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13 FÉVRIER 2014
N°07
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be
CETTE SEMAINE
Réglementation transitoire
pour les dossiers ISA .............................2
Le PRRS n’est pas une fatalité ............2
PGDA:
une enquête pour du beurre? ...........3
Au menu du prochain Conseil ......... 4
Légers assombrissements
sur le marché céréalier ........................5
ÉDITO
Recouplage généralisé des aides à l’agriculture
aux Etats Unis
C’est donc à l’issue d’un bras de fer de plus de deux ans entre la Chambre (à
majorité démocrate) et le Sénat (républicain) que les Etats Unis sont parvenus
à boucler leur nouveau «Farm Bill», soit la loi-cadre agricole pour les cinq
prochaines années. Celle-ci s’inscrit dans une ligne radicalement opposée à la
Pac 2014-2020, en privilégiant le couplage via des systèmes assurantiels.
Richard Cydzik
La valeur des engrais de ferme ........ 6
Arsia+, nouvelle mutuelle pour tous
les éleveurs..............................................7
Le développement durable pour
le secteur de la production végétale
............................................................... 8-9
Maïs: quelles variétés au sud
du Sillon Sambre et Meuse ......... 10-11
Marché concours de Ciney ............... 12
Zwischen Eupen und Sankt Vith..... 13
Marchés .................................................14
Echo herbager .....................................20
La principale caractéristique de cette nouvelle
loi est qu’elle représente un retour vers un recouplage généralisé des aides aux agriculteurs. Un
recouplage qui certes ne saute pas aux yeux de
prime abord, puisqu’il prend l’apparence d’un
système d’assurances: assurances à la fois contre
les aléas climatiques d’une part, et contre les
baisses de cours d’autre part.
Par exemple, en cas de perte de récolte supérieure à 30%, l’agriculteur recevra un «revenu
de remplacement» équivalent au prix moyen
de marché sur les douze derniers mois pour la
culture concernée. Un système d’assurance existait certes jusqu’à présent mais avec d’énormes
franchises de remboursement. Ces franchises
disparaissent pratiquement, tandis qu’en outre
le système d’assurances est étendu à des pans
entiers de la population agricole non couverts
jusqu’à présent: du côté des éleveurs, des jeunes
agriculteurs, des producteurs de fruits et légumes.
Le système assurantiel est évidemment privé
aux Etats Unis. Mais précisément, le nouveau
Farm Bill prévoit un vaste paquet d’aides indirectes qui se substituera aux anciennes aides
directes, vouées à être abandonnées. Les nouvelles aides seront destinées d’une part aux agriculteurs (afin qu’ils puissent s’acquitter de leurs
cotisations), d’autre part aux assureurs pour leur
permettre de supporter les frais de gestion occasionnés par le système.
Pour ce qui est des fluctuations des cours,
un filet de sécurité sera mis en place contre les
baisses «significatives» - ce filet se déclenchant
dès que le cours des matières premières chute
en-deçà d’un prix de référence.
En ce qui concerne le lait, un mécanisme de
garantie de «marge moyenne» sera établi. Il
s’agit également d’un dispositif assurantiel sur
les marges qui jouera pour tous les éleveurs,
«à l’exception de ceux dont la production augmente plus que la moyenne nationale sur une
campagne déterminée» (l’occasion pour nous
de rappeler que certains eurodéputés, dont le
Français Michel Dantin, avaient plaidé pour la
mise en place d’un pareil mécanisme dans la Pac
2014-2020, mais il n’avait pas recueilli l’appui
d’une majorité). Il importe de souligner qu’avec
la notion de «marge», le coût de l’alimentation
animale est également pris en considération.
Au total, on aura compris que la nouvelle politique américaine s’inscrit dans une ligne radicalement opposée à la nouvelle Pac. Tandis que
les milieux agricoles en Europe ont dû batailler
rudement pour obtenir un couplage minimal
pour les «secteurs sensibles», c’est dans les faits
et sous les apparences, l’option d’un recouplage
total qu’ont choisie les Etats Unis.
Plus question de se reconnecter aux signaux
du marché. Plus question non plus de se plier aux
exigences de l’OMC. Enfin, l’abandon du régime
des aides directes était quasiment devenu une
obligation politique outre-Atlantique. Comment
en effet y justifier l’octroi de telles aides alors que
les cours de plusieurs cultures « bénéficiaires» y
ont quasiment flambé ces dernières années?
Il convient de prendre en compte que le même
problème risque le cas échéant de se poser en
Europe, surtout après 2020, et qu’il s’agira dès
lors de disposer d’arguments pertinents pour
parer aux critiques.
s s s s s s s ACTUALITÉS
Réglementation transitoire
relative aux dossiers ISA
Le PRRS n’est pas une fatalité:
Comment lutter et pourquoi?
Suite à l’adoption des dispositions transitoires pour les aides ISA, la Députée
wallonne, Caroline Cassart, a interrogé le Ministre de l’Agriculture, Carlo Di
Antonio sur le budget encore disponible pour répondre aux demandes et
surtout, sur la période pendant laquelle ces dispositions seront d’application.
Elle a profité de l’occasion pour questionner le Ministre sur les futures
dispositions ISA, les changements qui sont prévus et surtout, sur le calendrier
de mise en œuvre.
Le PRRS (aussi appelé SDRP) est une maladie virale causant d’importantes
pertes économiques dans les élevages de porcs. Les souches virales européennes
présentes en Belgique étaient jusqu’à présent relativement peu virulentes.
Depuis peu, de nouvelles souches très virulentes ont été isolées en Europe, y
compris en Belgique. Pour cette raison, la FWA, la FPW, le CIA du CPL-Animal,
la Clinique porcine de l’ULg, le CRA-w, l’ARSIA et l’AWEP avaient invité, le 28
janvier 2014 à Gembloux, toutes les personnes intéressées par la production
porcine wallonne à une après-midi d’étude ayant pour thème «Le PRRS n’est
pas une fatalité: Comment lutter et pourquoi?»
Dans sa réponse, le Ministre Di Antonio
confirme que la nouvelle réglementation est
transitoire et sous réserve que l’enveloppe ne
soit pas épuisée. En cas d’épuisement de l’enveloppe budgétaire européenne, l’acceptation des
demandes vaudra accord de principe, que ce soit
les nouveaux modèles T pour les investissements
ou pour les aides à l’installation. Selon lui, il est
nécessaire que le nouveau PwDR et le règlement
européen pour les aides aux investissements
dans le secteur agricole autorisent une poursuite de soutien, afin que cet accord de principe
se transforme en promesse ferme lors de l’entrée
en vigueur du nouvel arrêté pour les aides aux
investissements et à l’installation.
Le futur PwDR est en cours d’approbation par
le Gouvernement wallon est sera soumis sous
peu à enquête publique. Le nouvel arrêté du
Gouvernement wallon pour les aides aux investissements et à l’installation est en cours d’écriture et sera promulgué dès adoption définitive
du PWDR, soit sans doute en milieu d’année.
Les concertations menées dans le cadre de
l’élaboration du PWDR ont permis de recueillir
l’avis des syndicats agricoles et de nombreux acteurs sur les priorités et les modifications à apporter.
La première grande nouveauté pour la période 2014- 2020 est l’instauration de critères
de sélection imposés par l’Europe dans le but de
renforcer la modernisation des exploitations. Il
est prévu d’octroyer aux bénéficiaires des aides
différenciées en fonction du demandeur, de l’investissement et de l’exploitation au travers de
critères de sélection, qui peuvent être technicoéconomiques, géographiques, environnementaux, sociaux et sociétaux.
Différents niveaux d’aide publique sont prévus sous forme de subventions en capital ou de
garantie publique. Cela permettra de soutenir
financièrement des projets agricoles qui concourent à rencontrer les priorités de la Wallonie.
La seconde est une simplification administrative. Il n’y a plus de plan d’investissement, mais
des demandes par investissement. Enfin, il n’y
aura plus de subventions intérêt, uniquement
des aides et des garanties.
Selon le Ministre, il n’y a pas de souci à se faire,
il y a des réserves budgétaires disponibles pour
une bonne partie de l’année 2014 pour accepter les plans tels qu’ils sont prévus dans la période transitoire. Mais il envisage quand même
quelques mois où il y aura accord de principe qui
sera définitif lorsque le PwDR et l’arrêté auront
été validés au niveau européen.
Après avoir remercié le Ministre pour ses réponses, la Députée wallonne n’a pas manqué de
soulever le fait qu’une période transitoire n’est
jamais simple, surtout pour les personnes qui
doivent investir cette année-ci et qui n’auront
aucune certitude. Tout en se réjouissant que
cette période puisse être passée au plus vite, elle
a réaffirmé l’importance de poursuivre le soutien
aux investissements pour moderniser les exploitations agricoles wallonnes dans la nouvelle programmation.
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2 Pleinchamp -
13 FÉVRIER 2014
Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour écouter trois orateurs et suivre la présentation de deux posters.
Pour commencer, le Professeur Dr. Hans
Nauwynck (Laboratoire de Virologie, Faculté de
Médecine Vétérinaire, Université de Gand) nous a
décrit le virus du PRRS et ses deux génotypes (l’Européen ou génotype 1 et l’Américain ou génotype 2).
Le virus du PRRS est capable d’une très grande variabilité génétique. En porcherie, cela a deux conséquences: premièrement, selon la souche virale en
présence, on observera une maladie plus ou moins
grave et deuxièmement, la réponse immunitaire
suscitée par une souche du PRRS ne permet pas nécessairement de protéger les porcs avec efficacité
contre une autre souche. C’est ce qui explique que
la vaccination n’apporte pas une efficacité à 100 %
pour lutter contre le PRRS et que des mesures doivent être prises pour empêcher l’entrée du virus
dans votre porcherie... même si celui-ci est déjà atteint par l’une des souches.
Le Prof. Nauwynck a expliqué qu’en s’attaquant
aux macrophages alvéolaires des poumons des
porcs en croissance, le virus du PRRS provoque une
pneumonie interstitielle, ouvre la porte aux agents
compliquants et baisse l’immunité des animaux,
favorisant l’expression d’autres maladies (associées à Streptococcus suis, Mycoplasma hyopneumoniae,...).
Depuis quelques mois, de nouvelles souches du
génotype 1 émergent un peu partout en Europe.
Par rapport aux anciennes souches, elles se caractérisent par une virulence plus importante et provoquent encore plus de pertes dans les élevages,
avec des signes cliniques plus prononcés (coups de
flancs, fièvre,…) et aussi plus de mortalités. Lors de
son exposé, le Professeur Hans Nauwynck, a décrit
la souche «Lena» et une autre qu’il a isolée dans son
laboratoire, et de ce fait baptisée «Flanders 13». Ces
souches virales ont la capacité de se répliquer massivement au niveau du nez (en plus des poumons)
ce qui pourrait augmenter leur contagiosité.
L’autre cible du virus du PRRS, ce sont les macrophages situés dans l’utérus. Ils peuvent être contaminés lors d’une virémie (le virus est alors transporté par le sang vers l’utérus) ou par de la semence
contaminée (provenant d’un verrat infecté), lors
de l’insémination. Les lésions atteignant l’utérus
voire les membranes fœtales sont alors telles que
les embryons et les fœtus ne peuvent plus se développer, ce qui a pour conséquences des retours en
chaleurs, des avortements tardifs ou encore la naissance de porcelets mort-nés ou affaiblis.
Lors de la discussion, Hans Nauwynck a aussi
rappelé l’inefficacité du vaccin tué. Le vaccin atténué (vivant) diminue quant à lui la virémie de la
souche sauvage mais ne la stoppe pas. Selon lui,
d’ici deux ans, de nouvelles souches virales (Lena,
Flanders 13,...), plus virulentes, auront fait leur apparition dans les exploitations porcines à travers
l’Europe. Les vaccins «vivants» actuellement disponibles dans le commerce, qui ont été conçus pour
lutter contre les souches virales apparues dans le
courant des années ’90, seront devenues inefficaces: il est donc essentiel que des outils de lutte
adaptés soient mis au point et disponibles pour
nos troupeaux.
Le deuxième orateur, le Dr Pierre Nyssen (belge
d’origine) est vétérinaire praticien dans le Nord de
la France et travaille quasi exclusivement en «porcine». Après un rappel sur l’impact économique du
PRRS dans les exploitations (jusque 20 € par porc
produit) et sur la maladie, il nous a présenté comment gérer le PRRS.
Il est essentiel pour un éleveur de connaître son
statut «PRRS». Si l’élevage est négatif, il faut le savoir pour pouvoir le rester en évitant tout risque de
contamination qui provient de l’extérieur (biosécurité externe). Si l’exploitation est déjà atteinte, il
faut minimiser la pression d’infection en limitant
autant que possible la circulation du virus dans
l’élevage (biosécurité interne) et en augmentant
l’immunité par la vaccination de tous les animaux.
Les principales sources de contamination sont
l’introduction de porcs infectés (cochettes, verrats et porcelets), le sperme contaminé (doses IA),
les transports d’animaux vivants, les visiteurs, les
cadavres et leur transport, le lisier, le fumier et
l’air contaminé. Il ne faut pas négliger les risques
de contamination via les animaux domestiques
(chiens et chats), les nuisibles (rats, souris et insectes) et les oiseaux. Il est donc important d’acheter des animaux indemnes et d’utiliser une quarantaine. Il est impératif d’acheter des doses IA
provenant de centres certifiés PRRS négatifs. Il faut
aussi mettre en place un sas d’entrée pour canaliser et équiper les visiteurs de tenues et de bottes
propres au troupeau. Enfin, un quai d’embarquement bien géré permet de réduire le risque que
représente l’arrivée d’un camion déjà chargé de
charcutiers potentiellement excréteurs du virus à
proximité d’une porcherie.
Afin d’empêcher la circulation virale dans une
porcherie, il est nécessaire de séparer la zone
«naissage» de la zone de «croissance» (vêtements,
bottes, matériel voire équipes spécifiques à chaque
zone). Le nettoyage et la désinfection des couloirs
après le passage des animaux est d’application. La
mise en place de pédiluves ou de pédichaux (contenant de la chaux vive) à l’entrée des bâtiments est
à prévoir. Les loges vides sont trempées, nettoyées,
désinfectées et séchées avant de remettre des nouveaux animaux. La pratique de la marche en avant,
sans mélange d’animaux d’âges différents, avec
une conduite en bandes stricte, l’utilisation d’aiguilles jetables,... sont autant de recommandations
qui ont été formulées par le Dr Pierre Nyssen.
La troisième présentation par le Dr Martine
Laitat (Clinique porcine - ULg) a eu pour objectif de
communiquer les résultats d’une enquête épidémiologique visant à mesurer la prévalence du virus
du PRRS dans les troupeaux détenteurs de porcs
reproducteurs en Wallonie. Ces résultats seront
détaillés dans le prochain numéro de l’Arsia-infos
mais on peut déjà en dévoiler la teneur: la moitié
des troupeaux wallons testés au cours de l’enquête
se sont avérés PRRS-positifs.
Pour terminer, deux posters ont été présentés.
Le premier, intitulé «Comment prévenir l’introduction du PRRS dans un élevage» a été commenté
par Mr Vincent Leroux (CER de Marloie). Ce poster,
qui sera bientôt transmis aux éleveurs de porcs en
Wallonie, attire l’attention sur les sources de contamination virale, par ordre d’importance, et y fait
correspondre les mesures à prendre pour les minimiser. Mr Leroux a insisté aussi sur la nécessité
dans un avenir proche de diminuer l’utilisation des
antibiotiques dans les élevages et sur le fait que la
lutte contre le PRRS va dans ce sens.
Le deuxième poster, intitulé «Programme d’éradication du PRRS en Wallonie, une région à faible
densité de production porcine» a été présenté par
le Dr vétérinaire Pierre Thilmant (CPL-Animal). Ce
poster montre qu’il est possible - même si cela demande une vigilance de chaque instant - d’éradiquer le PRRS dans un troupeau et aussi de maintenir son statut indemne. Cette action, financée par
la Région Wallonne et par la Province de Liège, a été
menée en partenariat avec 9 naisseurs-engraisseurs wallons. Le Dr Thilmant a montré comment,
en informant, en assurant un suivi sanitaire, en
insistant sur la mise en place de mesures de biosécurité et au besoin, en accompagnant celles-ci d’un
programme de vaccination, des éleveurs wallons
ont pu devenir indemnes de PRRS et le rester. Pierre
Thilmant l’a souligné: le plus difficile dans un tel
programme est de trouver des règles de biosécurité
adaptées à chaque situation.
ACTUALITÉS
Enquête publique du PGDA : une enquête pour du beurre ?
Le PGDA est révisé tous les 4 ans. Le projet de programme a été soumis à
l’enquête publique jusqu’au 20 décembre dernier. L’administration doit
ensuite traiter les remarques et les soumettre au Ministre pour finaliser le
PGDA. Il est prévu que le processus aboutisse au printemps prochain et que le
nouveau PGDA prenne effet au 1er janvier 2015.
Bernard Decock
La phase d’enquête publique est donc importante car elle permet un retour de terrain sur
les mesures proposées. La lecture du résultat de
l’enquête publique est attendue non seulement
pour connaître l’ampleur de la participation mais
également pour faire évoluer le texte en fonction
des remarques. Nous reprenons ci-après des extraits de l’interpellation parlementaire faite par
la Députée Cassart à ce sujet et des réponses apportées par le Ministre Henry. Quoique les résultats finaux de l’enquête publique ne soient pas
encore connus, les éléments de réponses donnés
par le Ministre n’ont pas de quoi nous rassurer.
On semble être dans une justification des mesures proposées par son administration. Nous
ne manquerons pas de revenir sur ce dossier une
fois que seront connus les résultats complets de
l’enquête publique, mais la FWA ne se contentera pas d’une justification sans modifications du
texte. Il en va non seulement de la praticabilité
d’une série de mesure mais également de la crédibilité d’une enquête publique.
Interpellation de la Députée
Caroline Cassart
Monsieur le Ministre, pouvez-vous préciser le
nombre d’interventions reçues dans le cadre de
cette enquête ? Quels sont les divers points de
contestation émis par le secteur agricole ? Ceuxci seront-ils concrètement pris en compte et intégrés, pour certains, dans le nouveau PGDA ? Dans
l’affirmative, pouvez-vous énumérer ces points
précis ?
tion correcte des épandages. Elle oblige l’agriculteur à déplacer son stockage ce qui entraîne une
charge de travail supplémentaire, un charroi et
des pertes dans l’air… Ce point précis est-il soumis à réflexion ?
Concernant la couverture des sols, dans les
zones vulnérables, avec cette nouvelle version
du PGDA, on passe de 75% à 90% des cultures
récoltées avant le 1er septembre et emblavées en
culture de printemps recouvertes à l’automne.
La dérogation pour les emblavements en pois
et en lin est supprimée. En outre, sur toutes les
cultures de légumineuses récoltées avant le
1er août et suivi d’une culture de froment, une
culture de couverture devra être implantée
avant le 1er septembre et détruite au plus tôt
à partir du 1er octobre. Quelle justification au
passage de 75 à 90% ? Ces mesures ont-elles été
envisagées en corrélation avec les nouvelles dispositions de verdissement de la PAC ? Nos agriculteurs risquent de se voir pénalisés par rapport
à nos voisins européens… Le Gouvernement wallon souhaite-t-il soutenir l’économie agricole ou
l’alourdir de contraintes injustifiées au niveau
européen ?
Autre aspect important de ce dossier : la méthode de calcul du taux de liaison au sol sera
considérablement modifiée dans le PGDA III. Or,
le calcul de ce taux est susceptible d’impacter
100% des exploitations soumises à la conditionnalité agricole et ce système de calcul n’est pas
une obligation européenne… A travers la nouvelle réglementation, avez-vous envisagé de perQuel est l’agenda relatif à l’analyse des résulmettre aux exploitants agricoles d’adapter leur
tats de l’enquête publique ? Quelles sont les prosituation après avoir reçu les informations émachaines étapes et le calendrier adjacent à cellesnant de l’administration ?
ci?
