LA LOI DU DESTIN

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Transcript LA LOI DU DESTIN

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ETAT CIVIL DE CHERBOURG
Quand la gorge pique
"racle"et Fait mal...
ET CONVOIS MORTUAIRES
NAISSANCES
Gisèle Peigney, 91, rue du Roule prolongée.
Daniel Letourneur. 61, rue de l'Abbaye.
DECES
Planque (anonyme), 104, rue du Faubourg.
Jeanne Cosnefroy, 45 ans, s. p. 61, rue
de l'Abbaye.
Maurice Gibert, employé de la Société
Nationale des Chemins de Fer, 30 ans,
12, rue Ludé.
Henri Aubin, 74 ans, retraité de la Marine, 33, rue Tour-Carrée.
Félix Mouchel dit Pierrin, 80 ans, s. p .
109, Avenue de Paris.
m
Vous êtes prié de bien vouloir assister aux convoi, service et inhumation de
Il £*^&Mr
Monsieur Maurice GIBERT
décédée chez son fils, au Presbytère
de Carteret, le 15 mars 1941, à l'âge
de 82 ans, munie des Sacrements de
l'Eglise;
Qui auront lieu :
Le service funèbre, en l'église de
Carteret, le Mercredi 19 Mars 1941, à
10 h. 30 (heure officielle).
Et l'inhumation, à Cherbourg, dans
le caveau de famille.
Réunion au Cimetière de Cherbourg, le même jour, à 14 h. 30,
(heure officielle).
Une messe huitaine sera célébrée à
Carteret, le Mercredi 26 Mars, à
8 h. 30, et à Octeville, le même jour,
à la même heure (heure officielle).
Ni Fleurs, ni Couronnes.
Employé aux Chemins de Fer de l'Etat
M
Monsieur Robert LESDOS, Madame,
née LOHTKR, à Urville-Hague ;
Monsieur Lucien LESDOS, Madame,
née GOMBAULT, 34, rue GrandeRue, à Cherbourg ;
Ses enfants ;
Mesdemoiselles Marie-Thérèse. Cécile,
Suzanne et Denise LESDOS ;
Ses petites-filles ;
Monsieur Adolphe LECADET;
Son beau-frère ;
Madame Albert LESDOS et ses enfants ;
Ses nièces et neveu ;
Les Familles LESEPT, LESDOS,
LOHIER SIMON, LESACHER, LEMONNIER, JEANNE, LEPESANT,
AUVRAY, BINET, PICHON, BOURGET;
Les parents et les amis ;
Ont la douleur de vous faire part
de la perte cruelle qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de
Madame Emile LESDOS,
née Marie LESEPT
décédée au domicile de ses enfants,
à Urville-Hague, le 16 mars 1941, dans
sa 72™" année, munie des Sacrements
de l'Eglise ;
Et vous prient de bien vouloir assister aux convoi, service et inhumation, qui auront lieu le Mercredi 19
Mars, à 11 heures (heure officielle),
en l'église d'Urville-Hague, sa paroirse.
On se réunira à la maison m o r tuaire : au Hameau Nicolle, à 10 h. 30
(heure officielle).
Ni Fleurs, ni Couronnes.
Une messe huitaine sera célébrée,
pour le repos de son âme, en l'égllss
d'Urville-Hague, le Mercredi 26 Mars,,
à 10 heures (heure officielle).
Priez Dieu pour Elle !
Un car partira de la Maison
Schmidt, place Divette, à 10 heures,
avec arrêt à Equeurdreville, face à
l'Usine à Gaz.
Il ne sera pas envoyé de faire-part,
le présent avis en tenant lieu.
c°urs à ce gargarisme d'une
AVIS DE VENTE JUDICIAIRE
décédé
à Cherbourg le 16 mars 1941. dans sa
31m" année, muni des Sacrements de l'Eglise.
Et vous prient de bien vouloir assister aux
Convoi, Service et Inhumation qui auront
lieu le Mercredi 19 mars 1941, à 3 heures en
l'Eglise du Roule, sa Paroisse.
