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Tamgho à Saint-Denis !
Le champion du monde du triple saut s’est engagé
avec le club Saint-Denis Émotion. Avec des projets
et l’ambition de contribuer à la montée en N1. p. 8
N° 1026 1,00 €
Du 21 AU 27 JANVIER 2015
Les tueries barbares,
puis l’historique
mobilisation qui
les ont suivies.
La société réfléchit,
veut comprendre.
Comme ici,
à Saint-Denis. P. 2-3
Banlieue, égalité
D
es quartiers populaires aux zones sensibles… En une vingtaine d’années, la
sémantique a glissé à la vitesse vertigineuse d’un bobsleigh. Les mots en disent souvent long sur notre société. En termes d’inégalité, côté glissades, nous sommes servis. La
République dont nous sommes fiers trahit ce
qu’elle affirme garantir. Loin de tous raccourcis ridicules et insultants, ce constat est à
prendre en compte dans la perspective de
l’après 11 janvier. Où est l’égalité, principe essentiel et proclamé sur les frontons de nos
édifices ? Introuvable dans ce qui façonne un
être humain, construit sa citoyenneté qui
n’est pas innée mais s’acquiert. À chaque
poussée de fièvre des « quartiers » - le dixième
anniversaire des émeutes de 2005 est pour
cette année - promis, juré, on va mettre le paquet. Et puis, rien. Emploi, santé, éducation,
sécurité...À quoi bon continuer la liste ? Rien
que pour l’école, l’Insee nous confirme que le
93, département le plus jeune, est celui où la
population scolaire est la plus importante. Et
aussi l’un des moins bien servis.
Très cher
permis p. 7
L’esprit clown
souffle sur
Fratellini p. 12
Trop cher, trop long… Obtenir son
permis de conduire ressemble au
parcours du combattant malgré
l’augmentation du nombre
d’auto-écoles.
YANN MAMBERT
Au coin de la Une
À la Plaine,
des prières dans
la rue p. 5
YANN MAMBERT
L’après
11 janvier
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
L’APRÈS
Jeunesse. Ces mères sont aussi inquiètes
pour les enfants. « L’ignorance, le manque de
culture en font les victimes potentielles
de manipulateurs », explique l’une d’elle.
«C
e sont les
musulm a n s
qui sont
les premières
victimes du fanatisme, du fondamentalisme et de l’intolérance. »
Les mots de François Hollande,
le 15 janvier à l’Institut du
monde arabe, ont mis du baume
au cœur de Safia (1). « Mais il aurait dû le dire tout de suite, après
l’attentat. Les gens l’auraient
mieux entendu », regrette-t-elle.
Après les tueries au siège de
Charlie Hebdoet au magasin Hyper Cacher, « on a été choqué.
Tout le monde l’a été ».
Trade Center… En mars 2012, «il
y a eu l’attentat de Mohamed Merah, qu’on avait oublié. Et maintenant ces trois là (les frères Kouachi et Amedy Coulibaly). Quand
on les aura oubliés, il y en aura
d’autres ! », s’exclame-t-elle avec
un fatalisme teinté de suspicion
envers cette répétition d’événements qui braquent les projecteurs sur le monde musulman.
« Les musulmans sont toujours
considérés comme les méchants
de l’histoire », se lamente-t-elle.
« Je cherche plutôt à
marcher à l’ombre »
Comme Safia, Farida fait partie des plus sensibles à cette hostilité, parce qu’elle y était déjà exposée par le port du voile. « J’ai
bac plus trois en informatique,
mais les gens me regardent
comme une illettrée qui vit des
minima sociaux, soupire-t-elle.
J’ai été agressée deux fois à Paris
devant mes filles. » Des propos
haineux. « J’en ai pleuré pendant
des mois. » Alors, Paris, « je n’y
descendrais pas à moins d’en
avoir vraiment besoin. Je ne marcherai pas tête baissée. » Depuis,
et encore plus après l’attaque du
siège de Charlie, le 7 janvier, « je
cherche plutôt à marcher à l’ombre, ajoute encore Farida. Une
copine m’a conseillé d’enlever
mon foulard. Mais moi, je ne
peux pas enlever ma tête
d’arabe ».
« Dans un panier de tomates,
« Qu’est-ce qu’il va
advenir de nous ?»
yann mambert
Comme Taous, la dizaine de
femmes de confession musulmane rencontrées par le JSD, disent leur stupeur, mais pour sitôt
nommer l’inquiétude, qui s’est
abattue sur l’ensemble de leurs
coreligionnaires. « Les gens se
sont dit : “ Qu’est-ce qu’il va advenir de nous ? ”, rapporte ainsi
Fatima. Ça fait trente ans que je
suis en France. Ça se dégrade depuis une dizaine d’années », observe de son côté Safia, une quadragénaire d’origine marocaine
portant foulard. Un sentiment
partagé par l’Algérienne Farida
qui en énumère les étapes. 2010,
loi sur le port de la burqa. 11 septembre 2001, attentat du World
« Il y a une phrase
du Coran qui dit
que si tu tues un être
humain, tu tues
l’humanité »,
lance Rachida,
la directrice
et fondatrice d’Artis
Multimédia.
quand il y en a une qui est pourrie,
ça ne veut pas dire qu’elles le sont
toutes. » L’image est souvent employée pour se démarquer des
trois terroristes. C’est le cas au
Café des parents à l’association
Artis Multimedia, où l’on tient à
rappeler ce qu’est « le bel Islam ».
«Il y a une phrase du Coran qui dit
que si tu tues un être humain, tu
tues l’humanité », lance Rachida,
la directrice et fondatrice d’Artis.
« C’est une religion de paix et de
fraternité, insiste de son côté Fadila. Tu ripostes au mal par le
bien. » Des textos circulent depuis quelques jours dans la communauté musulmane. Farida a
ainsi reçu sur son Smartphone
« une vraie histoire sur le prophète. Il avait été insulté. Et lui,
Mohamed, a répondu : ils ne parlent pas de moi, ils ne me connaissent pas. » Donc « si tu n’es pas
d’accord avec Charlie Hebdo, ne
l’achètes pas », estime Rachida.
« Même votre ennemi, il faut lui
pardonner, renchérit Nadia. Le
seul qui peut punir et donner la
mort, c’est le bon Dieu. » Donc,
« ces gens-là, il ne faut pas les traiter d’islamistes », insistent-elles à
propos des trois tueurs et de leurs
semblables des filières djihadistes. D’autant plus, insistentelles, que la plupart ont connu la
prison pour deal ou vol.
« Tout part
de l’éducation »
« On n’a pas à assumer les
actes des autres. On n’a pas à
payer pour eux », s’exclame
Za ï ra . Ma i s c h a c u n e e n e s t
convaincue : à Saint-Denis
aussi, le décrochage scolaire et
la délinquance pourraient servir de vivier aux réseaux terroristes. « J’appelle les parents à
être très vigilants. Beaucoup
d’ e n f a n t s s o n t l i v r é s à e u x mêmes, déclare Fadila. Tout
part de l’éducation. Si la racine
est bonne, le fruit est bon. Il y a
dans des familles modestes, des
enfants qui se battent pour être
médecins. » À l’association Artis
où elle organise soutien scolaire
et ateliers pour collégiens décrocheurs, Rachida s’inquiète
plutôt de la « fragilité des jeunes
de nos banlieues. Ils sont discriminés, désespérés. L’ignorance,
le manque de culture en font les
victimes potentielles de mani-
C’est un classique. Une actualité chasse l’autre
et ce qui fait la une de l’information s’efface pour
laisser place à d’autres gros titres. Au JSD, nous avons
décidé que, cette fois-ci, il n’en serait rien.
L’après 11 janvier restera dans nos pages le temps
qu’il faudra pour appréhender une partie des questions
que les trois drames successifs posent à notre société.
« Il faut remédier à la misère des esprits pour guérir
la maladie qui ronge les bases de notre société
démocratique » a écrit le prix Nobel de littérature JMG
Le Clézio dans une lettre à sa fille publiée par Le Monde.
Nous voulons contribuer à soigner le malade
en nous faisant l’écho de ce que ressentent
et préconisent des hommes et des femmes
qui habitent et/ou travaillent ici.
Dans ce numéro, des musulmanes, des athées et deux
rabbins s’expriment. Les semaines suivantes
nous poursuivrons cette introspection avec d’autres
témoignages, d’autres vécus. Ce sera notre manière
citoyenne et dionysienne de suivre les développements
de cette actualité qui dépasse nos frontières nationales.