Outre l’aspect méthodologique, je souhaite
que nous nous attardions quelque peu sur les
principales modifications du PGDA :
Les prairies permanentes ne pourront être labourées qu’entre le 1er février et le 31 mai.
Monsieur le Ministre, quelle est la justification
de l’échéance du 1er février ?
2. Concernant les dates d’épandage, elles réduiront d’1/3 la période d’épandage après la
récolte des céréales. Pouvez-vous justifiez cette
restriction ?
Que ce soit au niveau des cultures ou des prairies (pour lesquelles les dates d’épandage ont
également été revues à la baisse), il parait fondamental que les périodes d’épandage puissent
s’adapter aux conditions climatiques qui varient
selon les années et les régions. Le métier d’agriculteur se fait en fonction de l’environnement,
du climat… Concrètement, une mesure alternative est-elle envisagée ? Le secteur agricole
propose de pouvoir décaler d’une quinzaine de
jours, moyennant une déclaration aux services
adéquats de la région, les périodes d’épandage
en prairies et en culture.
Réponse du Ministre Henry
Le texte final du PGDA devra évoluer en fonction
des remarques formulées mors de l’enquête
d’y répondre. Les remarques émises par la FWA
sont, pour certains points, similaires à celles
contenues dans votre interpellation. Toutefois, il
convient d’indiquer que la FWA ne constitue pas
le seul avis émanant du secteur, même si c’est un
avis important.
J’en viens aux questions plus précises que vous
posez.
Concernant les dates de labour des prairies
permanentes, il est déjà prévu en zone vulnérable, depuis 2007, qu’elles ne peuvent être labourées qu’entre le 1e février et le 31 mai. Selon
mon administration, il n’y a jamais eu de remarques quant à une éventuelle difficulté de
mise en œuvre. Le labour des prairies permanentes en hiver est aussi défavorable à la qualité
des eaux en dehors des zones vulnérables qu’en
dedans. Deuxièmement, en ce qui concerne les
périodes d’épandage, il convient d’examiner le
projet de PGDA dans son ensemble. En effet, en
prairie, la période d’épandage est étendue d’un
mois en automne c’est-à-dire jusqu’au 16 octobre. À l’instar de la Flandre, la période d’épandage a été réduite en culture en raison du fait
qu’il est inutile pour les cultures et nuisible pour
la qualité des eaux d’épandre du nitrate, sous
quelque forme que ce soit, lorsque la plante ne
peut pas l’absorber. C’est pour cela qu’il a été
préféré de restreindre la période d’épandage en
culture pour l’allonger en prairie où un couvert
permanent permet de recycler une partie de ce
nitrate.
au niveau des dates d’épandages. En effet, même
si d’un point de vue agronomique il peut être
justifié d’épandre en hiver, l’effet sur la qualité
de nos eaux sera tout aussi important puisque
rien ne retient ce nitrate. À propos de la proposition de décaler de quinze jours « à la carte »
les périodes d’épandage, le contrôle du respect
d’un tel dispositif générerait un coût disproportionné eu égard au bénéfice recherché. Dans le
cadre des contrôles visant à assurer le respect de
l’interdiction d’épandage de fertilisants sur sol
gelé en zone vulnérable, une instruction a été
donnée aux services de contrôle afin d’assurer
une interprétation harmonisée de la notion de
sol gelé. Troisièmement, en ce qui concerne le registre du stockage au champ, les modalités pratiques doivent encore être fixées par un arrêté
ministériel. Cet arrêté ministériel s’inscrira dans
une optique de simplification administrative. Il
convient de rappeler que les fientes de volailles
sont un fertilisant très concentré en éléments
nutritifs. La plupart des autres pays et régions interdisent purement et simplement leur stockage
au champ.
Quatrièmement, le passage de 75 % à 90 % de
couverture pour les sols destinés à des cultures
de printemps en zone vulnérable est justifié par
l’efficacité constatée de cette mesure pour la protection des eaux. La communauté scientifique
dans son ensemble réunie autour du problème
de la gestion de l’azote en juin 2009 était favorable à 100 % de couverture et était également
d’avis que les exceptions mentionnées dans la
législation précédente ne se justifiaient pas.
En résumé, le prochain Programme de Gestion
Durable de l’Azote en agriculture, consistant en
la transposition de la directive nitrates a pour
vocation première l’amélioration et la préservation de la qualité des eaux de surface et des eaux
souterraines. Qui plus est, toutes les contraintes
imposées au secteur sont justifiées eu égard aux
objectifs fixés au niveau de l’Union européenne.
Mais comme je l’ai rappelé en début de cette
réponse, nous prendrons connaissance de l’ensemble des remarques émises lors de l’enquête
publique et il y aura une réponse qui y sera apportée.
Madame la Députée, je ne suis pas encore
en mesure de vous informer du nombre de remarques émises lors de cette enquête publique
sur le PGDA. En effet, toutes les communes
consultées n’ont pas encore envoyé leur procèsverbal de clôture de l’enquête, accompagné des
différentes observations. Les procès-verbaux
devraient être transmis à mes services au plus
tard pour le 15 janvier. Une fois reçues, les différentes remarques seront analysées par mon
administration. Il m’apparaît important d’avoir
C’est également la raison pour laquelle il est
une vision globale des remarques émises avant nécessaire de faire preuve d’une certaine rigidité
3. Relativement au stockage au champ, l’emplacement et la date de début de stockage devront être consignés dans un registre. Cela doit
se faire de manière rapide et efficace et ne pas
engendrer une charge de travail futile. Je pointe
ici, la simplification administrative. En outre,
le stockage du fumier au champ est revu à la
hausse de deux mois ce qui n’est pas le cas pour
les fientes de volaille (1 mois maximum). Or, cette
durée est insuffisante pour permettre une ges-
13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 3
EUROPINIONS
Toujours des contentieux sur l’étiUn plan européen contre les
espèces exotiques envahissantes quetage des viandes dans l‘UE
Un plan visant à empêcher l’introduction dans l’UE d’espèces exotiques
envahissantes, telles que les plantes, animaux ou insectes qui peuvent transporter
des maladies, causer des dommages à l’environnement ou à l’économie, a reçu
le soutien de la commission de l’environnement au Parlement européen. La
législation prévoit une interdiction des espèces listées comme préoccupantes pour
l’Union.
“Nous avons abouti à un bon texte. L’objectif est
de s’attaquer aux espèces invasives sans mettre
en danger les activités des citoyens» a déclaré le
rapporteur, dont le texte a été adopté par 49 voix
contre 4 et 3 abstentions.
«Il est possible que la proposition soit modifiée
durant les négociations, mais notre ligne rouge sera
d’assurer que la proposition finale soit applicable,
et que le processus soit transparent. Les citoyens
et les experts doivent avoir leur mot à dire lorsque
les espèces invasives seront listées, et les états
membres doivent pouvoir adapter la législation en
fonction des conditions locales» a toujours ajouté
le rapporteur.
Selon les nouvelles règles, les États membres devront analyser les canaux par lesquels les espèces
invasives sont introduites, se répandent, et devront
mettre en place des systèmes de surveillance et des
plans d’action. Les contrôles aux frontières de l’UE
devront également être améliorés. Pour les espèces
invasive étant déjà largement répandues, les états
membres devront prendre des mesures de gestion.
Espèces listées comme préoccupantes
des espèces qui voient le jour dans un pays de l’UE
mais qui deviennent invasives dans un autre pays
de l’UE. La commission a également défini des mesures pour s’attaquer aux espèces envahissantes
qui posent problème dans un État membre donné.
Les pays de l’UE devront établir les sanctions
appropriées en cas de violation des dispositions.
Cependant, ils pourront établir un système permettant aux établissements spécialisés d’élever certaines espèces invasives si celles-ci ont une valeur
économique, sociale et environnementale élevée.
Une cause majeure de perte
de biodiversité
Selon la Commission européenne, les espèces
exotiques envahissantes constituent l’une des principales causes de la perte de biodiversité et de disparition des espèces. Elles peuvent être également
vecteurs ou causes directes de maladies (asthme,
dermatites et allergies). Elles peuvent endommager
les infrastructures, les forêts ou causer des pertes
agricoles. Le coût des pertes est estimé à 12 milliards
d’euros par an.
Ce n’est pas sans raison que la Commission a proposé de n’étiqueter obligatoirement que les lieux
4 Pleinchamp -
13 FÉVRIER 2014
Quid de la viande
transformée?
Autre dossier sensible: l’étiquetage de la viande
présente dans les plats préparés. Le sujet est sensible depuis l’affaire des lasagnes où ne devait figurer que de la viande bovine. Le Bureau européen
des Unions des Consommateurs (BEUC) ne cesse
de dénoncer l’inertie de la Commission à cet égard.
Un projet d’inspections inopinés et d’amendes
plus lourdes est en discussion au Parlement européen et au Conseil. La création d’un «réseau anti-fraude alimentaire» et d’un outil informatique
d’alerte est en attente. Enfin, et surtout, dénonce
le Beuc, l’étiquetage d’origine de la viande dans les
plats préparés est compromis par le rapport de la
Commission qui «accumule les arguments contre»
un tel système.
«En accumulant des arguments peu fondés défavorables à l’étiquetage d’origine des plats préparés, la Commission a ignoré les 90 % de consommateurs qui souhaitent connaître l’origine de leur
viande », affirme la directrice générale du Beuc,
Monique Goyens.
« Le mois dernier, on a découvert des traces de
viande de chevaux de laboratoire dans la chaîne
alimentaire en France », rappelle-t-elle par ailleurs.
«Des exemples comme celui-ci prouvent bien
que la fraude est encore répandue. En parallèle,
bon nombre d’États membres réduisent toujours
plus leurs dépenses en matière de contrôles. Au
Royaume-Uni par exemple, les vérifications officielles des informations contenues sur les étiquettes alimentaires ont chuté de 16,2 % suite à
ces coupes budgétaires».
Les Ministres de l’agriculture de l’UE se réuniront à Bruxelles le 17 février prochain.
La présidence grecque présentera au Conseil, dans le cadre d’un débat public, son
programme de travail dans le secteur de l’agriculture et de la pêche.
99987748/0912jht
NUTRILOR 085/84.60.36
d’élevage et d’abattage. En effet, une majorité qualifiée aurait été difficile à obtenir au sein du Conseil
pour étiqueter le lieu de naissance. Légalement, le
Parlement européen avait un droit de regard sur le
projet d’étiquetage de la viande fraîche (autre que
bovine) pendant les discussions en comité permanent entre la Commission et les Etats membres.
Désormais, le seul recours disponible serait d’attaquer le règlement de la Commission auprès de la
Cour de justice de l’UE dans les deux mois suivant sa
publication (la date limite serait le début du mois de
mars). Mais ce recours devrait porter sur le fait que
la Commission n’a pas respecté le cadre légal qui
lui a été confié, la partie est à cet égard, loin d’être
gagnée.
Au menu du prochain Conseil
agricole de l’UE
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Selon le système proposé par la Commission,
les étiquettes indiqueraient uniquement les pays
d’élevage et d’abattage. L’étiquette pourrait indiquer qu’un porc a été «élevé» dans un État membre
de l’UE après seulement quatre mois sur place, et
uniquement après un mois dans le cas de la volaille. La Commission européenne n’a pas proposé
d’étiquetage obligatoire pour le lieu de naissance
de l’animal, malgré les demandes répétées du
Parlement à ce sujet.
«Les consommateurs souhaitent avoir une vue
d’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de
la viande. C’est pourquoi je demande que les lieux
de naissance, d’élevage et d’abattage apparaissent sur l’étiquette. De nombreux citoyens veulent
savoir si les animaux sont originaires de pays qui
appliquent des normes de bien-être élevées et veulent connaître la distance parcourue par les bêtes
pour des raisons d’éthique et d’environnement», a
affirmé le travailliste britannique Glenis Willmott,
dont la résolution a été adoptée par 368 voix pour,
207 voix contre et 20 abstentions. «De telles mesures sont déjà en place pour la viande de bœuf et
je ne vois pas pourquoi nous ne devrions pas avoir
les mêmes dispositions pour les porcs, moutons,
poulets et autres animaux dont nous consommons
la viande», a-t-elle ajouté. Les députés ont souligné
que l’origine de la viande restait un sujet préoccupant pour les consommateurs. Les récents scandales alimentaires, dont celui de la viande de cheval
utilisée frauduleusement à la place de viande bovine, attestent que les consommateurs ont besoin
de règles plus strictes en matière de traçabilité et
d’information et souhaitent de telles règles, ont-ils
ajouté. Par conséquent, les parlementaires invitent
la Commission à retirer son règlement et à proposer une version révisée qui inclut l’indication obligatoire sur l’étiquette des lieux de naissance, d’élevage et d’abattage de ces viandes, conformément à
la législation en vigueur sur l’étiquetage d’origine
de la viande bovine.
Ils demandent également à la Commission de
supprimer du règlement d’exécution toute dérogation pour les viandes hachées et les chutes de
parage.
La position des Etats membres
Les espèces considérées comme «préoccupantes
pour l’Union» doivent être identifiées et ne doivent
être ni introduites, transportées, placées sur le
marché ni offertes, conservées et élevées ou relâchées dans l’environnement, soulignent les députés. Ils s’opposent au plafonnement à 50 espèces,
soulignant qu’une liste ouverte permet d’inclure
Le Parlement européen a voté une résolution demandant d’étendre le système
d’étiquetage existant en viande bovine à d’autres types de viande, notamment
de porc. Les étiquettes sur l’origine de la viande bovine – en vigueur depuis le
1er janvier 2002- sont devenues obligatoires suite à la crise de l’ESB, la fameuse
encéphalite spongiforme bovine. Les Etats membres de l’UE avaient validé le 5
décembre 2013 de nouvelles règles d’étiquetage de l’origine de la viande fraîche et
congelée de porcs, volailles, moutons et chèvres, mais les parlementaires les jugent
trop complexes.
La Commission présentera au Conseil sa proposition de règlement en ce qui concerne le régime
d’aide à la distribution de fruits et légumes et de
lait dans les établissements scolaires. Les régimes
d’aide dans les établissements scolaires en ce qui
concerne les fruits, les légumes et le lait ont été
créés, à l’origine, pour promouvoir la consommation de ces produits par l’intermédiaire de l’école.
Outre que de tels régimes sont bénéfiques pour la
santé publique, les produits concernés sont issus
de secteurs importants de l’agriculture de l’UE. La
nouvelle proposition vise à fusionner les deux différents régimes afin de simplifier les procédures.
Elle vise en outre à remédier à certains défauts de
conception de ces régimes ainsi qu’à certaines déficiences dans l’efficacité de leur mise en œuvre,
qui ont été relevés dans plusieurs rapports et évaluations externes.
Le Conseil consacrera un débat d’orientation à
la proposition de règlement relatif à des actions
d’information et de promotion en faveur des produits agricoles sur le marché intérieur et dans les
pays tiers. Dans le cadre de la politique agricole
commune (PAC), qui a fait l’objet d’une réforme
l’année dernière, la politique de l’UE pour la promotion des produits agricoles vise à renforcer la
compétitivité de l’agriculture européenne tant sur
le marché intérieur que dans les pays tiers.
Par ailleurs, les ministres consacreront un débat
au suivi des discussions consacrées aux résultats
de la conférence «Le secteur laitier dans l’Union:
évolution au-delà de 2015», tenue à Bruxelles le 24
septembre 2013.
EUROPINIONS
Légers assombrissements
dans les perspectives
sur le marché céréalier
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Le développement de la tolérance au gel des céréales d’hiver a pris du retard
en Europe de l’Ouest et en Europe centrale, s’inquiète le Centre commun
de recherche de la Commission européenne dans son bulletin sur l’état des
cultures.
Ce phénomène de tolérance au gel permet aux
plantes de se préparer à survivre aux conditions
hivernales. Mais, depuis la mi-décembre, la plupart des régions d’Europe ont connu une période
exceptionnellement douce qui a retardé ce processus de tolérance depuis l’Irlande jusqu’à la Pologne
en passant par le sud de la France, la Hongrie, la
Serbie, la Bulgarie et les Balkans.
Les prévisions météorologiques des prochaines
semaines indiquent une diminution significative
des températures en Europe centrale et orientale
qui devrait permettre de terminer le processus de
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renforcement des plantes.
Mais un coup de froid inattendu accompagné
de chutes neige pourrait entrainer des destructions importantes de cultures notamment dans
l’est de l’Allemagne, en Pologne, en République
tchèque, dans les pays baltes, en Hongrie, en
Roumanie et en Bulgarie, selon les experts scientifiques de la Commission.
Par contre, les conditions météorologiques
ont permis un renforcement quasi complet des
plantes en Russie, en Ukraine et en Biélorussie.
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Vers une autorisation
du maïs OGM 1507
Aucune majorité pour ou contre l’autorisation de mise en culture du maïs
OGM 1507 de Pioneer ne se dégage entre les États membres de l’UE, ce qui
devrait conduire la Commission européenne à donner son feu vert à cette
variété à l’issue de la réunion du Conseil du 11 février dernier à Bruxelles.
un OGM en l’absence de majorité qualifiée pour ou
contre. Mais dans le cas présent, c’est l’ancienne
législation (comitologie) en la matière qui sera
appliquée – obligeant la Commission à donner son
feu vert – puisque la procédure d’autorisation de
cet OGM a été entamée avant l’entrée en application de cette nouvelle comitologie. La Commission
a été condamnée le 26 septembre 2013 par la Cour
de justice de l’UE pour avoir retardé pendant des
années l’autorisation de mise en culture du maïs
1507.
Plusieurs délégations (le Danemark, le
Royaume-Uni, le Luxembourg…) appellent à un
débat plus large sur la culture des OGM. La présidence grecque pourrait organiser un débat le 3
mars dans le cadre du Conseil «environnement»
pour rediscuter de la proposition législative de la
Commission européenne de laisser plus de liberté
aux Etats membres (une forme de renationalisation) pour interdire sur tout ou partie de leur territoire les cultures transgéniques pour des motifs
Autorisation … obligatoire
autres que l’impact sur la santé et l’environneEn l’absence de décision des Vingt-huit, la ment. Cette proposition est enterrée depuis 2010
Commission européenne est dans l’obligation suite à l’échec de la présidence danoise pour pard’autoriser ce nouveau maïs OGM au sein de venir à un compromis sur ce texte.
l’UE. Depuis l’entrée en application du traité de
Lisbonne, la Commission peut refuser d’autoriser
La France ne respecte pas
la directive «nitrates»
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La France doit être condamnée pour ne pas avoir correctement retranscrit la
directive européenne sur la protection des eaux contre la pollution par les
nitrates à partir de sources agricoles, a estimé le 16 janvier l’avocat général de
la Cour de justice de l’UE, Juliane Kokott.
riodes d’épandage d’effluents d’élevage, capacité des cuves destinées au stockage des effluents
d’élevage, limitation de l’épandage et interdiction d’épandage sur les sols en forte pente ou sur
les sols détrempés, inondés, gelés ou couverts de
neige.
À plusieurs reprises, la Commission a demandé
à la France de garantir «la mise en œuvre correcte
et complète» de toutes les exigences de la directive dans les zones vulnérables polluées par les nitrates ou susceptibles de l’être mais cette dernière
a fait la sourde oreille, a souligné Juliane Kokott. Si,
comme cela est prévisible, la France est condamnée à une astreinte journalière, peut-être se mettra-t-elle à écouter les recommandations de la
Commission, estime en substance Juliane Kokott.
