négatif



ASC 24h/CMI < 30
ASC 24h/CMI > 100
mortalité > 50%
survie = 100%
Survie de 100% quand les concentrations sériques sont
supérieures en permanence sur 24 heures à 4 fois la CMI
Craig, CID, 1998,26,1-12
Fluoroquinolones
Relation ASC 24h/CMI et efficacité
Guérison (%)
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
00-62,5
Clinique
Bactériologique
62,562,5-125
125125-250
Forrest,AAC, 1993,37,1073-81
250250-500
>500
ASC/CMI à 24h
Enterobacteriaceae et b-lactamines (1)
E. coli, P. mirabilis, Salmonella, Shigella
type sauvage bas niveau haut niveau Case1
Pase
Pase
Amino-P
AminoP + BLI
Carboxy-P
Uréido-P
CIG
CIIG
CIIIG
Carbapénème
S
S
S
S
S
S
S
S
R
S
R
I/R
I
S
S
S
R
S/R
R
S/R
I/R
S/R2
S
S
R
R
S
S
R
S3
S
S
Pase+Case
IRT
(E. coli) (E. coli)
R
R
R
S/R
R
R
S
S
1 : seulement pour E. coli; 2 : cefoxitine S; 3 : cefoxitine R
R
R
R
R
S
S
S
S
Enterobacteriaceae et b-lactamines (2)
K. pneumoniae, K. oxytoca, Citrobacter koseri, Escherichia hermannii
Amino-P
AminoP + BLI
Carboxy-P
Ureido-P
CIG
CIIG
CIIIG
Carbapénème
type sauvage
bas niveau Pase
type sauvage
haut niveau Pase
R
S
R
I
S
S
S
S
R
S/R
R
R
R
I/R
S
S
BLSE
R
I
R
R
R
R / S (FOX)
R / S (CTT)
S
1)Si production à bas niveau de la pénicillinase, les souches peuvent apparaître "S", la réponse
doit être I
2) Pour K. oxytoca : synergie possible entre AMC et AZT /CTX
jamais de synergie entre AMC et CAZ
CAZ >  CTX = hyperproduction de l’enzyme chromosomique
Enterobacteriaceae et b-lactamines (3)
Enterobacter cloacae*, Enterobacter aerogenes* , Citrobacter freundii*,
Providencia stuartii, Providencia rettgeri, Serratia marcescens
type sauvage Haut niveau Haut niveau
bas niveau Case
Pase
Case
Amino-P
AminoP + BLI
Carboxy-P
Ureido-P
CIG
CIIG
CIIIG
Latamoxef
Carbapénème
Cefepime
Cefpirome
R
R
S
S
R
S/R*
S
R
R
R
R
R
S/R
S
R
R
R
R
R
R
R
ESBL
R
R
R
R
R
R
R
S
S
I
I
Si une souche de ce groupe est S à CTX, CRO, CAZ, AZT et I ou R à l’une
ou l’autre des molécules testées, alors la réponse doit être I pour toutes.
P. aeruginosa et b-lactamines
Phénotype
• Pase
TIC
PIP
CFP
CFS CAZ ATM FEP IPM
R
R
R
R
S
S
S
S
• Case déréprimée
faible expression
R
R
R
R
R
R
S/I
S
haut niveau
R
R
R
R
R
R
R
S
• Imperméabilité R
V
V
V
S
S
S
S
• Porine D2
S
S
S
S
S
S
R
S
TIC= carboxypénicilline; PIP = pipéracilline; CFP = céfopérazone; CFS = cefsulodine; CAZ = ceftazidime;
ATM = aztréonam;
IPM = imipénème; FEP = céfépime
R = résistant; S = sensible; V = variable
Base de la multirésistance

Efflux à large spectre : Masuda AAC 2000

Enzymes à large spectre :



céphalosporinases déréprimées
β-lactamases à spectre élargi
Imperméabilité à large spectre
porine majoritaire : 103-104 moins permissive
qu’E.coli
Caractéristiques pharmacodynamiques
des aminosides

bactéricidie “dose-dépendante” :





Cmax / CMI
ASC 24h / CMI
Prédictifs de l’efficacité
effet rapide
présence d’un effet post-antibiotique
présence d’une résistance adaptative
PK-PD des aminosides