Pendant une semaine, une
centaine de unes de Charlie
Hebdo exposées ont aussi permis d’échanger pour comprendre et proposer.
Vendredi 16 janvier en fin de
journée. Peu à peu, le Soixante
Espace Adada se remplit. La galerie des artistes dionysiens associés expose depuis le weekend précédent une centaine de
« unes » de Charlie Hebdo, en
hommage aux victimes des attentats. Après les avoir découvertes pour certains, revues
pour d’autres, on parle volont i e r s , e n t re é m o t i o n e t r é flexion. Comment en est-on arrivé là ?
« Ces jeunes qui ont fait cela
viennent de nos cités. Sans travail, sans considération, relégués dans les banlieues, avec des
parents qui parfois se sont battus pour la France, souvent élevés dans le ressentiment, ils sont
devenus perméables aux propos
de ceux qui distillent la haine »
a v a n c e Fr a n ç o i s e - B o n t h e
Diallo. Elle pointe aussi l’évolution de la société : « En 1995, on
manifestait pour nos droits, en
2005 il y avait les émeutes en
banlieue et en 2015 le terrorisme. Il faut absolument donner les moyens aux banlieues
pour accompagner ceux qui y
vivent, pour l’école. »
« C e q u i s’ e s t p a s s é , c’ e s t
comme un morceau de falaise
qui s’effondre. On a assassiné
d e s m o d è l e s d’ e s p r i t l i b re ,
condamne Nicolas Cesbron.
Mais au-delà de l’émotion, très
forte, il faut éviter de s’emballer,
refuser les clichés, mener une ré-
pulateurs. Ici, les étrangers sont
parqués comme dans une réserve. Il n’y a pas mixité sociale.
Et on manque de professeurs
dans les écoles. Il y a une haine et
une rancœur qui montent »,
s’alarme-t-elle. Quoi qu’il se
dise « contre les Arabes ou les
Noirs, nous les adultes, on laisse
parler, relève Safia. Mais les
jeunes, eux, ne vont pas se taire.
Ils sont trop nerveux. C’est ce qui
me fait peur. »
Dans le local d’Artis multimédia, mercredi 14 janvier, pendant le Café des parents.
« Dans ma famille,
je me censure »
« On cherche à nous monter
les uns contre les autres. Il faut
être plus intelligent. Il faut parler de paix », martèle Fadila.
Comme Farida, elle a été d’autant plus bouleversée par les
tueries qu’elle vivait en Algérie
pendant ces années noires où
des intellectuels étaient égorgés au nom de l’Islam. « On peut
être musulman sans le crier sur
les toits. C’est personnel.» « La religion, tu la pratiques chez toi,
insiste elle aussi Rachida. On est
dans un pays de laïcité, on est
tous égaux dans l’espace public. » Seule de nos interlocutrices à avoir été lectrice de
Charlie Hebdo, Sabrina se distingue aussi pour n’avoir « pas
de pratique religieuse ». « J’ai un
esprit très républicain, très
laïque. » À tel point, dit-elle que
« j’ai le cul entre deux chaises entre mes convictions et mon entourage. Dans ma famille, je me
censure. »
Elle rapporte la pression sociale exercée – « pas de manière
a g re s s i ve » - a f i n q u’ e l l e s e
conforme à sa culture d’origine.
« À Saint-Denis, pendant le ramadan, j’évite de manger dehors. On s’étonne aussi que je ne
mange pas hallal. » Lors de discussions récentes sur la liberté
d’expression, rapporte-t-elle,
« on n’a pas parlé du blasphème.
En ces temps de tension, c’est un
sujet à éviter ». Pour elle, l’incompréhension est réciproque.
Elle nécessitera « un travail de
longue haleine sur ce territoire
abandonné à lui-même depuis
trente ou quarante ans ». Marylène Lenfant
(1) Tous les prénoms ont été chan-
gés, à l’exception de Rachida Hamdan, d’Artis Multimedia.
En haut : l’armée protège le centre communautaire juif.
En bas : le rabbin Mendel Belinow et le maire Didier Paillard le 9 janvier.
yann mambert
Hostilité. Les Dionysiennes de confession
musulmane que nous avons rencontrées
estiment que l’hostilité à leur égard
se renforce depuis une dizaine d’années.
Expo à l’Adada
« Une ville
cosmopolite où
nous vivons les uns
à côté des autres,
pas ensemble»
Le temps qu’il faudra
À l’Adada vendredi 16 janvier au milieu des Unes de Charlie Hebdo.
Centre communautaire
OHR Menahem
« Nous avons besoin
de rencontres
entre humains,
entre républicains »
« Un musulman, c’est pas ça.
L’islam, c’est pas ça. » Ce n’est pas
un imam qui parle mais un rabbin qui commente la série de
trois drames qui ont endeuillé
dix-sept familles et meurtri la
France entière. Depuis la tuerie
antisémite de l’Hypercacher de
la Porte deVincennes, qui a couté
la vie à quatre personnes le 9 janvier, le centre communautaire
OHR Menahem est sous haute
surveillance. Des soldats en faction montent la garde jour et nuit
devant la façade de l’établissement. Pour y entrer en ces temps
tourmentés, il faut montrer patte
blanche avant de rencontrer Isroel Belinow. « Je suis rabbin à
Saint-Denis », glisse-t-il, pour
mieux dire avec malice que son
frère, Mendel Belinow, est lui
« rabbin de Saint-Denis ». Celuici nous rejoint quand nous parlons de la loi de 1905 sur la laïcité
et les deux voix se mélangent
pour porter le même message.
« La France nous offre la possibilité de pouvoir trouver notre propre voie, comme religieux ou
comme athée. C’est un cadeau
inestimable et quand on l’oublie,
on est à côté ». Ou encore : « Nous,
nous savons qu’un imam, un rab-
bin, un pasteur, un curé, un athée
discutent ensemble, mais nous
devons le montrer. »
« Ne pas vivre chacun
dans sa coquille »
Mendel a encore la cérémonie de shabbat en tête : « Samedi, c’était très émouvant. Il y
avait plus de monde que d’habitude, et c’était encore plus chaleureux. » Quand on lui demande si les familles de confession juive de Saint-Denis ont
peur, le rabbin est catégorique :
« Les juifs restent très perturbés
par les 17 tueries mais ils n’ont
pas peur. Ils sont, comme tous les
citoyens, dans le questionnem e n t . » Lu i a va n c e d e s r é ponses, veut faire passer des
messages, pas seulement aux
familles de sa confession qu’il
évalue à cinq mille à Saint-Denis, mais à tous : « Nous avons
besoin de se rencontrer entre humains, entre républicains. Il ne
faut surtout pas vivre chacun
dans sa coquille, mais au
contraire sortir, échanger, se rassembler. C’est pour cela que j’ai
répondu à l’appel du maire Didier Paillard à venir devant la
mairie le 9 janvier. L’union fait la
force, il faut parler et agir. »
Mendel Belinow, qui a créé
OHR Menahem il y a 23 ans et
qui aussi aumônier à l’hôpital
Delafontaine, s’émerveille de
l’incroyable diversité de SaintDenis. « C’est une beauté, une
grande richesse. » Il voudrait
q u e l e s m e d i a s e n re n d e n t
compte plus souvent. « Avec
son potentiel humain, sa diversité incroyable, Saint-Denis
peut devenir la plus belle ville
de France », insiste-t-il. Il a
aussi envie que les journalistes
viennent le voir à d’autres mo-
flexion profonde sans confusion
ni impulsion. Car le risque de
fracture est grand. J’ai entendu
des gens me dire que, depuis, ils
sont mal regardés » prévient-il.