(Source: Agra)
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Au final, seize États membres s’opposent à
la proposition de Bruxelles (France, Pologne,
Grèce, Hongrie Bulgarie, Autriche, Danemark,
Lituanie, Slovénie, Lettonie, Luxembourg, Chypre,
Slovaquie, Italie, Croatie, Malte), six sont pour
(Espagne, Royaume-Uni, Roumanie, Suède,
Finlande, Estonie) et six s’abstiennent (Allemagne,
Pays-Bas, Portugal, République tchèque, Belgique
et Irlande). En termes de voix, cela donne donc:
91 pour, 176 contre, 85 abstentions. La Roumanie,
qui s’est jusqu’à présent dite en faveur de l’autorisation du 1507, pourrait encore changer son
fusil d’épaule. Mais, même si l’Allemagne et la
Roumanie votaient contre la proposition – et si aucun autre changement n’intervenait – cela ne suffirait de toute façon pas à constituer une majorité
contre. Le Parlement européen, qui n’a pas pouvoir de décision sur ce dossier, s’est, lui, prononcé
contre la mise en culture de cette variété.
La Cour de justice de l’UE, qui dans la plupart des
cas suit les conclusions de son avocat général, doit
trancher dans les mois à venir. La France risque
une amende de plusieurs dizaines de millions
d’euros. Dans cette affaire, la France est poursuivie
par la Commission européenne sur la qualité des
mesures de transposition de la directive nitrates
dont l’objectif est de parvenir à une amélioration
de la qualité des eaux.
En France, depuis 2000, plus de 10 % de toutes
les stations de mesure relèvent à chaque fois des
taux de nitrate supérieurs à 50 mg/l dans les eaux
souterraines. Près de 19 000 communes françaises
sont considérées comme des zones vulnérables
aux nitrates.
Sur toutes les mesures devant être mises en
place des manquements ont été observés: pé-
NjǍDŽǓ + + 13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 5
CULTURES
La valeur des engrais de ferme
Chaque année, Agro-Ost établit la valeur des engrais de ferme en comparaison
avec les engrais minéraux. Le cours des principaux fertilisants étant orienté
à la baisse, la valeur des engrais de ferme, exprimée en €/tonne, est donc en
baisse.
Nous constatons en ce début d’année une détente du coût des engrais par rapport à janvier
2013. Ainsi la valeur d’une unité d’azote sous
forme de nitrate d’amoniaque est passée de
1,16 € à 1 €, celle du phosphore soluble (TSP) de 1 €
à 0,64 € et celle de potasse de 0,65 € à 0,51. Bonne
nouvelle donc que cette diminution de prix. Elle
confirme, si besoin en était, la liaison notamment du prix de l’azote à celui de l’énergie.
plication et du type d’engrais organique. Pour
le fumier de bovin non composté, le coefficient
retenu est de 45 %. L’apport NPK est donc de 2,74,6-9 par tonne. On constate que le rapport entre
les différents éléments passe à (1-1,7-3), ce qui ne
correspond pas nécessairement aux besoins de
la culture à fertiliser.
Mais la comparaison entre les engrais de
ferme et les engrais minéraux de ne s’arrête pas
aux seules teneurs en NPK, loin s’en faut. C’est
Une valeur non négligeable
ainsi que les engrais de ferme restent une valeur
sûre pour l’agriculteur car, outre les éléments
Les valeurs affichées pour les différents en- fertilisants majeurs, ils apportent une série
grais de ferme ne sont pas des valeurs commer- d’autres éléments minéraux : MgO – CaO – Na2O
ciales. En effet, les engrais de ferme correspon- et oligoéléments, soufre etc. dont la valeur est
dent à des rapports NPK liés à leurs composi- loin d’être négligeable.
tions. Prenons l’exemple du fumier de bovin dont
Ne perdons pas non plus de vue que les engrais
la teneur moyenne en NPK est de 6-4,6-9/tonne de ferme apportent du carbone aux sols d’autant
(ce qui correspond à un rapport NPK de 1-0,8-1,5). plus qu’ils contiennent de la paille, de la litière
En pratique, on tient compte du coefficient d’ef- etc. La valeur de l’humus est une donnée extrê- Sans tenir compte de sa valeur humus, une tonne de fumier apporte l’équivalent de 15€ d’éléments
ficacité de l’azote qui varie en fonction de l’ap- mement difficile à chiffre. C’est d’autant plus fertilisants
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vrai que l’apport d’humus à beaucoup plus de
valeur pour un céréalier sans bétail que pour un
éleveur herbager.
Enfin, la concentration nettement inférieure
des engrais de ferme en éléments fertilisants
engendre des coûts de transport et d’épandage
nettement plus conséquents que ceux des engrais minéraux. Cet aspect est toutefois lui aussi
difficile à chiffrer précisément et peut être très
variable en fonction de l’équipement dont chacun dispose.
Echange paille-fumier
Lors de l’échange paille-fumier, on peut tenir
compte de la valeur « engrais » de la paille à savoir une teneur moyenne de 2 unités de phosphore et 10 de potassium. Ceci donne une valeur
engrais de 7,5 € la tonne. Pour rappel, la paille se
commercialise à 75 € la tonne.
La quantité de paille à échanger contre du
fumier pailleux doit tenir compte des éléments
fertilisants contenus dans le fumier, ainsi que de
la quantité d’humus fournie. Les coûts des travaux : récolte, pressage et transport de la paille,
ainsi que chargement, transport et épandage du
fumier doivent être comptabilisés.
D’après Pierre Luxen
Une ouverture avec DiversiFerm
Anciennement CQPF, DiversiFerm a pour mission d’accompagner les
producteurs-transformateurs wallons dans leur démarche de diversification.
Quatre partenaires proposent un triple encadrement : hygiénique,
technologique et économique. Voici ce qu’il faut savoir avant de franchir en
toute sérénité le pas de la diversification.
Car les questions ne manquent pas, à commencer par les démarches à
entreprendre. Et les autres interrogations se bousculent comme le coût du
projet, les exigences auxquelles il convient de répondre ou encore le lieu où se
former. C’est à ce questionnement que DiversiFerm peut désormais répondre.
Il s’agit d’Accueil Champêtre en Wallonie pour un
encadrement économique. ACW propose avis et
aides à la structuration du projet, l’étude de faisabilité, l’encadrement lors du démarrage et une
aide aux démarches administratives (permis,
BCE, aides ISA…) et prodigue des conseils pour la
commercialisation en vente directe ou en circuits
courts. L’encadrement technologique est assuré
par le CARAH de Ath et l’EPASC de Ciney qui assurent la formation en transformation de produits
laitiers, l’assistance technologique relative à la
transformation de produits laitiers, la réalisation
suivi à domicile et personnalisé sur les aspects
Un guichet unique
de séances de démonstration et la location d’ateéconomiques, administratifs, technologiques et liers. Enfin, l’encadrement hygiénique est pris
DiversiFerm, c’est un partenariat financé par hygiéniques. Une compétence de terrain et des en charge par l’ULg – Gembloux Agro-Bio Tech
la Wallonie et qui existe depuis 2006. Ce pro- solutions concrètes dans des situations spéci- afin de fournir une aide à la mise en conformité
gramme a déjà apporté son soutien à plus de fiques.
avec les législations en matière d’hygiène et de
1.000 producteurs dans l’organisation de points
sécurité alimentaire. Concrètement cette Cellule
Des partenaires expérimentés
de vente, les secteurs de la transformation laioffre des conseils en infrastructure, un accompatière, l’abattage, la découpe, la commercialisagnement pour l’obtention d’un enregistrement,
Les pôles économique, hygiénique et technolo- d’une autorisation ou d’un agrément AFSCA. Elle
tion de viande, l’élaboration de plats préparés, la
transformation de fruits et légumes, ou encore gique sont assurés par des structures qui ont fait conseille sur la mise en place des bonnes pral’héliciculture. Le guichet unique propose un leurs preuves dans le secteur de la diversification. tiques d’hygiène, analyse HACCP ou la traçabi-
6 Pleinchamp -
13 FÉVRIER 2014
lité. Elle procède aux analyses microbiologiques,
fournit une aide à l’interprétation des résultats
et offre des formations à l’autocontrôle avec des
informations sur la législation en vigueur.
DiversiFerm, en collaboration avec la FJA, organise trois séances d’information sur la gestion efficace de l’hygiène, du nettoyage et de
la désinfection:
27/02 de 9H00 à 13H00
à la ferme expérimentale et pédagogique
du CARAH, 301 rue de l’Agriculture à 7800 Ath
13/03 de 9H00 à 13H00
à l’AWE – Service Lait, 41 rue de la Clé
à 4650 Herve
14/03 de 9H00 à 13H00
à l’EPASC, 14 Domaine de Saint-Quentin
à 5590 Ciney.
Plus d’informations
au 0081/62 23 17
ou sur www.diversiferm.be
ELEVAGE
Arsia+: nouvelle mutuelle
pour tous les éleveurs
L’Arsia, Association Régionale de Santé et d’Identification Animales, a décidé
de renforcer le principe de mutualisation des actions qu’elle défend depuis sa
création, voici 10 ans. Arsia+, sa nouvelle mutuelle, s’adresse à tous les éleveurs
et toutes les espèces.
- Intervention sur le coût des ramassages de
cadavres pour autopsie (< 300 kg)
- Assistance vétérinaire, à la demande du vétérinaire d’exploitation
- Pour ce qui est des actions «Traçabilité», il
s’agit de:
• Assistance gratuite en Identification et
Enregistrement
• Assurance sur les pertes de documents lors
des échanges postaux
• Assurance sur la réédition de passeports
dans certaines circonstances
Il a également été décidé d’une augmentation
de +/- 10% du montant des ristournes accordées
sur certaines analyses, pour autant que le bénéficiaire respecte les règles sanitaires prônées par
l’Arsia.
Changement de principe, changement de
nom, la mutuelle libre de l’Arsia s’appellera désormais Arsia+, reflet de la démarche de progrès
et de solidarité sanitaire que l’association défend. Les objectifs de l’Arsia sont en effet de renforcer la solidarité dans les filières santé et identification animales et d’augmenter l’éventail de
ses services.
La caisse de solidarité interne à l’Arsia a été
constituée au fil des années grâce aux cotisations des éleveurs mais aussi grâce à la gestion responsable de l’association qui ristourne
chaque année près de 2.000.000 € à ses adhérents utilisateurs de ses services.
Jusqu’à présent, les ristournes étaient réservées uniquement aux analyses de laboratoire
réalisées chez les bovins.
A partir de 2014, le Conseil d’administration a
décidé de proposer les mêmes avantages aux éleveurs de porcs ainsi qu’aux détenteurs d’ovins,
caprins et cervidés.
Ceux-ci prendront cours à partir du 1er juillet
2014.
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  Modalités
L’accès à la mutuelle Arsia+ est volontaire et
accessible à tous les éleveurs de bovins, mais
aussi désormais de porcs, ovins, caprins, cervidés
qui répondent aux exigences sanitaires et de traçabilité imposées par la législation.
Pour bénéficier des avantages de la mutuelle
Arsia+, l’éleveur doit être membre de l’Arsia et
s’acquitter annuellement d’une cotisation calculée sur base du nombre d’animaux présents dans
l’exploitation.
Pratiquement, dans le courant de la semaine
du 17 février prochain, tous les éleveurs d’animaux de rente, toutes espèces confondues, doivent être très attentifs au courrier qui leur sera
adressé par l’Arsia. Il contiendra en effet un dépliant qui reprend, entre autres, le règlement
complet lié à la nouvelle mutuelle Arsia+ et le
bulletin d’adhésion, qu’il vous est demandé de
renvoyer signé, avant le 1er mai 2014. En effet, la
légitimité de cette action passe obligatoirement
par votre adhésion volontaire, laquelle doit être
officiellement actée.
Quels nouveaux avantages?
Attention, sans ce document signé, l’association ne pourra vous faire profiter des avantages
- Complémentaire aux fonds existants, Arsia+ proposés par Arsia+. L’Arsia vous demande donc
est réservée exclusivement aux actions non trai- d’y être attentifs lors de la réception!
tées par les autorités et/ou les fonds officiels.
Des renseignements complémentaires
Pour les actions «Santé», il s’agit de:
peuvent être obtenus auprès de l’Arsia,
- Intervention dans les actions de défense sa- tél.: 083/23 05 15, courriel: [email protected]
nitaire, par exemple: plan de lutte paratuberculose, plan de contrôle BVD, plans GPS
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(même fabricant que la plaque officielle délivrée par la D.I.V.)
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signalisation
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(100% conformes aux
nouvelles normes belges)
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- Pleinchamp 7
CULTURES
Le développement durable dans le secteur de la production végétale
Vegaplan a récemment organisait son séminaire sur le thème du
développement durable dans la production végétale. Il a permis de réunir des
acteurs majeurs du secteur, des organisations agricoles aux représentants des
acheteurs, sans oublier des représentants de la recherche universitaire et des
réseaux internationaux. Tous sont venus présenter leur vision en matière de
durabilité au sein du secteur végétal.
Dans son mot d’accueil, Antoon Wallays, président de l’asbl Vegaplan, a tenu à rappeler que
depuis sa création, Vegaplan a répondu avec
succès aux défis en matière de sécurité des matières végétales, d’environnement et de qualité
technique. Un pas supplémentaire devait être
franchi pour tenir compte des attentes de la
société en matière de ‘durabilité’, tout en étant
conscient qu’il s’agit d’une notion très large, souvent amplifiée. C’est principalement pour cette
raison qu’il a été décidé au sein de Vegaplan de
s’atteler à cette tâche, plutôt que d’attendre que
des exigences soient imposées par des tiers. A
cette fin, le secteur agricole et horticole ainsi
que les acheteurs de produits végétaux ont explicitement opté pour une collaboration au travers de la chaîne. Entretemps, les fournisseurs
au secteur agricole via l’entreprenariat se sont
aussi inscrits dans ce projet. “La collaboration
au travers de la chaîne” fut un choix conscient
afin d’apporter une réponse aux souhaits et
demandes du consommateur d’aujourd’hui,
et ce par-delà les frontières. En effet, l’exportation est un volet crucial pour le secteur agroalimentaire belge, particulièrement le volet
végétal. L’interchangeabilité, sous la forme de
la reconnaissance mutuelle entre le Standard
Vegaplan et d’autres systèmes nationaux et internationaux, permet d’éviter des certifications
et des contraintes supplémentaires. Vegaplan
continuera à oeuvre à cette tâche, en gardant
toujours en ligne de mire l’intégrité du système
Vegaplan. L’approche intégrée qui a débouché
sur le nouveau Standard Vegaplan offrira aux exploitations agricoles et horticoles certifiées une
garantie de qualité encore plus grande et par
conséquent des opportunités supplémentaires
sur les marchés nationaux et internationaux.
13 FÉVRIER 2014
La parole fut ensuite donnée à Ricardo Pacico,
responsable du projet ADER pour la firme
WalAgri. Selon lui, la notion de durabilité n’est
pas nouvelle au sein de la société WalAgri, mais
les actions étaient indépendantes, peu structurées, peu visibles et peu valorisées. Il a donc
été décidé en 2010 de recadrer l’ensemble des
actions et de mettre en place un plan d’action.
L’objectif recherché : « être reconnu comme
étant le meilleur conseiller et partenaire, à long
terme, de l’agriculteur pour garantir le développement économique de l’agriculture tout en respectant l’environnement et être en phase avec
l’évolution et les besoins de la société ». Il est en
effet important de défendre l’image de la profession agricole et d’aider les agriculteurs à entreprendre une démarche durable. Des outils ont
été mis en place au sein de WalAgri (farde, formations spécifiques des agents technico-commerciaux, développement de la communication
interne et externe) ainsi qu’une plate-forme
ADER regroupant des partenaires privés et des
officiels. L’étape suivante est la mise en place de
deux projets pilotes dans les bassins versants de
Perwez et de la Molignée en vue de promouvoir
l’utilisation des bonnes pratiques agricoles en
prouvant leurs impacts sur la qualité des eaux au
moyen d’indicateurs; une manière de quantifier
les actions en termes de durabilité.
Quelques initiatives …
Antoon Wallays, président de l’asbl Vegaplan
lisé par l’UGent à la demande de la plate-forme
‘Concertation de la chaîne agro-alimentaire’.
Cette plateforme de concertation rassemblant,
entre autre, l’Association professionnelle des
fabricants d’aliments composés pour animaux
(APFACA), la Fédération de l’industrie alimentaire
(FEVIA), les associations agricoles réunies dans la
plateforme AGROFRONT, UNIZO et les distributeurs (COMEOS), a pour objectif de promouvoir
la collaboration tout au long de la chaîne. Dans
le cadre de ce projet, les demandes de la distribution, de certaines entreprises alimentaires ou du
foodservices, ont été cartographiées. Les questions ont été rassemblées, classées et pondérées
(fréquences/importance) dans le but de les attribuer aux maillons particuliers de la chaîne.
Gisèle Fichefet, conseillère au sein de l’asbl
Vegaplan, a ensuite présenté le travail réa-
Ray Jacobsen, assistant du Prof. Gellynck de
l’UGent - Departement of agricultural economics, a tout d’abord abordé la durabilité sous
l’angle de l’empreinte écologique. Celle-ci se
chiffre à 7,1 ha/personne en Belgique (4,7 ha/personne en Europe) par rapport à une biocapacité
disponible de 1,8 ha/personne. Il a ensuite rappelé la définition du ‘développement durable’ qui
combine les concepts ‘People - Planet – Profit’,
considérés comme d’importance équivalente,
tout en insistant sur l’aspect économique, qui
constitue le fondement essentiel. Parmi les critères pris en considération par le consommateur
lors de l’achat d’un aliment, une enquête a permis de montrer que 67 % des personnes interrogées plaçaient l’environnement comme élément
important; en pratique, le prix reste néanmoins
le critère déterminant dans le choix du produit.
Il a ensuite exposé plus en détails le travail réa- Gisèle Fichefet, conseillère au sein de l’asbl
Vegaplan
8 Pleinchamp -
lisé au départ des conclusions de l’UGent. Elle
a tout d’abord rappelé l’évolution opérée au
sein du Standard GIQF depuis sa conception
en 2004, l’objectif d’avoir un système de qualité unique pour l’intégralité de la production
végétale rassemblant non seulement les demandes des acheteurs, mais également les exigences légales (AFSCA et régions) en matière de
sécurité alimentaire et de traçabilité, de lutte
intégrée (Integrated Pest Management), et en
grande partie, de la conditionnalité; un cahier
des charges bâti sur une analyse de risque pour
chaque groupe de produits, élaboré au départ
d’une véritable concertation entre les acheteurs
et les représentants du monde agricole. L’objectif
était de trouver un équilibre entre des exigences
obligatoires (en termes de sécurité alimentaire,
de qualité et d’environnement) et des recommandations accessibles pour l’ensemble des
exploitations. Ensuite, elle a exposé la manière
dont le groupe de travail Durabilité a répondu
aux questions ‘durabilité’ émanant de la chaîne
alimentaire : en identifiant tout d’abord les nombreux points ‘durables’ qui figurent déjà dans le
Standard GIQF et en réfléchissant à la façon de
couvrir les aspects de la durabilité qui faisaient
défaut. Le cahier des charges devait cependant
rester simple, faisable, abordable et contrôlable,
tout en étant crédible vis-à-vis des parties prenantes et source d’opportunités pour le marché
national et international.
Tout d’abord, Philippe Appeltans, Secrétaire
général de l’Association des coopératives horticoles Belges (VBT) a présenté le label ‘Responsibly
Fresh’, label pour les fruits et légumes. Ce label,
lancé lors du salon ‘FruitLogistica’ à Berlin en février 2012, peut être utilisé par les producteurs et
leurs coopératives moyennant le respect d’exigences précises en matière de durabilité. Chaque
producteur concerné doit avoir le certificat d’un
système qualité (Vegaplan, GLOBALG.A.P, Culture
Intégrée des Fruits) obtenu après un contrôle
externe par un organisme de certification et renouvelé périodiquement. Les coopératives de
producteurs individuels doivent souscrire à une
charte d’entreprise responsable proposée par
leurs provinces respectives ou par le VOKA. Cette
charte fait l’objet d’une évaluation externe et est
renouvelée chaque année. En outre, les coopératives de producteurs participants doivent introduire un dossier collectif qui reflète l’ensemble
des efforts consentis en matière de durabilité
pour l’ensemble de leurs producteurs. Une actualisation périodique est réalisée par la coopérative. Cette initiative permet de donner au niveau du VBT un aperçu sectoriel et une progression du secteur en matière de développement
durable. Cette initiative ‘Responsibly Fresh’ a été
saluée par un GLOBALG.A.P Award en novembre
2012 et est essentielle pour un secteur qui exporte près de 70 % de sa production. P. Appeltans
souligne à ce titre l’importance de Vegaplan, qui
permet au secteur primaire d’être parmi les premiers à intégrer ces concepts durabilité.
Philippe Appeltans, Secrétaire général de l’Association des coopératives horticoles Belges (VBT)
Enfin, l’intervention de Peter Erik Ywama, general Manager de la plate-forme ‘Sustainable
Agriculture Initiative’, a permis d’avoir une vision de la durabilité au niveau de sociétés multinationales tels que Nestlé, Danone, Unilever, Mc
Cain, e.a. Il est clair que la société demande davantage d’efforts en matière de durabilité. Mais
est-elle prête à payer pour cela ? N’est-ce pas plutôt un choix stratégique des entreprises ? Où en
sera-t-on en 2050 en termes de population, de
pollution, de disponibilité en eau, de reprise des
exploitations ? Les attentes au sein de la chaîne
alimentaires sont semblables. Il faut éviter de
complexifier les choses en multipliant les cahiers
des charges, les logos ou labels ‘durables’ qui
couvrent les mêmes notions mais qui créent la
confusion. Il est important de standardiser et de
permettre à l’agriculteur de s’auto-évaluer, tout
en ayant des indicateurs permettant de mesurer
les efforts réalisés en termes de consommation
en eau, en énergie,… et stimuler ainsi l’innovation.
Le développement durable
au sein de la chaîne alimentaire
Peter Erik Ywama, general Manager de la plateforme ‘Sustainable Agriculture Initiative’
La table ronde, dirigée par Peter Van Bossuyt
(Boerenbond) réunissait des représentants des
différents maillons de chaîne alimentaire : les
associations agricoles (la FWA, le Boerenbond,
l’ABS), les acheteurs des matières végétales réunis au sein de la PTMV (Plate-forme de concertation pour la Transformation et le négoce des
Matières premières et produits Végétaux),
l’industrie alimentaire (FEVIA), la distribution
(COMEOS), les consommateurs (Test Achat). Piet
Vanthemsche, président du Boerenbond, déclare
que le Standard Vegaplan reprend des exigences
essentiel d’expliquer cette démarche du secteur
aux consommateurs, et faire preuve de transparence. Le consommateur sera peut être prêt à
payer plus cher si on lui explique clairement la situation. Selon une enquête, les consommateurs
seraient prêts à payer 5 % en plus pour des filières
transparentes et des produits belges, mais ils se
méfient des outils de marketing.
légales mais également les règles qui définissent l’accès au marché. Afin d’éviter de se voir
imposer des exigences supplémentaires venant
des maillons en aval et des autorités, il était nécessaire de faire l’exercice au sein de Vegaplan.
Reste néanmoins la question d’un prix durable
pour les produits. Piet Vanthemsche a insisté
sur le fait que des exigences spécifiques supplémentaires devront entraîner un surprix. La
notion d’accès au marché exige que l’ensemble
des agriculteurs suivent les mêmes règles pour
être traités sur un même pied d’égalité. Il n’est
pas correct de considérer de la même manière
des produits certifiés et non certifiés, ceci crée
une frustration pour des agriculteurs ayant fait
l’effort de se faire certifier.
Il a été convenu d’appliquer un système de
base développé en concertation au niveau de la
chaîne dans le but commun d’une plus grande
efficacité. Il faut éviter une multiplication de
certifications au niveau du marché. Le Standard
Vegaplan est avant tout une approche ‘Business
to Business’, qui reprend au sein d’un même système les attentes des différents maillons de la
chaîne. Hendrik Vandamme, président de l’ABS,
souligne qu’il n’est pas toujours facile d’expliquer aux membres les raisons pour lesquelles il
faut accepter toujours davantage d’exigences.
Certes, il s’agit d’un accès au marché. Mais on
peut comparer les 3 aspects de la durabilité
(Planet-People- Profit) à un trépied dont les 3
piliers doivent être équivalents, sinon le trépied
ne tient pas debout. Autrement dit, l’aspect économique est tout aussi important que les deux
autres aspects. Le consommateur souhaite davantage de durabilité pour les produits qu’il
achète, mais le prix des produits est souvent décisif. Or, produire différemment constitue souvent un coût supplémentaire qui grève le prix de
vente du produit.
Pour Daniel Coulonval, président de la FWA,
la certification en Wallonie est plus lente car initialement, la demande émanait principalement
Ray Jacobsen, assistant du Prof. Gellynck de
l’UGent - Departement of agricultural economics
des secteurs des fruits et des légumes plus développés en Flandre. La durabilité est vécue comme
une contrainte supplémentaire. L’aspect économique est donc essentiel. Il est important de
pouvoir chiffrer l’impact financier des mesures
prises au sein de l’exploitation dans le cadre du
développement durable, mais également de valoriser les efforts réalisés par le monde agricole
dans ce domaine. Romain COOLS, président de la
PTMV, insiste sur le fait que le Standard Vegaplan
est la base qui constitue l’accès au marché. Ceci
a été établi dans un accord historique entre
l’Agrofront et la PTMV dans lesquels les secteurs
s’engageaient à promouvoir le système au bénéfice de toute la chaîne. La PTMV s’est engagée
dernièrement à atteindre 90 % de fournisseurs
certifiés Vegaplan d’ici 2018, même dans les secteurs où ceci est moins évident. Il souligne également que les secteurs des légumes surgelés et
des pommes de terre occupent une position de
leader au niveau mondial grâce à l’effort réalisé
au niveau de toute la chaîne. L’intégration de la
durabilité est un pas supplémentaire qui devait
être franchi afin de soutenir les exportations et
répondre également à la demande de la distribution. Il est clair pour Romain COOLS que cette
croissance sera profitable au secteur primaire
en termes de revenus. En outre, l’agriculture
durable peut aussi entraîner des réductions de
coûts.
Dirk Decoster, président d’honneur de la FEVIA,
mentionne que les industries alimentaires ont
leurs propres critères ‘durabilité’ qu’elles doivent
respecter. Il est essentiel pour elles que les producteurs de matières premières tiennent également compte de ces aspects afin que l’ensemble
de la chaîne ait une même démarche. Ceci doit
absolument être réalisé de la façon la plus efficace. Plus de 50 % des produits sont exportés.
L’intégration de la durabilité dans le système
Vegaplan ajoute une plus-value indéniable visà-vis du client étranger. La reconnaissance par
Ricardo Pacico, responsable du projet ADER pour
la firme WalAgri
Unilever du certificat Vegaplan constitue un signal très encourageant pour le secteur primaire.
Nathalie De Greve, Manager gestion de produit et durabilité chez Comeos, estime que la
démarche entreprise par Vegaplan est positive
car basée sur les demandes du marché. Cette
base pourrait être suffisante pour certains distributeurs; d’autres voudront peut-être se démarquer et pourraient venir avec des demandes plus
spécifiques. Ce qui est fondamental c’est la communication. La distribution est le maillon le plus
proche du consommateur. Elle doit effectivement pouvoir jouer un rôle pour mettre en avant
les efforts fournis en matière de durabilité. Pour
Jean-Philippe Ducart, porte-parole de Test-Achat,
la durabilité n’est plus un choix de société mais
une obligation. Les autorités doivent aussi être
présentes dans le débat. Il ne faudrait pas que la
certification soit un ersatz qui se substitue à une
obligation légale. Ce système devrait donc être
validé par les autorités, afin de permettre aux
plus petites exploitations d’être intégrées en vertu d’une légitimité démocratique. Il est surtout
Piet Vanthemsche souligne que le travail pédagogique vis-à-vis du consommateur est effectivement trop peu présent et qu’il reste important.
Il tient à ajouter que dans le cadre du système
Vegaplan, les autorités sont présentes au travers
de la validation des exigences relatives à l’autocontrôle de l’AFSCA et des mesures développées
par les Régions en matière de lutte intégrée et de
conditionnalité. Il est important que le secteur
primaire prenne l’initiative pour élaborer des
mesures applicables dans les exploitations et
permettre une situation ‘win/win’. R. Cools précise que les plans d’échantillonnage développés
par certains secteurs ont été validés par l’AFSCA
et que les données chiffrées sont publiques. Il regrette que les efforts réalisés par le secteur luimême et qui sont sous le contrôle des autorités
ne soient pas toujours considérés à leur juste valeur par les organisations de consommateurs. La
parole est ensuite donnée à l’assistance, dont un
membre souligne l’importance de veiller à moins
de gaspillage. Outre les efforts entrepris au niveau de la chaîne, le consommateur a également
son rôle à jouer – des statistiques révèlent un
gaspillage de 25 kg de produits annuellement/
personne !). Selon J.P. Ducart, il doit y avoir une
réelle remise en cause d’un modèle de société : le
«mieux consommer» doit se substituer au « plus
consommer ».
En conclusion
Antoon Wallays conclut l’après-midi en
constatant que l’intégration des mesures en matière de lutte intégrée et de durabilité constitue
un tournant important pour le secteur des matières végétales. Il tient à remercier les membres
du conseil d’administration de Vegaplan et de
la PTMV pour leur contribution active dans ce
projet ainsi que le backoffice de Vegaplan et les
membres du groupe de travail. Pour terminer, le
Président de Vegaplan annonce aussi que désormais, le Standard ne s’appellera plus GIQF, IKKB
ou ICQM, mais tout simplement le ‘Standard
Vegaplan’. Le Président dévoile aussi le nouveau
logo qui va de pair avec ce changement d’appellation et qui exprime mieux le dynamisme du
secteur. Ce nouveau logo ornera le site internet,
lui aussi renouvelé et rendu plus convivial.
L’accaparement des terres soulevé à la Chambre des Représentants
L’achat massif de terres agricoles en Afrique ou d’autres régions du
monde, comme l’Amérique du Sud, par des institutions financières, des
multinationales ou des Etats souverains, comme la Chine, suscite depuis
des années les plus vives appréhensions de la part de diverses ONG. Et dans
la foulée, de quiconque est préoccupé par la souveraineté alimentaires des
pays les moins favorisés de la planète. La députée fédérale Christiane Vienne
s’est émue de la possible implication des banques belges, ou présentes en
Belgique, dont le financement de ces opérations d’accompagnement de terres
agricoles. Le problème est énorme, aux de Christiane Vienne : de 2000 à 2010,
l’accaparement de terres aurait représenté près de 203 millions d’hectares, soit
65 fois la surface de la Belgique. Voici les explications apportées par le Ministre
des Finances, Koen Geens.
soumise à l’analyse du parlement.
Le Ministre des Finances rappelle qu’il existe
dès à présent un cadre réglementaire qui s’applique aux fonds d’investissement et qui prévoit
des obligations de transparence. L’article 58 de
la loi du 3 août 2012 prévoit notamment que le
prospectus précise dans quelle mesure sont pris
en compte les aspects sociaux, éthiques et environnementaux dans la mise en œuvre de la politique d’investissement.
L’article 88, § 1 de la même loi précise que tout
organisme de placement collectif publie un
rapport annuel et un rapport semestriel devant
contenir une information sur la manière dont
ont été pris en considération des critères sociaux,
En fait, c’est une étude du Centre National Christiane Vienne. Koen Geens indique que environnementaux et éthiques dans la gestion
de la Coopération au Développement (CNCD) l’étude en question rejoint la problématique des des ressources financières ainsi que dans l’exerqui a fait état des informations rapportées par investissements socialement responsables déjà cice des droits liés aux titres en portefeuille.
Le projet de règlement européen PRIPs
(Packaged retail investment products) visant
à accroître la transparence des informations
offertes aux investisseurs financiers contient
par ailleurs des dispositions générales visant
à assurer une meilleure information des épargnants sur l’impact de leurs investissements envisagé sous l’angle social et environnemental. La
Belgique soutient cette initiative.
Au vu de cette réponse ministérielle, on
conclura que la problématique est loin d’être
réellement éclaircie.
13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 9
CULTURES
Maïs: quelles variétés au sud du sillon Sambre
Après avoir publié les résultats des essais variétaux «maïs fourrage» pour
la Basse et Moyenne Belgique ainsi que les résultats «maïs grain», voici
maintenant une synthèse basée sur les essais 2013 du Cipf et de CPL-Vegemar
pour les variétés très précoces à demi-tardives testées cette fois au sud du Sillon
Sambre et Meuse.
tardives peuvent convenir sur un versant sud
tandis que des variétés plus précoces seront préférées en cas d’exposition au nord.
En Gaume, en Famenne, en Condroz et en
régions herbagères favorables, des variétés
précoces à demi-précoces conviennent généralement. En Ardenne et dans les endroits moins
Au sud du sillon Sambre & Meuse, comme fois accélérer la maturité. Il faut pourtant éviter favorables des autres régions, les variétés ultra
ailleurs dans le pays, l’année 2013 a été mar- de dépasser les 36 % de matière sèche. Si l’on précoces et très précoces offrent une sécurité.
quée par des contrastes importants au niveau sème plusieurs variétés sur la même parcelle, il
Il est également important de prendre en
météorologique. Le maïs n’a pas rencontré les faut veiller à ce qu’elles soient de précocité fort compte la résistance à la fusariose, la résistance
meilleures conditions climatiques pour son développement. Les rendements des parcelles situées au sud du sillon Sambre & Meuse sont en
général plus faibles que ceux obtenus en 2012.
Dans la plupart des situations, le maïs a été récolté à une teneur en matière sèche suffisante ou
presque excepté en Ardenne.
En Condroz, les rendements par hectare variaient de 9.3 à 16.6 tonnes de matière sèche
(33.0 % de M.S). En Famenne, les rendements
en matière sèche variaient de 13.3 à 15.4 tonnes
(37.0 % de M.S). Dans les autres régions, le rendement était de l’ordre de 15.2 t/ha (35.8 % de M.S)
en Région herbagère et de l’ordre de 8.2 à 10.7
tonnes en Ardenne à 27.9 % de M.S après les gelées de fin octobre.
Le choix variétal
Le rendement est un critère de choix fort important mais pas suffisant. Il est indispensable
de choisir des variétés de précocité telle qu’elles
puissent être récoltées à un stade de maturité
proche de l’optimum (32 à 35 %).
Dans les régions les plus favorables (Famenne,
Condroz, Gaume), un été favorable et des températures douces en fin de saison peuvent par-
proche. Mélanger une variété à 40 % de matière
sèche avec deux à 32 % ne donne pas une garantie de conservation. L’indice de précocité sera
également choisi en fonction de la date de semis,
des conditions pédoclimatiques de la région et
de l’exposition des parcelles. Des variétés plus
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Les essais sont implantés en blocs aléatoires
(4 répétitions) et les parcelles sont semées en 4
rangs dont seuls les deux rangs centraux sont pesés, échantillonnés, séchés et analysés.
Les analyses de valeurs alimentaires ont été
réalisées avec la collaboration du Département
Valorisation des productions agricoles du
Centre Wallon de Recherches Agronomiques
de Gembloux et de la Station Provinciale d’Analyses Agricoles de Tinlot (province de Liège). Ces
analyses sont soutenues financièrement par le
Centre Pilote Maïs.
Variétés très précoces
Ces variétés conviennent aux régions d’Ardenne (sous 450 m d’altitude), dans des zones
plus froides du Condroz ou de Famenne ou en cas
de semis après le 5-10 mai dans des régions plus
favorables.
Bonne entrée dans ce réseau pour la nouveauté Sy Feeditop qui procure le rendement le plus
élevé aussi bien en matière sèche qu’en KVEM/
ha.
Pour sa deuxième année d’essai, confirmation
d’un très bon potentiel de rendement en matière
sèche pour la variété Lg 30217. Bonnes valeurs
nutritives combinées à un excellent rendement
énergétique par hectare. Cette variété peut être
sensible aux bris de tiges en fin de saison dans
certaines conditions.
Relevons le bon potentiel de rendement en
matière sèche de la nouveauté Tokala ainsi qu’un
au charbon, la teneur en amidon et la digestibiexcellent rendement énergétique. La digestibililité de la matière organique car des différences
té de cette variété figure parmi les meilleures de
variétales importantes peuvent exister.
ce groupe.
Les variétés Sy Feeditop, Lg 30217 et Tokala
Nouvelle organisation du réseau
confirment également de bons résultats dans
le réseau de base 2013 en Basse et Moyenne
Par le passé, le Cipf et le CPL-Vegemar réaBelgique.
lisaient leurs propres essais au sud du sillon
La variété Lg 30211, un peu moins productive
Sambre & Meuse. Depuis 2013, ces deux orgaque la moyenne des témoins, mérite l’attention
nismes collaborent et mettent en commun leurs
en raison de sa bonne valeur alimentaire. On
résultats au sein du réseau Sud Sillon Sambre
note également une digestibilité de la matière
& Meuse. Les objectifs sont identiques à ceux organique très élevée pour les variétés DKC3333
qui ont guidé la réforme des réseaux de base et Sunshinos.
fourrage et grain. Le Cipf s’est aussi chargé de la
coordination des activités et de la synthèse des
Variétés précoces
résultats de ce réseau.
En 2013, 34 variétés de précocité contrastées
Les variétés de ce groupe conviennent à de
ont été testées et comparées à quatre témoins nombreuses régions sauf au-delà de 400 m d’aldans ce réseau: Lg 30211 (très précoce), Lg 30223 titude où leur maturité n’est pas assurée chaque
et Ronaldinio (précoces), Nk Perform (demi-précoce). Cinq lieux du sud du pays ont été retenus pour la synthèse des résultats 2013: Thy-leChâteau et Warzée en Condroz, Franchimont en
Famenne, Soiron en Région herbagère et Etalle
en Gaume.
année. On évitera de les semer après le 10 mai.
Très bonne entrée dans ce réseau pour la nouveauté Mallory. Elle offre un excellent rendement
en matière sèche et en énergie par ha. Mallory
possède également une bonne digestibilité de la
matière organique.
NÉCROLOGIE
Monsieur Marcel BRAGARD, époux de Marie-Ange ROEBROEKS
Né à Aubel le 17 janvier 1941 et y décédé 8 février à l’âge de 73 ans
Le défunt était le papa d’Emmanuel Bragard, président de la Section Locale de Herve Aubel
Rue Hostert 14 à 4880 Aubel
***
& Meuse?
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Testée depuis 4 ans, Lg 30222 procure également de très bons résultats sur le plan quantitatif et qualitatif. Au niveau de la digestibilité de la
matière organique, elle confirme ses excellents
résultats obtenus les années précédentes.
Pour sa deuxième année d’essai, la variété Lg
30220 offre des résultats comparables à ceux de
Lg 30222 sur le plan quantitatif et qualitatif.
Testée depuis 3 ans, la variété Geoxx confirme
ses qualités affichées les années précédentes et
procure un excellent rendement tant en matière
sèche qu’en KVEM/ha. On note une digestibilité
de la matière organique inférieure à celle des témoins.
Relevons également les excellents résultats de
la variété Lg 30223 testée depuis 3 ans. Comme
en 2012, elle a également une excellente digestibilité de la matière organique figurant parmi les
plus élevées de ce groupe.
Les variétés Mallory, Lg 30220, Geoxx et Lg
30223 confirment également de bons résultats
dans le réseau de base 2013 en Basse et Moyenne
Belgique.
