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Formation « Poscarb »
Architecture & ingénierie des
territoires post carbone
Livret de l’étudiant 2014/2015
Version 3 du 4 juin 2014
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1. Les objectifs de la formation Poscarb
La formation Poscarb propose une spécialisation dans le
domaine du développement, de la conception et de la
gestion de projets inscrits dans le cadre de la transition
énergétique.
La formation concerne les domaines autant de
l’architecture, de l’aménagement des territoires que de
l'ingénierie des structures et des matériaux liés aux
domaines de la thermique, du génie électrique, du
contrôle/commande, mais aussi la supervision.
Poscarb est destinée à de jeunes diplômés originaires de
formations différentes - architectes, ingénieurs, masters en
ingénierie, urbanistes, jeunes professionnels - qui
poursuivront ensemble le cursus de formation. Ces futurs
professionnels apprendront ainsi à travailler ensemble et à
créer ensemble, à l’échelle des territoires, les alternatives
attendues par la société dans les secteurs de
l’architecture, du bâtiment, de la construction ou de
l’urbanisme,
2. Concrétiser ses compétences sur la
conduite de projets complexes
La formation est ouverte aux architectes, ingénieurs,
masters en ingéniérie, urbanistes et à tout professionnel
qui souhaite poursuivre son projet de formation. Il peut
s’agir soit d’étudiants qui achèvent leur formation initiale,
soit de jeunes professionnels ayant quelques années
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d’expérience. La sélection des candidats (promotion de
12 à 20 étudiants) se fera sur dossier et entretien.
Le recrutement repose sur une répartition avec un tiers
d’architectes, un tiers d’ingénieurs (diplômés d’écoles
d’ingénieurs ou de masters en ingénierie) et un tiers
d’urbanistes et/ou de professionnels.
Le DPEA Poscarb a pour ambition de proposer à des futurs
professionnels d’apprendre à composer ensemble. En
réunissant des équipes de formateurs et des promotions
d’étudiants « poly profils », le cursus du DPEA Poscarb
conduit à la mise en commun de compétences multiples,
base même d’une formation polytechnique.
3. Une formation se déroulant sur 2 semestres
La formation Poscarb se développe sur deux semestres
selon une alternance, une semaine sur deux, entre :
• des ateliers de projets où sont élaborés en groupes
multidisciplinaires (rassemblant des étudiants issus des
différentes formations), des propositions en lien avec
des acteurs des territoires et des milieux économiques
et sociaux.
• des modules d’enseignement (cours, conférences,
séminaires, visites de réalisations) dont les contenus
viennent nourrir les attendus développés dans les
ateliers de projet.
Les ateliers de projets sont liés à des engagements
professionnalisant proposant ainsi des projets situés
répondant à une demande (collectivités publiques ou
partenaires privés) soulevant des questions complexes
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nécessitant de faire appel aux compétences croisées des
étudiants de la formation.
Les modules d’enseignement sont au nombre de 12 (6 par
semestre) et sont conçus pour être ouverts à la formation
continue pour des professionnels qui souhaiteraient ne
s’inscrire qu’à quelques modules ;
Un voyage d’étude est prévu dans la période de l’inter
semestre. Ce voyage permet de découvrir et de
rencontrer des professionnels et des acteurs en charge de
responsabilités et de projets abordant les problématiques
développées dans la formation (conférences, visites de
réalisations et de chantiers, tables rondes…).
4. La stratégie pédagogique proposée
La stratégie pédagogique proposée pour la formation
repose sur une pédagogie du projet adaptée à une
formation post master destinée à des étudiants
sélectionnés pour leur capacité de synthèse, leur maturité,
leur autonomie et leurs compétences. Cette pédagogie
déplace le centre de gravité de l’action de formation de
l’enseignant qui délivre son message à l’étudiant censé
apprendre en écoutant. L’apprentissage du projet repose
alors sur une mise en situation d’agir offerte à l’étudiant.
Ce principe est soutenu par l’idée socratique que l’on
apprend en pratiquant. Autrement dit c’est « en faisant
qu’on apprend ». Cette pratique pédagogique, très
développée dans les écoles d’enseignement du projet,
offre aux futurs praticiens l’occasion de se confronter aux
réalités spatiales et territoriales, sociales et économiques,
techniques et financières du monde. Sa mise en place
repose sur des liens étroits entre deux mondes, celui de la
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formation et celui du milieu professionnel, nécessitant
engagement et audaces de la part des étudiants. Cette
méthode d’enseignement vient en quelque sorte s’inscrire
en creux par rapport à des enseignements magistraux
donnés en amphithéâtre par un professeur conférencier
ayant pour objectif d’ « apprendre pour faire ». Dans
cette manière d’enseigner, l’étudiant doit multiplier les
efforts. Il a moins de face à face. Il est donc plus libre
apparemment de son temps. Mais, en contrepartie, il est
engagé et redevable vis-à-vis des partenaires et des
enseignants devenus des pédagogues qui ont pour
ambition de les conduire et les guider sur les chemins de
la création, de l’invention, de l’imagination et de la
construction de projets. L’équipe pédagogique devient
alors tour à tour, tuteur, accompagnateur, formateur et
évaluateur. Cet enseignement de projet en atelier est
soutenu par des partenaires - institutionnels et industriels avec lesquels des liens contractuels sont établis
permettant d’inscrire les sujets de projets dans les réalités
et les attentes sociales.
5. Organisation de la maquette pédagogique
et des enseignements
La formation repose sur une double approche :
• Un enseignement du projet qui se déroule en atelier,
une semaine (cinq jours) sur deux, pendant 2 périodes
de 6 semaines. Cet enseignement constitue la colonne
vertébrale de la formation.
• Un enseignement de modules qui se déroule sur une
semaine (cinq jours) sur deux, traitant d’une thématique
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particulière
mais
identifiée
en
regard
des
préoccupations développées dans l’atelier de projet.
La formation comporte aussi une « mise à niveau » au
commencement de la formation, dont l’objectif est de
transmettre aux étudiants d’origines professionnelles
différentes,
quelques
bases
communes
et
particulièrement les clefs d’un langage commun.
Un voyage d’étude d’une durée d’une semaine, calé en
milieu d’année, est conçu comme un parcours expert,
destiné à nourrir les questions à traiter au sein de l’atelier
de projet.
6. Les enseignements d’atelier de projet
Les enseignements d’atelier de projet constituent la partie
centrale de l’organisation pédagogique de la formation.
Les enseignements d’atelier se développent tout au long
de l’année à raison d’une semaine sur deux. Selon le
prévisionnel d’étudiants (promotion de 12 à 20 étudiants),
l’enseignement de projet repose sur trois à quatre ateliers
de projet qui se déroulent en parallèle sur un territoire
unique mais comportant des échelles différentes.
La mise en œuvre des ateliers de projet repose sur la
richesse des relations scientifiques, techniques et
professionnelles établies entre l’équipe pédagogique et
les acteurs territoriaux qu’ils soient élus ou techniciens
(services de l’État, collectivités territoriales, associations de
développement etc…).
L’atelier de projet sera un projet unique, portant sur un
territoire d’envergure situé de préférence dans la
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proximité du site grenoblois. Le sujet devrait être celui de
la prospective de la « grande ville alpine du futur », soit
une interrogation prospective sur la « ville de demain au
cœur des Alpes, abordant ainsi un ensemble de thèmes
de projets (déplacements, densification, production
d’énergie, centralité, périurbain, territoires d’activité,
agronomie, territoires de loisirs, accueil visiteurs et
touristiques…) qui seront traités par toute la promotion de
la formation, organisée en 3 ou 4 sous-groupes de projets.
Chaque groupe de projet est formé par des étudiants
d’origines différentes (architecte, urbaniste, ingénieur
thermique, génie civil, structure, bois…), garantissant ainsi
des échanges et des collaborations multidisciplinaires ou
pluri-techniques. Tous les sujets de projets ont trait à un
questionnement central de la formation. Les ateliers ont
pour objectif de susciter chez les étudiants leur créativité
pour imaginer, proposer, définir, finaliser un projet inscrit
dans les réalités économiques et politiques des territoires.
Les sujets découlent d’une négociation avec des
partenaires territoriaux, publics et/ou privés auprès
desquels sont nouées des conventions d’étude et de
partenariat. Chaque groupe d’étudiant construit de
manière autonome, à la manière d’une « équipe projet »
sa démarche et ses propositions. Chaque groupe construit
son programme de travail et ses domaines d’investigation.
Il noue des relations avec tous les partenaires
souhaitables.
Au cours de comptes rendus réguliers, le groupe expose à
l’équipe pédagogique et au maître d’ouvrage, l’état
d’avancement du projet, assurant ainsi un échange
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opérationnel. Des enseignements de management de
projet accompagnent l’activité de l’atelier de projet, tout
au long de l’année. L’enseignement de projet porte sur
plusieurs phases calées sur le modèle pré-opérationnel :
analyse de la demande, diagnostic et expertise (bâti,
paysage, bilan carbone, consommations énergétiques,
vie
sociale,
bilan
économique…),
choix
de
développements
et
scénarios,
propositions
d’aménagements, projets détaillés. Les projets font l’objet
de présentations et de confrontations entre les différentes
équipes qui travaillent chacune sur une échelle différente
du territoire retenu.