Fuad Kapidzic, lui, se remémore ce qu’il a vécu durant le
siège de Sarajevo. « Ces images
me renvoient à la guerre. Ça
avait commencé comme ça…
murmure-t-il. Cette génération
est désespérée. On a menti à cette
jeunesse, elle a été trahie et ils
font n’importe quoi. La solution
ne peut venir que des familles et
de l’école. Il faut rénover celle-ci,
e n s e i g n e r l e s re l a t i o n s h u maines, l’art, la poésie… »
Tous sont blessés. À l’image
de Fiona Meadows, qui au-delà
de la tristesse se sent tout autant
heurtée par ce qu’elle a entendu
sur les soi-disant complots et
sur la récupération politique de
certains dirigeants en France et
dans le monde. « Il y a une stratégie des intégristes pour récupérer les gens qui sont dans la misère humaine et affective. Tout
cela crée de la haine. Et ici, ceux
qui partent en Syrie sont nos enfants, entraînés par ces manipulateurs. Il ne faut pas se le cacher. » Puis elle se recentre sur
Saint-Denis. « Nous sommes
dans une ville cosmopolite, mais
nous vivons les uns à côté des autres, pas ensemble. Il n’y a pas de
passerelles entre nous. Nous, artistes, sommes les rares à les
créer. On a besoin à Saint-Denis
d’ u n l i e u d e p a ro l e , d’ u n
« conversatoire » où l’on pourrait échanger ce qu’on a en commun et croiser les cultures. » Benoît Lagarrigue
yann mambert
Paroles de femmes
« Les musulmans
sont toujours
considérés comme
les méchants »
3
« Cette génération
est désespérée. On a
menti à cette jeunesse,
elle a été trahie et ils
font n’importe quoi.
La solution ne peut
venir que des familles
et de l’école ».
ments que quand un drame
touche les juifs.
« Ce serait bien de montrer ce
que nous faisons avec le Silence
des justes. Notre structure prend
en charge des enfants atteints de
pathologie comme l’autisme. Elle
accueille toutes les familles, sans
distinction de religions ni de couleur de peau. Qui le sait ? », interroge-t-il. En sortant, il salue les
deux soldats et formule une dernière demande : « N’oubliez pas
de dire qu’on remercie les forces de
l’ordre qui depuis deux semaines
sont dans le stress et la fatigue. » Dominique Sanchez
ACTUALITÉS
Bourse d’échange Diony’Sel
(ou BLE) samedi 24 janvier, de 14 h à 17 h 30,
chez Andines (5, rue de la Poterie, arrêt T8
Delaunay-Belleville). Mail : [email protected]
Blog : http://dionyssel.communityforge.net
Formations diplômantes
dispensées à partir de mars par la Cnam en
gestion, comptabilité, ressources humaines,
informatique et anglais (accessibles au niveau
bac), les inscriptions ont lieu jusqu’au
14 février, du lundi au vendredi de 10 h à 19 h,
le samedi de 9 h à 12 h, au 61, rue du Landy
à la Plaine. Tél. : 01 42 43 34 22
Mail : [email protected]
Le Mouvement de la Paixdionysien
tient son assemblée générale samedi 24 janvier à
18 h, au 40, rue de la Boulangerie, avec les associations, CPPI, Femmes Solidaires, Raid de la Paix,
Vélo à Saint-Denis, Passerelles Extra Muros…
Femmes victimes de violence
un site listant les ressources et prises en charge
est signalé par la Maison de la santé. L’adresse :
http://orientationviolences.hubertine.fr
Bel-Air. Menaces de mort
sur les murs de l’école
Dominique Sanchez
Santé. Marisol Touraine
à Delafontaine pour l’IVG
ANNE-MARIE MORICE
Internautes et lecteurs du Journal
de Saint-Denis, réagissez aux articles
sur www.lejsd.com
JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ;
Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique,
[email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en
chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro :
01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique
Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue :
01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06,
[email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ;
Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition,
impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected]
Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission
paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.
sébastien banse
Art sur Toile
Synesthésie. Elle a
fréquenté des artistes
très tôt, à Paris, dans
sa jeunesse. Et s’est forgée
la conviction qu’ils ont
le pouvoir de changer
le monde. Aujourd’hui,
elle les y encourage
par le réseau Internet.
PORTRAIT
Par Benoît Lagarrigue
Photo Yann Mambert
« Je suis une amie des artistes. » Elle
dit cela simplement, naturellement,
avec détermination aussi. Et cela résume bien sa vie et son engagement. Issue d’une famille normande aux traditions fortement ancrées, Anne-Marie
Morice a vécu une adolescence qu’elle
qualifie elle-même de rebelle à Paris,
fin des années 60, début des années 70.
« J’ai toujours été sensible au décalage
de classes sociales, au racisme, aux stéréotypes, à l’injustice. » C’est ce côté rebelle qui l’amène à fréquenter des artistes un peu beatniks ou objecteurs de
conscience qu’elle rejoint sur les quais
de la Seine. « C’était un monde où je me
sentais bien… »
Après des études de lettres, AnneMarie se cherche un peu. Entre un travail
dans l’édition, un passage dans le milieu
de la pub, qu’elle n’aime pas, elle côtoie
un photographe, Hervé Sellin, puis un
graphiste punk, Lulu Larsen, du groupe
Bazooka, formé en 1974 aux Beaux-Arts.
Elle rencontre également Christo, qui
s’apprête à emballer le Pont-Neuf en
1984 et qui lui donne l’envie de travailler
sur l’espace public. « L’art fut pour moi
révolutionnaire. Il a bouleversé mon univers. Je me suis toujours dit qu’il pouvait
aussi transformer la vie des autres. C’est
cela mon engagement. Je pense que l’art
peut changer le monde.»
À cette profession de foi, Anne-Marie
a toujours été fidèle et s’est employée à la
concrétiser. D’abord dans la presse : elle
écrit dans le supplément Sandwich de
Libération, sur la photo dans les hebdos
Télérama, Révolution, puis pour des revues consacrées à l’art vidéo et la recherche photographique. «C’était le tout
début du numérique et on voyait bien que
c’était un vrai changement, un laboratoire d’anticipation.» Elle achète son premier ordinateur en 1986, fréquente des
artistes d’Aubervilliers puis crée une revue papier, Unvisible. C’est en 1995
« L’art fut pour
moi révolutionnaire.
Il a bouleversé
mon univers. »
Marisol Touraine aime l’hôpital Delafontaine. Elle y avait effectué
sa première visite de terrain comme ministre des Affaires sociales
et de la Santé le jeudi de l’Ascension en 2012.Vendredi 16janvier
elle y est revenue, avec la secrétaire d’État Pascale Boistard,
pour présenter le « programme national d’action pour améliorer
l’accès à l’IVG » à l’occasion des quarante ans de la loi Veil. Avant de
décliner les nouvelles mesures, Mme Touraine a visité les lieux en
compagnie de Ghada Hatem, chef du service, des personnels
de l’hôpital, d’une flopée de journalistes et d’élus (dont Didier
Paillard, Élisabeth Belin, Mathieu Hanotin, Stéphane Troussel mais
aussi la sénatrice centriste Chantal Jouanno). Au planning familial,
la ministre a apprécié un clin d’œil vigilant (« Simone Veille ») affiché
dans les locaux et aimé les couloirs de l’hôpital avec « toutes
les photographies des personnels soignants venus d’origine extrêmement diverses » qui donnent «l’image forte d’un établissement ouvert
et accueillant». La ministre a ensuite développé les trois objectifs du
plan gouvernemental : une meilleure information des femmes sur
leurs droits avec notamment la création d’un numéro d’appel sur la
sexualité, la contraception et l’IVG ; la simplification et
l’amélioration du parcours des femmes qui se font avorter avec une
prise en charge financière totale ; la garantie dans chaque région
d’une offre d’IVG diversifiée avec, par exemple, la possibilité donnée
aux centres de santé de réaliser des IVG instrumentales. D.Sz
SCG
La présidente de l’association Sans crier gare, Samira
Marquaille, a adressé une
lettre au maire Didier
Paillard pour lui demander
de retirer à l’élu Madjid
Messaoudene sa délégation à la lutte contre les
discriminations et à
l’égalité des droits. SCG
met en cause les prises de
positions de
M. Messaouedene, notamment développé sur France
Info le 14janvier, sur la
différence de protection
des lieux de culte, selon
qu’ils sont juifs ou musulmans. L’association reproche aussi à l’élu de«mener une campagne haineuse»contre l’imam de la
mosquée de Drancy. Cette
lettre est en ligne sur le site
www.saintdenismaville.fr
Côté association
L’Entre-temps
Le 21 rue Péri accueille un lieu
débordant de vie.L’association
L’Entre-temps y donne rendezvous à ses membres,les lundis,
mardis,mercredis et vendredis
de 16h à 19h et un samedi sur
deux.Ces derniers n’ont pas été
épargnés par la vie et présentent
des fragilités psychologiques.