Les nouveautés Claudinio et Sy Comandor
procurent de très bons rendements en matière
sèche combinés à des rendements énergétiques
intéressants. Sy Comandor offre une digestibilité
un peu inférieure à la moyenne. On note également une digestibilité de la matière organique
plus faible pour Claudinio.
Confirmation d’un bon potentiel de rendement en matière sèche pour la variété Millesim
testée depuis 2 ans. Digestibilité de la matière
organique un peu inférieure à la moyenne des
témoins. Rendement en matière sèche très régulier d’une année à l’autre.
Parmi les variétés ayant un rendement en matière sèche proche de celui des témoins, on peut
citer la nouveauté Es Cluedo. Digestibilité un peu
inférieure à la moyenne des témoins.
Un peu moins productives, les variétés Lg
30218, Lg 30224 et la nouveauté P7905 méritent
Monsieur Arsène LENNERTZ, époux d’Angèle MEYERS
Né à Sippenaeken le 1er mars 1937 et décédé à Eschweiler le 27 janvier 2014
***
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent
leurs sincères condoléances aux familles
NAISSANCE
Bénédicte HENROTTE et Ludovic CHARLIER sont heureux de vous annoncer la naissance de
SARAH, née le 7 février 2014
Rue de France 13 à 5560 Mesnil-St-Blaise
Ludovic est membre du personnel du CGTA.
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent
leurs sincères félicitations aux heureux parents et grands-parents.
l’attention en raison de leur excellente digestibilité de la matière organique.
Variétés demi-précoces à demi-tardives
Ces variétés peuvent convenir dans les régions
les mieux exposées en Condroz, Famenne et
Gaume. Elles conviennent parfaitement pour des
semis jusqu’au 5 mai. Les plus tardives d’entre
elles (voir tableau de résultats) présentent des
risques de maturité insuffisante en cas d’année
plus froide, ce qui se traduira souvent par des valeurs alimentaires plus faibles dans ce groupe de
précocité.
La variété Sy Unitop est une nouvelle variété qui semble prometteuse en procurant
le meilleur rendement en matière sèche de ce
groupe de précocité. Excellent rendement énergétique combiné à une digestibilité inférieure à
la moyenne des témoins.
Pour sa cinquième année d’essai, la deuxième
place revient à Nk Sigmund qui offre des résultats très proches de ceux de Sy Unitop. La digestibilité de la matière organique est inférieure à la
moyenne des variétés témoins. Bonne régularité
de rendement en matière sèche d’une année à
l’autre.
On relève également les bons résultats quantitatifs des variétés Es Cockpit et Nk Perform ainsi
que leurs plus faibles teneurs en matière sèche.
On les réservera donc pour des terres bien exposées et on préférera un semis précoce à une densité de semis comprise entre 90.000 et 95.000
grains/ha afin d’assurer une maturité suffisante
à la récolte.
Sur le plan sanitaire, toutes les variétés testées
dans ce réseau se sont bien comportées vis-à-vis
du charbon en 2013.
Michaël Mary et Guy Foucart (CIPF); Maxime
Hautot (CPL-VEGEMAR)
13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 11
ÉLEVAGE
Marché-concours de Ciney
Taureaux du 27/04/2013 au 18/05/2013:
Ducal de la Bocheroule (Nickel) à PirsonDemarche et Pierre, Sovet
Attribué du Vine (Attribut) à Vanoverschelde
Dominique, Somme-Leuze
Taquin de Montigny (Maserati) à Baudoin Christ.,
Firmin & Dubois Ch., Sinsin
Taureaux du 06/04/2013 au 26/04/2013, série du
champion des veaux mâles:
Abruti de Beauloye (Nodule) à Pestiaux Alain,
Cognelée
Domino de la Bocheroule (Impérial) à PirsonDemarche et Pierre, Sovet
Javanais du Sart (Impérial) à Baudoin Roland,
Franc-Waret
Taureaux du 15/12/2012 au 08/01/2013, série du
champion des jeunes taureaux:
Réveillon des Volées (Noceur) à Lebrun - Cloet
Philippe, Saint-Gérard
Saphir des Volées (Noceur) à Lebrun - Cloet
Philippe, Saint-Gérard
Déniché de la Bocheroule (Argan) à PirsonDemarche et Pierre, Sovet
Taureaux du 02/12/2012 au 14/12/2012:
Maxime de la Grigeoule (Lennie) à Thiange
Association, Custinne
Canon de la Béole (Argan) à Wilmet-Verlee Soc.
Agricole, Flostoy
Madrilène de Maffe (Quiet) à Renard Bernadette
et Ramelot V., Maffe
Taureaux du 16/11/2012 au 01/12/2012:
9204 Bref du Coin (Flirter) à Mailleux J., F. et Dony
J-M., B., Havelange
Crelan du Fond de Bois (Adajio) à Lamontagne
Léon et Manu, Somme-Leuze
Super de Mehogne (Sheriff) à Sepul Jean et JeanPhilippe, Méan
Taureaux du 28/10/2012 au 15/11/2012:
Kamel de la Haie Madame (Impérial) à Lambert
Ruddy et François, Leignon
Eolien de Clair Bois (Blue Berry) à Crepin
Guillaume, Villers-Le-Gambon
Malik 4332 de Jassogne (Lennie) à Crevits Rik et
Florence, Crupet
Taureaux du 19/10/2012 au 27/10/2012:
Eden de la Chevalerie (Adajio) à Piret Claude,
Dréhance
Marius de la Grigeoule (Sheriff) à Thiange
Association, Custinne
Dédié de la Bocheroule (Panache) à PirsonDemarche et Pierre, Sovet
Taureaux du 22/09/2012 au 30/09/2012:
Elite de la Chevalerie (Benhur) à Piret Claude,
Dréhance
Ibérique du Sart (Adajio) à Baudoin Roland,
Franc-Waret
Ecusson de la Chevalerie (Jonas) à Piret Claude,
Dréhance
Taureaux du 11/09/2012 au 21/09/2012, série du
champion des taureaux moyens:
Joyau 4758 du Pachis à la Motte (Impérial) à
Ledoux Frères, Assesse
Magot 4295 de Jassogne (Impérial) à Crevits Rik et
Florence, Crupet
Adopté de Warichet (Crack) à Mathieux Emile et
Vincent, Warisoulx
Taureaux du 29/08/2012 au 10/09/2012:
Adjectif de Warichet (Adajio) à Mathieux Emile et
Vincent, Warisoulx
Adjugé de Warichet (Saxophone) à Mathieux
Emile et Vincent, Warisoulx
6718 de la Haie Madame (Adajio) à Lambert
Ruddy et François, Leignon
Taureaux du 19/07/2012 au 28/08/2012:
Magistral 4285 de Jassogne (Panache) à Crevits
Rik et Florence, Crupet
Buffalo du Champ Bouval (Benhur) à Crepin
Guillaume, Villers-Le-Gambon
Espoir de Clair Bois (Adajio) à Crepin Guillaume,
Villers-Le-Gambon
Taureaux du 01/06/2012 au 18/07/2012:
Séducteur de Mehogne (Joujou) à Sepul Jean et
Jean-Philippe, Méan
Lutin 4256 de Jassogne (Benhur) à Crevits Rik et
Florence, Crupet
Pèlerin du Tige de Borlon (Libéral) à Adam AnneMarie, Honnay
Taureaux du 15/05/2012 au 31/05/2012:
Maestro de la Grigeoule (Juventus) à Thiange
Association, Custinne
Agile des Templiers (Joker) à Adam Anne-Marie,
Honnay
Khalife d’Herbuchenne (Empereur) à de Bonhome
Benoit et Quentin, Dinant
Taureaux du 20/04/2012 au 14/05/2012:
Pluton du Sartay (Impérial) à Delvaux Bernard,
Schaltin
Tonner du Relais de la Poste (Impérial) à Ferme
Du Relais (Gilles Catherine), Emptinne
Joueur 4717 du Pachis à la Motte (Hardi) à Ledoux
Frères, Assesse
Taureaux du 01/03/2012 au 19/04/2012:
Vénérable du Bois d’Esneux (Kubitus) à Crevits
Marc, Boninne
Kaki de la Haie Madame (Tyson) à Lambert Ruddy
et François, Leignon
Distinct de Malaise (Spécimen) à Baudoin Didier,
Flostoy
Taureaux du 01/01/2012 au 29/02/2012:
Câlin de Malihoux (Impérial) à Wilmet-Verlee
Soc. Agricole, Flostoy
Kaki d’Herbuchenne (Empereur) à De Bonhome
Benoit et Quentin, Dinant
Pinson du Tige de Borlon (Libéral) à Adam AnneMarie, Honnay
Taureaux du 19/07/2011 au 31/12/2011, série du
champion des taureaux adultes:
Indien du Pachis A la Motte (Spécimen) à Ledoux
Frères, Assesse
Access de Somme (Joker) à Adam Anne-Marie,
Honnay
Moloko de Maffe (Quiet) à Renard Bernadette et
Ramelot V., Maffe
Génisses du 01/01/2013 au 18/03/2013:
Célèbre de la Béole (Attribut) à Wilmet-Verlee Soc.
Agricole, Flostoy
Polka de Ceroux (Attribut) à De Bleecker Maria
Épse De Cnop Cl., Céroux-Mousty
Naïveté de Maffe (Aaron) à Renard Bernadette et
Ramelot V., Maffe
Génisses du 19/05/2012 au 14/09/2012:
Histoire de Sorinne (Machinal) à Tasiaux Maxime
et François Ass., Sorinne-la-Longue
Kitchen de la Haie Madame (Langoureux) à
Lambert Ruddy et François, Leignon
Génisses du 19/11/2011 au 18/05/2012, série de la
championne des génisses:
Caracole de la Bocheroule (Impérial) à PirsonDemarche et Pierre, Sovet
Kir de la Haie Madame (Joker) à Lambert Ruddy
et François, Leignon
K Way de la Haie Madame (Martinet) à Lambert
Ruddy et François, Leignon
12 Pleinchamp -
13 FÉVRIER 2014
ZWISCHEN EUPEN UND SANKT VITH
Kooperationsvertrag für Landwirte in Not in Schoppen unterzeichnet
Am 14. Januar 2014 konnte der Kooperationsvertrag, welcher die definitive
Zusammenarbeit zwischen der Verbraucherschutzzentrale (VSZ) und der wallonischen
Organisation Agricall asbl beschreibt, unterzeichnet werden. Die Unterzeichnung
fand in Anwesenheit der DG-Minister, Isabelle Weykmans und Harald Mollers sowie
Laurence Leruse für die Agricall asbl und René Kalfa für die VSZ der DG, auf einem
Bauernhof in Schoppen statt. Entschuldigen lies sich der Regionalabgeordnete Edmund
Stoffels. Die Wahl des Ortes konnte symbolträchtiger nicht sein, da hierdurch die
Authentizität der Landwirtschaft besonders unterstrichen wurde. Der Vertragsrahmen
umfasst explizit für Landwirte eine zugeschnittene Bündelung verschiedenster
Hilfsmöglichkeiten. Erstmals wird in Not geratenen Landwirten aus der DG, schnell,
diskret und unbürokratisch geholfen werden können. Auf diese Weise erhalten sie
durch den Vertragsabschluss Zugang zur Leistungsvernetzung beider kooperierender
Anbieter (VSZ & Agricall). Ergo steht nun ein Rundumpaket zur Verfügung, welches
Finanzanalysen, Lösungswege aus der Schuldenfalle sowie Weiterbildungs- und
Sensibilisierungsmaßnahmen impliziert. Dabei übernimmt die VSZ für die
deutschsprachigen Landwirte die Vermittlerrolle und tritt somit als Referenzzentrum,
vornehmlich bei Überschuldungen, auf dem Gebiet der DG in Erscheinung.
Constanze Göbel-Zehrt
Betriebe dem Tierwohlbefinden dienlich sei. Verhandlungen mit Gläubigern führt, den
Weiter müssen die inhaltlichen Schwerpunkte Rückzahlungsplan erstellt und gegebenenfalls eider VSZ und deren Bekanntheitsgrad erwei- nen Antrag auf kollektive Schuldenregelung an das
tert werden, damit möglichst viele betroffene Arbeitsgericht einreicht. Dabei wird Agricall die notBürger Zugang zu den Dienstleistungen fänden. wendigen landwirtschaftlichen Daten ermitteln.
Auch stehen alle anderen Dienstleistungen der
Erschwerend sei die Sprachbarriere für deutschsprachige Hilfesuchende, welche demzufolge Verbraucherberatung der VSZ zur Verfügung.
Im Besonderen sei hier die Unterstützung im
die angebotenen Leistungen nicht im vollen
Umfang nutzen können. Denn bis dato standen Energiebereich genannt. Dabei sei daran erindie Dienstleistungen leider nur in französischer nert, dass die VSZ genau vor sechs Monaten ein
Sprache zur Verfügung. Auch, dass dieses Problem Abkommen mit dem föderalen Ombudsmann
noch Aktuell ist, wird keiner bestreiten wollen. des Energiesektors abgeschlossen habe. Auch seiMittlerweile jedoch kann es größtenteils ausge- en weiterhin schwierige Zeiten zu erwarten, sei
es durch den Wegfall der Milchquote sowie die
räumt werden, da die VSZ die Vermittlerrolle überReform der Gemeinsamen Agrarpolitik (GAP).
nimmt. Sie ist die erste Anlaufstelle für deutschDas derzeit hinter verschlossenen Türen versprachige Landwirte. Laut Kooperationsvertrag
handelte Freihandelsabkommen zwischen
ist die Verbraucherschutzzentrale VoG auf dem
der EU und den USA allerdings, birgt graGebiet der Deutschsprachigen Gemeinschaft
vierende Wettbewerbsnachteile für unsere
Ansprechpartner für die hiesigen Landwirte.
Landwirte. Die Gefahr scheint groß, dass durch
Andererseits tritt die VSZ als Experte in
dieses Freihandelsabkommen das Niveau des
Erscheinung, wenn es um Überschuldung und kol- Verbraucherschutzes in der Europäischen Union
lektive Schuldenregelung geht.
deutlich gesenkt würde. Im Kontext gesehen, erhält
Weiterführenden Informationen gibt es unter: dieses Abkommen eine noch größere Bedeutung,
www.vsz.be oder unter www.agricall.be.
so René Kalfa abschließend.
in Not einsetze. Bisher waren die Aktivitäten leRené Kalfa, erklärte weiter, dass die VSZ die gediglich auf das Gebiet der Französischsprachigen samte Übersetzungsarbeit übernehmen wird
Gemeinschaft beschränkt, welches sich glücklicher- und die lokalen Verbindungen erstellt. Zudem
weise mit dem heutigen Tag ändert. Kostenlose,
zielorientierte Unterstützungsmaßnahmen werden für Betroffene von der Agricall asbl angeboten.
Treffend sind möglichen Gründe für diese
Probleme innerhalb des Sektors im Magazin 58/13
von Dezember 2013 der VSZ wie folgt beschrieben:
Kredite mit horrenden Summen werden aufgenommen und der Druck auf den Landwirt nimmt Illegaler Artenhandel (grenzüberschreitender Schmuggel biologischer
enorm zu, auch und vor allem in psychischer
Ressourcen, die aus der Wildnis entnommen werden, einschließlich des Handels
Hinsicht. Nicht selten geraten landwirtschaftliche
Betriebe in eine fatale „Wachstumsspirale“, ohne mit Holz und im Meer lebenden Arten) ist nicht neu, hat sich aber in den letzten
Licht am Ende des Tunnels zu sehen. Folgen sind zu- Jahren hinsichtlich von Ausmaß, Art und Auswirkungen erheblich verändert.
nehmende Konzentrationsprozesse, die nicht selIllegaler Artenhandel hat sich infolge einer star- Pflanzenarten, in dem das organisierte Verbrechen
ten zu Lasten kleinbäuerlicher Familien gehen. Mit
anderen Worten: Die Großen werden immer größer ken und immer weiter zunehmenden Nachfrage eine immer größere Rolle spielt.
Umweltkommissar PotoÐnik erklärte dazu: „Der
und die Kleinen immer kleiner, bis sie bald ganz von nach Produkten aus wild lebenden Tieren und
der Bildfläche verschwinden.
Pflanzen – vor allem in Asien – weltweit zu ei- illegale Artenhandel hat verheerende Folgen für
Es dürfte demnach mehr als schwierig wer- ner der profitabelsten grenzüberschreitenden die Artenvielfalt, und wir müssen Wege finden, um
den, aus derartigen Extremsituationen ohne Straftaten entwickelt. Ein kaum ausgeprägtes entschlossener zu handeln. Diese Konsultation ist
Unterstützung neuerlich in normales Fahrwasser Problembewusstsein, die geringe Gefahr, ent- ein erster Schritt, um unser Konzept grundlegend
zu kommen. Dabei ist die Schwellenangst ein en- deckt zu werden, und milde Strafen machen ei- ändern zu können.“
ger Begleiter Betroffener. Hilfe Dritter in Anspruch nen solchen Handel vor allem für das organisierte
Die EU-Kommissarin für Inneres, Cecilia
zu nehmen ist nicht nur für Landwirte, selbst nach Verbrechen in der EU und andernorts attraktiv.
Malmström, führte aus: „Illegaler Artenhandel ist
umfassender Kenntnis der Lage, oft genug unIn Afrika hat sich die Zahl der illegal erlegten für das international organisierte Verbrechen sehr
vorstellbar. Spätestens in dieser Situation bietet Elefanten in den letzten zehn Jahren verdoppelt. profitabel. In der Mitteilung, die wir heute annehAgricall - natürlich auf Wunsch eines jeden - um2012 fielen 22 000 Elefanten Wilderern zum Opfer. men, wird erläutert, wie alle Akteure zusammenarfassende Begleitung an. Primär verschaffen sich
In Südafrika hat die Wilderei von Nashörnern alar- beiten können, um solche Straftaten wirkungsvoldie Experten einen ersten Überblick durch den
mierende Ausmaße angenommen – Hörner dieser ler zu bekämpfen.“
Blick in die Bücher, um die finanzielle Situation
Um den illegalen Handel mit frei lebenden
Tiere werden für 40 000 EUR pro Kilo verkauft, und
zu beleuchten. Im Rahmen der durchgeführten
Tieren
und Pflanzen zu bekämpfen, hat die EU in
Finanzanalyse werden in einem weiteren Schritt auf Sumatra handelt es sich mittlerweile bei 78 % alden
letzten
zehn Jahren strenge Bestimmungen für
verschiedene Lösungswege erarbeitet. Wichtige ler toten Tiger um Fälle von Wilderei. Tigerknochen
den Handel mit gefährdeten Arten verabschiedet
lassen
sich
für
900
EUR
pro
Kilo
verkaufen.
Eckpfeiler sind neben den Weiterbildungs- und
Illegaler Artenhandel trägt zur Vernichtung und die Bekämpfung des illegalen Artenhandels
Sensibilisierungsmaßnahmen auch die Stressin Entwicklungsländern umfassend unterstützt.
oder Konfliktbewältigung, welche bis hin zur der Lebensgrundlage von zahlreichen marginaVerwaltung und Planung landwirtschaftlicher lisierten Bevölkerungsgruppen, einschließlich In Afrika hat die EU in den letzten 30 Jahren über
Arbeiten reicht. Einen weiteren Schwerpunkt stellt lokaler Gemeinschaften, bei. In Verbindung mit 500 Mio. EUR für die Erhaltung der Artenvielfalt
die psychologische Hilfe dar. Betroffene können Korruption und illegalen Finanzströmen, etwa aufgewendet, und laufende Projekte werden mit
dieses Angebot kostenlos bis zu fünf Sitzungen infolge von Geldwäsche, werden die rechtsstaat- rund 160 Mio. EUR finanziert.
Kampf gegen den Anstieg
des illegalen Artenhandels
Der Regionalabgeordnete Edmund Stoffels wies
in jüngster Vergangenheit auf verstärkt auftretende Probleme, mit denen auch die Landwirtschaft
der DG zu kämpfen haben, hin. In seiner Funktion
als beratendes Mitglied für Unterricht, Ausbildung
und Beschäftigung im DG-Parlament war er es,
der den Kontakt zu Minister Harald Mollers aufnahm. Ergo sorgte er für die Initialzündung, um
auf dringenden Handlungsbedarf hinzuweisen. Folglich ebnete der DG-Minister für Familie,
Gesundheit und Soziales, Harald Mollers - selbst
Spross einer Bauernfamilie - den Weg für eine rasche Arbeitsaufnahme zwischen VSZ und Agricall
für hiesige in Not geratene Landwirte. Da die VSZ in
den Zuständigkeitsbereich von Ministerin Isabelle
Weykmans (Kultur, Medien und Tourismus)
fällt, waren die Weichen für eine affirmative
Zusammenarbeit auf ministerieller Ebene gestellt.
Mit der Unterzeichnung dieser Konvention kann
man nun auf eine zeitnahe Umsetzung zurückblikken.
Zufrieden zeigte sich der Minister in seiner kurzen
Rede in welcher er betonte, dass die Landwirtschaft
ein sehr komplexer Bereich sei. Als hohe
Belastungen in der Landwirtschaft nannte er die
besondere Steuergesetzgebung, die Organisation
des Familienbetriebes, Milchpreisschwankungen,
hohe Investitionen, einhergehend mit großer
Arbeitsintensität. Eine von Agricall durchgeführte Studie ergab, dass immerhin 29 Prozent aller
Landwirte in der Wallonie unter dem Burn-outSyndrom leiden. Diesen sich herauskristallisierenden negativen Besonderheiten möchte man nun
angepasste positive Antworten geben können. Die
Ministerin Isabelle Weykmans gratulierte allen am
Vertragsabschluss beteiligten Akteuren. Sie sagte, dass die VSZ in ihrer Beratungsfunktion nun
schon seit mehr als zwanzig Jahren auf dem Gebiet
der DG tätig ist. Themenbezogen spielt sie für die
Regionalentwicklung wie, Nachhaltigkeit und die
Nutzungsmöglichkeiten, auch für die deutschsprachigen Landwirte, eine große Rolle. Durch bedarfsgerechtes Agieren ist es der VSZ durch diese
Unterzeichnung nun noch besser möglich, die
Landwirte dort abzuholen, wo sie stehen.
Laurence Leruse, Vertreterin von Agricall sagte, dass ihre Organisation, mit Sitz in Namur, einen gemeinnützigen Auftrag auf dem Gebiet der
Wallonischen Region ausführe. Das man sich bereits
seit dem Jahr 2005 mit Nachdruck für Landwirte
in Anspruch nehmen. Dabei kann der Psychologe
vor Ort erscheinen oder es kann ein gemeinsames
Treffen in Namur verabredet werden.
Als weiteres Angebot kommt der von
Agricall angebotene Vermittlungsdienst
hinzu. Dieser erstreckt sich über schwierige Kommunikationsverhältnisse innerhalb
der Familie, zwischen Ehepartnern, zwischen Betroffenen und Banken, öffentlichen
Sozialhilfezentren, Städtebauverwaltungen oder
anderen öffentlichen Einrichtungen. Hierbei sind
die Landwirte stets in den Plan und die Abläufe
eingebunden. Landwirte in Not können sich hier
in der Deutschsprachigen Gemeinschaft an die
Verbraucherschutzzentrale unter der Rufnummer
087/59 18 50 wenden.
René Kalfa, der Geschäftsführer der VSZ, äußerte sich dahingehend, dass dieses heutige
Abkommen von großer Bedeutung sei. Zudem
stelle es eine verbesserte Dienstleistung sowohl für die VSZ als auch für Agricall und ganz
besonders für den Landwirtschaftssektor in
der DG dar. Im Zusammenhang stellte er fest,
dass eine ausgewogenen Finanzsituation der
liche Ordnung und eine verantwortungsvolle
Lukrative Straftaten
Staatsführung untergraben. Außerdem fördert
der illegale Artenhandel die regionale Instabilität
Straftaten im Zusammenhang mit frei lebenden
in Zentralafrika, wo es Milizen gibt, die dadurch
Tieren und Pflanzen sind äußerst lukrativ und werihre Tätigkeiten finanzieren. Er beeinträchtigt die
den nur selten verfolgt. Die wachsende Nachfrage
Artenvielfalt und bedroht dadurch die Gesundheit
nach illegalen Erzeugnissen hat für einige bereits
lebenswichtiger Ökosysteme.
bedrohte Arten fatale Folgen. Angesichts der neuen
Dimension des Problems stellt sich die Frage, wie
Öffentliche Konsultation
die EU den illegalen Artenhandel wirkungsvoller
bekämpfen kann. Die Kommission möchte daher
So hat die Europäische Kommission eine öffentliMeinungen zu zehn Fragen bezüglich des illegalen
che Konsultation eingeleitet, um festzustellen, wie
Handels mit wild lebenden Tieren und Pflanzen eindie EU den illegalen Artenhandel besser bekämpfen
holen, unter anderem zu der Frage, ob der derzeikann. Sie reagiert damit auf den weltweit enormen
tige Rahmen ausreicht, mit welchen Instrumenten
Anstieg von Wilderei und Schmuggel, die bei einidie laufenden Bemühungen verstärkt werden
gen Arten noch nie dagewesene Ausmaße erreicht
könnten, wie insbesondere die EU helfen kann, wie
haben.
unsere Kenntnisse und Daten verbessert werden
So wurden 2013 in Südafrika über 1000
können und ob strengere Sanktionen möglich sind.
Nashörner gewildert im Vergleich zu 13 im Jahre
Kommentare können bis zum 10. April 2014 ein2007, und das Horn dieser Tiere ist inzwischen wertgereicht werden über: http://ec.europa.eu/yourvoller als Gold. Die EU ist ein wichtiger Absatzmarkt
voice/.
und Umschlagplatz für den illegalen Handel
mit Erzeugnissen aus wildlebenden Tier- und
13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 13
MARCHÉS
La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY
nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique,
07/02/2014
entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
55%
1.70-1.80
BATTICE
08/02/2014
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
CdP. - S
3.10-3.60
Assimilés - E
2.90-3.30
Bonne conformation - U
1.90-2.10
Taureaux 55% - R
1.30-1.60
Poids lourds - O
1.20-1.30
Bovins de boucherie/Vaches(€/tête)
Bonne conformation - R
775-950
1re catégorie 45% - O
525-725
2e qualité 40% - P
150-300
De fabrication - PN-C
Elevage/Vaches(€/tête)
Vaches cdp de < 5 ans
1450-2050
Vaches cdp de > 5 ans
1350-1950
Bonnes Vaches Ordinaires
550-850
Vaches Ordinaires
250-450
Elevage/Veaux(€/tête)
CdP.
500-775
Blanc-bleu
150-300
Bleus Holstein
80-130
Rouges
25-45
Noirs Bonne qualité
20-40
Noirs moyenne qualité
N-C
(775-950)
(525-725)
(150-300)
N-C
(1450-2050)
(1350-1950)
(550-850)
(250-450)
(500-775)
(150-300)
(80-130)
(25-45)
(20-40)
N-C
BRUGES
05/02/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif)
CdP. - S
3.10-3.40
Assimilés - E
2.85-3
Bonne conformation - R
1.85-2.25
Ordinaires - P
1.35-1.55
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif)
CdP. < 24 mois - 650 kg
3.50-3.65
CdP. > 24 mois - 650 kg
3.05-3.30
Assimilés
2.80-3.05
Bonne conformation, U
2.20-2.45
60%
1.95-2.05
55%, R
1.70-1.80
Holstein
1.45-1.60
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif)
CdP. label, < 78 mois
3.20-3.35
CdP.
2.95-3.15
Assimilées
2.55-2.75
Bonne conformation, R
2.20-2.45
55%
1.35-1.65
50%
1.10-1.25
De fabrication
0.85-1
14 Pleinchamp -
(3.10-3.60)
(2.90-3.30)
(1.90-2.10)
(1.30-1.60)
(1.20-1.30)
(3.10-3.40)
(2.85-3)
(1.85-2.25)
(1.35-1.55)
(3.50-3.65)
(3.05-3.30)
(2.80-3.05)
(2.20-2.45)
(1.95-2.05)
(1.70-1.80)
(1.45-1.60)
(3.20-3.35)
(2.95-3.15)
(2.55-2.75)
(2.20-2.45)
(1.35-1.65)
(1.10-1.25)
(0.85-1)
60%
2-2.20
Assimilés
3.10-3.30
CDP
3.40-3.75
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg)
Fabrication
0.75-1.25
50%
1.40-1.60
55%
1.70-2.10
Assimilés
2.40-2.70
CDP
3.10-3.45
Bovins maigres/Génisses(€/tête)
PN/PR - 180 à 250kg
175-275
PN/PR - 250 à 400kg
325-425
PN/PR - 400 à 500kg
375-575
PN/PR - pleines
1075-1575
BBB culard - 180 à 250kg
525-725
BBB culard - 250 à 400kg
950-1150
BBB culard - 400 à 500kg
1075-1475
Bovins maigres/Taureaux(€/tête)
Ordinaires - 180 à 250 kg
240-500
Ordinaires - 250 à 320 kg
450-550
Ordinaires - 320 à 370 kg
530-650
Ordinaires - > 370 kg
600-750
Assimilés - 180 à 250 kg
560-715
Assimilés - 250 à 320 kg
690-840
Assimilés - 320 à 370 kg
590-990
Assimilés - > 370 kg
940-1140
CdP. - 180 à 250 kg
825-1025
CdP. - 250 à 320 kg
1100-1225
CdP. - 320 à 370 kg
1225-1350
CdP. - > 370 kg
1350-1550
Bovins maigres/Vaches(€/tête)
PN/PR - Moyennes
225-920
Cat.II - Mixtes
900-1050
Cat.I - Mixtes
1200-1450
2 à 4 ans - CdP.
1350-2650
agées - CdP.
1250-2550
Veaux/Veaux ciney(€/tête)
Pie Noir (PN) - 0-50
Pie Noir (PN) - Ordinaire
N-C
Pie Noir (PN) - Mâle
N-C
Pie Noir (PN) - Femelle
N-C
Pie Rouge (PR) - 0-60
Pie Rouge (PR) - Mâle
N-C
B.B.B. - Ordinaire
100-320
B.B.B. - Mâle
N-C
CdP. - Mâle
550-825
CdP. - Femelle
425-700
(1.70-1.80)
(2-2.20)
(3.10-3.30)
(3.40-3.75)
(0.75-1.25)
(1.40-1.60)
(1.70-2.10)
(2.40-2.70)
(3.10-3.45)
(175-275)
(325-425)
(375-575)
(1075-1575)
(525-725)
(950-1150)
(1075-1475)
(240-500)
(450-550)
(530-650)
(600-750)
(560-715)
(690-840)
(590-990)
(940-1140)
(825-1025)
(1075-1225)
(1225-1325)
(1350-1500)
(225-920)
(900-1050)
(1200-1450)
(1350-2650)
(1250-2550)
(0-50)
N-C
N-C
N-C
(0-60)
N-C
(100-320)
N-C
(550-825)
(425-700)
Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse)
A - S2
524.65
(524.65)
A - S3
481.09
(481.09)
A - E2
447.12
(447.12)
A - E3
427.24
(427.24)
A - U2
368.57
(368.57)
A - U3
340.38
(340.38)
A - R2
314.99
(314.99)
A - R3
293.55
(293.55)
A - O2
284.83
(284.83)
A - O3
270.96
(271.38)
Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse)
D - R2
289.12
(289.98)
D - R3
282.48
(283.46)
D - O2
258.70
(260.07)
D - O3
250.56
(251.60)
D - O4
242.74
(243.19)
D - P2
209.21
(209.46)
D - P3
194.85
(195.10)
8.60 (8.46)
6.92 (6.76)
5.88 (5.68)
3.90 (3.70)
BRUXELLES
02/02/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
panifiable
197
fourrager
196
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
180
Céréales/Triticale(€/t)
N-C
(196)
(195)
(182)
N-C
FIWAP
02/02/2014
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie
Laitière/Produits industriels(€/100kg)
Beurre
385.72
(403.97)
Poudre de lait écrémé
334.78
(333.13)
Poudre de lait entier
383.43
(382.69)
Cheddar
398
(402.50)
07/02/2014
Fruits et légumes/Plants Bintje
(€/100kg net)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 67-69
(62-63)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 43-44
(42-43)
Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais (€/100kg net)
Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ
HTVA
N-C
N-C
Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix
départ HTVA
N-C
N-C
Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie
(€/100kg net)
Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA
10-12
(10-12)
Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria)
- Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export
GB - Prix départ HTVA
N-C
N-C
BIRB
02/02/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
23 kg + supp.
49
Porcs/Porcs(€/100kg carcasse)
149
(48)
(144.50)
SAINT-TROND
06/02/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
20kg
38
23kg
41
kg supplémentaire
1
Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.76-1.02
(38)
(41)
(1)
(0.76-1.02)
DEINZE
05/02/2014
Produits de la ferme/Lapins(€/kg)
2.15-2.15
Produits de la ferme/Volailles(€/kg)
Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.65-0.67
Poules brunes 1,8-2 kg
0.28-0.30
Poules blanches 1,6-1,8 kg
0.23-0.25
Poulets à rôtir +/- 1,8 kg
0.93-0.95
(2.15-2.15)
(0.65-0.67)
(0.27-0.29)
(0.22-0.24)
(0.92-0.94)
KRUISHOUTEM
04/02/2014
Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces)
Oeufs de poules élevées en cages aménagées
Prix production
Blancs
Bruns
cat.0, 77.5g
6.37 (6.10)
6.40 (6.14)
cat.1, 72.5g
5.13 (4.86)
5.16 (4.90)
cat.2, 67.5g
4.85 (4.60)
4.99 (4.74)
cat.3, 62.5g
4.58 (4.34)
4.71 (4.48)
cat.4, 57.5g
4.25 (4.03)
4.36 (4.14)
cat.5, 52.5g
3.85 (3.66)
3.96 (3.75)
cat.6, 47.5g
3.42 (3.27)
3.35 (3.15)
cat.7, 42.5g
3.05 (2.91)
2.98 (2.81)
Prix négoce
XL
6.97 (6.70)
7 (6.74)
L
5.45 (5.20)
5.59 (5.34)
M
4.85 (4.63)
4.96 (4.74)
S
3.82 (3.67)
3.75 (3.55)
Oeufs de poules élevées au sol
Prix production
cat.0, 77.5g
7.44 (7.33)
8 (7.86)
cat.1, 72.5g
6.20 (6.09)
6.76 (6.62)
cat.2, 67.5g
5.90 (5.74)
6.32 (6.16)
cat.3, 62.5g
5.56 (5.37)
5.86 (5.67)
cat.4, 57.5g
5.09 (4.88)
5.28 (5.08)
cat.5, 52.5g
4 (3.81)
4.11 (3.90)
cat.6, 47.5g
3.57 (3.42)
3.50 (3.30)
cat.7, 42.5g
3.20 (3.06)
3.13 (2.96)
13 FÉVRIER 2014
8.04 (7.93)
6.50 (6.34)
5.69 (5.48)
3.97 (3.82)
PRODUITS LAITIERS
BIRB
02/02/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse)
E - U2
411.50
(411.50)
E - U3
389.50
(389.50)
E - R2
345.50
(345.50)
E - R3
342
(341.50)
Prix négoce
XL
L
M
S
SYNAGRA
11/02/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
171.50
Céréales/Maïs(€/t)
indigène
162
humidité 30%
99
plus ou moins €/t/% humidité
3
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
156
(171.50)
(162)
(99)
(3)
(155.50)
MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL
Corn Gluten feed(€/1000kg)
22% - prix vrac - HTVA
222
Luzerne déshydratée(€/1000kg)
16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA
265
Manioc(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
N-C
Mélasse de canne à sucre(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
209
Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg)
pellets 8mm - prix vrac - HTVA
266
Tourteaux de Colza(€/1000kg)
extraction - 34% - prix vrac - HTVA
297
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 43% - prix vrac - HTVA
455
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 49% - prix vrac - HTVA
483
Tourteaux de soja(€/1000kg)
48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 530
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 44% - prix vrac - HTVA
446
Tourteaux de Tournesol(€/1000kg)
extraction - 28% - prix vrac - HTVA
224
(222)
(268)
N-C
(209)
(267)
(300)
(441)
(468)
(519)
(431)
(227)
MARCHÉ DE CHICAGO
11/02/2014
Unité : $/boisseau
Éch.
Blé
03/2014
Maïs 03/2014
Soja 03/2014
Ouv.
574.5
442.75
1327
+Haut
590.5
449
1340
+Bas
570.5
440
1318.5
Vol d’une vache à Ciney
L’asbl Marché Couvert de Ciney et la
Fédération du Commerce de Bétail signalent la disparition d’une vache blanche cul
de poulain BBB lors du marché du 31 janvier.
Toute information utile concernant cette disparition peut être fournie à Monsieur René
Kessler, vendeur de cet animal identifié BE2
6588 0916 au 0477/43 25 91 ou au marché
couvert (083/21 57 00) ou à la Fédération du
commerce de Bétail (0478/27 29 26). Bonne
récompense si l’animal est retrouvé.
AGENDA
FÉDÉRATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
UAW-FWA-FJA TOURNAI
Lors de la réunion du mercredi 29 janvier à la Bascule à Esplechin sur la transmission des exploitations agricoles, quelqu’un s’est trompé de veste et a pris par erreur une veste homme, brune, achetée à E5 Mode avec col en velours. L’autre veste,
brune, marque Deer Island, est à récupérer chez J.D’Haene, Hertain (tél. 069/22.59.36
- 0496/54.17.45).
JEUDI 13 FEVRIER
SL LIBRAMONT PALISEUL: à 19h30 à l’école St Joseph, Bonance, 1 à 6800 Libramont.
Séance d’information «Permis d’environnement et permis de bâtir et d’exploiter:
Renouvellement des permis de classe 3 Citernes à mazout (cuve, pistolet, aire de
protection) et rappel des exigences pour être en ordre pour toute l’exploitation (bâtiments, stockage, bien-être)» par Séverine Vanwaeyenberge, Conseillère au Service
d’Etudes de la FWA.
SAMEDI 15 FEVRIER
SL WAVRE-PERWEZ: à 19h30 à la Salle «Le Fenil», Rue de la Cure 1-3 à Tourinnes-St-
Lambert. Souper annuel. Menu 4 services + apéritif et café pour 50 euros par pers.
Paiement sur le compte FWA Wavre-Perwez 103-0119527-91. Inscriptions avant le 7
février chez Mélanie Delaby au 0477/87.24.92 – Philippe Janssens au 010/68.99.29
– Etienne Dardenne au 081/65.62.68 – Guy Godfriaux au 010/60.60.23 – Philippe
Moniquet au 081/22.77.31.
LUNDI 17 FEVRIER
SR MONS-SOIGNIES: à 20h à la Place de l’Eglise à Steenkerque. Séance d’information
«La déclaration PAC 2014» par Ch. Langendries de la DGO3 et «La PAC 2014-2020» par
Yves Somville, Secrétaire Général Adjoint de la FWA.
SR GERMANOPHONE : à 20h, à Meyerode. Séance d’information «PAC 2014-2020: Que
nous réservent les décisions européennes dans le cadre du 1er pilier? Quels impacts
sur les exploitations wallonnes?» par Alain Masure, Directeur du Service d’Etudes de
la FWA.
JEUDI 20 FEVRIER
SR SUD-LUXEMBOURG: à 13h30 au Cercle Saint-Blaise à Etalle. Séance d’information
«La nouvelle Politique Agricole Commune» par Yves Somville, Secrétaire Général
Adjoint de la FWA.
SP LIEGE: à 20h au Post Hôtel à Herstal. Conférence-débat «PAC 2014-2020: Que nous
réservent les décisions européennes dans le cadre du second pilier? Quels impacts sur
les exploitations wallonnes?» par Isabelle Jaumotte, conseillère au Service d’Etudes
de la FWA.
SL LIBRAMONT PALISEUL: à 19h30 à l’école St Joseph, Bonance, 11, soirée d’information:
La nouvelle PAC 2014-2020 par Yves Somville (FWA)
SR LIBRAMONT CHEVIGNY: à 19h30 à l’école Saint-Joseph, Bonance 1 à 6800 Libramont.
Séance d’information «La nouvelle PAC 2014-2020: un budget en diminution, le verdissement de la PAC, le rééquilibrage progressif des primes DPU – La déclaration de
superficie 2014 et les primes 2014» par Yves Somville, Secrétaire Général Adjoint de
la FWA.
SR NAMUR: à 20h à la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité, Chaussée de Namur
47 à 5030 Gembloux. Séance d’information «PAC 2014-2020: Que nous réservent les
décisions européennes dans le cadre du 1er pilier? Quels impacts sur les exploitations
wallonnes?» par Alain Masure, Directeur du Service d’Etudes de la FWA.
SAMEDI 22 FEVRIER
SL EGHEZEE: à 19h30 à la Salle Le Sacré Cœur. Souper. PAF: 50 euros. Inscriptions auprès de Béatrice Van Vynckt au 081/511.274 – Manu Tilmant au 0475/85.95.73 – Benoît
Marchand Crelan Eghezée au 081/51.05.75.
SL FLEURUS: à 19h30 à la Salle Paroissiale, Rue de la Closière 48 à Wanfercée-Baulet.
Souper. PAF: 55 euros. Réduction de 2 euros si paiement sur le compte UAW BE 15 1030
1215 0330. Menu 5 services – apéritif et café. Inscriptions auprès de Fleurus Consult
au 071/81.11.67 – Ingrid Kairet au 0473/86.22.86 – Chantal Francotte au 0473/29.81.31
après 19h pour le 16 février 2014.
JEUDI 27 FEVRIER
SP LUXEMBOURG: à 20h à la Salle du Tram à Assenois. Séance d’information «La PAC»
par Yves Somville, Secrétaire Général Adjoint de la FWA.
FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA)
UAW-FWA-FJA TOURNAI
Lors de la réunion du mercredi 29 janvier à la Bascule à Esplechin sur la transmission des exploitations agricoles, quelqu’un s’est trompé de veste et a pris par erreur une veste homme, brune, achetée à E5 Mode avec col en velours. L’autre veste,
brune, marque Deer Island, est à récupérer chez J.D’Haene, Hertain (tél. 069/22.59.36
- 0496/54.17.45).
SAMEDI 15 FEVRIER
FJA LEUZE: Soirée Saint-Valentin, 111 Grand’Route – 7530 Gaurain-Ramecroix. (voir
UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES
(UAW)
UAW-FWA-FJA TOURNAI
Lors de la réunion du mercredi 29 janvier à la Bascule à Esplechin sur la transmission des exploitations agricoles, quelqu’un s’est trompé de veste et a pris par erreur une veste homme, brune, achetée à E5 Mode avec col en velours. L’autre veste,
brune, marque Deer Island, est à récupérer chez J.D’Haene, Hertain (tél. 069/22.59.36
- 0496/54.17.45).
SAMEDI 15 FEVRIER
UAW BASTOGNE: 20H SAVY chez Philippe Leboutte Souper de section Informations
et inscriptions chez Monique Pierlot 061/68 83 62
UAW-FWA WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT: 19H30 TOURINNES ST LAMBERT Salle ‘Le
Fenil’, rue de la Cure, 1-3 Souper annuel Menu 4 services + apéritif et café pour 50€ par
pers. Paiement sur le compte FWA Wavre Perwez 103-0119527-91 . Inscriptions chez
Mélanie Delaby 0477/87 24 92 - Philippe Janssens 010/68 99 29 - Etienne Dardenne
081/65 62 68 - Guy Godfriaux 010/60 60 23 - Philippe Moniquet 081/22 77 31.
DIMANCHE 16 FEVRIER
UAW LIBRAMONT: 12H30 ROCHEHAUT Taverne de la Fermette Dîner de la section
Renseignements et inscriptions pour le 15 février chez Odette Annet 061/27 81 31.
MARDI 18 FEVRIER
UAW PROVINCE DE NAMUR: 10H00 à 15H30 CINEY salle 6 - locaux de l’AWE - Ciney
Atelier participatif «Le Gaspillage Alimentaire , comment y remédier… Poursuite des
réflexions proposées en sections locales UAW» par Hélène Van Zande. Inscription
chez Myriam Lambillon: 081/627 493. Possibilité commander dagobert ou prendre
son pique-nique
UAW SENEFFE: 19H30 ARQUENNES Place Albert Ier - Maison du Quartier Atelier participatif «La Pâtisserie» avec Mr Gérard Jonniaux, boulanger-pâtissier Inscriptions
pour le 14 février chez Martine Brouckaert 0495/499 778 - Monique Lisbet 0494/613
665. Prévoir PAF. Apporter couverts, assiette et serviette.
UAW VERVIERS DISON LIMBOURG: 13H00 DOLHAIN Au café ‘Le Lierre’ Conférence débat «Comment prendre en compte le Réchauffement climatique en agriculture?»
par Françoise Bodson
JEUDI 20 FEVRIER
UAW HERVE AUBEL: 13H30 AUBEL Centre culturel , Place Albert I, 8A Conférence débat
«Les maux de dos» par Julien Vanderbruggen, Préventagri
UAW ATH ET UAW FRASNES: 13H30 OSTICHES Salle du Blanc Moulin Conférence débat
«La Politique Agricole Commune à l’Horizon 2020: Quelles perspectives?» par René
Vansnick, du Service d’études de la FWA
UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT: 13H30 HEVILLERS 6, rue de la Houssière
Conférence débat «Le terroir dans nos assiettes» par Bernadette Jaspart
UAW PROVINCE DU BRABANT: 10H00 à 16H00 GEMBLOUX 47, chaussée de Namur,
salles 2 et 3 dans les locaux FWA Atelier participatif «Le Gaspillage Alimentaire , comment y remédier… Poursuite des réflexions proposées en sections locales UAW» par
Hélène Van Zande Prévoir pique-nique.
VENDREDI 21 FEVRIER
UAW SENEFFE: 20H00 NIVELLES chez Aquaform, Faubourg de Soignies, 56 Atelier
participatif «cours d’aquagym» par Céline De Paepe ! Places limitées. PAF 10€/séance.
Réservation chez Marie Brouckaert: 0495/49 97 78 - Monique Lisbet 0494/61 36 65.
SAMEDI 22 FEVRIER
UAW-FWA EGHEZEE: 19H30 EMINES Salle ‘Le Sacré Cœur’ Souper
PAF: 50€ .
Inscriptions auprès de Béatrice Van Vynckt 081/511 274 - Manu Tilmant 0475/85 95
73 - BENOIT MARCHAND CRELAN EGHEZEE: 081/51 05 75.
UAW-FWA FLEURUS: 19H30 WANFERCEE BAULET Salle Paroissiale - rue de la Closière,
48 Souper PAF 55€ - réduction de 2€ si paiement sur le compte UAW BE15 1030 1215
0330. Menu 5 services - apériti et café. Inscriptions auprès de Fleurus Consult: 071/81
11 67 - Ingrid Kairet 0473/86 22 86 - Chantal Francotte 0473/29 81 31 après 19H00 pour
le 16 février 2014.
UAW DALHEM FEXHE: 19H30 BERNEAU Salle ‘Al Vile Cense’ Soirée de détente Menu
4 services + apéritif et café pour 30€ sur le compte BE31 7320 0233 8155. Réservation
pour le 16 février chez Zoé Belleflamme 04/376 64 45 - Irène Delnooz 04/387 47 68 - Tay
Liégeois 04/387 45 07 - Viviane Gaillard 04/387 42 52 - 0497/260 333.
VENDREDI 28 FEVRIER
UAW NATIONALE: 9H45 GEMBLOUX Espace Senghor Congrès «Comment l’agriculture familiale se prépare t’elle à l’agriculture de demain?» inscription pour le 21 février. PAF 7€ pour le repas (buffet + dessert)
UAW SENEFFE: 20H00 NIVELLES chez Aquaform, Faubourg de Soignies, 56 Atelier
participatif «cours d’aquagym» par Céline De Paepe ! Places limitées. PAF 10€/séance.
Réservation chez Marie Brouckaert: 0495/49 97 78 - Monique Lisbet 0494/61 36 65.
SAMEDI 01 MARS
UAW - FWA GEMBLOUX NAMUR NORD FOSSES: WEPION Hotel Hampton Souper Menu
4 services + apéritif+café pour 55 € (boissons comprises). Paiement sur le compte
BE44 1030 1214 2145. Réservation pour le 23 février chez Véronique Brahy 0473/97 01 16
- [email protected] - Jérome Haubruge 0477/94 05 41 - Bureau Delchambre
071/71 14 78 - 081/62 73 05.
encart)
FJA NAMUR-SUD: Soirée Coup de Foudre, Rue du milieu du monde à Assesse. (voir
encart)
SAMEDI 22 FEVRIER
FJA FLORENNES: Soirée Miss T-Shirt mouillé à Anthée. (voir encart)
FJA SPRIMONT: Soirée Peket Barquette à la salle d’Andoumont (voir encart)
JEUDI 27 FÉVRIER
FJA NATIONALE: de 9h à 13h à la ferme expérimentale et pédagogique du CARAH.
Séance d’information «Améliorer sa rentabilité par une gestion efficace de l’hygiène,
du nettoyage et de la désinfection en salle de traite et en transformation» par Thierry
Jadoul du comité du lait et DiversiFerm, en collaboration avec la FJA.
SAMEDI 1ER MARS
FJA WPJ: Soirée Carnaval à la Ferme du Grand Manil à Saint Germain
LA FJA DE LEUZE
A le plaisir de vous inviter à sa
Soirée Saint-Valentin
SAMEDI 15 FÉVRIER 2014
111 Grand’Route – 7530 Gaurain-Ramecroix
LA FJA DE FLORENNES
A le plaisir de vous inviter à sa
Soirée Miss T-Shirt mouillé
SAMEDI 22 FÉVRIER 2014
Fille membre : 15 euros – garçon membre : 18 euros
Non-membre : 23 euros
Présence de danseuses – Hoegaarden rosée
LA FJA DE SPRIMONT
A le plaisir de vous inviter à sa
Soirée Peket
Barquette
SAMEDI 22 FÉVRIER 2014
A la salle le tilleul, rue d’Andoumont 6, 4140 sprimont
DIVERS
JEUDI 13 FEVRIER
SENEFFE: à 19h45, salle des mariages de la commune, rue Lintermans, assemblée gé-
nérale de la régionale des éleveurs de Charleroi. «Management et alimentation des
jeunes bovins» par Vincent Rabeux (Dumoulin)
VENDREDI 14 FEVRIER
SOVET: à 19h30 chez Anne, André et Pierre Pirson, Ferme de Bocheroule, 1, visite de
ferme des régionales des éleveurs BB Nord Lux et Bastogne
MARDI 18 FEVRIER
THOREMBAIS-LES-BEGUINES: à 13h30 chez Pomuni Fresh, rue de Glatigny, 35, réunion
«Coin de Hangar» de la Fiwap. Infos: www.fiwap.be
SAINT AMAND: à 19h30, salle du CSL conférence du comice de Fleurus: «l’envolée du prix
des terres, comment transmettre une exploitation familiale?» par Me Etienne Beguin
MERCREDI 19 FEVRIER
GLABAIS: à 13h30 chez Pascal De Paepe, Hameau des Flamandes, 2, réunion «Coin de
Hangar» de la Fiwap. Infos: www.fiwap.be
BOUSSU-LEZ-WALCOURT: à 19h, Centre d’Accueil de la Platte Taille, séance d’information
du contrat de Rivière Sambre & Meuse et le SPW: «Nouvelle législation sur la clôture des
berges de cours d’eau», «Tenants et aboutissants de la phytolicence» et «Découverte de
l’application Agr’eau»
JEUDI 20 FEVRIER
OEUDEGHIEN: à 13h30 chez Bernard et Laurent Nachtergaele, chaussée de Brunehault,
49, réunion «Coin de Hangar» de la Fiwap. Infos: www.fiwap.be
SENEFFE: à 19h45, salle des mariages de la commune, rue Lintermans, assemblée générale du comice de Fleurus. «Optimisation de la protection des plantes, qualité de la
pulvérisation et biostimulants» par Olivier Buyze (Bayer)
VENDREDI 21 FEVRIER
CINEY: à 15h30 au Centre de zootechnie, AG du Groupement des producteurs de
plants de pdt. «Connaissances physiologiques sur la culture de pommes de terre» par C.
Hannon (Arvalis); «Quel Cipan en culture de plants?» par P. Van Eecke (Fiwap)
BAUFFE: à 19h30, chez le traiteur Eric Gueret, rue Delmotte, 64, A.G et souper du comice
de Lens. Actualité agricole par Grégoire de Munck, DGARNE. Réservations: Christine
Briffeuil, 068/657.788
MOLEMBAIX à 20h, salle du patro, rue du Château, 14, assemblée générale de l’Aredb
de Tournai et environ: «Investir dans une mélangeuse, limite et intérêts» par Jean-Marie
Lenoir (Provimi). Renseignements: 0475/816.450
SAMEDI 22 FEVRIER
MARCHE-EN-FAMENNE: à 20h, restaurant “Le Manoir”, rue du manoir, 2, souper annuel
de l’association régionale des éleveurs BB Nord Lux. Réservation: 0494 / 32 17 42
LUNDI 24 FEVRIER
LEUZE & PERUWELZ: 6h, près du Colruyt de Leuze ou 6h15 pont de l’autoroute de Bury-
Peruwelz, déplacement du Comice au SIA de Paris. Prix 15 €/personne. Réservations:
069/67.11.52 ou 069/77.11.13
VIELSALM : à 13h30 à la ferme Willem à Joubiéval, 16, A.G. du comice de Vielsalm.
Obligation de clôture des berges des cours d’eau (législation, subsides, aménagements)
par la DGARNE et phytolicence par Guillaume Meniger du comité régional phyto. Infos :
P. Pochet (061/22.10.60) ou A. Guérard (061/22.10.59)
VILLERS-SUR-SEMOIS: à 20h au local paroissial, A.G. du comice d’Etalle. Résultats
du concours silos, remise des prix et commentaires par MM. Foucard et Lambert.
Intervention d’un représentant du Parc Naturel d’Anlier.
MARDI 25 FEVRIER
CINEY: à partir de 10h, salle St Luc, rue Martin Morimont, A.G. de l’Unab. Réforme de
la PAC en agriculture bio + «La Bio à la croisée des chemins». Echanges avec le cabinet
du Ministre et les politiques. Infos: www.unab-bio.be - Sylvie La Spina (0487/34.60.78).
MERCREDI 26 FEVRIER
GEMBLOUX: à 9h et 14h (2 séances) à l’espace Senghor, Journée «Livre Blanc», fumure
et protection phytosanitaire des céréales organisée par GxABT et CRA-w. La brochure
disponible sur place (12€) peut être commandée en versant 16 € au compte BE62 3401
5580 3761 de ULG-GxABT avec la mention «livre blanc février 2014»
MONTIGNY-LE-TILLEUL: à 19h, salle Henri Laloyaux, rue de Cousoire à Landelies, séance
d’information du contrat de Rivière Sambre & Meuse et le SPW: «Nouvelle législation
sur la clôture des berges de cours d’eau», «Tenants et aboutissants de la phytolicence»
et «Découverte de l’application Agr’eau»
GERPINNES: 20h, Salle communale, Place des Combattants, séance d’information sur
l’agriculture biologique organisée par l’Unab-CPBio et les Comices de Thuin et Fontainel’Eveque. Infos: Sylvie La Spina (0487/34.60.78).
JEUDI 27 FEVRIER
CASTEAU: à 14h15, chaussée de Bruxelles, 40, journée d’étude de Greenotec: «la struc-
ture d’un sol, un élément de sa fertilité». Inscriptions (10€) et renseignements: Maxime
Merchier, 0474/31.18.47 – [email protected]
GOTTIGNIES: à 19h30, salle St Léger, AG du comice du Roeulx. PGDA et effluents d’élevage par Khalidi Mostapha (Nitrawal)
LA FJA DE
NAMUR-SUD
A le plaisir de vous inviter à sa
Soirée Coup
de Foudre
SAMEDI 15 FÉVRIER
2014
Rue du Milieu du Monde à Assesse
Animée par Sono Vibes
Le comité décline toute responsabilité en
cas de perte, vol ou accident
Sécurité assurée
13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 15
NOTAIRE
PETITES ANNONCES
MATERIEL
A v. travail Delaval; désileuse VDW
herbe et betteraves; mixer Peters en
bon état. 0488/279.271
(706a)
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A v. tracteur Deutz 55.06 refait
entièrement nouvelle peinture
embrayage siège alternateur
batterie démarreur phare feu
rouge super état. 064/675.269
(098)
A v. semoir engrais Kugsman 7 à 8T
Gilmaire 3 à 4T. 061/217.818 (229)
EMPLOI
A v. téléscopique Manitou 523
6800h nouveaux pneus 10000
Eur; déchaumeuse à disques
Jean de Bru 26 disques 3m 1000
Eur; distributeur d’engrais Sulky
Roger 2500L 18-28m bâche
bon état 1650 Eur; pulvérisateur
Hardy 2000L 18m hydraulique 4
coupures électriques 1998 bon
état 2000 Eur. 0474/384.273
(194)
Offre d’emploi
Coordinateur Général FJA
Dans le cadre de ses activités,
la FJA « Gestion et Formation » asbl engage :
un COORDINATEUR GENERAL (H/F)
Tractoren + onderd. occasie Case IH 20-200 pk Case
International dealer Jo Smeets
Moelingen. www.smeetsservice.com 0475/548.791 (199)
1. Missions et responsabilités
• Le coordinateur général travaillera sous l’autorité du conseil d’administration de la FJA asbl et
assurera le bon fonctionnement de l’asbl: suivi des décisions du CA, animation de réunions, suivi
et gestion des sources de financement, coordination de l’équipe administrative.
• Le coordinateur général veillera à la mise en œuvre des actions définies dans le cadre des différents axes de travail de la FJA, proposera un programme d’actions visant à développer le dynamisme du mouvement et rédigera les différents rapports d’activités.
• Le coordinateur général travaillera en étroite collaboration avec le chargé du suivi des politiques
agricoles et le chargé de mission formation-information
A v. mélangeuse Frasto 10 m3 avec
fraise; tonneau à eau 6000L; andaineur Deutz Fahr. 0488/279.271
(706b)
A v. semoir Sulky 24 rangs;
pulvérisateur Platz 18m cuve
1000L; bac distributrice Schaffer.
0499/130.600
(219)
A v. IH 1056 XL BE; salle de traite
mobile Ceres en épis 2x4 BE;
tank à lait Alfa Laval 2000L.
0477/372.634
(221)
2. Profil et compétences
• Diplôme universitaire ou de niveau universitaire, de préférence dans le domaine de l’agronomie
• Bachelier (ou Gradué) en agronomie avec expérience (5-10 ans)
• Expérience souhaitée
• Capacité de gestion d’équipe
• Bonne connaissance du milieu agricole wallon et belge
• Aptitudes de prise de parole en public et capacités rédactionnelles
• Capacités à communiquer avec différents publics
• Capacités à concevoir un site web constituent un atout
• Détenteur du permis B
A v. roues étroites ar 95R44 av
8.3R32. 0496/866.230 (237)
A v. faucheuse Vicon 268 4 tambours avec releveur d’andains
et réserve de couteaux TB état.
0478/456.995
(247)
11344010/0714jht
3. Conditions
Contrat à durée Indéterminée temps plein après une période d’essai de 6 mois.
Flexibilité (soirée, week-end).
A v. roues étroites Kleber 11.2R32
av 11.R48 arr TBE 8 trous 1900
Eur; 2 niches à veaux 125 Eur.
0497/831.298
(130)
A v. chariot de paille Record 10T
longueur 10m 3 ans comme nouveau. 0498/104.320
(154)
A v. refroidisseur Delaval 3300L;
matériel de traite; cuves inox 800L
et 600L; DPU. 0497/536.347 (167)
A v. semoir engrais Amazone 1200L
24m; faucheuse tambour PZ 2
roues étroites 9-5-48 complètes
avec couronne et flaques AD uni rég
Hannut. 0476/781.403
(172)
A v. enfonce-pieux Echete hydraul
2200 Eur; andaineu 380N Pottinger
2200 Eur; Audurau pailleus 1500
Eur; Fiat 400. 0473/664.978 (188)
(WV 72866$,17 VSUO
$66(66(
7pO ÜÜÜ°iÌÇ̜ÕÃÃ>ˆ˜Ì°Li
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Intéressé(e) ? Vous pouvez envoyer votre candidature (CV + lettre de motivation)
à Monsieur Gary Vanvinckenroye, Président national de la FJA, à l’adresse mail
[email protected] - 0473/88.87.64, et ce au plus tard pour le 14 mars 2014.
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• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47
B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60
• FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire de la
Fédération Wallonne
de l’Agriculture
16 Pleinchamp -
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne
Abonnement : Martine Dewez
Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général
Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie
Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard - Prépress: Passe-Partout
13 FÉVRIER 2014
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A v. matériel de chambre froide
+ porte à démonter soi-même
région Liège. 0496/532.781
(223)
A v. arracheuse 47-32; effeuilleuse
TR14 Gilles; chargeuse R136T
Gilles; pulvérisateur Delvano 24m;
semoir tank 12R. 0498/052.764 le
soir
(235)
A v. tank à lait Alfa Laval MG 3500L
TB état rég Ciney. 0497/263.895
(248)
A v. pipeline Alfa Laval compl
sans grif pomp UP74 group refroidiss neuf 2 ventilat avec transfo
220/380; tank à lait Melotte 1100L
2 couvercl très bas prix rég Tournai.
0479/291.891
(252)
A v. charrue Naud 6 socs non stop
mécanique semi-porté; taureau de
saillie 2 ans indem des 7 tares inscrit I3. 0477/637.417
(254)
MATERIEL (CHERCHE)
Ch faucheuse andaineuse de colza
en état. 0473/222.015
(232)
Cherche toutes machines agricoles
occasion: tracteurs, moiss-batt,
presses, charrues, semoirs, etc.
0048 501456753
(1543)
AUTRES VEHICULES
Cherche camion Volvo FL6 châssis nu. 0496/524.042
(213)
Paie cash écrémeuses refroidisseurs. 0495/160.266
(131)
Cherche Tract. D.B. ou Case
990/1210/1490/1494, semoir
à maïs Nodet avec fertilisateur
complet ou pièces. Cherche
Autochargeuse à herbes +/-35m³.
0477/442.105
(150)
Ch chargeur sur pneu Kramer
type 611 pour pièces ou état;
pulsateur électro Packo pipeline.
071/356.462 0495/536.462
(226)
Cherche niches veaux + igloos.
0498/231.949
(231)
Cherche 2 roues 8.3 36 ou 9.5 36
sans flasques; 2 jantes 18x28. A
v. 2x 8.332 semoir engrais Sulky
1204. 0486/056.113
(243)
BOVINS
A v. taur BBB insc 18 à 24 mois; 1
taur blanc 4 ans conv pour crois.
0472/699.551
(162)
A v. tx Parthenais 1 Richelieu 11
mois 1 Bingo statut I2; tx laitier 1
an. 0494/136.143
(181)
A v. génisses pleines PN région Ath Enghien Soignies.
0498/227.158 après 19h (182)
A v. taureaux de saillies Blonds
d’Aquitaine inscrits IBR de 12 à 14
mois. 0499/130.600
(218)
A v. génisses Blondes d’Aquitaine 15 à 20 mois calmes.
0477/170.762
(220)
A v. jeunes veaux mâles Normand
bonne origine laitière élevage
I3 prix à discuter; tonneau à eau
3000L. 0477/782.098
(224)
A v. taureaux Pie Rouge Pie Noir
inscrit statut I3; pulvé Hardi 12m
800L. Cherche cornadis 5m 8 pl.
0475/825.542
(242)
A v. cse cessation taureau
Parthenais I3 6 ans 2400 Eur.
061/587.027
(245)
A v. taur Charolais type élevage 6
ans très grand. 0475/927.995(250)
A v. 6 génisses Salers bio 22 mois
pour saillie et taureau Salers bio 32
mois. 0496/266.364
(259)
A v. paille et foin livrés Belg &
GDL. 0032 498501568 (034)
A v. paille foin préfané gros
ballots betterave fourragère possibilité de transport.
0496/557.332 069/866.643
(054)
FOURRAGES
A v. préfané foin paille balle carrée
extra départ ou rendu toute région.
0475/250.752
(1522)
A v. paille française, foin, préfané,
dactyle, pois, sous abri rendu.
0472/981.167
(005)
A v. drêches de brasserie. Préat
Montignies-le Til. Agréation
GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671
(033)
A v. bon préfané ballots 120 70200;
bon foin ballots 120 70220 région
084. 0479/488.730
(201)
A v. belle paille stockée sous abri
60 Eur/T rendu région Bastogne
Neufchâteau Florenville Bertrix.
0496/545.043
(067)
A v. paille de froment qualité suprême prix à discuter au ballot; distributrice pailleuse Audureau prête
à travailler prix bas. 069/859.422
(217)
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13 FÉVRIER 2014
- Pleinchamp 17
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13 FÉVRIER 2014
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Namur
Jeudi 20 mars
Pays de Herve
Jeudi 13 mars
A 12h, dîner annuel à Anthée à la salle «Le Mazamet».
Menu: zakouski, crème de potiron, médaillon de filet
de barbue sauce St-Germain, émincé de magret de canard aux échalotes et miel d’acacia, feuilleté de Falaën
au sirop des vergers mosans, sorbet citron fraises citronnées aux éclats de meringue Chantilly, café. Prix:
45 euros (boissons comprises). Inscription avant le 14
mars chez Nestor Floymont au 082/223.391
Attention, en raison du dîner du 20 mars, le jeu de
carte au Centre de Zootechnie à Ciney aura lieu le jeudi
13 mars à 14h.
A 13h30, au cercle paroissiale à Montzen, film sur le
Tyrol en Autriche rappelant pour certains le séjour du
mois d’aout par M Jaegers suivi d’un gouter et 2 boissons pour 8 euros. Tél. V Taeter 087/301.326
Du lundi 9 au dimanche 15 juin
Voyage «A la rencontre du Jura». Renseignements,
programme détaillé et inscription auprès de
Nestor Floymont 082/223.391 ou Germaine Calande
071/713.642. Prix par personne : 950 euros
Fleurus
Du lundi 5 au mercredi 7 mai
Minitrip à Colombey-les-Deux-Eglises. Prix
tout compris : membre 460€, non membre 480€.
Inscription par versement de 200€/pers au compte
BE72 1030 1956 9416 ou par téléphone (si renseignements) à Jean-Marie Descamps 0475/479.916. Places
limitées.
Voyage annuel en Roumanie: Bucarest, Bran, les
Carpates, Bucovine, Cluj-Napoca, sites Unesco, Vallée
de l’Olt, divers châteaux, monastères. Une visite de
ferme est prévue. Départ par avion de Bruxelles vers
Bucarest et retour. Prix: 1365 Euros par personne.
Single: + 166 Euros. Contacts: claudeherbecq@skynet.
be tél: 068/542.981. [email protected] Tél:
069/771.198.
Brabant Wallon
Vendredi 14 février
A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au hall
Manifagri à Wavre.
Dimanche 16 mars
Dîner annuel à Vaillampont, Nivelles.
- Apéro et mises en bouche; papillote de cabillaud
avec noix de St Jacques, écrevisse, rouget et sauce au
porto; Filet de pintade en tournedos et magret de canard au vinaigre de cidre et thym; Brie tiède sur salade
folle avec pommes et noix; feuilleté aux poires avec
glace et coulis normand.
Prix: 50 € pour les membres et 55 € pour les nonmembres. Animation avec DJ, café et vins compris.
Inscriptions avant le 1er mars par virement au
compte de l’ARFWA Brabant Wallon BE 37 1031 1498
9528, 43/3, avenue du Monde, 1400 Nivelles. Par téléphone après 18h chez N. MULLIER, 067/55.43.05 ou E.
PLASMAN 02/384.69.76
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Tournai Mons
Samedi 14 au samedi 21 juin
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bois (sauvages), châtaigniers, cornus mas, framboisiers, groseilliers
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Jeudi 15 mai
Excursion à Rochehaut. Départ 7h30 Herve (Scar).
Trajet vers Bastogne (pause petit déjeuner libre), arrivée à l’auberge de la ferme, visite de l’agri musée.
Repas de midi (menu 3 services hors boissons), visite
du parc animalier en petit train. Retour direct vers
Herve, arrivée prévue vers 19h30. Inscription pour le 2
avril et paiement 70 euros/personne pour le 30 avril au
BE30 1030 1586 3511 avec mention «Rochehaut».
Lundi 23 au vendredi 27 juin
Voyage découverte de l’Orne en Normandie.
Départs Barchon 5h30, Herve 5h45.
1er j: par Amiens, arrivée à Rouen pour repas de midi
libre – village de Camembert – visite de la ferme de la
Galotière au Pays d’Auge – installation hôtel de Tesse**
à Bagnoles de l’Orne.
2e j: découverte de Bagnoles de l’Orne – déjeuner et
spectacle à la ferme de la Michaudière – temps libre à
Bagnoles – retour hôtel pour diner.
3e j: visite du musée du vélo «La Belle Echappée» à La
Frenaye sur Chédouet – repas 3 services – départ pour
le Mont-Ormel et visite du mémorial Montormel - retour hôtel pour diner
4e j: visite musée sapeurs pompiers dans l’ancienne
du Sacré Cœur de Bagnoles de l’Orne - repas 3 services
– visite du Haras national du Pin au Pin au Haras - retour hôtel pour diner.
5e j: visite guidée du château de Carrouges et déjeuner 4 services au château – retour avec arrêt pour repas
du soir libre. Arrivée à Herve/Barchon vers 22h30/23h.
Prix par personne pour 35 personnes minimum:
565 euros; supplément chambre single + 80 euros.
Acompte de 150 euros/pers pour le 10 mars 2014, solde
pour le 19 mai 2014 au compte BE30 1030 1586 3511.
Rens et inscription Victor Taeter, Messitert 56 à 4880
Aubel. 087/301.326 0496/742.306. Précisez le lieu de
départ Herve ou Barchon
Vendredi 22 août
Rendez-vous au Cercle paroissiale à Montzen. A
10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18 euros comprenant apéritif, 1 saucisse, 1 côtelette + accompagnements, boissons non comprises. Inscription Victor
Taeter 087/301.326 0496/742.306 paiement faisant foi
au BE30 1030 1586 3511 pour le 9 aout. Mention «barbecue»
Mardi 16 au mercredi 24 septembre
Voyage annuel au Pays basque.
Prix par personne pour 35 personnes minimum:
1025 euros; supplément chambre single + 176 euros.
Acompte de 250 euros/pers pour le 28 février 2014,
solde pour le 11 aout 2014 au compte BE30 1030 1586
3511. Rens et inscription Victor Taeter, Messitert 56 à
4880 Aubel. 087/301.326 0496/742.306.
Vendredi 17 octobre
Assemblé générale: date à retenir, diner et animation.
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13 FÉVRIER 2014
$$ $ - Pleinchamp 19
RÉGION
La tradition de la Chandeleur se perpétue sur le Plateau
Février est arrivé emmenant avec lui une météo similaire à celle connue en
janvier, c’est-à-dire stable, douce et humide. Par contre, nous avons droit à
beaucoup plus de vent que le mois dernier. Dans de nombreux pays, la météo
actuelle cause de nombreux problèmes et dégâts notamment en France et en
Italie. Plusieurs régions de nos voisins ont souffert d’importantes inondations.
Lucien Royen
Le Congrès de la FWA est derrière nous. J’espère
qu’il aura connu un important succès car il y a tellement de changements à venir dans les différentes
réglementations: la PAC, la réglementation en zone
vulnérable, le FIA, l’immatriculation des tracteurs.
Nous attendons avec impatience les réunions d’informations sur l’application de ces règlements.
Lundi dernier, le 3 février, nous avions notre traditionnel rassemblement en l’Eglise des Récollets
de Verviers pour célébrer la Chandeleur. Malgré la
diminution de la fréquentation des églises, nous
étions 150 personnes à avoir effectué le déplacement.
Ce bel office organisé pour le monde agricole et
par le monde agricole était agrémenté par la prestation de la chorale composée également de personnes du monde agricole.
Rappelons brièvement l’origine de cette manifestation. Tout a commencé à l’époque où notre
bétail était frappé par la tuberculose bovine. Au
départ, c’était le clergé qui organisait cette célébration, mais suite à la diminution du nombre de
prêtres, on nous a demandé il y a une dizaine d’années, si nous pouvions en reprendre la charge.
Le comité d’organisation est présidé par MarieTherèse Putters qui a lancé, à l’époque, l’idée de
la jatte de café avec une collation après l’office.
Eprouvant des difficultés de déplacement, elle a
demandé cette année à pouvoir être remplacée.
Nous avons profité de l’occasion pour la fleurir et
la remercier pour tout le travail effectué durant
toutes ces années.
Heureusement, la relève est assurée puisque
Anne-Marie Gilliquet a accepté de lui succéder.
Grand merci à toi, Anne-Marie d’accepter cette
charge supplémentaire dans un agenda déjà chargé: travail à la ferme, responsabilité familiale, jouer
à l’orgue aux offices religieux. Tu peux compter sur
notre soutien.
Merci à Jean-Marie Mullens pour les photos.
Voici les quelques mots prononcés que j’ai prononcés durant l’office.
«Cela est devenu une tradition de vous parler au
cours de cette messe du rôle du monde paysan et
de méditer sur son avenir.
Faisons nous l’interprète auprès du Seigneur
pour qu’il redonne confiance et espoir dans notre
belle profession d’agricultrice et d’agriculteur.
Cette année, les responsables européens ont
décidé de mettre en avant les valeurs et la défense
de l’agriculture familiale. Puisse la Providence les
éclairer et faire que ce vœu ne reste pas sans suite.
Nous, paysans, sommes les semeurs qui
confions la semence à la terre. Ce petit grain de blé
qui contient la vie et la confiance. Par contre, si l’on
jette en terre un coffret plein de bijoux et de trésors, rien ne pousserait. Tout serait perdu.
Le semeur a confiance en la terre et en la semence. Il croit en cette alliance de la graine et de
la terre.
Nous, Chrétiens, invoquons souvent le Seigneur
pour la réussite de nos récoltes et nos élevages.
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La Chambre provinciale d’agriculture du Brabant wallon et de
l’arrondissement de Bruxelles-Capitale informe les agriculteurs du Brabant
wallon des différentes actions qu’elle mènera en 2014, à destination des
agriculteurs dont le siège d’exploitation se situe en Brabant wallon.
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Nicolas LEROY
0032 (0)478/54.65.24
Mathieu DECOSTER
0032 (0)498/97.97.60
Damien GREGOIRE
0032 (0)473/52.33.96
Pierre LALOUX
0032 (0)475/65.94.63
Romain DE BUYL
0032 (0)497/55.35.06
Mathieu BINET
0032 (0)497/28.52.94
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13 FÉVRIER 2014
Dans le monde agricole, les gestes quotidiens se
sont répétés de génération en génération. Mais le
progrès est venu et avec lui de plus en plus de machines ont fait leur apparition pour alléger le travail et le labeur des paysans. On pourrait appeler
cela la réussite paysanne.
Mais notre vœu est que cette agriculture, même
si elle est moderne, doit rester à dimension humaine et apporter un revenu décent à nos familles
et aux familles des agriculteurs.
Que cette vie paysanne nous permette de donner la joie et l’espérance à nos familles, enfants
et petits-enfants, afin qu’ils puissent continuer à
vivre dans ce bel environnement, malgré toutes les
contraintes et importantes difficultés que connait
le monde agricole aujourd’hui.»
Demain, nous sommes le 14 février, jour de la
Saint-Valentin, alors permettez-moi avant de vous
quitter d’avoir une pensée pour mon épouse qui
m’a toujours soutenu durant toutes mes années
de syndicalisme agricole.
A bientôt.
La CPABW soutient
les agriculteurs brabançons
Formule 4 en 1
Bicarbonate
de soude
Grâce à la Providence, c’est l’homme, le paysan qui
réalise cette alliance prolifique.
Cette graine nous a été confiée au départ par
Dieu. Quelle belle chaîne de confiance composée
de Dieu, de la terre et du paysan.
De nos jours, on ne cesse de mettre en avant
l’environnement et il n’est pas nécessaire d’être un
saint pour faire le lien entre pays, paysan et paysage.
Cette vie dans nos campagnes que beaucoup nous envient a été bâtie par nos ancêtres.
Beaucoup ont contribué de manière différente à
faire évoluer le monde rural.
Les paysans ont cultivé la terre. Les artisans ont
fabriqué les maisons avec les pierres du pays. Les
commerçants ont apporté ce qui manquait ou ne
pouvait être produit sur place. Les instituteurs ont
appris à écrire, à lire et à calculer.
Tous ont contribué à construire ce bel environnement qui fait de notre région une très belle région.
Ces actions sont au nombre de 5. En voici le détail:
- Organisation, comme chaque année avec la
participation du Centre Provincial de l’agriculture
et de la ruralité et de Crelan, d’un concours récompensant les agriculteurs ayant le mieux réussi leur
ensilage d’herbes préfanées.
- Intervention dans les frais de mesurage des
parcelles agricoles. La subvention s’élève à 50 €
et est octroyée à tout agriculteur du Brabant wallon faisant appel au service de mesurage de l’asbl
Brabant wallon Agro-Qualité en 2014. Les 50 premiers euros déboursés pour le mesurage sont donc
remboursés.
En plus de ceci, les frais d’ouverture de dossier
(30 €) pour les nouveaux clients du service sont
également remboursés. Un nouveau client pourra
donc bénéficier d’une intervention maximale de
80 €.
- Remboursement des frais d’inscription à l’examen pratique plafonné à 65 € pour les jeunes
ayant réussi leur permis de conduire pratique G
(tracteurs). Pour obtenir cette intervention, il faut
absolument être agriculteur, fils/fille d’agriculteur
ou personne souhaitant reprendre ou créer son exploitation.
- Intervention dans les frais d’analyse de profils
de printemps à hauteur de 30 € (1 profil de printemps).
L’analyse est à réaliser au Centre Provincial de
l’agriculture et de la ruralité. Cette action sera menée du 15 février au 1 mai 2014.
- Intervention dans les frais de consultance
(GIQF-Guides sectoriels) réalisée par l’asbl Brabant
wallon Agro-Qualité. La subvention s’élève à 50 €/
agriculteur.
Ces actions seront menées en 2014 jusqu’à épuisement des budgets fixés et une seule demande
par an et par agriculteur (pour chaque action) sera
acceptée, les formulaires peuvent être obtenus par
simple demande auprès du secrétaire/trésorier,
Quentin Duchenne, au 02/656.09.70 ou par mail
[email protected]. Les demandeurs doivent répondre aux conditions d’octroi et joindre
au formulaire les justificatifs nécessaires (copies
factures).