On Se réunira à la Maison Mortuaire rue
Ludé n° 12.
Une Messe Huitaine sera célébré pour le
repos de son âme en l'Eglise du Roule, le
27 mars 1941, à 7 heures 30.
Madame A. AUBIN et ses Enfants, à Paris;
Monsieur Emile FORESTIER et Madame née
AUBIN et leur Fils, coiffeur, à Cherbourg;
Monsieur Lucien HEDOUIN et Madame, née
AUBIN et leurs Enfants, au Havre;
Monsieur Paul SARDAIN et Madame, née
AUBIN et leurs Enfants, au Havre;
Mademoiselle Jeanne DESTREE. à Gien;
Ses Enfants et Petits-Enfants;
Les Familles AUBIN. FORESTIER, HEDOIN. SARDAIN, BONNEMAINS, FIZE.
DESTREE. DALMASSO, JOURDAIN, MARGRAIN. LANGLOIS;
Parents et Amis;
Ont la douleur de vous faire part de la
oerte cruelle qu'ils viennent d'éprouver çn
la personne de
Décret du 29 novembre 1939
A la requête de : 1° Monsieur Ernest Henri Jules LANDE, douanier, demeurant à
Cherbourg, 52, rue de l'Ancien-Quai; 2") Madame Marguerite MERIEL, épouse de Monsieur LANDE, demeurant à Cherbourg, quai
de l'Entrepôt n" 31 (la dite dame agissant
en sa qualité de subrogée-tutrice faisant
fonctions de tutrice du mineur Robert LANDE, né à Genech (Nord) le 3 juillet 1923 et
ce à cause de l'opposition d'intérêts existant entre le dit mineur et Monsieur LANDE
son père, tuteur naturel et légal).
Ayant M' EOCHE-DUVAL pour avoué.
Il sera procédé à la vente sur licitation
de différents immeubles sis commune de
Saint-Jores (Manche) dont la désignation
suit :
PREMIER LOT. — Un entretenant sis au
carrefour des routes de Carentan à La Hayedu-Puits et de Périers à Valognes, comprenant corps de bâtiment avec forge; maison
d'habitation avec rez-de-chaussée et un étage; différents autres bâtiments servant d'éta.
blés, jardin légumier dans lequel charretterie
une pièce de terre en herbage planté nommée « Le Clos de la Porte ». Le tout d'un
seul tenant paraissant cadastré section B,
sous le numéro 169 pour une contenance de
51 ares.
Mise à prix cinquante mille fr. ci
50.000
DEUXIEME LOT. — Une pièce de terre
en herbage planté, nommée < la Petite Epine » paraissant cadastrée section B n° 172
pour une contenance de 1 h. 11 a. 63 c.
Mise à prix trente mille fr. ci
30.000
Cette vente aura lieu en l'étude et par le
Ministère de M' BOURLES, notaire à Prétot (Manche) à une date qui sera fixée ultérieurement lors de la parution de l'insertion légale.
La présente insertion est faite conformément au décret du 29 novembre 1939, en vertu d'une ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal Civil de Cherbourg en date du 22 février 1941.
Il est ici dit et déclaré : 1" conformément
à l'article 5 dudit décret que dans le mois
suivant la présente insertion, tout intéressé
appartenant à l'une des catégories visées à
l'article 1er du décret du 1er septembre 1939
relatif aux actions en justice et délais de procédure intéressant les mobilisés et à l'égard
desquels il ne serait pas déjà intervenu une
ordonnance levant la suspension des délais,
pourra former opposition motivée à la levée de cette suspension par simple lettre recommandée adressée au Greffier du Tribunal
Civil de Cherbourg. 2" Conformément à l'article 6 dudit décret que si aucune opposition
n'est formée dans le dit délai, les délais
prendront cours à l'égard de tous les intéressés sans distinction.
Cherbourg, le 15 mars 1941.
EOCHE-DUVAL.