Corrélations Cmax/CMI :
- in vitro : réduction cfu
- in vivo : réduction mortalité
Objectif : Cmax/CMI 6 à 10
Soit en pratique : pic plasmatique idéal
:
–
–
> 24 à 40 mg/l pour tobra, genta et nétro
> 48 à 80 mg/l pour amik et isépa
Aminosides et
effet post-antibiotique

Persistance d’un effet inhibiteur dans
les heures suivant une exposition brève
> CMI

Durée : 2 à 7 heures pour le couple PAAG

Effet dose-dépendant
Aminosides et
résistance adaptative

Constatée chez les bactéries ayant survécu
à un pic d’aminoside

“Unstable, time-dependant refractoriness to
AG-mediated killing by subsequent drug
doses”

Amikacin / endocarditic rabbit : effet
maximal 6 à 18 heures après le pic
P.aeruginosa et les βlactamines

Phénotype sauvage :




céphalosporinase inductible +++
imperméabilité
efflux actif
Résistance naturelle :


aminopénicilline +/- IB
C1G, C2G, C3G sauf céfépime, cefpirome,
ceftazidime
Pseudomonas aeruginosa et résistance
acquise aux β-lactamines

Enzymatique






pénicillinase plasmidique
β-lactamase à spectre élargi (BLSE)
dérépression de la céphalosporinase chromosomique
(par Apéni, C1G, C2G)
carbapénèmase
Efflux actif
Diminution de la perméabilité :


Déficit en porine D2 : résistance isolée à l’imipénème
(méropénème non concerné)
autre type de modification : sensibilité isolée à
l’imipénème
L’antibiothérapie simplifiée
En 7 planches
b-lactamines (1)

Péni G/V


Amox et autres péni A



Pneumonies – abdominal de ville - sinusites
Ticarpen/piperacilline


Peau (Staph de ville)
Augmentin


Poumon – méninges (méningo S– listeria – Pneumo S)
Bristopen et autres péni M


Syphilis, érysipèle, angine
Pas en probabiliste: Pyo de ville
Claventin
Tazocilline

Abdominal nosocomial – pyo nosocomial
b-lactamines (2)

C1G


C2G


Idem + orl + bpco
C3G orales


Antibioprophylaxie
Relais PO pour les pyélonéphrites
C3G IV



Rocéphine – claforan: méninges – urine – poumon
Fortum: pyo nosocomial
Axepim: nosocomial
b-lactamines (3)

Carbapénèmes

Invanz (ertapénem):


Tienam - Merem


Abdominal communautaire - BLSE
Nosocomial
Monobactams

Azactam

Pyo multi-R
MLS

Macrolides




Dalacine


Alternative sur peau (staph de ville) ou abdominal
Pyostacine/Synercid



Pneumonies "atypiques" (legionelle, chlam, mycop..)
Pneumonie en association avec b-lactamine
MST (si allergie autres)
Peau – orl – poumon (peu validé)
SARM
Ketek

Idem macrolides (tres supérieur sur pneumocoque,
moderement actif sur haemophilus)
Quinolones

Oflo:



Ciflox:



Nosocomial
Peste - charbon
Tavanic




Prostatites
Uréthrites/salpingites
Pneumonies atypiques
Pneumonie en association avec b-lactamine
Mieux que oflo sur pneumocoque/légionelle (mais risque
pneumo R)
Isilox

Id tavanic (meilleur sur pneumocoque)
Autres (1)

Aminosides



Glycopeptides





En association sur infections sévères (endoc, IN, choc,
neutropénie)
Monodose. Contrôle pic 30’ après fin de 1ère inj.
Inf à staph méti-R ou à PRP
Si ATCD SARM – Hospit récente – matériel étranger
Vanco: charge 15 mg/kg en 60-90 mn puis 30-40 mg/kg/j en
SAP
Contrôle taux sériques
Autres anti staph

Fosfo – fucidine – rifam – synercid


Uniquement sur antibiogramme et en association
Zyvoxid

Place a déterminer
Autres (2)

Cyclines

1 ère gen


2ème gen



Méningite si R
Bactrim


Anaérobies (inutile en probabiliste si aug/clav/tazo/tiénam)
CPM
Phenicoles


Tigécycline: SARM – BLSE
Flagyl –tiberal


MST – Bt
SARM (si S)
Colistine:


Indications exceptionnelles
En aerosols: pneumonies à pyo multiR