7. Les enseignements thématiques
Les douze thématiques d’enseignement sont réparties
tout au long de l’année. Ces modules sont enseignés
chacun sur une durée d’une semaine (cinq jours pleins).
Les contenus pédagogiques comprennent quatre
niveaux d’enseignement : des approfondissements
scientifiques et techniques, des apports méthodologiques
et technologiques, des visites de réalisations, des études
de cas. L’enseignement s’effectue en salle ou en atelier.
Chaque semaine d’enseignement est placée sous la
responsabilité d’un enseignant expert et professionnel
dans le domaine retenu. Il est fait appel à des
contributions complémentaires selon les thèmes traités.
Les experts sont sélectionnés selon leur niveau
d’implication dans les sujets et leur niveau d’expérience.
Les contenus sont déterminés pour « nourrir » les
enseignements de l’atelier de projets. Chaque module
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d’enseignement fait l’objet d’une description résumée
présentée ci-après,
• Module 1 : Transition énergétique et société post
carbone.
L'approche globale des consommations d'énergie et des
ressources naturelles (énergie grise) nécessite un outil de
mesure qui décrit et évalue les impacts des éléments
constituants la chaîne de vie des matériaux, depuis leur
fabrication jusqu'à leur recyclage, incluant également les
données nécessaires à leurs acheminements. Des normes
- issues de données des fabricants - et des règles de
calculs se mettent en place pour permettre, par
comparaison entre différents systèmes, d'éclairer les choix
des maîtres d'ouvrage et des concepteurs.
• Module 2 : Collaboration inter métiers.
La complexité des projets et le caractère multidisciplinaire
des compétences nécessaires à leur réalisation font du
travail collaboratif un enjeu majeur pour les acteurs de
l’aménagement
post-carbone.
Ce
module
d’enseignement propose une vision et des outils, à la fois
théoriques et pratiques, sur la collaboration entre métiers,
ses mécanismes et ses enjeux. Trois parties principales
composent ce module et permettront successivement de
comprendre et d’analyser des situations collaboratives,
d’identifier et de construire les conditions d’une
collaboration efficiente, d’outiller et d’organiser cette
collaboration.
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• Module 3 : Acteurs de l’énergie et du territoire.
De nombreux acteurs, publics, privés, associatifs…
interviennent pour définir et gérer les politiques
territoriales. Selon leur formation initiale, les étudiants du
DPEA n’ont pas tous la même vision et les mêmes
connaissances de ces acteurs. L’objectif du module est
de s’appuyer sur les projets sur lesquels travaillent les
étudiants pour organiser une série de rencontres avec les
différents acteurs que ces projets réunissent autour d’une
problématique commune. Ces acteurs seront réunis
autour de trois champs disciplinaires : les acteurs
institutionnels
qui
ont
en
charge
les
projets
d’aménagement à différentes échelles ; les acteurs de
l’énergie, des flux et des réseaux, et les acteurs de la
construction et du bâti : maîtres d’ouvrage, maîtres
d’œuvre, constructeurs… Des visites seront organisées
pour rencontrer ces acteurs sur le lieu où ils exercent leurs
activités.
• Module 4 : Outils « climat et énergie » pour les
territoires.
Ce module a pour objectif d’appréhender les dimensions
territoriales de la société post-carbone et de la transition
énergétique. Plus que des méthodes de diagnostic et
d’évaluation, il apporte des clés pour faire évoluer les
méthodes actuelles et leur application. A l’issue de ce
module, les étudiants seront en mesure d’instruire des
aspects environnementaux et énergétiques de projets
architecturaux et urbains ou de politiques territoriales
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relatives à l'énergie et aux bâtiments (urbanisme,
architecture, ingénierie des structures, des fluides...).
• Module 5 : Architecture bioclimatique.
La priorité donnée à une réduction drastique de la
consommation énergétique pour le parc de constructions
existantes
et
un
objectif
d’une
consommation
énergétique nulle, voire d’une production d’énergie pour
les édifices à réaliser aujourd’hui et demain, sont des
données qui révolutionnent l’art de bâtir et de concevoir
l’architecture, quel que soit la nature des programmes,
équipements, immeubles ou maisons. L’architecture est
l’art de construire une synthèse entre les besoins de
l’homme, les caractères des lieux, les matériaux et les
techniques disponibles et les savoir-faire constructifs.
L’architecture a aussi pour finalité de proposer des
espaces, bâtis ou non bâtis, qui puissent susciter
émerveillement, étonnement et singularité. Aussi, est-il aisé
de comprendre que la formation à la conception d’une «
architecture bioclimatique » nécessite la maîtrise d’une
multitude d’approches. Le module de formation reposera
sur des rappels de base et une mise en perspective des
courants créateurs (cultures, histoires, savoir-faire,
matériaux, économie) et s’appuiera sur des rendez-vous
avec des expériences professionnelles parmi les plus
performantes développées en climats contraints, des
programmes les plus modestes aux programmes les plus
ambitieux
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• Module 6 : Enveloppe et isolation.
Ce module propose d’étudier les différentes fonctions de
l'enveloppe constructive ainsi que les technologies
disponibles pour leur mise en œuvre. L'enveloppe est une
interface où un certain nombre de phénomènes
physiques sont mis en jeu. En premier lieu la perte ou le
gain d'énergie par rayonnement, convection ou
conduction mais aussi en fonction de l’étanchéité à l'air.
D'autre part l'étanchéité à l'eau conditionne les
technologies mises en œuvre ainsi que le résultat
architectural. Différentes illustrations de réponses
architecturales à l'ensemble de ces phénomènes
physiques seront présentées et des visites de constructions
et de chantier seront organisées. De plus, à une échelle
plus fine, les transitions de vapeur d'eau dans les parois
seront présentées afin d'illustrer les risques de
condensation.
• Module 7 : Mobilité, déplacement et territoire.
Ce module porte sur une initiation à l’organisation des
déplacements urbains et à l’aménagement multimodal
de voirie : mesure de la mobilité (besoins de la clientèle
tous modes de transports confondus) et évolutions,
analyse des trafics : du carrefour au modèle
d’agglomération,
organisation
et
politiques
des
déplacements, développement et aménagement pour
les modes doux. Les compétences attendues visent à
connaître et maîtriser l’organisation des déplacements
urbains et des transports collectifs.
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• Module 8 : Réhabilitation du parc immobilier.
En France, avec 240 kWh/m2/an de consommation
moyenne, le parc immobilier de logements représente
près de 50 % des consommations énergétiques du pays et
près de la moitié de l'énergie produite.
Pour l’ensemble de ces constructions à caractère
historique, patrimonial ou plus souvent banal voire
ordinaire, l’ « énergie grise » a généralement été «
amortie ». Cependant les marges de progrès en matière
de moindre consommation d’énergie sont considérables.
Les travaux de réhabilitation permettent d’envisager de
diviser par 10, voire 15, les consommations énergétiques
initiales.
Pour y parvenir, un diagnostic global doit identifier les
caractéristiques constructives, les usages, les atouts des
édifices et les dysfonctionnements, permettant alors de
définir un projet de réhabilitation cohérent. Le module
d’enseignement s’appuie sur des professionnels experts
en maîtrise d'œuvre, alliant compétences multiples, aussi
bien sociales, spatiales, que techniques, énergétiques ou
économiques.
• Module 9 : Production d’énergie locale.
Dans toute démarche de type intégrée comme celle qui
est proposée dans cette formation, la production
d’énergie à partir des ressources du territoire doit être
considérée très en amont. On s’attachera dans ce
module à décrire tout d’abord la problématique de
l’énergie dans un contexte planétaire, puis on discutera
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des diverses ressources locales qui sont exploitables. Une
revue des méthodes de production simultanée
d’électricité et de chaleur sera proposée. Après avoir fait
l’inventaire des besoins exprimés dans les ateliers de
projets, le module proposera deux études de cas
comportant des dimensionnements techniques et
économiques ainsi que des visites des sites et de
réalisations, directement concernées par ces études de
cas.
• Module 10 : Gestion des flux énergétiques.
Le module a pour objectif pédagogique d’apporter les
compétences aux étudiants permettant de comprendre
la problématique de gestion énergétique globale des
systèmes bâtiments occupés au sein de leurs réseaux
d'énergie. Les enseignements permettront également de
connaître les solutions et technologies existantes de
gestion énergétique et les étudiants seront capable de
concevoir, de dimensionner des stratégies de gestion
énergétique.
• Module 11 : Matériaux et structures
Ce module propose d’étudier les différents matériaux,
structures et techniques constructives permettant de
limiter l'impact environnemental de la construction et/ou
de la rénovation d'un bâtiment. Après un rappel des
notions d'analyse de cycle de vie, les matériaux tels que
la terre, la pierre, les matériaux en fibre (lin chanvre,
paille...) ainsi que le bois seront présentés. Pour chaque
matériau, les techniques de construction, les typologies
de structures ainsi que les propriétés de ces matériaux
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seront détaillés. Afin de bien se rendre compte de
l'organisation du travail depuis la conception jusqu'à la
réalisation finale ainsi que des phases clés de décision lors
du projet, une réalisation pratique sera construite avec les
compagnons du devoir.
• Module 12 : Maintien, protection des ressources
naturelles et biodiversité.
La prise en compte récente de la problématique de la
biodiversité en milieu urbain et par voie de conséquence
du système de circulation qui permet son maintien et son
accroissement - la trame verte et bleue - est en train de
questionner les manières de composer la ville et les
enveloppes de ses édifices.
Ce bouleversement induit une injonction pluridisciplinaire.
Architectes, urbanistes, paysagistes, écologues, ingénieurs
en génie civil, juristes, ethnologues… collaborent autour
des politiques urbaines, des diagnostics écologiques, des
certifications environnementales des édifices et des
modalités de composition et de gestion des espaces
végétalisés urbains et périurbains. Composer la ville par le
végétal et à travers ses dynamiques n’est cependant pas
une invention du XXIe siècle, un rappel historique sera
proposé aux étudiants à travers les grands principes de
l’urbanisme végétal.
Les notions abordées dans cet enseignement –
biodiversité, habitat faune-flore ou biotope, trame verte
et bleue, gestion différenciée, usages et exploitations de
la nature (notamment agriculture urbaine) et pratiques
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jardinières – seront largement illustrées par des cas
d’étude et des études et recherches prospectives.
Une approche par échelle sera proposée - territoriale,
urbaine puis architecturale – après avoir exposé les
principes généraux de l’écologie du paysage et proposé
un rappel sur l’urbanisme végétal.
8. Le voyage d’études
Un voyage d’études d’environ 3 à 4 jours sera organisé
chaque année et une préfiguration de ce voyage a été
conduite récemment dans la région du Vorarlberg
(Autriche). Cette expérience constitue un champ de
références pour des projets concernant aussi bien le
développement, l’aménagement, l’urbanisme que
l’architecture. Ce voyage d’études - en région Rhône
Alpes ou dans les Alpes européennes - permettra de
rencontrer les acteurs de ces nouvelles pratiques
d’aménagement et de placer les étudiants dans une
démarche de prospective vis-à-vis des projets travaillés au
cours de la formation.
9. La fiche d’identité du DPEA Poscarb
- Etablissements porteurs : Ecole Nationale Supérieure
d’Architecture de Grenoble (www.grenoble.archi.fr) et
Grenoble INP / Ecole Nationale Supérieure de l’énergie,
l’eau et l’environnement (www.grenoble-inp.fr)
- Etablissements partenaires : Université Joseph Fourrier :
UJF/Phitem (www.phitem.ujf-grenoble.fr)
et Institut
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d’Urbanisme de Grenoble : UPMF/IUG (www.upmfgrenoble.fr)
- Intitulé du diplôme : DPEA (Diplôme propre aux écoles
d’architecture) sur « Architecture & ingénierie des
territoires post carbone » avec mention des deux porteurs
du DPEA : ENSAG et Grenoble INP / Ense3
- Localisation des enseignements : Ecole Nationale
Supérieure d’Architecture de Grenoble, Grenoble INP et
Université Joseph Fourrier
- Constitution du dossier d’inscription :
• Vous êtes étudiant architecte, urbaniste : lettre de
motivation + CV + book
• Vous êtes étudiant ingénieur, master en ingénierie :
lettre de motivation + CV + résumé des projets en lien
avec le bâtiment et les territoires
• Vous êtes professionnel : lettre de motivation + CV +
dossier personnel de réalisation de projet
- Frais d’inscription : 3000 € à charge des étudiants
- Date clés :
• Recueil des dossiers de candidature à déposer avant
le 15 juin 2014 à l’adresse électronique suivante
« [email protected] »
• Instruction des dossiers : 15 – 30 juin 2014
• Information auprès des candidats : Début juillet 2014
• Ouverture de la formation : Septembre 2014
- Contacts équipe pédagogique :
• pour l’ENSAG : [email protected]; et [email protected];
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• pour ENSE3 : [email protected];[email protected],
• pour Phitem : [email protected];
[email protected]; [email protected];
• pour l’IUG : [email protected];
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