Monsieur Henri AUBIN
Retraité de l'Arsenal
décédé à Cherbourg le 16 mars 1941 à l'âge de
75 ans, muni des Sacrements de l'Eglise.
Et vous prient de bien vouloir assister aux
Convoi, Service et Inhumation qui auront lieu
le Mercredi 19 mars à 14 heures 30, en la Basilique Sainte Trinité, sa Paroisse.
On se réunira à la Maison Mortuaire n°
33, rue Tour-Carrée.
Une Messe Huitaine sera célébrée pour le
repos de son âme en la Basilique Sainte-Trinité le Jeudi 27 mars, à 8 heures.
SHPB
Monsieur Alfred LEVAUFRE. son époux ;
Mademoiselle Viviane MARGUERIE, sa fille ;
Monsieur Alfred LELEU, et Madame née
ODINOT ;
Monsieur Paul et Mademoiselle Paulette
LELEU ;
Mesdemoiselles Louise et Germaine MESNTL ;
Monsieur Léon DEGROLARD. ;
Les familles : LEVAUFRE, GRATIEN,
DOUESNARD, POOTER, AMBROISE, LAMACHE. MAILLARD, CHILARD, HARTÊ,
LAUNEY ;
Parents et Amis ;
Remercient bien sincèrement toutes les
personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'occasion du décès de
Madame Alfred LEVAUFRE
née Marie-Antoinette ODINOT
Une messe huitaine sera célébrée pour le
repos de son âme en la Basilique SainteTrinité, le Mercredi 26 mars, à 8 heures.
INDUSTRIES
D'AUTREFOIS
' Le parchemin
5'il est une industrie qui, chez nous,
n'a laissé aucune tjrace, c'est bien celle
du parchemin qui'fut jadis assez prospère à Baveux et à Coutances.
Le parchemin's'obtenait en traitant,
avec de l'alun, cte façon à permettre dessus l'écriture,, le dessin ou la peinture,
des peaux de chèvre ou de mouton. Il
servait surtout à la fabrication des livres et recevait les textes dont on voulait assurer la conservation (titres nobiliaires, contrats de mariage, titres de
propriété, etc...)
Pour les manuscrits de valeur et les
tableaux on utilisait le velin plus fin et
plus blanc que le parchemin ordinaire,
et que l'on tirait de la peau des veaux
de lait.
Le commerce du parchemin était si
prospère au Moyen-Age qu'une halle
s. éciale fut ouverte à Paris. L'invention
de l'imprimerie fut à l'origine de sa disparition.
SOINS AUX FAMILLES
DE MARINS ET MILITAIRES
La consultation gratuite a lieu le mercredi de 14 à 16 heures à la vieille Poste,
rue Gambetta (1er étage au fond de la
cour).
LA LOI DU DESTIN
Uon FRACHET
baiser sur les doigts parfumés que lui
abandonnaient les jeunes filles.
— Eh bien !... que penses-tu de ce
monsieur ?x. interrogea Aimée Dubourg
dès que l'enseigne eut disparu. H est
gentil, n'est-ce pas, Marie ?
— Oui... il est très gentil, reconnut
celle-ci de bonne grâce. Et après un instant de silence, elle reprit, d'une voix
moins nette qui dénonçait son trouble
intérieur :
— Mais tu sais combien je me.mefle
des apparences. Avant de me prononcer
définitivement, je voudrais avoir d'autres références et...
La suite devait être bien difficile a
dire, car Marie Delalande resta court,
n'osant même regarder sa cousine qui
\
JBf
Indiscrétions radiophoniques
TARIF DE NOS PETITES ANNONCES
A Vendre, A Louer, Avis de Chasses etc
0 fr. 40 le mot ; minimum par annonce :
8 francs.
Offres d'emploi. Demandes d'emploi,
Pertes et Trouvailles, 0 franc 30 le mot ;
minimum par annonce 6 francs.
Avec mention < Bureau du Journal »:
5 francs en supplément pour la 1" insertion; 3 francs pour la seconde et les suivantes.