D’autres sont présents pour les
accompagner.Il y eût tout
d’abord,en 2005,le GEM (groupe
d’entre mutuelle) À pleine vie qui
chapote toujours la structure.
La volonté des fondateurs du Gem
(issus de l’Unafam,organisme
regroupant des familles
de malades) a été très rapidement
d’impulser une association prise
en charge totalement par
les bénéficiaires.C’est comme
cela qu’est née,en 2008,
L’Entre-temps.
Actuellement le lieu est ouvert,en
moyenne,42 heures par semaine
et a enregistré,en 2014 6200
passages au total.Des ateliers
sont proposés aux habitués.
Au programme théâtre,danse,
peinture,chant,musique ou
poterie mais aussi cuisine,jardinage, en fonction des envies du
moment ou des intervenants extérieurs. Des sorties et des séjours
sont aussi organisés.Tous les mois
une réunion est ouverte à tous au
cours de laquelle un planning des
activités est établi.L’association
emploie deux animateurs à
mi-temps.Elle prend toute sa
place dans la vie associative
dionysienne comme à la fête
de Saint-Denis par une
représentation de chanson
française sur la scène associative
ou par sa présence au défilé du
vendredi soir (notre photo).Le but
est de proposer un lieu d’échange
et de rencontre à des personnes,
dans la plupart des cas suivies
médicalement,qui retrouvent
là un complément à leur thérapie
et comme l’indique le dépliant
«une moulinette à broyer
le cafard». V.L.C
L’Entre-temps 21 rue Gabriel-Péri,
présidente, depuis janvier Rachida
Moussaoui, Tél. : 01 49 33 03 69,
mail : [email protected]
Les deux conseillers généraux Front
de gauche présentent le bilan de leur
mandat samedi
24 janvier, 18 h 30,
salle de la Légion
d’Honneur.
L’Association nationale
des élus communistes et
républicains (ANECR) organise une journée
nationale d’action jeudi
22 janvier pour protester
contre la baisse des
dotations de l’État aux
collectivités locales.
Maires, élus et citoyens ont
rendez-vous à 18 h devant
Matignon. Un rassemblement devant la mairie de
Saint-Denis est organisé
à 16 h 30, avant un départ
collectif vers les bureaux
du premier ministre.
Plus d’infos sur http://www.sante.gouv.fr/ivg
qu’Anne-Marie fonde l’association Synesthésie. «C’était à Saint-Denis, avec un
prof de Paris 8 qui vivait place du Caquet,
Charlie Nestel. Il m’avait initiée à Internet, aux réseaux,etc.», se souvient-elle.
Au début, il était simplement question de poster une revue papier sur le
Web, pour bénéficier d’une diffusion
gratuite et sans frontières. Puis AnneMarie invite peu à peu les artistes à s’en
servir comme moyen d’expression.
« Cette association a pour vocation de
promouvoir les artistes, affirme-t-elle.
Je trouve qu’ils ont beaucoup de difficultés à trouver leur place dans la société alors qu’ils lui apportent beaucoup ! » Parallèlement, Anne-Marie
Morice est commissaire d’une vingtaine d’expositions en France et à travers le monde. Être le trait d’union entre les artistes et le public, voilà la véritable raison d’être de Synesthésie et de
sa fondatrice, plus que jamais actuelle
vingt ans après sa création.
Synesthésie, qui avait démarré au
Métafort d’Aubervilliers, est arrivée à
Saint-Denis en 2006, d’abord rue Denfert-Rochereau, près du canal, aujourd’hui place du Caquet. Si la revue
s’est arrêtée en 2009, l’association est
désormais un lieu d’art, une fabrique de
culture et un espace accueillant des résidences d’artistes, des ateliers, des expos,
des événements. « Je pense que si l’on
amène l’art près des gens, ils y sont sensibles. Et Internet peut être ce lieu.» Le mot
toile prend alors tout son sens. HayeBagayoko
Dotations
D.R.
Le réseau des Greta fête ses 40 ans. Il constitue la plus grosse structure de formation d’adultes de France. Le Greta souffle ses bougies en
ouvrant les portes de ses centres afin d’accueillir le public et les professionnels pendant quatre jours. À Saint-Denis, l’initiative se déroule au lycée Paul-Éluard jeudi 22 janvier, de 9 h 30 à 12 h, autour
de deux thèmes : prestation RH et bilan de compétence ; commerce
et vente. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les sites, de demander des conseils et de trouver la formation adaptée. Et pour les
entreprises de rencontrer des formateurs et des responsables de centres pour trouver les salariés correspondant au développement de
leur entreprise ou créer avec eux des formations sur-mesure. En plus
de ce programme sérieux, l’académie de Créteil met en jeu 40 formations (Atelier culinaire, art floral, bureautique, langues…). Pour
tenter de les gagner, il suffit de se rendre aux journées portes ouvertes
après s’être inscrit sur http://tinyurl.com/portesouvertesgreta D.Sz
réseaux d’échanges de services et de biens sans
argent jeudi 22 janvier, de 18 h à 20 h,
à la Maison de la vie associative
(19, rue de la Boulangerie).
Le PCF organise un débat
sur le thème « la finance
au pas » avec Pierre Ivorra,
chroniqueur à
l'Humanité, 200 à 19 h
à la librairie Folies d'Encre
(14 Place du Caquet).
Incendie dans un garage
Anniversaire. Le Greta ouvre
ses portes pour ses 40 ans
Permanence de Diony’Sel sur les
Débat PCF
lundi 5 janvier, le jour de la rentrée scolaire après les vacances de
Noël, les personnels et les parents d’élèves de l’école maternelle BelAir ont trouvédes graffitis sur les murs de l’établissement. Les inscriptions contenaient des insultes et même des menaces de mort à l’encontre de la directrice de la maternelle, du gardien et d’une employée
de la restauration. L’an dernier déjà, le 22 janvier 2014, des menaces similaires avaient été découvertes, taguées sur les murs de ce groupe
scolaire de la rue Danielle-Casanova, dans le quartier Bel-Air/Franc
Moisin, qui comprend la maternelle Bel-Air, l’élémentaire Louise-Michel ainsi qu’un centre de loisirs. Une cinquantaine de personnes, enseignants et parents d’élèves avaient alors décidé d’organiser un rassemblement de soutien pour refuser toute forme de violence au sein
de l’école. Cela ne semble pas avoir suffi à dissuader les auteurs des
menaces, dont on ignore si ce sont les mêmes qui ont récidivé.
Les personnes visées par les inscriptions ont porté plainte au commissariat de police, qui a ouvert une enquête. Les enseignants ont
exercé leur droit de retrait, ce qui a entraîné l’annulation des cours
mardi 6 et mercredi 7 janvier. S.B
Un incendie s’est déclaré, lundi 19 janvier, dans l’enceinte du
garage Volkswagen de la rue Paul-Eluard, en face de la Briche.
70 pompiers ont été mobilisés. Les agents de Gaz de France
étaient présents également. Du fait d’un risque d’explosion,
la police a sécurisé l’accès à la zone. D’après les policiers sur
place, l’incendie serait accidentel. Aucne victime n’est à déplorer
mais les dégâts matériels sont importants. S.B.
Banquet PCF les communistes organisent
leur banquet dimanche 25 janvier, 12h, à l’Usine
(379, avenue du Président-Wilson). Montant du repas 15 E et 7,5 E (tarif réduit). 0Réservation au 06
82 06 09 20.
5
MRC
Le Mouvement Républicain et Citoyen, qui réagit
à la grève intervenue dans
les rangs de la police
municipale, celle-ci « ne
doit pas être équipée
d’armes à feu. Mais elle
doit être dotée de moyens
de protection adaptés à ses
missions et la coopération
avec la police nationale
doit être renforcée ».
Émission télé
L'association Entraide
pour tous présente
le Bingue Cho. Cette
émission télé produite par
Ivoir Prod sera enregistrée
samedi 31 janvier, 14 h,
dans le préau de l'école
Roger-Sémat en face du
stade Auguste-Delaune.
Une dizaine d'artistes
de diverses origines
participeront à
cet enregistrement.
Entrée libre et gratuite.
yann mambeRt
À noter
cette semaine
ACTUALITÉS
La semaine du 21 janvier 2015
Faute de place, les fidèles sont contraints de prier en dehors de la mosquée de la rue du Bailly.
La mosquée
va craquer
Rue du Bailly. En
attendant d’agrandir
ce lieu de culte de
la Plaine, les nombreux
fidèles sont contraints
de prier dans la rue.
L’association qui
le gère aurait voulu,
en solution d’appoint,
louer un terrain
appartenant à RFF.
reg de l’organisation. C’est quand
il pleut que c’est difficile… Avec le
développement du quartier de la
Plaine, on a de plus en plus de gens
qui viennent ici, surtout depuis la
fermeture du foyer en face. »
Le foyer de travailleurs, qui
comportait une salle de prière, a
déménagé le 22 mai 2014. De
nombreux fidèles se sont reportés sur les locaux de l’association Taqwa, qui gère le lieu depuis 2008. L’association est devenue propriétaire du local,
qu’un musulman avait mis à
disposition de ses coreligionnaires. Des travaux sont prévus
pour tripler la surface disponible en ajoutant des étages au bâtiment actuel. Le permis de
construire a été délivré par la
mairie en juillet 2014. La collecte des fonds est en cours et
l’association a bon espoir de
commencer les travaux dans le
courant de l’année. En attendant, que faire ?
Il est 13 h, la grande prière du
vendredi va commencer dans
quelques minutes, la mosquée
est déjà pleine à craquer, et les fidèles continuent à affluer de
toute part.
Dans la rue du Bailly, une dizaine de membres de la congrégation, gilet jaune fluo sur le dos,
s’affairent pour accueillir les
croyants. On déploie des tapis
dans le garage qui fait face à la
salle de prière, sur les trottoirs des
deux côtés de la rue, on régule le
flot de voitures qui se garent devant les anciens hangars de la
SNCF. Au moment de commencer le rite, ils sont plusieurs centaines à n’avoir pas trouvé de
place à l’intérieur et à devoir prier
dans la rue. « Aujourd’hui, il fait
beau malgré le froid, note Salah
Baouche, l’un des fidèles en cha-
« Il y a un problème
de sécurité »
«On est conscient de déranger,
et avec les voitures qui passent, il y
a un problème de sécurité », regrette Jilani Aouni, le président
de l’association Taqwa. « On se
rend bien compte que la situation n’est pas satisfaisante, mais
yann mambeRt
4
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
« C’est quand il pleut
que c’est difficile…
Avec le développement
du quartier de la Plaine,
on a de plus en plus de
gens qui viennent ici,
surtout depuis la fermeture du foyer en face »,
note Salah Baouche.
on n’a pas le choix… » Une autre
solution consistait à utiliser, le
temps de la prière, un terrain
derrière la mosquée. Mais la parcelle, qui fait partie des « cathédrales du rail », les anciens entrepôts de chemin de fer, appartient à Réseau ferré de France
(RFF), et son gestionnaire
de biens immobiliers, Nexity
Property Management a demandé à l’association, le 12 juin
2014, de « cesser sans délai cette
occupation sans droit ni titre ».
Les responsables de la mosquée
ont demandé à louer la parcelle,
mais là aussi se sont heurtés
à un refus : « RFF a consenti
un titre d’occupation au profit de
la société BCRG sur le site considéré, dont l’activité de travaux
publics pourrait engendrer des
risques pour les personnes non
autorisées. »
Malgré la médiation de Stéphane Peu, maire adjoint à l’urbanisme, RFF n’a pas non plus
consenti à accorder à Taqwa un
bail précaire, qui aurait pu leur
permettre d’utiliser le terrain
de manière légale en attendant
la livraison de la future mosquée. « RFF souhaite obtenir un
jugement en référé, pour des
questions de responsabilités légales, en cas d’incident, explique l’élu de Saint-Denis. Ils
sont propriétaires, la mairie ne
peut rien leur imposer. » Déçus,
les musulmans ont donc
condamné l’accès à la parcelle,
et retrouvé les trottoirs pour
prier. À l’issue du rite, les fidèles passent parmi la foule
pour recueillir, pièce par pièce,
le montant nécessaire aux travaux, qui pourraient commencer après le mois de ramadan,
en juin 2015.
Sébastien Banse
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
ACTUALITÉS
Le rendez-vous
des retraités
La semaine du 21 janvier 2015
Rencontre musicale autour
de Michel Delpech vendredi 23 janvier à 15 h,
résidence Croizat. Entrée libre.
Après-midi crêpes avec orchestre
mercredi 4 février résidence Basilique (4, rue
du Pont-Godet). Inscriptions à la résidence
Un vote sur fond
d’incertitudes
jeudi 29 janvier de 14 h à 16 h, participation
4,50 € et 6,10 € pour les non Dionysiens.
Musée de l’Immigration Visite
guidée de l’expo Fashion Mix : mode d’ici,
création d’ailleurs jeudi 26 février, départ 13 h.
Inscriptions à la Maison des seniors à partir
FOCUS
Tutelles et curatelles L’info
de la semaine à la Maison des seniors mardi
27 janvier à 14 h 30, animée par l’Udaf.
Inscriptions à la Maison des seniors
et renseignements au 01 49 33 68 34.
En SeineSaintDenis
Délai
d’attente
et nombre
de places
Disparition
Pierrette Lamy, habitait rue
Berne et était membre du
Conseil de quartier. Celuici, meurtri, nous a adressé
ces quelques lignes : « nous
étions réunis lundi 12janvier, à la résidence Dionysia. Elle nous a quittés vers
18 h,pour suivre son cours
d'arabe,auquel elle tenait.
Et puis… choc avec une
voiture… la triste nouvelle
tombe : elle n'a pas survécu.
Nous sommes tous abasourdis. Nous pensons à son
fils,à ses petits enfants dont
une petite fille qui était son
rayon de soleil.»
Départementales.
En mars, dans les
cantons, les électeurs
vont élire leurs conseillers sans que la future
organisation territoriale soit tranchée.
Tamoul
Yann MaMbert
La fête du Pongal
2015, moment de
festivité traditionnelle du peuple tamoul, est organisé
par le Centre des
arts numériques et
Silambu dimanche
25 janvier, de 11 h à
18 h 30, salle de la
Légion d’honneur.
Animations (musiques et danses) et
ateliers culinaires.
À Saint-Denis, il existe près d’une vingtaine d’auto-écoles.
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Madame GENEVIÈVE LANNOIS,
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ANNÉE 2015
C’est parce que vous nous faites confiance chaque année
pour régaler vos papilles que notre commerce perdure
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Passage obligé
de l’apprenti conducteur
Des auto-écoles
à deux vitesses
Formation. Avant, pour ouvrir une auto-école, il
fallait y avoir travaillé pendant trois ans et posséder le diplôme d’État de moniteur. Aujourd’hui,
il suffit de suivre un stage de gestion.
Coût. Certains établissements, de plus en plus
nombreux, proposent des tarifs alléchants, au
détriment de la qualité. Le nombre d’inspecteurs
à l’examen reste insuffisant.
L’
obtention du permis de conduire,
atout souvent
nécessaire sur le
marché de l’emploi, prend souvent l’allure d’un parcours du
combattant. Trop cher, trop long.
Selon l’association Prévention
Routière, le coût moyen se situe,
pour un tiers des candidats, entre 1 400 et 1 800 €, et au-delà
pour 12 % d’entre eux. En Île-deFrance, la moyenne s’élève
même à 1 995 €. Le surcoût
moyen, occasionné par un second passage à l’examen ou la
nécessité d’effectuer des heures
en plus, se chiffre à 580 €.
Aujourd’hui, certains préconisent la déréglementation. La
start-up Ornikar, par exemple, a
l’ambition de faire advenir l’enseignement de la conduite « 2.0 »
(cours en ligne, réseau de for-
mateurs indépendants) afin de
réduire les coûts et les délais
d’attente (l’agrément ne leur a
pas encore été délivré). D’autre
part, depuis plusieurs années,
les r églem ent a t i ons eu ropéennes ont modifié les obligations auxquelles sont soumis les
exploitants.
« Avant, pour ouvrir un établissement, il fallait avoir travaillé un certain temps – à peu
près trois ans – dans une autoécole », explique Philippe Husson, qui exerce à Saint-Denis depuis 1991. « Il fallait aussi suivre
une formation en gestion, et puis
obtenir le Brevet pour l’exercice de
la profession d’enseignant de la
conduite automobile et de la sécurité routière, le diplôme d’État de
moniteur d’auto-école. C’était nécessaire, et ça paraissait logique.
Aujourd’hui, la seule condition,
c’est le stage de gestion.»
En conséquence, le nombre
d’auto-écoles a nettement augmenté. Si cette multiplication
des établissements en a conduit
certains à casser les prix, on peut
craindre que ce soit au détriment
de la qualité. De plus, cette
concurrence n’a pas fait diminuer les délais, car l’organisation
de l’examen reste nécessairement la prérogative de l’État. Et le
nombre d’inspecteurs du permis
de conduire et de la sécurité routière est trop faible dans certains
départements comme en SeineSaint-Denis (lire ci-contre).
Des pseudo moniteurs
sans formation
La multiplication des établissements se solde aussi par des
fermetures administratives ou
même sauvages. En décembre 2010, le CER de la rue Gabriel-Péri (JSD N° 854) avait
fermé brutalement ses portes.
Des dizaines d’élèves avaient
payé des acomptes qui n’ont jamais été remboursés. À partir de
là, difficile pour les candidats de
faire le tri entre les gens honnêtes et les autres.
Pour cette raison, Philippe
Husson a créé, avec une quinzaine d’exploitants du 93, l’Association départementale des
écoles de conduite de qualité
(ADECQ), qui a élaboré une
charte de qualité. Ses membres
s’engagent à présenter des garanties financières solides, à remettre aux élèves une documentation claire et précise sur les tarifs, à établir avec eux un contrat
permettant une lecture transparente des prestations, à leur proposer des modalités de paiement, à tenir compte de leurs réclamations et à les présenter aux
examens dans les meilleurs délais. Ils s’engagent également à
ne pas percevoir de frais de transfert ou de restitution des dossiers, une pratique interdite par
la loi, mais néanmoins répandue. Enfin, ils s’engagent sur la
qualité de leur formation, théorique et pratique, dispensée par
des moniteurs diplômés aux
connaissances régulièrement
Les inspecteurs du permis
de conduire et de la sécurité
r o u t i è re ( I P C S R ) , c h a r g é s
d’évaluer les compétences des
candidats aux examens, sont
des agents de la fonction publique recrutés sur concours.
Malgré l’affectation, au mois
de février 2015, d’une demidouzaine d’inspecteurs supplémentaires en Seine-SaintDenis, et la mise en place d’un
système de renforts pour compenser les inégalités territoriales, leur nombre est encore
trop faible. Par conséquent, le
délai moyen d’attente entre
deux présentations à l’examen
atteint en moyenne 132 jours
dans le 93, bien au-dessus de la
moyenne nationale d’environ
95 jours.
Un quota de candidats
à l’examen
Yann MaMbert
l
7
du 6 février, participation 4 €.
Véronique le Coustumer
6
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
Selon l’association
Prévention Routière, le
coût moyen du permis
de conduire se situe,
pour un tiers des
candidats, entre 1 400
et 1 800 €. En Île-deFrance, la moyenne
s’élève à 1 995 €.
réactualisées. Des bilans de
compétence sont fréquemment
effectués. Une manière de limiter l’échec aux examens, l’une
des principales causes de surcoût et d’allongement des délais
pour les candidats. « Sans parler
de la location de voitures à double
commande. Ça doit être un complément à la formation, mais ça
ne la remplace pas. Et l’accompagnateur doit avoir une attestation d’utilisation des doubles
commandes. Pourtant, la plupart du temps, ces entreprises ont
une liste de pseudo moniteurs qui
donnent des cours au noir. Après,
on récupère des gens qui ont pris
de mauvaises habitudes de
conduite. D’ailleurs, le taux de
réussite des gens qui passent
l’examen en candidat libre est excessivement faible… » Sébastien Banse
Cette pénurie a une autre
conséquence, sur le nombre de
places à l’examen dont les
auto-écoles disposent. « Le calcul des places allouées à chaque
établissement se fait par rapport à une population de référence et un coefficient de disponibilité des inspecteurs », explique Philippe Husson. « Pour
le code, par exemple, on calcule
ta moyenne de résultats à l’examen. Moi, c’est 20, à peu près. Je
multiplie par le coefficient, établi à partir du nombre d’inspecteurs sur le terrain. En général,
ça tourne autour de 1,2. Donc,
p o u r m o i : 2 0 x 1 , 2 = j’ a i 2 4
p l a c e s . M a i s q u e l q u’ u n q u i
vient d’ouvrir son affaire, n’a
droit, la première année, qu’à
4 places de code et 4 places de
conduite. 4 x 1,2 ça ne te mène
pas loin l’année suivante :
l’ascension est longue… Les
jeunes auto-écoles ne devraient
pas inscrire plus de gens qu’elles
ne peuvent en présenter à
l’examen, mais, dans les faits,
certaines le font quand
même… » S.B.
17
Le nombre d’établissements
d’enseignement de
la conduite installés à SaintDenis. Le département
en compte environ 280.
51 %
Le taux de réussite, en 2012,
des candidats séquanodionysiens à l’examen du permis
de conduire. Un peu
en dessous de la moyenne
nationale, qui s’établit à 58%.
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
Saint-Denis Émotion
Samedi 24 et dimanche 25 janvier,
championnats d’Île-de-France FFA
d’épreuves combinées en salle à
l’Insep à Paris (75) et championnats
d’Île-de-France FFA vétérans en
salle à l’Insep à Paris (75).
Dimanche 25 janvier, championnats
régionaux FFA de Cross Country à
Aulnay-sous-Bois (93).
Football
Saint-Denis US
Senior DHR
Dimanche 25 janvier, à Delaune,
15 h, Sdus/Nanterre ES.
Nouvelle recrue. Le
champion du monde
de triple saut vient
gonfler les rangs du
club dionysien. Objectif : la nationale 1 !
Cosmos FC
1re division 93
Dimanche 25 janvier, 15 h, Red Star
FC ( équipe3)/Cosmos FC.
Handball
La Dionysienne
Pré-nationale
Samedi 24 janvier, au gymnase
Maurice-Baquet, 20 h 30, La Dionysienne/AS Bondy.
Teddy Tam gho, doubl e
«L’enfant de SeineSaint-Denis »
« Nous sommes très heureux
d’avoir un athlète de son envergure », a expliqué Thierry Vernay
le président du SDE lors de la
conférence de presse qui s’est
tenue à la maire de Saint-Denis
lundi matin. « Cela confirme notre ambition de briller en championnat et de nous faire connaître à l’international », a-t-il
poursuivi avant de laisser la parole à la nouvelle recrue.
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Régionale 2 féminine
MAXIME LONGUET
Déte nteur du re co rd d u
monde en salle avec 17 mètres
92, « l’enfant de Seine-Saint-Denis » est sous le coup d’une suspension d’un an pour non présentation à trois contrôles antidopage malgré un arrêt pour
blessure. La sanction prendra
fin en mars 2015. À présent, loin
de tout le tintouin médiatique, il
organise son come-back en
s’installant dans la cité des rois.
Lui aussi est une tête couronnée
et c’est en toute humilité qu’il
aborde son statut d’athlète star.
« Je suis content d’aller à Saint-
Denis je reste dans mon département, c’est chez moi, affirme
Teddy. Ce que j’aime c’est qu’il y a
pas mal de jeunes qui ont beaucoup de potentiel et de talent, ça
mérite qu’on pose un œil dessus.
C’est un club intéressant. Je veux
les aider à tous les niveaux ».
Avant d’arriver à Saint-Denis, le
champion du monde était sociétaire au CA de Montreuil. Fort
de son expérience il vise des objectifs bien précis. « Je vais tout
faire pour les aider à monter en
nationale 1, défendre les couleurs du club, apporter mon aide
dans son développement. Et en
plus j’ai un titre de champion du
monde à défendre », lâche-t-il
déterminé.
Le maire Didier Paillard était
présent tout comme son adjoint
au sport, Bally Bagayoko, qui
voit en Teddy Tamgho un exemple pour la jeunesse dionys i e n n e. « C’est u n e f ier té de
l’avoir avec nous. Nous vivons
une crise identitaire, certains
jeunes n’ont pas l’impression de
faire partie de la société. Teddy
est un modèle de réussite pour
eux ». L’athlète originaire de Se-
Il est 20 heures lorsque les
joueurs de la Dionysienne entament leur échauffement. Une
demi-heure avant le début de
cette rencontre de 32e de finale
de coupe de France l’ambiance
est au beau fixe. Pourtant, les
Dionysiens ont à faire à un adversaire coriace, auréolé d’un titre de champion de France dé-
sauts multiples, la Dionysienne
ne trouve pas assez souvent le
chemin des filets, la faute aussi à
un g a rd i e n qui s’ i llus tre à
maintes reprises sortant du
bout des doigts des jets du gauch e r Oua fi Da h m a n e o u d e
Mody Traore. Les combinaisons
se succèdent alors que le chro-
« Il fallait que
l’on montre
qu’on avait du
jus, de l’envie et
du courage. »
Farid Bizriche le gardien de
but de la Dionysienne
Saint-Denis US
Coupe Caren plus de 70 ans
Jeudi 15 janvier, Sdus/Saint-Maur :
2-1.
Championnat par équipes
Dames
Samedi 17 janvier, éq.1
Dames/Dugny : 3-0.
Athlétisme
Fédérale 3
Régionale 2 et
Nationale 3
Le Saint-Denis US accroche
une nouvelle victoire à son tableau et prend le large suite au
bon résultat obtenu ce week-end
face à Pontault-Combault vaincu
à domicile 23 à 9. « On a fait un
match sérieux même si on a joué à
14 après l’expulsion d’un des nô-
tres en début de rencontre, raconte
Rémi Campet, le coach. On a
réussi à mettre notre jeu en place.
On est allé à l’essentiel. » Le Sdus
conserve sa place de leader et se
rapproche de son objectif de
monter en Fédérale 2. « On veut
garder la 1re place et ne pas faire de
faux pas, affirme l’entraîneur. On
prend goût à la victoire ! » M.Lo.
Messieurs
Dimanche 11 janvier,
éq.1/TC La négresse Aulnay : 2-1.
Éq.2/AS Pierrefitte : 1-2.
Éq.5/TC La négresse Aulnay : 5-0.
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Régionale 2 féminine
AGSD/Torcy : 2-3.
Nationale 3 masculine
AGSD/Amiens Longeau : 2-3.
Championnat
interdépartemental 93-95
en moins de 17 ans
Résultats et infos dans
le JSD et le jsd.com
Résultats
Volley-ball
L’AGSD garde espoir
Amis correspondants et responsables d’activités sportives, les résultats, annonces et infos concernant
vos clubs doivent nous parvenir le
lundi avant midi pour être insérés
dans l’édition du mercredi de notre
journal et sur le site Internet dès le
lundi (http://www.lejsd.com). Par
mail : [email protected]
par téléphone : 01 77 35 73 04, ou
par fax : 01 55 87 26 88.
Football
Le Sdus fait match nul
Senior DHR
Le Sdus devait aller chercher
la victoire ce week-end face à l’un
de ses concurrents directs, le Évry
FC. « On est bien entrés dans le
match, confie Lacina Karamoko
l’entraîneur. On a levé le pied
après avoir dominé, on s’est pris
un penalty indiscutable ». En
deuxième période, les Dionysiens poussent leurs adversaires
dans leurs retranchements. Inspiré et déterminé, Traore égalisera avant le coup de sifflet final.
« Il faudra engranger 4 points au
prochain match face à Nanterre, il
ne reste que deux rencontres avant
la trêve », rappelle avec pragmatisme Lacina. M.Lo.
La rentrée s’est effectuée
dans la douleur pour l’AvantGa rde de Sa int-Denis q ui a
perdu ses deux premier s
matches de reprise en Régionale
2 et Nationale 3. Les hommes
ont été battus 3 sets à 2 face à
Amiens, les filles ont été défaites
à domicil e pa r Torcy sur l e
même score que leurs homologues masculins. Malgré ce ré-
Football
Le
Racing
l’a fait !
sultat, Thierry Delonchamp,
l’entraîneur de l’équipe masculine, souhaite garder espoir : «
Nous n’avons pas été dans l’intensité, il n’y avait pas assez
d’agressivité au tie-break. Mais
c’est encourageant pour la suite
puisque nous avons gagné 2
points face aux troisièmes. Dans
cette poule tout peut aller très
vite, c’est très serré ». Le match
contre Calais ce week-end est
décisif pour la pérennité de
l’AGSD en N3. M.Lo.
Judo
Le Club
célèbre
ses dix ans
Elles y sont presque ! Les
filles du Racing Club de
Saint-Denis joueront
probablement en D2 la
saison prochaine. Après
leur victoire face à Montigny-le-Bretonneux ce
week-end sur un score
de 4 à 2, elles sont
assurées de terminer en
tête de leur groupe.
Les filles affronteront
Rueil-Malmaison samedi
dans un match sans réel
enjeu si ce n’est de finir
la saison sans subir la
moindre déroute. Il leur
restera alors à bien
préparer un match de
barrage contre le leader
de l’autre groupe. M.Lo.
Judo club
de Franc-Moisin
Dix ans déjà ! Le Judo Club de
Franc-Moisin soufflera ses bougies vendredi prochain. L’occasion de revenir sur l’évolution
de ce club à « l’esprit très familial ». Fabien Farge, le directeur
technique, en tire un bilan positif : « L’évolution a été très fulgurante. On a obtenu d’excellents
résultats sportifs et nous sommes
aujourd’hui connus auprès des
instances nationales des deux fédérations auxquelles nous ap-
partenons ». L’association forte
de 150 sociétaires, affiche un
palmarès bien garni avec notamment 203 médailles remportées en championnats de
France F.S.C.F. et 60 médailles en
championnats départementaux. M.Lo.
Perche Elite Tour
à Orléans (45)
Samedi 17 janvier, Carole Lim (ESF)
14e de la finale du saut à la perche
avec 3 m 35.
Championnats Régionaux
FFA en salle Cadets et
Juniors à Eaubonne (95)
MAXIME LONGUET
partemental en 2013. Le HBC du
Loing, cl ub de Ne m o urs e n
Seine-et-Marne, n’entend pas
arrêter l’aventure ici. Le gymnase Maurice Baquet se remplit
au fur et à mesure, dans les tribunes se retrouvent anciens du
cl ub, j eunes po us s e s e t
quelques habitants du quartier.
Dès le coup d’envoi, le club
du 77 presse très haut et ouvre le
score au bout d’une minute de
jeu. Réponse est donnée par Ali
Ait Ouadda qui vient placer une
roucoulette (geste technique
qui consiste à donner un effet giratoire à la balle) et remet les
compteurs à zéro.
Au terme des dix premières
minutes de jeu, le score affiche 5
à 3 pour Loing. Malgré ses as-
Tennis
Dimanche 25 janvier, 15 h, Loisirs
Inter sport Saint-Pierre/AGSD.
Jeudi 15 janvier, Sarah Bikindou
(ESF) 2e en finale du 200 m en 26”42
et 5e en finale du 60 m en 8”48 ( 8”12
en série). Kévin Sylvestre (SEM) 2e
du saut en longueur avec 6 m 80 et
1er du triple saut avec 14 m 69. Edwin Mambole (ESM) 4e du saut en
longueur avec 6 m 60 et 2e du triple
saut avec 13 m 60. Danarocks Joseph (SEM) 3e du 200 m en 22”63.
Almamy Hilal (ESM) 5e du 400 m en
50”36. Junior Ndiaye (SEM) 2e du
saut en hauteur avec 1 m 96.
Maxime longuet
Handball
La Dionysienne
éliminée
Coupe de France.
Les Dionysiens sont
sortis de la compétition, en 32e de finale,
la tête haute et
aspirent à présent à
de meilleurs résultats
en championnat.
Dimanche 18 janvier, US PontaultCombault/Sdus : 9-23.
AGSD/Montigny-les-Corneilles : 20.
AGSD/ Gagny : 0-2.
Saint-Denis Émotion
Championnats
d’Île-de-France FFSU en
salle à Eaubonne (95)
vran sera aussi entouré de ses
amis tels que Grégory Occin.
« Grégory c’est mon ami d’enfance, c’est une plus value pour
moi, admet-il. Il m’a parlé du
projet et je lui ai dit « ok, je monte
dans le bateau avec toi». Grégory
est un élément clé dans ma décision de signer ici.» L’accès à la division supérieure serait historique pour le club de Saint-Denis. Teddy Tamgho, lui, compte
bien faire partie « des leaders » de
cette équipe et porter les ambitions du SDE. Saint-Denis US
Fédérale 3
Samedi 24 janvier, 19 h 30, au gymnase de l’Abbé-Joly AGSD/Volley
Club Nogentais.
Nationale 3 masculine
Teddy Tamgho, Thierry Vernay, président de SDE, Didier Paillard, maire de Saint-Denis et Bally Bagayoko, adjoint chargé du sport.
Rugby
Rugby
Saint-Denis prend le large
D.R.
Athlétisme
Mukoko Nathan 7e. En cadettes,
en plus de 70 kg, Durand Tahina
temrine 1re.
D.R.
Calendrier
D.R.
Athlétisme
Teddy Tamgho signe
à Saint-Denis Emotion !
champion du monde de triple
saut, vient d’officialiser sa venue à Saint-Denis Émotion. Le
club dionysien, qui a récemment vu partir la championne
Éloyse Lesueur à Marseille,
réussit ici une très belle opération. Voilà sept ans que le SDE ne
cesse de gravir les échelons… Et
les divisions. La performance
est considérable pour une association sportive aussi jeune (à
p e i ne dix ans po u r l e cl ub
d’athlétisme). Le recrutement
de Teddy s’inscrit donc dans une
logique de continuité pour le
club qui vise la montée en nationale 1.
SPORTS
Tous les résultats sur www.lejsd.com
Le 17 janvier au gymnase Maurice-Baquet.
nomètre annonce bientôt la fin
d e la pre m i ère pér iode. L e
temps pour les Seine et Marnais
de creuser encore l’écart. A la
pause, le panneau indique un
résultat logique de 16 à 9 en faveur des visiteurs.
Dans les vestiaires, les
hommes d’Abdelkrim Hantour,
reprennent leurs esprits. « On
s’est tous parlé, raconte Farid Bizriche le gardien de but. Il fallait
que l’on montre qu’on avait du
jus, de l’envie et du courage. Ce
qu’on a montré en première mitemps était inadmissible.»
De retour sur le terrain, le
sursaut d’orgueil ne se fait pas
attendre. Après une belle parade de Farid Bizriche, Saber
conclut une contre-attaque par
un petit pont sur le gardien et
Saint-Denis enchaîne rapidement les buts. Mais un carton
rouge distribué à Yancoubou
Traore dans les dernières minutes achèvera le moral des
troupes dionysiennes qui parvenaient tout juste à recoller au
score. Le HBC du Loing finit par
l’emporter 30 à 26. « Même si
pour nous la coupe de France
n’est pas un objectif important
c’était une bonne piqûre de rappel pour le championnat », positive Farid. M.Lo
Samedi 17 et dimanche 18 janvier,
Vanessa Roy (SEF) 2e de la finale du
800 m en 2’14”56. Whitney Tie
(CAF) 2e en finale du 60 m en 7”75 et
1re en finale du 200 m en 25”91. Audrey Jernival (CAF) 3e en finale du
60 m en 8”21 et 6e du triple saut
avec 10 m 92. Josué Bagea (CAM)
13e du triple saut avec 12 m 32.
Benjamin Faleyras (JUM) 1er
du triple saut avec 14 m 68. Julien
Gaud (CAM) 3e en finale du 200 m en
23”43.
Football
Saint-Denis US
Senior DHR
Dimanche 18 janvier, Évry FC/Sdus :
1-1.
Cosmos FC
1re division 93
Dimanche 18 janvier, Cosmos
FC/Montreuil ESD : 3-0.
Aménagements
Paysagers & Urbains
Etudes & Réalisations
Entretien, Elagage, Arrosage automatique,
Maçonnerie, Dallage, Clôtures, Voirie, Pavage
Handball
La Dionysienne
32e de finale de Coupe de
France
Samedi 17 janvier, La Dionysienne/HBC du Loing : 26-30.
Judo
Judo Club de Franc-Moisin
Tournoi international label B
de Maubeuge (59)
Samedi 17 janvier, en minimes, en
moins de 46 kg Nair Sohaib 5e, en
moins de 55 kg Djaoud Yanni 7e, en
moins de 60 kg Farge Arnaud 3e et
9
9, chemin de la Chapelle - Zone artisanale Saint-Antoine - Ennery 95300 Cergy-Pontoise
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SPORTS
DDVO Communication - 01 79 85 71 01
8
Cultures
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
11
La semaine du 21 au 27 janvier 2015
Agenda
22 bis, rue Gabriel-Péri
Tél. : 01 42 43 05 10
Chapelle vidéo
20 h, les samedis et dimanches de 14 h à
18 h 30. Tarif : 5 et 3 €.
Exposition
Pierre Jahan
Ma’aminim (les croyants
en hébreu) parle du travail et de son corrélatif, la
lutte. Elle fait revivre ces
croyants politiques, luttant pour un idéal, voulant changer le monde à
travers l’action collective.
Affiches, dessins, photos, films, vidéos couvrent une large période,
des années 60 au début
du XXIe siècle.
Jusqu’au 9 février, les
lundis, mercredis, vendredis de 10 h à 17 h 30,
le jeudi jusqu’à 20 h, les
samedis et dimanches de
14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et
3 €.
L’exposition, Pierre Jahan, à l’ombre des rois,
lumières et jeux de la
photographie, montre
différents aspects du
photographe né en 1909
et mort en 2003. Gisants
de la basilique, études de
nus, paysages de banlieue, travaux surréalistes
nous plongent dans une
époque riche en talents
de la photographie.
Jusqu’au 9 mars 2015,
les lundis, mercredis,
vendredis de 10 h à
17 h 30, le jeudi jusqu’à
20 h, les samedi et dimanche de 14 h à
18 h 30. Tarif : 5 et 3 €.
70/14 D’une
guerre à l’autre
AMAP
Court-Circuit
L’exposition confronte
les points de vue de différents artistes sur les
guerres de 1870 et de
1914, à partir d’œuvres
issues des réserves du
musée : estampes, dessins, lithographies, eauxfortes, bois gravés, de
Daumier, Lançon ou
Cham (guerre de 1870)
voisinent avec celles de
Steinlen ou Poulbot
(1914/1918).
Jusqu’au 30 juin 2015,
les lundis, mercredis,
vendredis de 10 h à
17 h 30, le jeudi jusqu’à
4, place Paul-Langevin
Contes
La Dionyversité propose
des Contes du dimanche
avec à 16 h Alice ou les
nuages dans la tête (très
librement inspiré de Lewis Carroll), par Annie
Montreuil (tout public à
partir de 8 ans, durée
50 mn) et à 18 h, après
une pause goûter,
L’Odyssée, par Violaine
Robert (tout public à partir de 9 ans, 1 h 20).
Dimanche 25 janvier à
partir de 16 h Entrée libre.
Médiathèque
Gulliver
nise une visite couplée de
l’exposition consacrée à
Pierre Jahan au musée
(voir ci-dessus) avec une
balade découverte sur le
thème de l’histoire industrielle de Saint-Denis.
Samedi 24 janvier à
14 h 30. Tarif : 8 et 5 €.
Rdv à l’office de tourisme. Inscription à l’office ou sur www.tourisme-plainecommuneparis.com
7, rue du Plouich
Tél. : 01 49 71 36 60
Cinéma
de quartier
En collaboration avec
l’Écran, la maison de
quartier Floréal et la médiathèque proposent la
projection d’un film
choisi par les habitants,
La Guerre est déclarée, de
Valérie Donzelli.
Mardi 27 janvier à 19 h.
Entrée libre.
Musique
et danse
africaines
Stage
Maison de
quartier Plaine
L’association Afrique Cadence Nimba et M’Bemba
Camara organisent un
week-end de danse et de
musique africaines les 24
et 25 janvier au gymnase
de l’école Daniel-Sorano
pour enfants et adultes.
Renseignements et
inscriptions au
06 13 03 68 74.
5, rue Saint-Just
Tél. : 01 48 20 53 35
Vœux de l’APCV
L’association APCV
(agence de promotion
des cultures et du
voyage) propose une
après-midi avec projection de films documentaires, présentation de
ses activités, lectures,
poèmes et animations.
Dimanche 25 janvier
de 15 h à 19 h. Entrée libre.
Office
de tourisme
1, rue de la république
Tél. : 01 55 870 870
Balade
découverte
Expo et rencontres
Folies d’encre
La librairie présente jusqu’au 20 février une exposition de
l’association ÉEM (Écritures Espaces Migrations) sur le thème
Écritures en migration(s) avec des œuvres d’Henri Bokilo
Boursier, