JSD 1012 - Le Journal de Saint

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Transcript JSD 1012 - Le Journal de Saint

Bornes et « petit train »
Délimité et réglementé, le centre-ville piéton est pourtant
franchi par des automobilistes qui, normalement, n’y ont pas
accès. Reportage au QG de surveillance du dispositif. p.7
N°1012 1,00 €
Du 1er au 7 octobre 2014
La Fête,
c’est dès
vendredi !
YANN MAMBERT
La traditionnelle Fête de Saint-Denis s’installe
les 3 et 4 octobre dans le centre-ville. p.3
Police dans les transports
D
epuis 2010, le ministère
de l’Intérieur a mis en place un Plan
national de sécurisation des
transports en commun qui permet aux
forces de l’ordre d’opérer sur l’ensemble
des réseaux. Comme les émeutiers
n’envahissent pas quotidiennement
les gares (déjà quadrillées par les militaires
du plan Vigipirate), les forces de l’ordre
se rabattent sur les resquilleurs. Ainsi,
non seulement une simple fraude devient
prétexte à un contrôle de police, mais
on assiste au spectacle de fonctionnaires
d’État suppléant en sous-main les
contrôleurs dans une tâche qui relève
exclusivement du transporteur (ne paiet-on pas assez cher le service ?). Pendant
ce temps, il manque 200 policiers à SaintDenis, et, depuis des mois, les CRS ont
délaissé la Zone de sécurité prioritaire.
Il faut croire que trafiquants et receleurs,
autour de la gare, ne sont pas aussi
prioritaires, du point de vue de l’ordre public,
que les fraudeurs à l’intérieur de la gare.
Années 70
au TGP p.13
L’Avant-Garde
danse
toujours plus p.8
Un triptyque sur la décennie
post 68 et l’héritage qu’elle laisse.
Du jeudi 2 au dimanche 12 octobre,
le théâtre prend des accents
seventies.
YANN MAMBERT
Au coin de la Une
La place
Confluence
du renouveau
p.6
N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
ACTUALITÉS
ACTUALITÉS
La semaine du 1 octobre 2014
er
Chroniques
dionysiennes
Intermittents
Jeudi 25 septembre, quelques dizaines
d’intermittents du spectacle ont menacé d’empêcher la première de Liliom au TGP (lire
page 13) à cause de la venue annoncée
de la ministre de la Culture Fleur Pellerin.
Celle-ci s’étant décommandée,
la représentation a pu avoir lieu sans
perturbation après distribution de tracts
des intermittents appelant à manifester
le 1er octobre devant le ministère
du Travail. Le TGP, quant à lui, insère dans
son programme un texte défendant
l’intermittence et intitulé Vous trouvez
que la culture coûte cher, essayez l’ignorance,
signé Jean Bellorini et son équipe. B.L.
Deux flash mob
Samedi 4 octobre lors de la Fête de Saint-Denis,
les amateurs pourront participer à deux flash
mob. Diego et Esteban, chanteur et musicien
de flamenco, et JHR crew, groupe de hip-hop
du coin, ont rassemblé leurs forces et proposent
deux chorégraphies : l’une sur des tempos
espagnols, l’autre sur Happy le tube de Pharrell
Williams, le tout au profit de Carla, une enfant
de 11 ans atteinte d’ataxie cérébelleuse dont les
parents récoltent des fonds pour la soigner aux
Violences. Du nouveau pour
accompagner les femmes
SÉBASTIEN BANSE
L.E.J
Internautes et lecteurs du Journal
de Saint-Denis, réagissez aux articles
sur www.lejsd.com
JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ;
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chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro :
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Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue :
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Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition,
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01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours.
Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.
PATRICIA DA SILVA CASTRO
Trois amies de chœur
Musiciennes. Dans leur
groupe, Lucie et Elisa
chantent, Juliette joue
du violoncelle. Ces Dionysiennes, qui se connaissent
depuis l’enfance, ont
une solide formation
musicale classique débutée
au Conservatoire de
Saint-Denis.
PORTRAIT
Par Benoît Lagarrigue
Photo Yann Mambert
Elles sont trois et ont fait sensation
lors du concert de rentrée, samedi
30 août sur le parvis de la basilique, en
interprétant plusieurs morceaux
connus à leur manière. Un tabac. Elles,
ce sont Lucie, Elisa et Juliette, nom de
scène L.E.J (acronyme de leurs prénoms, mais prononcez Elijay, à l’anglaise). Lucie et Elisa chantent, Juliette
joue du violoncelle. Et toutes trois sont
amies d’enfance et dionysiennes depuis
leur plus jeune âge. Autre point commun, une solide formation musicale
classique, qui a débuté au Conservatoire
de Saint-Denis. « À 5 ans, je voulais être
chanteuse et poète ! », rigole Lucie. Dès
l’âge de 6 ans, elle mène de front études
et musique, au conservatoire où elle étu-
die le chant et le saxophone, au sein de
classes CHAM au collège, puis en classe
de chant du conservatoire à rayonnement régional d’Aubervilliers - La Courneuve. Et elle intègre dès 8 ans la Maîtrise
de Radio France, dirigée par Sofi Jeannin, avec laquelle elle est venue chanter
au Festival de Saint-Denis, en 2013,
Symphonie de psaumes, de Stravinski
sous la baguette de Kristjan Järvi.
Le parcours d’Elisa est quasiment
identique : éveil musical, chorale de Marie-Luce Lucas au conservatoire, contrebasse, Maîtrise de Radio France. Après le
bac, à 17 ans, elle change de voie.«Je voulais faire une pause de classique, alors je
suis allée vers le jazz, au CRR de Boulogne. » Quant à Juliette, elle a aussi
chanté avant de se diriger vers son instrument de prédilection, le violoncelle.
Après son diplôme de fin de troisième cycle, elle joue dans plusieurs formations.
« J’aime explorer tous les styles, aussi bien
le tango que le rock ou le hip-hop… »
Avec de tels parcours, il était écrit que
ces trois là, qui ne se sont jamais quittées
depuis l’enfance, finissent par se retrou-
« J’aime explorer
tous les styles,
aussi bien le tango
que le rock
ou le hip-hop… »
ver aussi sur la scène. « C’était pour nous
une évidence », s’écrient-elles en chœur.
Elles ont commencé par le début : dans
les bars, à Paris, à la Table ronde à SaintDenis, « pour le fun ! ». C’est en 2013 que
l’affaire prend tournure. Elles remportent un concours sur Internet pour lequel il fallait reprendre L’Hymne de nos
campagnes, de Tryo. La récompense
était une rencontre avec le groupe au festival Nuits de Champagne, à Troyes. « Et
là, ils nous ont carrément proposé de
chanter avec eux ! Devant 3 000 personnes !!! » Elles n’en reviennent toujours
pas. Et c’est là que tout est parti : la vidéo
fait un tabac sur Internet et une autre de
Tous les mêmes, de Stromae, enfonce le
clou. Un vrai buzz.
« Depuis, nous avons fait plusieurs
scènes, à Lyon, à Nantes, à Paris, à BelleÎle… Et à Saint-Denis ! C’était super ! »
Aujourd’hui elles ont à leur répertoire
une quinzaine de titres, choisis au feeling, avec un gros travail d’arrangement
et qui vont du reggae à la soul en passant par le hip-hop, le rock, la pop… Et
les producteurs commencent à s’intéresser à elles. À tel point qu’elles entendent désormais vivre cette aventure à
fond. « Maintenant, notre objectif est de
sortir un album de compositions originales », révèle Elisa. « Nous en sommes à
l’écriture, et nous faisons tout toutes les
trois », poursuit Juliette. L’aventure
continue. « On n’a jamais rien demandé, tout est venu à nous », conclut
Lucie. Et ce n’est pas fini…
Entreprise
«Il n’y a pas d’âge pour
créer sa boîte !» C’est l’Adie
qui le dit. L’Association
pour le droit à l’initiative
économique adressera
son message à tous ceux,
jeunes ou bien plus vieux,
tentés par la création
d’entreprise lors d’un
rendez-vous d’information. Jeudi 9octobre,
en mairie, de 9 h 30 à 12 h.
Côté jardin
Cancer du sein
Une poire pour la soif
créée en 1820, tendre sucrée, très
parfumée, récoltée de septembre à novembre ; Louise-Bonne,
créée en 1870, chair ferme,
acidulée et juteuse, récoltée de
septembre à décembre ; Comice,
créée en 1849, chair fondante,
convient pour la cuisine,
récoltée d’octobre à décembre ;
Conférence, créée en 1885 en
Angleterre, juteuse et sucrée,
idéale pour les tartes et les confitures, récoltée en octobre et se
conserve jusqu’en mars.Vous
pouvez les conserver dans des
cagettes en bois dans un local
aéré et sec pendant 1 à 2 mois, selon les variétés. Pour les consommer, laissez-les mûrir à température ambiante pendant quelques
jours. Faites-vous plaisir et dégustez ce fruit royal pour son
parfum et sa saveur particulière.
Jean-Claude Segonnes, SaintDenis ville verte, ville fleurie
La campagne nationale
de dépistage du cancer du
sein, baptisée Octobre rose,
est présente à Saint-Denis.
Un camion-stand de
prévention est installé sur
le parvis de la basilique
tous les mardis d’octobre,
de 9 h à 13 h. L’hôpital
Delafontaine ouvre une
consultation gynécologique tous les vendredis
de ce mois-ci. Une exposition de photographies
signées Bettina Balmer
accompagne la campagne
à l’initiative de la Mission
droits des femmes qui la
présente avec la participation des professionnels de
la maternité Angélique
Du Coudray à l’hôpital
Delafontaine. Jusqu’à la fin
du mois dans la chapelle
des Trois-Patrons, hall
du centre administratif.
Vélo
Vendredi 3octobre,
Vélo à Saint-Denis
invite les cyclistes à
participer à la parade
des associations en
ouverture de la Fête
de Saint-Denis. Rdv
à 18 h 30 devant
la salle de la Légion
d’honneur (avec
son deux-roues,
une bonne sonnette
et un gilet fluo).
asso.veloasaint
[email protected]
D.R.
On se trouve avec Isabelle Bréjaud au milieu de l’esplanade
de la Rosace, qui surplombe le Carrefour de la place du Caquet : « Ici
on est au-dessus du rayon légumes.»Isabelle Bréjaud habite là depuis
28 ans. Elle raconte les travaux de réhabilitation menés par le bailleur
(PCH), immédiatement suivis de la décision du grand magasin
de revoir l’étanchéité de leur plafond. Un nouveau chantier,
mais aussi une occasion de retaper l’aire de jeu, laissée à l’abandon.
C’est l’agglo qui en a repris la gestion.« Les gamins ont choisi
le portique de jeux qu’ils préféraient », précise Chantal Delahousse
de Plaine commune. À première vue, ils n’ont pas l’air de regretter
leur choix. À quelques pas de là, Marc Rueyo, de l’association
de production audiovisuelle « L’œil du baobab », se donne pour
mission – impossible – de leur imposer un instant de silence :
on tourne ! Le réalisateur est en train de filmer une vidéo
de présentation d’un tout nouveau jeu électronique implanté sur
l’esplanade : des bornes lumineuses qui s’allument selon différentes
modalités pour créer quatre jeux interactifs, à pratiquer seul ou en
équipe. C’est le premier jeu de ce genre installé en France par
la société Pro Urba, qui a mis à contribution les enfants et les animateurs de l’antenne jeunesse pour tourner les films de démonstration,
qu’on retrouvera sur Internet et en DVD. En remerciement, Pro Urba
leur a offert une caméra. Inauguration le 15 octobre. S.B.
Beaucoup de termes pour ce
fruit merveilleux, «entre la poire
et le fromage» ou une «bonne
poire» pour qualifier un
imbécile heureux. La poire nous
vient de loin, elle était cultivée en
Chine 4 000 ans avant notre ère.
Les Romains en recensent plus
de 40 variétés. En léger déclin au
Moyen-Âge, elle devient le fruit
royal sous Louis XIV qui en
ordonne la culture à Jean de
la Quintinie, créateur du potager
et donc verger du roi. Pas moins
de 600 variétés seront cultivées
àVersailles.
La poire est un fruit des plus
délicats qui doit être traité
comme «une belle demoiselle»
selon les dire de la Quintinie.
Avez-vous remarqué que
beaucoup portent des noms
de femmes en raison de leurs
courbes généreuses, de leur
fondant, de leur parfum
envoûtant quand elles sont
mûres à point ? Pour exemple
la «Louise Bonne», «Cuisse madame», «Bonne Jeanne», «Toute
bonne», «Belle Angevine».
Les meilleures variétés : Guyot,
créée en 1870 à chair fondante et
juteuse, récoltée de juillet à octobre ;Williams, créée en 1796 en
Angleterre, à chair fondante avec
des arômes musqués, récoltée
d’août à octobre ; Beurre Hardy,
Le 115, numéro à composer
pour obtenir un
hébergement d’urgence,
ne parvient pas à répondre
aux besoins. En SeineSaint-Denis, il est des soirs
où plus de deux cents
personnes, dont des
enfants, passent la nuit
dehors. Nombre de ces
personnes se réfugient
chaque jour à l’accueil
de l’hôtel de ville et aux
urgences de l’hôpital
Delafontaine.
Les collégiens qui habitent
la Plaine et qui doivent se
rendre au nouveau collège
Dora-Maar de Pleyel sont
tassés comme des sardines
dans le bus 139 de la RATP.
Des enfants ont été
légèrement accidentés lors
de la fermeture des portes
et deux élus du quartier
(Suzanna De La Fuente
et Philippe Caro) ont écrit
au président du Stif,
Jean-Paul Huchon, pour
lui demander d’élever
la fréquence des bus
et de les recevoir avec
une délégation de parents.
D.R.
Intérieur, défense, justice : le triptyque des professions qui s’exercent souvent en uniforme tenait son Forum des métiers mercredi
24 septembre, salle de la Légion d’honneur. Policiers, nationaux ou
municipaux, surveillants de prisons ou conseillers de probation,
greffiers,militaires ou pompiers ont fait le même constat. La 6e édition
a accueilli moins de monde que les années précédentes. En tout, une
centaine de jeunes a franchi la porte. Cette baisse quantitative a eu
néanmoins un mérite : la qualité était au rendez-vous. « J’ai reçu
vingt-cinq jeunes, ce n’est pas énorme mais tous avaient des profils qui
correspondent », explique par exemple la capitaine de police Tatiana
Brissot. Pôle Emploi qui organise cette rencontre annuelle réfléchit
déjà à son évolution future pour la relancer. Nadia Réunif,
en concluant le forum aux côté de l’adjoint au maire Bally Bagayoko,
a invité toutes les institutions à une rencontre pour « redonner de l’élan
à l’initiative ». D.Sz
Les amateurs du jeu vidéo Assassin’s Creed
n’auront pas manqué de noter que le dernier
épisode (Dead Kings) se déroule à Saint-Denis.
Arno Dorian, le protagoniste du jeu, s’y retrouve
au lendemain de la Révolution. Les concepteurs
du jeu (chez Ubisoft), friands d’ambiance
gothique, se sont régalés à reconstituer
la basilique et sa crypte. S.B.
Galère de bus
Esplanade de la Rosace.
Moteur, silence, jouez !
Carrefour inauguré
Recrutement. Un Forum
moins en forme
Design-moi une crypte
3
À la rue
« Mieux repérer pour mieux orienter »les femmes qui subissent des
violences. La préoccupation gagne du terrain parmi les professionnels du social et des métiers de santé. Pour cause. Avec une centaine
de décès par an, et des traumatismes à vie pour les victimes, « c’est un
problème majeur de santé publique » comme le soulignent les organisatrices du dernier des Midi-Santé, conférences de la Maison de la
santé qui s’était associée pour en parler à la Mission droits des
femmes. Devant une centaine de personnes, ce 23 septembre à l’hôtel
de ville, la psychomotricienne Martine Haas a décrit les bienfaits de
l’automassage pratiqué dans son atelier hebdomadaire (hélas au
complet). Psychologue chargée de la consultation de victimologie au
centre de santé les Moulins, Anne-Louise Leboursier rapportait,
quant à elle, ses priorités auprès de femmes qu’il faut amener à
« se resocialiser », à « se “renarcissiser” aussi parce qu’elles ont d’elles
une image très négative ». Enfin, Ghada Hatem, responsable de la
maternité Delafontaine, a fait le point sur l’avancement de son projet
de la Maison des femmes. Laquelle accueillera, sans doute dans un an,
« toutes les femmes en difficulté », notamment victimes de violences.
En partie financé, entre autres par la Ville, ce projet est présenté pour
un appel à contribution sur le site www.lachaineducoeur.fr M.L.
Orchestre, ruban, petits fours et boisson : Hervé Dalido (à gauche
sur la photo), directeur du Carrefour dionysien, a fait les choses
dans les règles de l’art pour l’inauguration du magasin rénové,
jeudi 25 septembre. Devant les nombreux clients et élus invités,
il a conclu son discours par un enthousiasmant : « Je suis sûr
d’une chose : Saint-Denis réveille la France ! » P.D.S.C.
États-Unis. Chorés visibles sur https://www.you
tube.com/watch?v=F8HxXYW_BdI V.L.C.
Le spectacle À vélo vers le ciel clôturera la fête place Victor-Hugo à 21 h 45.
La Fête
de Saint-Denis,
c’est aussi vendredi
3 et 4 octobre. Le traditionnel rendez-vous
festif revient à une
programmation sur
deux jours. Soit, entre
autres réjouissances,
deux grands spectacles le soir et une parade des associations
regroupant quelque
300 participants.
place Victor-Hugo devraient valoir le déplacement !
Après plusieurs années d’interruption, ce retour au vendredi
provient d’une demande des associations. « La Fête de Saint-Denis est très importante pour elles
mais, chacune étant occupée soit
à la tenue d’un stand, soit à proposer une animation, elles regrettaient de ne pouvoir vivre un moment festif commun », indique
Christelle, qui a souhaité pour
cette édition rester fidèle « à l’origine et à l’essence de la fête : très
ancienne, elle est encore bien vivante et a toujours vocation à valoriser les acteurs qui font la ville
au quotidien ».
Vendredi, le retour. La Fête de
Saint-Denis débutera cette année à nouveau le vendredi 3octobre, dès 19 h, par une grande parade associative à travers les rues
du centre-ville. « Une vingtaine
d’associations dionysiennes regroupant plus de trois cents personnes y participeront», annonce
Christelle Folly, responsable de la
programmation des Fêtes de
Saint-Denis et des tulipes à la direction de la Culture. « Cette parade festive, musicale et dansée,
sera aux couleurs du monde, à
l’image de Saint-Denis, ville cosmopolite où des gens venus de cent
trente pays du monde se côtoient.
La fête doit refléter ceci ! », poursuit-elle. Le départ – et l’arrivée –
Plus de cent cinquante
associations
Ce même soir, les toujours
appréciées Cuisines du monde
accueilleront les gourmets alors
qu’un grand bal populaire avec
le groupe Balafond attirera dès
20 h les danseurs sous le chapiteau place Robert-de-Cotte.
Pour clore la soirée, la compagnie Grat t e-C iel propose à
21 h 45 un spect acle aér ien
place Victor-Hugo, entre basilique et mairie, Le Grand Sôt.
D.R.
2
N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
Pour clore la soirée
du vendredi, la
compagnie Gratte-Ciel
propose à 21 h 45
un spectacle aérien
place Victor-Hugo,
entre basilique
et mairie, « Le Grand
Sôt ».
Le lendemain, samedi 4 octobre, retour à l’aspect plus traditionnel de la Fête de Saint-Denis
avec l’ouverture à 11 h du village
associatif déployé places JeanJaurès, Victor-Hugo, du Caquet,
allée des Six-Chapelles et rue de
la Légion-d’honneur. « Plus de
cent cinquante associations de
Saint-Denis seront présentes avec
leurs stands, leurs ateliers et leurs
animations, se réjouit Christelle
Folly. Et le jeune public ne sera pas
oublié avec notamment un spectacle sous yourte, Café Ulysse, jardin Pierre-de-Montreuil »,
ajoute-t-elle.
Si plusieurs fanfares (New Orleans, bollywwod et autres…),
performances et parades (dont
celle du TGP), égaieront les rues,
l’accent est mis cette année sur la
possibilité pour les visiteurs de
participer à de nombreux ateliers
d’initiation proposés par les associations : mosaïque, confection, cirque, arts plastiques, etc.
Quant au soir, la fête continue
avec, à nouveau, les Cuisines du
monde, une soirée Dj sous le chapiteau (« et il y en aura pour tous
les goûts, des années 1940 à aujourd’hui », promet Christelle) et
un grand spectacle de clôture qui
investira la place Victor-Hugo à
21 h 45. À vélo vers le ciel, c’est son
nom, est l’œuvre de la compagnie belge Theater Col. Il s’agit là
aussi d’un spectacle aérien sur
fond de musique d’opéra et
d’images de Saint-Denis. Benoît Lagarrigue
Pour en savoir plus, la direction de
la culture a édité un programme
disponible dans les lieux publics et
certains commerces et qui sera distribué aux sorties de métro et à la gare.
N°1012 DU 1ER AU 7 SEPTEMBRE 2014
ACTUALITÉS
Commémoration surprise
L’Anacr (Association nationale des anciens
combattants de la Résistance) départementale a
tenu son congrès à Saint-Denis le samedi 27 septembre. À cette occasion, une commémoration
tout à fait inopinée a été organisée par l’associa-
SÉBASTIEN BANSE
Pierre Louki
Tué par balle. Une marche
blanche pour Simon Ismael
La fin de semaine promet d’être difficile pour les parents d’enfants
scolarisés. Le syndicat Force ouvrière a déposé un préavis de grève qui
appelle les agents de service des cantines et les animateurs de centres
de loisirs à cesser le travail vendredi 3octobre. De son côté, la CGT
demande également aux animateurs des centres de loisirs de cesser
le travail pendant quatre jours, du 1er au 4octobre inclus. La réforme
des rythmes scolaires et les conditions de travail qu’elle entraîne sont
à l’origine de ce double mouvement. L’impact de cette nouvelle organisation se traduit par une hausse spectaculaire de la fréquentation
des centres de loisirs estimée par la mairie à +20 % le soir et +40 %
le mercredi. David Proult, adjoint au maire en charge du dossier, ne
nie pas les difficultés rencontrées par les personnels depuis la rentrée.
« Les équipes ont vu leurs conditions de travail modifiées. Des
adaptations sont nécessaires, explique-t-il.Nous prenons des mesures
pour faire face à cette forte hausse de fréquentation des centres de loisirs
dont, par ailleurs, nous nous félicitons. Le mois de septembre était
nécessaire pour se caler et vérifier si cette montée en puissance des
effectifs se confirmait.» Les syndicats n’ont pas fait la même analyse
et sifflent la fin de la période de rodage par un appel à la grève. D.Sz
À la station Stade de France, ça parle foot.
« - T’as vu Manchester ? Ils mènent 3-1,
ils prennent 4 buts. Contre Leicester !
« Ces actes barbares
n’ont rien à voir
avec l’Islam »
DOMINIQUE SANCHEZ
Club
des parents
Ouverts à tous, le Club
des parents de l’association
Rencontre 93 reprend
ses activités diverses et variées : atelier de diététique
(jeudi 2octobre de 9 h 30
à 13 h 30), alphabétisation,
initiation à l’informatique
par Artis Multimedia (jeudi
de 13 h 30 à 15 h 30 et lundi
de 17 h 30 à 19 h 30),
beauté et maquillage
(mercredi8, de 13 h 45
à 16 h 15),etc. Autant
d’ateliers gratuits accessibles sur inscription. Au 49,
boulevard Marcel-Sembat.
Tél. : 01 48 13 12 20.
Mail : clubdesparents.
[email protected]
Accès
aux droits
En septembre2013, Aline
Archimbaud, sénatrice
EELV de Seine-SaintDenis, remettait au Premier ministre un rapport
appelant à un «choc de solidarité» avec 40 mesures
«à portée de main». Cellesci seront détaillées et discutées dans un Forum pour
l’accès aux droits, organisée à l’initiative de l’élue
avec la participation de
l’Observatoire des non-recours aux droits et services
et de la revue Alternatives
économiques et en présence de nombreux professionnels, militants et élus.
Vendredi10 et samedi
11octobre à l’université
Paris 8. Inscription obligatoire par mail : forumacces
[email protected]
YANN MAMBERT
Pour aider à financer son action
de soutien à la Syrie,
le collectif Chams
édite en version
bilingue français/
arabe trois livrets
écrits par deux
poètes syriens,
Golan Haji et Ali
Jazo, traduits par
Nathalie Bontemps
et illustrés par
Thomas Azuélos
et Mathilde Chèvre.
Tarif : 10 €. Commandes à Chams,
Maison de la vie
associative, 19, rue
de la Boulangerie,
93200 Saint-Denis.
Le pot
du départ
Centres de loisirs
et cantines. Un double
appel à la grève
Le debrief
C’est un promu qui les a brûlés. Contre Chelsea,
ils vont en prendre 10.
- Il a joué, Falcao ?
- Falcao et Rooney et Van Persie.
- (admiratif) Leur attaque…
- …c’est du feu ! Mais derrière, c’est
de l’eau. La défense, elle se noie. » S.B.
Poésie
pour la Syrie
Tout le monde ou presque a revêtu un T-shirt blanc. Les T-shirts
sont quasiment identiques, à de légères différences près. Si tous
portent un nom – Simon Ismael – imprimé en caractères noirs,
quelques-uns montrent aussi la photographie d’un jeune homme et,
sur d’autres encore, on a ajouté une phrase sous cette image : « Repose
en paix ». Ce samedi 27septembre, ils sont plus de 150 – parents, amis,
voisins – à s’être rassemblés pour rendre un dernier hommage
au jeune Dionysien, victime cet été d’une fusillade, dans le quartier
Sémard, qui a laissé un autre homme grièvement blessé. À 13 h 30, le
cortège quitte la place de la mairie. En silence, la procession remonte
la longue rue Gabriel-Péri jusqu’à l’extrême nord-ouest de la ville, et
va s’immobiliser, en face de la crèche, devant le hall du n° 11, tout au
bout de la rue Gaston-Monmousseau. Là, au pied des neuf étages
de l’immeuble de briques, Simon Ismaël s’est écroulé, le 17 août 2014 –
la date est inscrite sur les T-shirts blancs, sous sa photo, accolée
à sa date de naissance, le 3 octobre 1993 : il n’avait pas 21 ans. Les
proches de Simon Ismaël ont remercié ceux qui les avaient soutenus
de leurs pensées, de leurs prières. « Le pardon est plus beau que
la vengeance », a ajouté l’un de ses amis. S.B.
« Être élu pendant dix-neuf ans
à Saint-Denis, ça marque
une vie et ça forge un
caractère », a dit Francis
Langlade jeudi 25 septembre
lors d’un pot amical.
L’ancien adjoint au maire qui
a rejoint son Lot natal était
entouré de plusieurs centaines
de personnes en mairie
pour partager un moment
chaleureux. D.Sz
Les anciens s’en souviennent peut-être. Auteurcompositeur-interprète,
Pierre Louki était «un poète
lunaire et libertaire,artisan
de la juste phrase»
selon les termes de Daniel
Delgado, prochain intervenant des Dimanches de
la Dionyversité au musée
pour une conférencedébat consacrée à ce
«résistant» en marge, disparu en 2006. Dimanche
5octobre, à 15 h, au musée
d’art et d’histoire (22 bis,
rue Gabriel-Péri).
tion au carré des fusillés du cimetière de SaintDenis, à la surprise des quelques passants. V.L.C.
Lundi 29 septembre, devant l’hôtel de ville.
Rassemblement.
La municipalité
a organisé une prise
de paroles, lundi
29 septembre, après
l’exécution d’Hervé
Gourdel en Kabylie.
zaines de milliers de civils, dans
leur grande majorité musulmans, mais aussi chrétiens
d’Orient ».
Les interventions des participants vont dans ce sens. « Assez
des amalgames colportés par les
médias ! », lance une Dionysienne « depuis 40 ans ». Un autre, plus jeune, « français, fils
d’immigré algérien, et musulman », appelle à ne « pas se laisser instrumentaliser ». Un autre
encore dit, en montrant son qamis, la longue tunique traditionnelle : « À cause de cette barbarie, on ressent de l’hostilité
dans certains regards quand on
nous voit habillés comme ça.
Pourtant, nous avons servi 220
repas par jour pendant le Ramadan. On ne ferait pas ça si on était
des assassins.»
Lundi 29 septembre, une
soixantaine de personnes se
sont regroupées devant l’hôtel
de ville pour dire « non au terrorisme et à la guerre ». Le rassemblement, à l’initiative de la mair ie, fait suit e à l’exécut ion
d’Hervé Gourdel en Kabylie par
un groupe terroriste se réclamant de l’État islamique (EI) en
Irak et en Syrie. Il était guidé par
deux impératifs : la « condamnation du terrorisme » et le « refus absolu de tout amalgame ».
« Le terrorisme n’est pas seulement une intimidation mais
une gigantesque entreprise de
séparation haineuse et guerrière », lance Didier Paillard. Le
maire tient à rappeler que « ces
actes barbares n’ont rien à voir
avec l’Islam. Ils sont la partie la
plus médiatisée des massacres
perpétrés par des groupes intég r i s t e s q u i f ra p p e n t d e s d i -
« La barbarie n’a pas
de nation »
Habib Zouiten, imam de la
mosquée du centre Tawhid, est
présent avec des fidèles. « Nous
sommes là pour témoigner au
nom des musulmans de SaintDenis de notre soutien à la famille d’Hervé Gourdel, a-t-il déclaré. La barbarie n’a pas de cou-
YANN MAMBERT
Chroniques
dionysiennes
5
À Saint-Denis,
comme dans tous
les bâtiments publics
de France, le drapeau
tricolore a été mis
en berne suite
à la décapitation
d’Hervé Gourdel.
leur, pas de nation, mais un visage horrible et une terrible
puanteur.»
M. Zouiten rappelle la fierté
des musulmans français de vivre en démocratie et leur désir
de vivre paisiblement. Partant
de là, un regret : « On ne nous
contacte que lorsqu’un geste de
ce genre est commis quelque part
dans le monde, comme si nous
avions quelque chose à nous reprocher. Mais nous sommes –
comme tous les êtres humains –
horrifiés par cette exaction ! » Et
de lancer un appel à tous pour
« penser à quelles actions pour
faire tomber les barrières, pour
dresser des ponts entre toutes les
composantes de la société ».
L’appel au rassemblement
avait été relayé par le Parti de
Gauche, appelant à réaffirmer
« notre indignation face à la
cruauté et l’inhumanité des
assassins d’Hervé Gourdel » et à
placer « plus que jamais la fraternité en tête du triptyque
républicain ».
En revanche, une voix discordante s’est faite entendre au
sein de la majorité, celle de Madjid Messaoudene, en désaccord
avec le mot d’ordre : « On ne m’a
pas consulté sur l’opportunité
d’une telle action. J’ai l’impression qu’on a répondu à l’émotion. On aurait mieux fait de
dire : “Stop à la stigmatisation
des musulmans”, ça aurait été
beaucoup plus fort. Sinon, cette
initiative légitime l’idée que les
musulmans ont quelque chose à
voir avec l’EI. » Et les enjoint de
« s’excuser pour des faits avec lesquels ils n’ont rien à voir ». Sébastien Banse
ACTUALITÉS
à 10 h à la Maison des seniors (6, rue des
Boucheries) rencontre avec Déclic, association
qui anime une radio associative et un atelier chant
à la maison de quartier Floréal.
Inscription obligatoire au 01 49 33 68 34.
Loto mercredi 5 novembre à 14 h 30, résidence
Basilique. Inscription jeudi 9 octobre
de 14 h à 16 h. Participation 4,50 € et 6,10 €.
L’info de la semaine « Bien vieillir
à domicile » animée par l’association Sillage
Rendez-vous des danseurs tous
mardi 7 octobre à 14 h 30, à la Maison des seniors.
Inscription au 01 49 33 68 34.
Virée de la semaine vendredi 3 octobre
Premier petit déj’
des TPE
La Confluence
se met en place
Aménagement. Le
quartier entre Seine
et canal pousse à vue
d’œil. Samedi, une
place située à l’ouest
de la gare a été
inaugurée.
devraient aboutir avant la fin de
l’année à un accord financier ».
Le projet est inscrit au protocole sur les transports du Grand
Pa r i s s i g n é e n 2 0 1 3 . Ma i s
l’échéance pour le réaliser est
fixée à 2020, alors que l’afflux de
v oy a g e u r s a t t e i n t d é j à l e s
60 000 par jour sur ce « pôle
d’ é c h a n g e s » , t ro i s i è m e e n
France par sa fréquentation,
entre trains, trams et bus. Il devrait croître encore dans les
mois à venir, d’abord en décembre avec la mise en service
du T8, puis à partir de janvier
avec les premiers immeubles
de la Nord Confluence. 1 100 logements y ont été programmés
par le groupe Brémond.
Confluence. Le mot désigne
l a rencontre de de ux c o ur s
d’eau. Il était adopté voilà
quelques années par les urbanistes de Plaine commune pour
nommer ce terr itoire étiré,
jusqu’à leur jonction, entre la
Seine et le canal. Samedi 27 septembre, la plaque « place de la
Confluence » a été dévoilée. Située au cœur d’un quartier en
pleine transformation, cette
place de 4 000m2 a été conçue en
tant que parvis ouest de la gare
SNCF. Ce qu’elle n’est pas encore. Réclamées depuis des années par la Ville et Plaine commune, la rénovation de la vieille
gare et son agrandissement,
avec une nouvelle entrée principale sur ce côté ouest, n’est pas
encore à l’ordre du jour. Les négociations avec l’État et le Stif
(Syndicat des transports d’Îlede-France) « vont dans le bon
sens, assure néanmoins le maire
adjoint Laurent Russier. Elles
« De grandes percées
dirigées vers la gare »
D.R.
Pour le par vis dont elle a
conçu l’aménagement, Pascale
Hannetel, architecte paysagiste
de l’agence Hyl, avait songé à
une « place jardin » dans le prolongement du square projeté
par Brémond de l’autre côté de
l a r ue du Por t. Com m e u n
contrepoint au parvis est « très
minéral » qu’elle avait réalisé en
2012. Face aux 80 000, voire
100 000 voyageurs, prédits par
Plaine commune d’ici quinze
Pascale Hannetel :
« Il y a eu beaucoup
de concertation avec
la population et les
services pour garder
l’idée d’un jardin tout
en prévoyant
les usages d’un pôle
multimodal. »
Alfaccueil
ans, elle s’est ralliée aux préoccupations des services de l’agglomération et de la SNCF : accessibilité, sécur ité et nettoyage. « D’où l’idée d’un sol assez minéral, très facile à nettoyer,
et de grandes percées dirigées
vers la gare. » Sur cette étendue
en partie pavée où elle juxtapose
pierre, béton et asphalte, cinqu an t e - c i n q ar b re s o n t é t é
néanmoins plantés, des aulnes
et des frênes comme sur le parvis est, ainsi que des magnolias.
À leur voisinage, elle a installé
des bancs qu’elle fait serpenter
pour les plus longs sur plus de 22
mètres. Comme dans le secteur
piéton du centre-ville sur lequel
elle avait travaillé, ils ont été taillés dans le granit, « un matériau
qui vieillit bien avec le temps ».
Missionnée pour le parvis
j u s qu’ à l a l i m i t e d e l a r u e
Charles-Michels, la paysagiste a
tenu à intervenir de l’autre côté
de cette voie pour y remodeler
les trottoirs. « C’était pour moi
une politesse envers les gens qui
habitent là pour que cette place
soit aussi la leur. » Celle-ci n’est
pas terminée pour autant. Derrière la jolie palissade en bois,
une bande de 16 m de large a été
empruntée au parvis pour les
b e s o i n s d u c han t i e r p ro grammé en contrebas des voies
ferrées. C’est un immeuble de
bureaux de 10 000 m 2 sur six
étages, avec commerces en rezde-chaussée dont GA Promot i o n d e v rai t d é m ar re r l a
construction d’ici un an, en
fonction des réservations. Un
autre immeuble sortira aussi de
terre au sud de la place, avec 180
logements, des commerces et
une antenne jeunesse. Marylène Lenfant
Alfaccueil, association
pour l’alphabétisation des
adultes, a besoin de bénévoles le lundi et/ou le jeudi
soir de 19 h 30 à 21 h. Aucune formation spécifique
n’est demandée, mais
le sens de l’accueil et du
service.Tél. : 07 81 70 78 04.
Mail : [email protected]
Savante
banlieue
Le thème choisi pour le 14e
anniversaire du rendezvous des sciences organisé
par Plaine commune est la
magie des cristaux. Jeudi9
et vendredi 10octobre, de
10 h à 17 h, dans les universités Paris 13 (Villetaneuse)
et Paris 8 (Saint-Denis). Entrée libre. Programme sur
www.savantebanlieue.com
Almandin
L’association l’Almandin
reprend et élargit ses activités. Elle propose, pour
adultes dès octobre, artthérapie (un dimanche par
mois), chant harmonique
(mardi soir), peinture aborigène (week-end). Infos et
inscriptions : 06 15 65 64 94
ou [email protected]
YANN MAMBERT
À Jean-Lurçat. Un nouveau
centre de formations Greta
« Se former tout au long de la vie » fut la phrase leitmotiv du vendredi 26 septembre à l’espace projets Jean-Lurçat, prononcée aussi
par Jean-Louis Brison, directeur des services départementaux de
l’Éducation nationale. Installés dans les préfabriqués qui accueillaient il y a peu des collégiens, utilisateurs et formateurs ont l’air ravi
d’investir les lieux. Repeinte aux couleurs du collège voisin, l’espace
accueille 450 stagiaires par an et rassemble plusieurs structures. Le
Greta propose des formations et un espace projets avec, entre autres,
une entreprise d’entraînement pédagogique. Le CAVA permet d’acquérir un diplôme par validation des acquis et le CIBC dispense des
bilans de compétence. L’ambition affichée est de mélanger les publics, témoin ce BTS comptabilité où se retrouvent salariés, demandeurs d’emploi, jeunes sortis du système scolaire. « Même s’il n’est pas
toujours facile de s’accorder, cette mixité apporte une véritable richesse», dit Linda, stagiaire. Et sa voisine de préciser : « On est très solidaires, on a monté un groupe de soutien et un compte facebook.»Bruno
Bobkiewicz, proviseur du lycée Éluard et président de ce nouvel espace, accompagné de Louisa Mazouz, ordonnatrice, a accueilli pour
couper le ruban Mathieu Hanotin, député et vice-président du CG, le
maire Didier Paillard et ses adjoints Bally Bagayoko, également
conseiller général et David Proult en charge de l’éducation. V.L.C.
Gulliver
Le Café Blabla
et le Comité Manga
reprennent du
service. Le premier
débute samedi 4 octobre à 10 h 30 et le
second mercredi 15
à 13 h 30. Les nouveaux participants
sont les bienvenus.
Infos à la médiathèque Gulliver
(7, rue du Plouich.
Tél. : 01 71 86 34 60).
petite structure de transports…
Plaine commune et laVille, représentée par l’adjoint au maire Michel Ribay, vont organiser ce type
de rendez-vous dans d’autres
quartiers pour présenter, comme
ils l’ont fait à Pleyel, les outils mis
à disposition d’un territoire qui
concentre 200 000 emplois et
15 000 entreprises.
Outre un service Relations entreprises qui assure l’interface
entre les milieux économiques et
les collectivités, Plaine co est
épaulée par des partenaires qui
se sont présentés lors de ce petit
déj’. La Maison de l’initiative économique locale (MIEL), Initiative
Plaine commune, qui appuie financièrement les TPE, Plaine
commune promotion, qui favorise la synergie des entreprises,
ou encore l’ADIE qui propose micro-crédit et micro-assurance
sur mesure. Sans oublier la dernière née, la plateforme RH pour
accompagner les ressources humaines des TPE. D.Sz
Mots et Regards propose
un atelier de contes,
comptines et jeux de doigts
réservé aux assistantes
maternelles et aux enfants
de 0 à 3 ans qu’elles gardent
le mercredi de 10 h à
10 h 45, salle Choisel
(16, rue de Strasbourg).
Infos et inscriptions
au 09 72 45 05 66.
plainecommune.fr et jean-michel.
[email protected]
École du chat. Les bénévoles
sortent les griffes
Qi Gong
Les bénévoles de l’École du chat sont en colère. À la fin de l’été,
L’association Le Fond de
l’air est doux reprend son
atelier de Qi Gong, à la maison de quartier Plaine, les
mardis de 18 h 30 à 20 h.
Cette séance sera précédée
de 17 h 15 à 18 h 15 d’un
nouvel atelier, «Relax
Max !», à l’intention des enfants à partir de 6 ans. Infos
par mail : [email protected]
Tél. : 06 62 57 18 21.
Fabien champêtre
Courrier des lecteurs
Et si les
commerçants
se mobilisaient
contre
les vendeurs
à la sauvette ?
Le quatrième numéro de
Bulles à Bulles,ce jeu
de logique inventé par le
Dionysiens Jean-Marc
Jackson est paru.On
le trouve à la libraire Folies
d’encre et à la boulangerie
Daadad à Franc-Moisin.
Dionys’sel
Fête écolo à Langevin
La fête des quartiers Péri, Langevin, Stalingrad et Politzer a pris
l’accent du bal… et de l’écologie. L’alimentation électrique de la
scène était fournie à la force du mollet. Les décibels dépendaient de
l’intensité du coup de pédale de cyclistes en chaises longues. D.Sz
Chacun a pu remarquer
la recrudescence des vendeurs
à la sauvette tant sur la rue de
la République, la rue GabrielPéri, les alentours du marché,
la gare et maintenant la place
du 8-Mai-1945. Je ne comprends
pas le comportement des
commerçants de ces quartiers.
Comment peuvent-ils rester
passifs face à cet encombrement
devant leurs commerces ? Peutêtre qu’une mobilisation de ces
derniers pourrait faire intervenir
tant les services municipaux
que les services de la police afin
de mettre un terme à ces ventes
sauvages. Je pense que les
commerçants paient suffisamment de charges pour que l’accès
à leurs commerces soit libre. Et je
ne parle pas des piétons qui circulent dans ces divers endroits.
D’autre part, de la nourriture
est proposée à la vente sur
les trottoirs. Où est l’hygiène ?
Maurice Corlay
Ils dépassent
les bornes
Contes biberon
Contacts : guillaume.pichot@
Le square Fabien avait des allures de campagne, samedi 27
septembre, pour la fête de quartier Delaunay/Belleville. Les gosses
se pressaient autour des animaux de la ferme pédagogique ou
aux jeux de la ludothèque Poullain, les mamans prenaient le soleil
à la brocante et les odeurs de grillades ouvraient l’appétit. P.D.S.C.
Quatre milliers d’accouchements ont eu lieu à la
maternité de l’hôpital Delafontaine en 2013. Dont 69
de jumeaux et 1 de triplés. Soit : 4 002 + 69 + 2 = 4 073
enfants nés au centre hospitalier de Saint-Denis en 2013
(3 721 l’an dernier, +9,45 %).
Pav’art
www.forpro-creteil.org
l’une de ces bienfaitrices de félins sans foyer se voyait implicitement
mise en cause dans un courrier de la direction Unité santé environnement (ex-service de l’hygiène) de la mairie. Adressé aux riverains des
rues É.-Zola et J.-B.-Clément et affiché dans le quartier, cette missive
répondait à un « signalement » sur « la présence importante de chats »
dans le quartier en rappelant le Règlement sanitaire départemental.
D’après ce texte, tout dépôt de nourriture serait proscrit dans l’espace
public parce qu’il attirerait non seulement les pigeons et les rats, mais
aussi les chats. Colette, la bénévole désignée, ainsi que Claudine Bailly,
présidente de l’École du chat, se sont fendues chacune d’un courrier,
l’une au service concerné, l’autre au maire. Elles y rappellent les stérilisations effectuées depuis vingt-cinq ans, souvent à leur frais, sur ces
animaux dits errants parce qu’abandonnés. Elles y mentionnent la
seule législation qui leur importe : l’article du Code pénal, qui assimile
à un acte de cruauté l’abandon d’un animal apprivoisé. M.L.
4002
Accouchements
Comme chaque mois,
le Pavillon des artistes
renouvelle son CQFD,
Ce qu’on fait le dimanche,
avec au programme Gratiferia, espace de gratuité où
l’on donne et où l’on sert,
Répare café, atelier dépannage avec des bricoleurs
bénévoles et passionnés,
ateliers couture et vélo,
jardinage… et le Recycl-Art,
«exposition de créations
originales basées sur
le réemploi». 5 octobre, 14 h
à 17 h (10, av. Jean-Moulin).
Greta 2, rue Diderot. Tél. : 01 55 84 03 60 (CIBC) et 01 55 84 03 70 (CAVA).
Bulles à Bulles
Pour informer sur les
réseaux d’échanges, à la
fois de services et de biens,
l’association Dionys’sel
tiendra une permanence
le jeudi 2octobre, de 18 h
à 19 h, à la Maison de la vie
associative (19, rue
de la Boulangerie).
Infos sur : dionyssel.org
Mail : [email protected]
Pleyel-Confluence.
Plaine commune
a partagé des infos et
des viennoiseries avec
des Très petites entreprises du quartier.
95 % des entreprises installées
en France sont de très petites
tailles. Et dans le secteur dionysien Pleyel-Confluence, elles
sont également légion puisque
plus de 700 y sont recensées. Le
service du développement économique de Plaine commune a
convié les TPE à partager
quelques viennoiseries lors d’un
petit-déjeuner organisé pour la
première fois le 25 septembre à la
tour Pleyel. Ces acteurs ciblés travaillant dans un même quartier
ont pu apprendre à se connaître
et fait aussi plus ample connaissance avec différents dispositifs
mis à leur disposition. Autour de
la table, quinze entreprises aux
activités très différentes : fabricants de meubles sur mesure, formatrice de technicien en fibre
optique, location de bureaux ou
DOMINIQUE SANCHEZ
MARYLÈNE LENFANT
Samedi 27 septembre, place de la Confluence.
la stimuler » animée par Brain up vendredi 10 octobre
de 14 h à 16 h résidence Basilique (2, rue du PontGodet). Entrée libre.
On fait le bal ! après-midi dansant animé par
des bénévoles, tous les jeudis à 14 h 30, résidence
à 14 h, cueillette de Compans, départ 14 h
de la Maison des seniors. Inscription obligatoire
au 01 49 33 68 34. Participation 2 €.
Les Petits frères des
pauvres marqueront le 1er octobre,
Journée des
personnes âgées,
en offrant des fleurs
aux passants qui
devront les proposer à leur tour à
une personne âgée.
Restos du cœur
Conférence « la mémoire, pourquoi et comment
les mardis de 14 h à 18 h à la résidence Basilique (2, rue
du Pont-Godet). Entrée gratuite.
Seniors
Les Restos du cœur de
Saint-Denis recherche
pour sa campagne hivernale des bénévoles pour
la distribution de denrées
alimentaires et pour les
inscriptions. Candidatures
à adresser par courrier au
Centre des Restaurants du
cœur de Saint-Denis, 7 rue
Jacques-Duclos 93200
Saint-Denis ou par
Tél. : 06 83 84 71 55 ou par
mail : monique-derrien@
wanadoo.fr. Pour les
usagers, inscriptions
uniquement sur rendezvous le mercredi aprèsmidi à partir du 8octobre.
Dionysia (2, rue Eugène-Fournière). Entrée gratuite.
7
YANN MAMBERT
Paroles et tartines mercredi 8 octobre
Bagayoko
candidat
Bally Bagayoko est candidat à la candidature pour
les élections départementales (ex cantonales)
qui seront organisées
en mars2015. L’ actuel
conseiller général Front
de gauche du canton
nord-est sollicitera cette
fois-ci les suffrages d’une
partie des Dionysiens,
mais aussi des électeurs de
Stains du fait d’un nouveau
découpage électoral.
Paillard
et FCPE
Le maire soutient la FCPE
qui, dans une pétition en
ligne, réclame «un financement pérenne pour trouver
le bon rythme pour tous les
enfants». Dans une lettre
adressée au président 93 de
l’association de parents
d’élèves, il rappelle que
«cette revendication est
également celle de
nombreuses collectivités,
dont Saint-Denis».
Trois agents de Vinci Park sont affectés chaque jour à la gestion des 19 bornes du centre-ville.
Gestion. Petit train,
dispositif vandalisé
ou simple mauvaise foi
pour accéder au
centre-ville piéton
quand on ne possède
pas de bip : les agents
de Vinci Park
en voient de toutes
les couleurs…
Dans l’équipe des trois personnes affectées chaque jour à la
gestion des 19 bornes, un seul
agent est là pour répondre aux
appels. Être bref, c’est donc pour
lui une obligation. C’est aussi une
précaution « pour éviter les
malentendus », les palabres, et
couper court aux menaces. Pour
sa sécurité, l’équipe a dû quitter
le parking de la place du 8-Mai1945 en mars. Mais dans les nouveaux locaux, « un collègue a été
agressé par des jeunes. Il venait de
leur refuser l’accès à une borne ».
C’est un sport typiquement
dionysien. Apparu en 2003 avec
la pose des bornes d’accès au
nouveau centre piétonnier, il
est connu sous le nom de « petit
t r a i n » . Et a f a i t q u a n t i t é
d’émules parmi les conducteurs. Exemple, ce matin-là.
« Gestion des bornes, bonjour. »
Devant les écrans où il visualise
les bornes surveillées chacune
p a r u n e c a m é ra , l’ a g e n t d e
Vinci Park répond à l’appel
d’ u n c h a u f f e u r d e c a m i o n nette. L’homme est bloqué devant la borne d’accès de la rue
de Strasbourg, sans bip, ni autorisation. Il n’insiste pas, recule et se gare sur le côté, où
d’autres attendent eux aussi.
Quelques instants plus tard, la
borne s’abaisse devant une voiture autorisée. Derrière, ils seront quatre à s’engouffrer tour à
tour, sous l’œil impuissant de
l’agent de Vinci Park.
Un millier d’autorisations d’accès par an
Ainsi exposés, les agents de
Vinci Park ne veulent pas être
nommés, ni situés. D’autant, insistent-ils, que l’instance décisionnaire, c’est la Ville dont ils
ne sont que les prestataires. Le
poste central de gestion est en
effet affecté à l’unité territoriale
voirie. C’est elle qui délivre les
télécommandes (ou bip, au
nombre de 3 827 en 2012) aux
propriétaires de voitures disposant d’un parking privé dans le
secteur piétonnier. Et accorde
les autorisations d’accès, un
millier par an, pour un mariage
ou un déménagement.
Mais comment endiguer
l’afflux quotidien des 4 000 véhicules comptabilisés dans ce
YANN MAMBERT
Le rendez-vous
des retraités
ACTUALITÉS
La semaine du 1 octobre 2014
er
PATRICIA DA SILVA CASTRO
6
N°1012 DU 1ER AU 7 SEPTEMBRE 2014
N°1012 DU 1ER AU 7 SEPTEMBRE 2014
Laurent Russier
évoque une parade au
petit train : « Un dispositif de lecture automatique de plaques d’immatriculation, dont
les données seraient
traitées à Rennes pour
établir les PV. »
secteur réservé ? « Il y en avait
10 200 avant l’aménagement du
plateau piéton », tient à rappeler Laurent Russier, adjoint au
maire en charge du quartier,
qui se dit pourtant préoccupé.
La borne étant bloquée en position basse tant qu’un véhicule
est détecté par la boucle magnétique (encastrée dans la
chaussée), pourquoi ne pas
doubler le dispositif ? Créer un
sas pour déjouer « le petit
train », « c’était une piste de travail. Mais avec les bus RATP, ce
serait très compliqué », estime
Laurent Russier, qui avance
une « autre solution, le dispositif LAPI », lecture automatique
de plaques d’immatriculation,
« qui serait connecté à un serveur de Vinci Park. Les données
seraient traitées par le CNT
(Centre national de traitement
d e s i n f ra c t i o n s ro u t i è re s ) à
Rennes pour établir les PV ».
Avec un tel afflux, les stationnements en surface excèdent
largement le nombre de places
autorisées, 71 sur tout le plateau piéton. « On a compté cette
année, jusqu’au 31 août, 4 886
PV et 154 mises en fourrière »,
é n u m è re l ’ é l u . Pa r m i c e s
c o n t re v e n a n t s , l a V i l l e e s t
confrontée à une poignée de
vandales accrochés à leur bout
de territoire où ils narguent la
loi. Ainsi rue du Corbillon, où la
borne systématiquement détruite devrait être déplacée aux
abords du boulevard Carnot.
Qu’en sera-t-il dans le quartier
Gare ? La Ville s’apprête en effet
à y mettre en service un autre
périmètre piéton. Il sera protégé par dix bornes et cinq
fosses anti-franchissement
réalisées par la RATP sur les
axes de tramway. Marylène Lenfant
N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
Calendrier
Cyclotourisme
Saint-Denis US
Samedi 4 octobre, vélo solidarité
Téléthon à Drancy à 13 h 45. Infos :
01 34 12 77 43. Dimanche 5 octobre,
randonnée d’automne à Drancy
75 km et 50 km à 8 h et 30 km à 8 h 30.
Football
Saint-Denis US
Senior DHR
Dimanche 5 octobre, 15 h 30,
à Delaune, Saint-Denis US/Ivry US 2.
Cosmos FC
1re division 93
Dimanche 5 octobre, 15 h 30, Dugny
SC/Cosmos FC.
Volley-ball
Les filles de l’AGSD
ne loupent pas le coche
Omnisports
Plus de subventions
pour les clubs
Régionale 2
Budget
Pour son premier match de
championnat, l’équipe féminine de volley signe une première victoire écrasante et méritée face à Meudon, battu 3 sets
à rien. Malgré un effectif réduit,
les Dionysiennes ont su impo-
s e r l e u r r y t h m e. I l f a u d r a
confirmer cette victoire à la
prochaine rencontre qui les opposera samedi à Torcy. « L’objectif est de gagner, même si on est
face à l’inconnu », confie
Thierry de Lonchamp l’entraîneur de l’équipe masculine.
Verdict ce week-end. M.Lo
Futsal
Excellence
Samedi 4 octobre, 14 h 30,
AB Saint-Denis/Neuilly Futsal.
YANN MAMBERT/ARCHIVES
Handball
La Dionysienne
Pré-nationale
Samedi 4 octobre, 20 h 30,
au gymnase Maurice-Baquet,
La Dionysienne/Le Blanc-Mesnil.
Tennis de table
Pro B messieurs
Mardi 7 octobre, Sdus/Nantes.
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Régionale 2 féminine
Samedi 4 octobre, au gymnase AbbéJoly, AGSD/Torcy Marne-la-Vallée.
YANN MAMBERT
Nationale 3 masculine
Cours de ragga dancehall au gymnase de l’Abbé-Jolly.
C’est un peu de Kingston et
de Broadway qui s’exportent à
Saint-Denis. L’Avant-Garde
propose désormais des cours
de ragga dancehall (une danse
née en Jamaïque, issue du hiphop) et de comédie musicale,
dont les pionniers du genre ont
fait rêver des générations de
danseurs amateurs. Céline
Plumey, professeure de modern jazz, entame sa 6e année à
l ’ Av a n t - G a rd e e t p re n d e n
charge la section ragga après
en avoir suggéré la création à la
direction. À 25 ans, la pétillante
danseuse prend sous son aile
une quinzaine de filles. Il est un
peu plus de 19 h 30 ce lundi soir
et les enceintes soufflent une
rythmique entraînante et des
basses puissantes dans la salle
mise à disposition dans le gymnase de l’Abbé-Joly.
Certes, nous sommes loin
des soundsystem jamaïcains
mais l’ambiance n’en est pas
moins chaleureuse. Les élèves
font face au miroir et se tordent,
transpirent, rient, ratent aussi.
Mais peu importe, Céline reste
positive : « Quand vous sortirez
d’ici je veux que vous soyez fatiguées », lâche-t-elle avec le sourire. Elle sait combien la discipline demande d’efforts. « Il faut
de la souplesse et de la tonicité, ça
fait travailler aussi le cardio.
C’est assez complet, explique la
danseuse. Certains n’aiment pas
le sport mais arrivent à avoir une
activité physique régulière grâce
à la danse.»
Les hommes sont
les bienvenus
Le ragga dancehall prend le
relai de la section hip-hop jugée
peu adaptée aux débutants selon Céline. L’espace Pléiade
dans le 14 e arrondissement de
Paris, là où elle s’est formée au
jazz contemporain, ne proposait pas ce type de cours. Elle
veut transmettre à présent ce
qu’elle a appris aux côtés de
danseuses internationalement
reconnues comme Laure Courtellemont (lire éclairage).
Le lendemain, dans la grande
salle surplombant le gymnase
de l’Abbé-Joly, Aurélie Faller, diplômée elle aussi, avec de nombreux stages effectués à NewYork, fait réviser les steps. Pour
l’instant, ses élèves ne se limitent qu’à deux très jeunes danseurs en herbe, Tao et Kahina, 7
ans chacun. Aurélie espère attirer un plus large public et plus
âgé pour varier ainsi les chorégraphies. « À ma connaissance,
on est les seuls en France à proposer ce type de discipline, explique-t-elle. D’ailleurs tout le
monde est bienvenu, et surtout
les hommes ! » Par expérience,
elle sait que la gente masculine
est souvent réticente à pratiquer
ce genre de danse. Mais il faut
briser les clichés. « Il faut du goût
ÉCLAIRAGE
Le ragga aux origines
Le ragga jam prend ses racines dans le ragga dancehall et se reven-
dique de l’esprit du reggae. Qu’ils soient dancehall ou jam, la différence
est mince entre ces deux types de ragga. Le ragga jam est un sous-genre
conceptualisé à Paris dans les années 90 et qui n’est enseigné que par
un nombre restreint d’initiés. Laure Courtellemont et Fatou Tera font
partie de cette poignée de professeurs. « Tout le monde ne peut pas dire
qu’il fait du ragga jam, explique Céline Plumey qui a côtoyé ces deux
danseuses. Même si l’on donne les mêmes cours, seuls les professeurs officiels de ragga jam peuvent donner cette appellation à leur discipline.»
Selon Laure Courtellemont, cette danse relève d’un « concept pédagogique où tout le monde est inclus » avec pour ambition d’inculquer
l’amour et le respect envers la culture et les danses jamaïcaines. M.Lo
Dimanche 5 octobre, Amiens
Longueau Metropole/AGSD.
En bref
Cyclotourisme
Danse
Ragga dancehall
et comédie musicale :
l’AGSD se renouvelle
Avant-Garde.
L’association élargit
ses pratiques avec
la création, depuis
septembre, de deux
nouvelles sections.
SPORTS
Tous les résultats sur www.lejsd.com
Le Sdus cyclotourisme recherche un
moniteur bénévole pour les activités du
samedi après-midi et pour l’école cyclo-dionysienne du mercredi. Diplôme
officiel exigé. Infos : 01 34 12 77 43.
Tennis de table
Au Sdus tennis de table il reste des
places aux entraînements des jeunes
de 7 à 10 ans, aux enfants de 4 à 6 ans
(samedi matin) ainsi qu’au groupe
Ping, Forme et Santé (samedi matin).
Contact : 01 48 23 05 95.
Résultats
Athlétisme
Saint-Denis Émotion
Run In Marseille
Le 14 septembre, K. Bellili (VEF) 265e
du marathon en 4h18’07”.
La Montmorencéenne
pour la musicalité, pour le jeu, aimer se mettre en scène et jouer la
comédie sans être forcément
technique. On arrive avec son caractère propre, c’est ce que j’aime
exploiter ! »
Ses références ? West Side
Story, Chicago et Bob Fosse, dont
l’envie de faire jaillir les détails à
l’aide d’accessoires (chapeaux
melon, cannes et gants blancs)
en ont fait un précurseur et ses
chorégraphies très codifiées, un
avant-gardiste. Aurélie Faller espère pouvoir créer un spectacle
pour la fête de fin d’année qui se
tiendra en juin, avec tout le nécessaire tels que les jeux de lumières, essentiels pour un meilleur rendu scénographique. En
attendant, Tao et Kahina, heureux dans leurs chaussons, reprennent la danse. Un peu de déplacement « en crabe », de charleston et le tour est joué. Maxime Longuet
Infos pratiques sur www.agsd.fr
Plus d’images de
ragga dancehall
sur www.lejsd.com
Le 21 septembre, G. Fernandes
(VEM) 12e des 8 km en 54’29”.
Critérium d’automne des
20 km Marque à Neuilly/Marne
Le 28 septembre, F. Courage (VEM)
2e des 20 km en 1h48’11”.
Semi du Val d’Europe à Chessy
B. Omarat (SEM) 1er en 1h07’23”et B.
Boughemza (VEM) 67e en 1h26’32”.
Football
Cosmos FC
Coupe senior 93
Cosmos FC/Couronnes OFC : 4-2.
Futsal
Saint-Denis US
Senior DHR
AB Saint-Denis/Espace Jeunes
Charles Hermite : 4-5.
Rugby
Saint-Denis US
Fédérale 3
Sdus/Pontault-Combault : 31-9.
Saint-Denis est 2e de la poule 3 (13 pts)
Tennis
Saint-Denis US
Championnats +35 ans.
Eq. 1/Neuilly-sur-Marne : 3-2.
Tennis de table
Saint-Denis US
France par équipes
Dames Eq.2/Metz 2 : 8-4. Messieurs
Eq.2/Maisons-Alfort : 23-19. Eq.3/
Beaumont : 22-20. Eq.4/Aulnay : 14-28.
Eq.5/Pavillons/Bois : 18-24. Eq.6/Le
Bourget : 17-25. Eq.7/Les Lilas : 17-25.
Athlétisme
La Maison des parents
à la Voie Royale
Semi-marathon
Avec l’accord du Saint-Denis
Émotion, la Maison des parents
va pouvoir participer à la Voie
Royale dont la 21e édition se déroulera le 26 octobre. L’objectif
étant de créer « une dynamique
valorisante et positive » entre les
parent s qui fréquent ent la
structure et les habitants. Une
équipe « Maison des parents » se
joindra aux différentes courses :
5 km, 10 km et 20 km. En 2013,
trente personnes s’étaient inscrites à cette action. M.Lo
Au vu des résultats sportifs de
la saison précédente, la direction
des sports de Saint-Denis souhaiterait octroyer un budget plus
conséquent à certaines associations sportives afin de poursuivre
les objectifs fixés par celles-ci et
permettre le développement du
sport féminin. Sont concernés
par ces subventions exceptionnelles : le Sdus rugby à hauteur de
Depuis 2008
Tonik Danse toujours
Connaissez-vous les danses
sportives de salon ? Sans doute
de nom. Salsa, mambo, rumba,
samba, paso doble, tango argentin, etc. Des disciplines que
Daniella Moroz de l’association
Tonik Danse se fera une joie de
vous apprendre et de vous faire
découvrir sur son stand rue
de la Légion-d’honneur lors de
la Fête de Saint-Denis ce weekend (lire p. 3). Depuis 2008,
Daniella enseigne la danse à
la Maison de la jeunesse, place
de la Résistance. Elle vous
donne rendez-vous les mardis
et vendredis à partir de 18 h 15
pour les cours de « gym jazz
latino funky » et 19 h 30 pour
les danses sportives de salon.
« À terme, j’aimerais former
une compagnie, confie
l’ancienne danseuse de modern
jazz. Mes cours sont ouverts de
10 ans jusqu’à 60 ans ! Mais il
faut une énergie du tonnerre ! »
Daniella n’hésite pas à se référer aux émissions populaires
de danse qui sont apparues sur
nos écrans récemment comme
le programme Danse avec les
stars. « En général, mes élèves
restent deux ans, explique-telle. Il n’y a pas de compétences particulières à avoir.
Ce cours est ouvert à ceux qui
souhaitent s’entretenir,
s’assouplir, perdre du poids,
le tout dans une ambiance
conviviale. » M.Lo
9
20 000 euros, l’entente Saint-Denis-La Courneuve basket avec
20 000 euros elle aussi, le Racing
de Saint-Denis (football féminin)
avec 16 000 euros, La Dionysienne (trampoline et handball)
avec 5 000euros, le Sdus tennis de
table qui bénéfice de 7 000 euros
et enfin les Monarques (football
américain) avec 10 000 euros.
Cette proposition fera l’objet de
discussion lors du conseil municipal du 16 octobre. M.Lo
Football
Cosmos,
le courroux
d’un
entraîneur
Coupe de
Seine-Saint-Denis
« On a été mauvais, médiocre
même ! » Mourad Hamoudi, par
ces mots crus, espère faire passer
un message à l’attention de ses
joueurs qui, malgré la large victoire 4 buts à 2, n’ont pas fourni
un jeu très convaincant face au
Couronnes OFC dimanche dernier, en match de Coupe dépar-
YANN MAMBERT/ARCHIVES
SPORTS
AURÉLIEN SOUCHEYRE/ARCHIVES
8
N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
tementale. Les Dionysiens mènent de deux buts mais leurs adversaires remontent assez rapidement provoquant l’ire de leur
coach. « Dans les vestiaires, j’ai
poussé une vraie gueulante, raconte Mourad Hamoudi. C’est
bien mais ce n’est pas une belle
victoire. Je suis déçu. Et s’il faut
couper des têtes dans l’effectif je le
ferai ! » M.Lo
Cultures
N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
11
La semaine du 1er au 7 octobre 2014
Agenda
Galerie HCE
12, place de la Résistance
Tél. : 01 83 72 20 90
7, rue Gibault
Tél. : 06 81 94 63 06
Concert
et débat pour
la Palestine
L’association Yallah
organise, en collaboration
avec Andines, une soirée
de solidarité pour la
Palestine. Au programme
de la soirée, concert avec
le groupe de rock celtique
Les Ramoneurs de
menhirs, précédé à partir
de 18 h de plusieurs
rencontres sur le thème
Que faire pour la Palestine
et les Palestiniens ?
Jeudi 2 octobre à 18 h.
Tarif : 5 €.
TGP
59, boulevard
Jules-Guesde
Tél. : 01 48 13 70 00
Concert
En lien avec Liliom (lire
p. 13), le TGP propose
un concert avec Michalis
Boliakis et ses invités.
Au programme, des
œuvres de Johannes
Brahms, Franz Liszt
et Béla Bartók.
Mardi 7 octobre à 20 h.
Tarif : de 6 à 22 € (1 place
au concert = 1 place
à Liliom et vice versa).
Exposition
La galerie HCE entame un
cycle consacré à la lumière avec La Skoténographie, de Christophe
Loyer, qui a conçu une
machine pour capter la
« matière noire » au centre
invisible de la lumière.
Du 4 octobre au 10
novembre. Entrée libre.
Folies d’encre
14, place du Caquet
Tél. : 01 48 09 25 12
Promenade
dansée
La librairie propose une
promenade en danse
à l’occasion de la Fête de
Saint-Denis avec la compagnie de danse Atmen.
Samedi 4 octobre
à 14 h 30, au départ
de la librairie.
Musée d’art
et d’histoire
22 bis, rue Gabriel-Péri
Tél. : 01 42 43 05 10
70/14 D’une
guerre à l’autre
L’exposition confronte les
points de vue de différents
artistes sur les guerres de
La Dionyversité
1870 et de 1914, à partir
d’œuvres issues des
réserves du musée :
estampes, dessins, lithographies, eaux-fortes,
bois gravés, de Daumier,
Lançon ou Cham (guerre
de 1870) voisinent avec
celles de Steinlen
ou Poulbot (1914-1918).
Jusqu’au 30 juin 2015,
les lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, le
jeudi jusqu’à 20 h, les samedi et dimanche de 14 h
à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €.
Archives
nationales
59, rue Guynemer
à Pierrefitte
Tél. : 01 75 47 20 00
Août 2014.
Tous en guerre
À l’occasion du centenaire
de la Guerre 1914-1918,
les Archives nationales
présentent une très
intéressante exposition
consacrée aux premiers
jours du conflit à partir
de nombreux documents
provenant des Archives
nationales elles-mêmes,
mais aussi des archives
départementales de différentes régions de France.
Jusqu’au 22 janvier
2015, du lundi au samedi
de 9 h à 16 h 45.
Entrée gratuite.
4, place Paul-Langevin
Conférence
La Dionyversité propose
une conférence avec
Catherine Bajot et la
conteuse Annie Montreuil
sur le thème Histoire,
bienfaits et mystères des
contes populaires.
Vendredi 3 octobre
à 19 h 30.
Participation libre.
Atelier
d’Isabelle Simon
Les Reliques
de Patte Pelue
26, rue Jules Genovesi
Portes ouvertes
Isabelle Simon présente
une rétrospective de
ses peintures anciennes
et nouvelles, de 1987
à 2014.
Samedi 4 et dimanche
5 octobre de 14 h à 19 h.
Entrée libre.
Le Soixante Espace Adada
Le Cabinet Patte Pelue, situé à l’entrée de la Briche et qui
rassemble onze créateurs dans une maison en meulière
ayant eu plusieurs vies (d’où, entre autres, le titre de l’expo),
présente ses réalisations. Créatrices de bijoux (Pauline
Ciocca, photo, Virginie Fantino), illustrateurs et graphistes
(Vincent Croguennec, Hélène Gruénais, Solène Besnard, Claire
Blaizot), graveurs (Anatole Wiener, Camille Sutra), designers
(Johanna Hamon, Elise Legrand), peintre (Myriam El Haik),
tous inspirés par leur lieu de travail, exposent leurs
« reliques » et autres restes précieux. B.L.
Du 2 au 19 octobre, du mardi au samedi de 15 h à 20 h,
dimanche de 10 h à 15 h. Vernissage vendredi 3 à 18 h 30
avec concert des Bigoudènes del Sol à 20 h 30.
La Cité
du cinéma
20, rue Ampère
Tél. : 08 92 39 03 20
Star Wars
Identités
PAULINE CIOCCA
Ligne 13
L’exposition regroupe
plus de deux cents objets
issus des archives du
Lucas Cultural Arts Museum, qui célèbrent les
films Star Wars, l’œuvre
emblématique de George
Lucas. Derniers jours.
Jusqu’au 5 octobre,
tous les jours de 10 h 30
à 20 h, le vendredi jusqu’à
21 h 30. Tarifs (avec
audio-guide et bracelet interactif) : 19,90 € (moins
de 14 ans 14,90 €,
le mardi 16,90 €, pack
famille 65 €).
Fabrique
de la ville
4, rue du Cygne
Tél. : 01 49 33 80 28
Visite
L’Unité d’archéologie
organise une visite guidée
et gratuite de la Maison
échafaudage tous
les mercredis à 15 h 30.
Réservation
obligatoire.
Office
de tourisme
Place Victor-Hugo
(provisoire)
Tél. : 01 55 870 870
Croisière
L’office de tourisme
propose deux croisières
thématiques : L’histoire
de la batellerie (à 10 h 30)
et L’impressionnisme
et la Seine (à 14 h 30).
Départs au bassin
de la Maltournée.
Dimanche 5 et samedi
11 octobre. Tarifs : 10 et
5 €. Inscription préalable
obligatoire.
Théâtre
Ateliers
La compagnie des Petits
masques organise
une réunion d’information
mercredi 1er octobre à
17 h à la Maison de la jeunesse (12, place de la Résistance). Les ateliers
débuteront les 7 octobre
à 16 h 45 (CE1 à CM1),
8 à 17 h (CM1 à 5e) et
10 à 18 h 30 (6e à 3e).
Durée des ateliers 1 h 30.
Renseignements
auprès d’Anne-Marie
Borderon
au 01 48 21 37 16.
Franciade
Ateliers
À partir du 1er octobre,
Franciade reprend ses
ateliers tricot et crochet
avec Zoé Caugant (jeudi
de 18 h 30 à 20 h 30)
et céramique avec Dijana
Melvan et Camilla Tosi
(mercredi de 10 h 30
à 12 h ou de 15 h 30 à 17 h
pour les enfants et
vendredi de 18 h 30 à 20 h
pour les adultes).
42, rue de la Boulangerie, Tél. : 01 48 09 15 10.
Cinéma
8 rue du Mondial-1998. Tarif plein
10,10 € (adulte) ; Tarifs réduits*: 4 €
(- de 14 ans) ; 8,30 € (- de 18 ans et
étudiants) ; 8 € (+ de 60 ans) ; + 2 €
pour les séances en d et +1 € pour
l’achat des lunettes 3 d. Tarif Imagin’R
du lundi au jeudi: 6,40 €, Imagin’R
du vendredi au dimanche: 7,40 €.
Les séances du matin sont à 7,10 €.
Carte 39,50 €, 5 places valable tous
les jours partout en France pendant 3
mois (maximum 3 places par séance).
Info: 0892 696696 code #193/
0,34 €/mn. * Sur présentation
d’un justificatif.
Equalizer
VF, 2 h 14, int. – 12 ans
TLJ : 13 h 30, 16 h 15,
19 h, 21 h 45
+ dim : 10 h 30.
Get On Up
VF, 2 h 19
TLJ : 13 h 30, 16 h 15,
19 h, 21 h 45
+ dim : 10 h 30.
Délivre-nous
du mal
VF, 1 h 59, int.– 12 ans
TLJ : 14 h 30, 17 h,
19 h 30, 22 h
+ dim : 11 h 15.
Sex Tape
VF, 1 h 35
TLJ : 13 h 45 (sauf mer,
sam, dim), 15 h 50 (sauf
mer, sam, dim), 18 h
(sauf mer, sam, dim),
20 h 15, 22 h 30.
Dracula Untold
Lucy
Horns
Hercule
VF, 1 h 20
TLJ : 13 h 30, 15 h 45,
18 h, 20 h 15, 22 h 30
+ dim : 11 h.
VF, 1 h 59, int. – 12 ans
TLJ : 13 h 45, 16 h 30,
19 h 15, 22 h
+ dim : 10 h 45.
Tu veux
ou tu veux pas
VF, 1 h 28
TLJ : 14 h, 16 h (sauf
jeu), 18 h, 20 h (sauf
jeu), 22 h + dim : 11 h 15.
VFST (français), 1 h 28
jeu : 16 h, 20 h.
VF, 1 h 30
TLJ : 13 h 45, 16 h (sauf,
mer, sam, dim), 18 h 15,
20 h 15, 22 h 15
+ dim : 11 h.
VF, 1 h 39
TLJ : 14 h (sauf mer,
sam, dim), 16 h 30 (sauf
mar, sam, dim), 19 h 15,
21 h 45.
L’incroyable
histoire
de Winter 2
VF, 1 h 47
mer, sam, dim : 14 h 30,
17 h + dim : 11 h 30.
Rap au féminin,
National Gallery
et Piano magique
La Belle
et la Bête
VF, 1 h 37
mer, sam, dim : 16 h.
Opération
Casse-noisette
VF, 1 h 25
mer, sam, dim : 14 h,
16 h + dim : 11 h 30.
Les soirées de l’Écran
L’Écran
Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77.
Site : www.lecranstdenis.org
Tarifs : 7€, 6€(réduit), 4,
50€(abonnés), 4€ (–14 ans),
3,50€ (films «f»).
Le piano
magique
programme de 3 courts
métrages d’animation,
2014, France/Pologne/
Belgique/Norvège,
48 mn, VF, à partir de 5
ans
mer : 14 h 15, 15 h 15 (f) ;
sam : 16 h, 17 h (f) ;
dim : 15 h (f).
Bodybuilder
de Roschdy Zem, 2014,
France, 1 h 44
mer : 16 h 15, 18 h 30,
20 h 45 ; jeu : 18 h ; ven :
12 h 15, 14 h, 16 h, 18 h ;
sam : 14 h 15, 18 h 30,
20 h 45 ; dim : 16 h 45 ;
lun : 14 h, 16 h 30,
18 h 30, 20 h 45 ;
Vendredi 3 octobre à 20 h, l’Écran présente en avant-première
la projection du film de Pascal Tessaud, et en sa présence, Brooklyn,
ode au rap féminin qui fut sélectionné par l’ACID (Association
du cinéma indépendant pour sa diffusion) au Festival de Cannes.
Cette projection sera précédée, à 18 h place du caquet, d’un concert
live « aux couleurs du hip-hop local ».
Deux jours plus tard, dimanche 5 à 14 h 30, rencontre exceptionnelle avec le documentariste Frederick Wiseman autour de la
projection de son film National Gallery, tourné dans le célèbre
musée londonien. Enfin, ce même jour à 15 h, l’Écran propose pour
le jeune public une présentation des marionnettes des personnages
du film Le Piano magique, court métrage faisant partie d’un programme de courts d’animation pour les enfants à partir de 5 ans. B.L.
Bodybuilder
Le film de la semaine
À Lyon, Antoine, 20 ans, s’est mis à dos une bande de petites
frappes à qui il doit de l’argent. Fatigués de ses trafics, sa mère
et son grand frère décident de l’envoyer à Saint-Étienne chez
son père, Vincent, qu’il n’a pas revu depuis des années. À son
arrivée, Antoine découvre que Vincent s’est mis au culturisme
et qu’il se prépare intensivement pour un concours de bodybuilding. Les retrouvailles entre le père et le fils, que tout oppose,
sont difficiles et tendues… Après Mauvaise Foi et Omar m’a
tuer, voici le troisième long métrage de l’acteur-cinéaste
Roschdy Zem. Pas besoin d’avoir de gros bras pour s’intéresser
au monde du culturisme. L’immersion que nous propose le film
est réellement passionnante. On apprend une foule de choses
sur l’entraînement, la préparation du corps, les contraintes du
régime, l’effort et la souffrance. La confrontation du père athlétique avec son fils gringalet mou du genou (Vincent Rottiers,
toujours juste) est souvent cocasse et les dernières séquences
sont savoureuses. Un beau film de genre à découvrir. C.H.
mar : 21 h.
Brooklyn
de Pascal Tessaud,
France, 2014, 1 h 23,
avant-première
ven : 20 h (+ rencontre)
The Tribe
D.R.
Gaumont
de Myroslav Slaboshpytskiy, 2014, Ukraine/
Pays-Bas, 2 h 10, VOSTF
mer : 14 h, 21 h ;
jeu : 18 h 15 ; ven : 12 h,
20 h 30 ; sam : 14 h,
18 h 45 ; dim : 19 h ;
lun : 16 h, 21 h.
Leviathan
de Andreï Zviaguintsev,
2014, Russie, 2 h 21,
VOSTF
mer : 16 h 30 ; jeu : 20 h ;
ven : 14 h 30, 17 h 45 ;
sam : 16 h 15, 21 h ;
dim : 18 h 30 ; lun :
13 h 30, 18 h 15 ;
mar : 18 h 15, 20 h 15.
Eva
de Joseph Losey, 1962,
France/Italie, 1 h 54,
VOSTF
mer : 19 h ; jeu : 20 h 45 ;
mar : 18 h.
National Gallery
de Frederick Wiseman,
2013, États-Unis/
Grande-Bretagne, 2 h 53,
VOSTF
dim : 14 h 30 (+ rencontre)
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N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
CULTURES
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13
Suivez
le (dé)
guide !
Après celles du mois de mai,
Bertrand Bossard réitère ses Visites déguidées du TGP à l’occasion de la Fête de Saint-Denis.
Ces visites font découvrir aux
participants aussi bien le hall,
où le public est accueilli et les
groupes constitués, que la
grande salle Roger-Blin (avec le
décors de Liliom) en passant
par le Terrier, les loges, les coulisses, l’administration, la cafétéria, le parvis, bref des pans entiers du théâtre que l’on ne
connaît pas. Rappelons le principe de ces visites : entremêler
l’histoire connue avec celle,
plus obscure, de lieux témoins
D.R.
TGP
de bien d’événements ou de
personnages étranges. Voilà de
vraies visites patrimoniales en
même temps qu’un spectacle
(nous sommes au théâtre…),
où érudition rivalise avec humour. Un plaisir. B.L.
Visites déguidées samedi 4 et
dimanche 5 octobre à 11 h,
14 h 30 et 17 h. RDV 15 mn avant.
Durée : 1 h 10. Tarifs : 7 et 5 €.
Réservations indispensables
au 01 48 13 70 00 ou sur
www.theatregerardphilipe.com
Et on refait le concert
Théâtre
Les années 70
en héritage ?
Que reste-t-il, aujourd’hui,
des années 70 ? C’est à cette
question que tente de répondre
Julie Deliquet, avec son collectif
In Vitro, metteure en scène d’un
triptyque, Des années 70 à nos
jours…, visible au TGP du 2 au
12 octobre après avoir été présenté en septembre au Festival
d’automne. Si le dernier volet,
Nous sommes seuls maintenant,
est à l’affiche les mercredi, jeudi
et vendredi, l’intégrale le sera le
week-end. Tout est par ti en
2009. Cette année-là, Julie Deliquet montait Derniers remords
avant l’oubli, de Jean-Luc Lagarce. L’ultime rencontre, à la fin
d es années 1980 d e deux
hommes et une femme qui,
après 68, avaient vécu ensemble
dans une maison et qui discutent de sa vente éventuelle.
« C’est un texte très écrit, mais
aussi très oral, avec de nombreux
sous-entendus, des zones d’ombre. Pour nous qui travaillons
sommes seuls maintenant, créé
en septembre, donc, et dont
l’action se situe à la fin des années 1990.
beaucoup à partir d’improvisations, il était important que l’on
se coltine avec ce texte. Et puis il
avait une résonance particulière
pour moi, intime, puisque je suis
fille de parents soixante-huitards… », explique-t-elle.
L’histoire aurait pu s’arrêter
là. Ne voulant pas être cataloguée « théâtre contemporain »,
Julie Deliquet se tourne alors
vers un texte plus historique.
Ce sera en 2011 La Noce, pièce
de jeunesse de Bertolt Brecht,
qu’elle transpose dans les années 1970 en questionnant la
notion de mariage. « Cela formait un diptyque. À partir de là,
j’ai eu envie d’aller au bout du
projet, de raconter la suite de
l’histoire mais cette fois-ci à travers une création collective. »
Voilà comment est né Nous
Théâtre choral,
saga d’une époque
Les trois spectacles ont en
commun d’être conçus en longs
plans séquence avec tous les
personnages sur le plateau en
permanence, autour d’une table. « Dans La Noce, les meubles
s’effondrent, avec Derniers remords avant l’oubli, on parle de
la vente d’une maison, de la fin
de qu elqu e chose et Nous
sommes seuls maint enant
évoque une renaissance, un renouveau possible. » Ce dernier
volet s’est construit à partir
d’improvisation des douze co-
B. CRUVEILLER
TGP. Julie Deliquet
s’attache, à travers
trois époques successives et un triptyque,
à la transmission
entre les générations.
« Cette période des
années 70, que je n’ai
pas vécue mais dont je
suis issue, dit quelque
chose : on se battait
alors pour vivre mieux
et nous, on se bat pour
ne pas vivre plus mal »,
dit Julie Deliquet.
médiens, y compris sur scène,
d’une représentation à l’autre.
Théâtre choral, saga d’une
époque, Des années 70 à nos
jours… s’annonce comme un regard d’aujourd’hui sur ces années qui ont marqué bien plus
qu’une génération. « Ce n’est pas
une reconstitution historique ou
politique, prévient cependant Julie Deliquet. Notre vision des années 70 sort de l’idéalisation ou du
rejet, comme trop souvent. Pour
moi qui suis de la génération suivante, qui ne l’a pas vécue mais
qui en est issue, cette période dit
quelque chose : on se battait alors
pour vivre mieux et nous, on se bat
pour ne pas vivre plus mal… Mais
si cette génération, qui a voulu entre autres repenser la famille, la
place de l’enfant, s’est coupée de
celle qui l’a précédée, elle s’est
aussi coupée de la suivante. Elle a
vieilli et c’est la question de la
transmission qui est posée.» Benoît Lagarrigue
Du 2 au 12 octobre au TGP (59, bd
Jules-Guesde). Nous sommes seuls
maintenant mercredi, jeudi,
vendredi à 20 h 30, Intégrale Des
années 70 à nos jours… samedis
4 et 11 à 16 h, dimanches 5 et 12
à 15 h. Tarifs : de 6 € à 22 €.
Réservations au 01 48 13 70 00 ou
sur www.theatregerardphilipe.com
FESTIVAL DE SAINT-DENIS
Nous sommes seuls maintenant, dernière partie du triptyque Des années 70 à nos jours… mis en scène par Julie Deliquet.
Jusqu’à la fin 2014, le Festival
de Saint-Denis propose de voir
ou revoir en ligne sept concerts
de sa dernière édition, dont
la 2e de Mahler, les Vêpres
de Mozart, le Stabat Mater
de Dvorak, Elias de
Mendelssohn ou encore
Ibrahim Maalouf (photo)
dans les cantiques
d’Hildegard von
Bingen. À voir sans
modération sur
www.festival-saintdenis.com B.L.
YANN MAMBERT
SABINE BOUFFELLE
Festival de Saint-Denis
Liliom ou une tragicomédie magnifique
TGP
C’est une histoire d’amour
éperdu d’enfants abandonnés,
de petits moineaux éclopés par
la vie, attirés par la lumière blafarde des néons et les flonflons
de la fête un peu triste. En assistant à Liliom ou la vie et la mort
d’un vaurien, de Ferenc Molnar, mis en scène par Jean Bellorini, on se croirait dans ces
films des années 30, entre réalisme et fantastique, où poésie
et burlesque se mêlent, dans
lesquels les personnages, quoi
qu’ils fassent, quelle que soit la
manière dont ils se démènent,
sont perdants, forcément perdants. Mais ce sont des perdants magnifiques, émouvants
et contradictoires, tristes et
joyeux, mis en lumière (et
quelle lumière !) par Jean Bello-
rini. Julie, petite fille têtue et
perdue, et Liliom, voyou beau
gosse sous influence (Clara
Mayer et Julien Bouanich, éclatants de subtilité, à l’instar de
l’ensemble des comédiens),
évoluent dans un espace scénique inventif et clos, accompagnés par une musique soulignant l’action avec délicatesse.
Cette « légende de banlieue en
sept tableaux » comme elle est
sous-titrée, nous fait passer de
l’émotion au rire, et inversement, dans un même mouvement. Et ça fait du bien. B.L.
Liliom ou la vie et la mort d’un
vaurien jusqu’au 12 octobre au
TGP (59, bd Jules-Guesde), du
lundi au samedi à 20 h, dimanche
à 15 h 30, relâche le mardi. Durée :
1 h 45. Tarifs : de 6 € à 22 €. Réservations au 01 48 13 70 00 ou sur
www.theatregerardphilipe.com
N°1012 DU 1ER AU 7 OCTOBRE 2014
SERVICES
Plus de services sur www.lejsd.com
15
NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou
01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE 0 1 4 9 3 3 6 3 0 6 , 2 8 b d J u l e s - G u e s d e ( l u n d i a u v e n d r e d i 9 h / 1 2 h e t 1 3 h / 1 7 h ) ; POMPIERS 1 8 o u 0 1 4 8 1 3 8 5 2 8 ; CENTRE ANTIPOISON 0 1 4 0 0 5 4 8 4 8 ; SIDA INFO SERVICE ( 2 4 h / 2 4 h ) :
08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts,
assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE
3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 5 octobre : pharmacie de la Gare, Zouari, 8 place du Général-Lelcerc, PIERREFITTE-SUR-SEINE, 01 48 21 20 74 ; pharmacie Moderne, Benhamou, 39 boulevard Jules-Guesde, SAINT-DENIS,
01 42 43 44 75. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.
Menus écoles et Demandes
centres de loisirs d’emploi
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sa ade composée aux dés d emmen ha
paup e e de saumon sauce beu e b anc
b é omage b anc na u e compo e
JEUD 2 OCTOBRE
sa ade anda ouse esca ope v enno se
o s can a u
VENDRED 3 OCTOBRE
cé e s émou ade dos de co n
au beu e b anc poê ée ma a chè e
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LUND 6 OCTOBRE
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MARD 7 OCTOBRE
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