En raison des frais élevés des recouvrements oui arrivent parfois à dépasser le
montant même de l'insertion, nous prions
nos clients de bien vouloir joindre avec
le texte de leur petite annonce la somme
due (Mandats chèaues, mandats ordinaires, timbres acceptés).
1
Les émissions de Rario-Paris intéressent tous ceux qui possèdent un poste
de T. S. F. Pourquoi ?
. ,
D'abord, et avant tout, a cause de leur
variété. Ensuite, parce que Paris est Paris ,et qu'il ne saurait cesser d'être le
centre du monde, dans le domaine de la
pensée, des lettres, des arts, de la musique, de la vie en un mot.
La variété n'est-ce pas ce que l'on demande le plus à un programme radiophonique ? Et cette variété ne stimulet-elle pas, chez les auditeurs, une curiosité bien compréhensible ?
C'est à l'égard des curieux — qui sont
vous, moi, tous les auditeurs, en gênerai
— que je vais commettre quelques indiscrétions... radiophoniques. Peut-être
cela vous enlèvera<-t-il la surprise, élément important de l'intérêt porte aux
émissions. Mais, par contre, là ou le voile
sera levé, dans une présentation avant
la lettre (je veux dire avant l'émission),
l'intérêt sera différent, il prendra corps
si l'ose dire.
Nous avons consulte le programme et
nos yeux sont tombés sur la quatuor de
saxophones. Un coup de téléphone et voilà Marcel Mule au bout du fil (un des
quatre). Sa voix ? Ça ne vous interesse
guère, n est saxe, et c'est du saxophone
qu'il nous entretient.
— Le saxophone, nous dit-il, a été in» venté par l'ingénieur Sax (comme son
»nom l'indique) en 1840. U ne fut guère
» utilisé que pour la musique militaire
» jusqu'au moment où il nous fut rame»né d'Amérique sous la forme du jazz.
» Le quatuor s'est proposé de lui don»ner une formule nouvelle ou plutôt de
» lui rendre sa place dans la musique seJ> rieuse.
. '
» C'est pourquoi, nous allons mterpre» ter le 20 mars, une variation sur une
» ronde populaire « de Gabriel Pierne et
»une partition de Blazounoff ».
» Notre quatuor avait été disloque du
» fait de la guerre. Un de nos membres
» était prisonnier. Mais nous voilà re» groupes. Nous nous donnons de nou» veau à la musique sérieuse, en espérant
»que cela n'est pas ennuyeux. Nous ne
» le croyons pas du reste, si nous en ju» geons par les concerts (plus de trois
» cents) que nous avons donnes et qui
»sont réclamés par de nombreux audi» teurs ».
Saxo-jazz ou saxophone pour musique
sérieuse ? Vous aurez la faculté d'entendre l'un ou l'autre, selon vos préférences et même les deux si vous le désirez...
et d'autres choses encore que je ne vous
dirai pas... cette fois-ci, mais une autre
fois.
ECOUTEZ aujourd'hui
ECOUTEZ demain
MARDI 18 MARS 1941
MERCREDI 19 MARS 1941
RADIO-PARIS. — 10 h. 45 : Le fermier à
l'écoute.
RADIO-PARIS
11 h. : Le micro est à vous : Parures ou
10 h. 45 : Le fermier à l'écoute.
travestis
11 h. : Cuisine et restrictions.
11 h. 15 : « La volière exotique ». Une pré11 h. 15 : L'ensemble Hohner
sentation de Pierre Hiegel.
11 h. 40 : Emission de la Croix Rouge.
12 h. : Déjeuner concert ave: l'orchestre
12 h. : Déjeuner concert avec l'orchestre de l'Association des concerts Lamoureux,
Victor Pascal.
sous la direction d'Eugène Bigot.
13 h. 15 : Raymond' Legrand et son or13 h. 15 : A la recherche des enfants perdus.
chestre.
14 h. 15 : Récital de piano par Monique de
13 h. 20 : Kaléidoscope sonore.
la Brucùollerie.
14 h. 15 : Récital. de violon par Alban
14 h. 30 : Revue du cinéma.
Perring.
15 h . : LEphéméride: Pustel de Coulan14 h. 30 : Paris s'amuse.
ges, Stéphane Mallarmé.
14 h. 45 : Suzette Desty.
15 h. 05 : Quatuor de violoncelles Ray15 b. : L'Ephéméride - 1859 - Première
mond Froberger.
16 h . : L'heure du t h é : Nelly Coletti, de «Faust» de Gounod.
15 h. 05 : Bamabas von Geczy.
Georges Boulanger.
15 h. 15 : Tito Schipa.
16 h. 30 : A travers les siècles.
16 h. 45 : L'heure du thé (suite) : Jeanne
16 h. : L'heure du thé : Guy Paquinet,
Manet, avec Weeno et Gody.
son trombone et son orchestre. — Ida Pres17 h. : Causerie du jour.
ti. — Line Margy.
17 h. 10. : Instantanés avec Louis Poterat.
17 h. : Causerie du jour.
17 h. 30 : Un grand français méconnu :
17 h. 10 : Trio de France, avec Marie-AnPierre Curie.
coinette Pradier. Bas et Cruque.
17 h. 40 : Musique ancienne avec 1 ensem17 h. 30 : Petites images professionnelles.
ble Ars Rediviva.
17 h. 40 : Puisque vous êtes chez vous.
18 h. 15 : Germaine Martinelh.
18 h. 15 : Till Eulenspiegel.
18 h. 30 : Nos poètes s'amusent, avec Mi18 h. 30 : Radio-Paris Music-Hall avec
chelle Lahaye et Jean Galland.
Raymond Legrand et son orchestre.
18 h. 45 : Ah 1 la Belle Epoque.
triomphait déjà, un sourire malicieux
aux lèvres. Puis, ne voyant venir aucun secours, elle se décida à terminer :
— Tu m'as proposé dernièrement de
te renseigner à ce1 sujet auprès de ton
ami Georges Asselin. Si tu le veux tou^
jours, je te permets de le faire. Oh !.-• a
titre de simple curiosité, tu sais !... Ne
va pas t'imaglner des choses qui n'existent nullement.
— Interroger Asselin !... s'exclama Aimée Dubourg en riant franchement. H
y a longtemps que c'est fait ma pauvre
Marie !... J'étais sûre que tu me le demanderais tôt ou tard, et l'autre jour
justement, ayant rencontré. Georges rue
de l'Abbaye, j'ai profité de l'occasion.
— Tu n'as pas dit que c'était pour
moi, au moins !•••
— .Mais n o n - sois tranquille. D'ailleurs, Georges ne s'est pas occupé de
cela, et 11 m'a donné son avis en toute
franchise sans paraître le moins du monde étonné de ma démarche.
— Et son avis est favorable ? '
— Tout dépend de la façon dont on
considère les choses. A mon point de vue
et je crois que c'est également le tien,
il est plutôt favorable. Voici du reste
exactement ce aue i&.enîgmju^;
«Auclair ? C'est un bon marin et un
bon officier qui fera sûrement son c h o
min. Ce n'est pas non plus un mauvais
camarade, et je reconnais qu'on peut lui
demander n'importe quel service, toutefois, je le trouve un peu bizarre, n n'apprécie rien de ce que les autres trouvent
bon. Ainsi, à Navale, il ne voulait janiais participer à nos blagues, ni à nos
bordées, n n'aime ni le jeu ni les courses, n prétend que l'alcool est un poison et que le tabac dessèche les poumons.
Quant aux femmes, je ne lui sais pas de
liaison. Son seul plaisir, il le trouve dans
ses bouquins. C'est un rêveur, un poète,
quoi... >,
—
Ets SIMON Frères. Cherbourg, recherchent en matériel occasion :
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dresser Interprète Mairie.
£3 ainHiiiiiiicstirJiiiiTiiTcaiiiiiitiiiiicaiiiiiiiiiiiicaiiiiiiniiiiEaiiiiriiiiiiicaiiiitiiriHiEXiaraiiiiiritiiiicaiiiiiiiiiinEaiiiiiifiiicic^iiiiiiiiiiiicaiiiiiiiiiiiicaiiiitriiiiiicaiiiiiiiitiiiraii^
j EMBAUCHE !
j
H ne sera pas envoyé de faire-part le présent avis en tenant heu.
Feuilleton de « Cherbourg-Eclair » (11)
— J'espère bien que oui... déclara l'ofrficier en remerciant d'un sourire, accompagné d'un coup d'oeil éloquent, sa complice Aimée Dubourg qui lui venait en
aide encore une fois et sur laquelle il
pouvait toujours compter désormais, il
en était persuadé. Enfin, puisque vous le
désirez mesdemoiselles, je vais vous reconduire jusqu'à la porte de l'arsenal.
Rappelez-vous seulement que je suis entièrement à votre service et que je serai
heureux de vous faire plaisir en toute
occasion.
Sur ces mots, René Auclair se mit à
la disposition de ses invitées, et un
quart d'heure plus tard il en prenait congé à la sortie du grand établissement
maritime, en déposant .un respectueux
re
ASPRO
Madame Gaétan LE BOUTEILLER
De la part de :
Monsieur l'Abbé LE BOUTEILLER,
curé-doyen de Carteret ;
Monsieur Gaétan LE BOUTEILLER,
notaire, et Madame LE BOUTEILLER ;
Ses enfants ;
Monsieur et Madame Pierre LE BOUTEILLER;
Messieurs Jacques, Michel et Gaétan
LE BOUTEILLER;
Mesdemoiselles Monique et Marie Claire LE BOUTEILLER ;
Ses petits-enfants ;
Madame Albert BERARD;
Monsieur Albert BERARD;
Mademoiselle Madeleine LE BOUTEILLER ;
Monsieur et Madame Maurice LE
BOUTEILLER;
Monsieur et Madame René LE BOUTEILLER et leurs enfants ;
Ses neveu et nièces ;
Madame TURBERT;
Le Docteur et Madame VIEL, leurs
enfants et petits-enfants;
Mademoiselle Marie HAMEL ;
Les Familles LEVEILLÉ, SIMON,
LEFEVRE, GIOT. LELOUY, BRANTHONNE. SELLIER, HERBIN, LEMIERE, LEROY, HAMEL, LECONTE, VISTE, DESQUESNES, LECOUTOUR, DIGUET, LEBARBENCHON,
LESDOS, HUE, . HAMKLTN, NOIRTIN et JEANNE;
Les parents et amis.
Carteret, le 15 mars 1941.
Il ne sera pas envoyé de lettres de
faire-part, le présent avis en tenant
lieu.
ayez
Madame Maurice GIBERT, née TROHEL,
•
^^4r
étonnante efficacité : 2 comprimés
son Epouse;
cT'ASPRO' dans un 1/2 verre d'eau tiède. Des milliers
Monsieur Maurice GIBERT, son Fils ;
Monsieur Jean GD3ERT, son Fils;
de particules d " ASPRO' se déposent sur vos muMademoiselle Suzanne GIBERT, sa Sœur;
queuses irritées, calment l'inflammation, et arrêtent
Monsieur et Madame Félix GIBERT, oncle
net l'infection qui vous menaçait.
et tante et leur Enfant;
Madame Veuve TROHEL, née DUBOST, sa
2
comprimés d"ASPRO' avalés avec une boisson chauBelle-Mère;
Monsieur Louis ANTOINE son Epouse, née
de, bloquent également rhumes et grippes en une nuit.
TROHEL et leurs Enfants;
Monsieur Pierre NEDELLEC, son Epouse née
TROHEL;
Monsieur Pierre ADAM, son Epouse née GIBERT et leur Enfant;
Monsieur Louis BURNEL, son Epouse née
GIBERT et leur Enfant;
Monsieur Roger MASBANÇON, son Epouse
Prenex ausjl ' A S P R O ' contra MIGRAINE, NÉVRALGIES,
née PORTIER;
RHUMATISMES, INSOMNIE, NERVOSITÉ.
Monsieur et Madame Adrien CORBIN et
leur Enfant;
Monsieur Louis FOSSE, son Neveu;
La Direction et le Personnel des Chemins
de Fer de l'Etat.
Etudes de M René EOCHE-DUVAL, avoué 43 me de l'Aima à Cherbourg et de M
Ont la douleur de vous faire part de la per- BOURLES, notaire à Prétot (Manche).
te cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la
personne de
PETITES ANNONCES
L'Entreprise Ant. LEVAUX et ses Fils
|
I
|
S
=
§
I
§
I
|
12, rue de Tilsitt Paris (8')
§
embauche pour ses chantiers de Salnt-Pierre-Quilbignon (Finistère)
(banlieue de Brest)
TRAVAUX A L'AIR LIBRE
TRAVAUX EN SOUTERRAIN
Manœuvres
Manoeuvres
Mineurs
Mineurs
Ferrailleurs.
Mineurs-Boiseurs
Charpentiers-Coffreurs
Maçons-Cimentiers
g
I
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Conditions très avantageuses
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S e faire i n s c r i r e j u s q u ' à d i m a n c h e , a v a n t m i d i , a u bureau de l ' E n t r e p r i s e :
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2, r u e G a m b e t t a - Equeurdreville
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^raiiiiiiiii]iiiaiii[ii[iit]iEaiiiiti]iiiiiEa)n[iiijii][ca]i[](iiiji[TEatiii]iiii]iiraii]iiiiiiriiEa]raiii]iiiJiiiiEai[iririinr]caiiiiii[iEiiiEaiiii]iiiiiiiEaiiiiii:i[iitcaiii]ni[i]i]Eaf]iiiiiriiiicaii&?
Etude d e M ' Paul CONVENTS, notaire à
C h e r b o u r g , 54 b i s , r u e G a m b e t t a (Successeur d e feu M ' Marion).
CESSION DE FONDS DE COMMERCE
Deuxième avis
Suivant acte reçu par M" Paul CONVENTS, notaire à Cherbourg, le 26 février
1941, enregistré à Cherbourg A. C. le 1"
mars 1941, volume 545 bis, folio 59, N° 434,
Mme Paule-Marie GAIGNER, commerçante, demeurant à Cherbourg, rue de la Paix,
il, veuve de M. Théophile FERRAND, a
vendu à Mlle Simonne - Juliette - Fernande
LERENDU, sans picfession, demeurant à
Cherbourg, rue de la Paix, 16, célibataire
majeure, un fonds de commerce d'Alimentation générale, Crémerie, Epicerie, Légumes
et Primeurs exploité à Cherbourg, rue de la
Paix, 27.
Les oppositions devront être faites, s'il y
a lieu, dans les dix jours de la présente insertion, au domicile élu par les parties, à
Cherbourg, en l'Etude de M' CONVENTS,
notaire.
Pour deuxième insertion.
Signé: CONVENTS.
Etude de M* Pierre LEFEVRE, commissaire-priseur à Cherbourg.
VENTE D T M E U B L E S
à CHERBOURG SaEe des Ventes le MERCREDI 19 MARS 1941, à 13 h. 30.
Ameublements divers. Meubles à tous usages.
Plusieurs lots d'amarres et cordages manille, goudronnés et arrimés, à l'état de neuf.
AU COMPTANT.
LISEZ ATTENTIVEMENT
NOS
PETITES ANNONCES
nière phrase sur un ton exclamatif chargé d'un certain dépit et qui révélait, contre son gré peut-être, le secret de son
cœur. Certainement, la jolie normande
eût préféré prendre la place de ces maudits avions dans les préoccupations de
son ami d'enfance. Hélas !... Lorsque l'amour remplace une longue amitié, il est
bien rare de le voir payé de retour. Mais
Marie Delalande n'avait fait aucune re<marque, car elle était complètement absorbée par ses propres pensées. En silence, elle marchait auprès de sa cousine sur qui elle réglait son pas un peu
automatiquement, songeant à tout ce qui
venait de lui être rapporté sur le compte
de René Auclair et qu'elle résumait ainsi :
— Serait-ce vrai ?... n serait sérieux
et il.n'almerait que la poésie »... Je pourrais donc avoir confiance en lui !... Dalsje vraiment céder à la sympathie qui me
gagne? La tentation est grande !:'..
V
Voilà, ma chère Marie. Tu vois que je
suis franche moi aussi. Je m'empresse
d ajouter, a la décharge de Georges Asselin, quil nest lui-même ni buveur, ni
joueur, ni coureur de cotillon, du moins
je le crois. Mais, il aime assez s'amuser
en joyeuse compagnie. C'est bien de son
âge, n est-ce pas ? Q Ue veux-tu ; il n'est
pas poète, lui ! Ah J... p o u r ça, non.il
n'aime pas la poésie, il ne s'intéresse qu'à
Marguerite de Ravalet
ses avions et ne parle que de vitesse... de
raids... de records. Je trouve même qu'il
Marie Delalande était au château de
s'y Interesse beaucoup trop •
Tourlaville depuis un mois et demi à peiAjn^Bîbourg.jyalij f f i ç£- S g a s L j 6 t a __ ne. e,t déjà elle ressentait l'heureuse ip-<
TAUPE
acheteur, putois, fouine et toute sauvagine. Demandez nouveau tarif en hausse sensible
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QUELQUES RECETTES DU MOMENT
POMMES DE TERRE EN PURÉE
Il ne naraît pas difficile de faire une
purée de pommes de terre, mais faite
dans les règles, elle doit mériter le qualificatif de mousseline. Donc, cuire de
bonnes pommes de terre ne s'écrasant
pas en cuisant, c'est important ; les
égoutter aussitôt cuites et les passer au
passe-purée ; mettre la purée dans la
casserole avec un morceau de beurre et
la dessécher quelques instants sur le
feu ; commencer alors à la mouiller peu
à peu avec du lait bouillant et bien remuer et travailler la purée à la spatule
d'abord, puis quand elle est devenue un
peu molle, remplacer la spatule par un
fouet assez fort et. toujours en ajoutant le lait, par demi-tasse à café a la
fois. Bien fouetter la purée, qui doit devenir légère, mousseuse et blanche. Ne
pas la laisser bouillir ensuite ; si elle est;
faite un peu d'avance, la tenir au bainmarie et couverte pour qu'elle ne croû-te pas.
Extrait du livre de M. H.P. PELLAPRAT,
professeur de cuisme, Président du Syndicat!
de la Presse de l'Alimentation : « 340 re^
cettes de cuisine pour les restrictions alimentaires ». — En. vente dans toutes les
bonnes librairies.
Demain : Pommes de terre Yvette.
fiuence de la douceur du climat et du calme profond de sa nouvelle existence. La
pâleur qui rendait sa beauté un peu trop
grave avait fait place à de fraîches couleurs, d'ailleurs naturelles chez elle, e:
son sourire était devenu moins tristr.
plus fréquent aussi.
Mais ce rapide changement n'était pas
uniquement dû à la paisible vie provinciale que menait à présent Lille Delalande ,; la gaieté communicative de sa cousine y était bien pour quelque chose. Les
jeunes filles ne se quittaient jamais, partageant leur chambre, leurs promenades
leurs menus travaux d'intérieur et même leurs pensées les plus intimes. Presque tout de suite. Aimée Dubourg avait
fait ses confidences, avouant son amour
pour Georges Asselin, amour encore
ignoré de tous et surtout du principal
intéressé, celui-ci étant bien long à comprendre qu'il pouvait trouver plus de
bonheur sur terre que dans les nuages
d'où il s'obstinait à ne pas vouloir descendre.
(A SUIVRE).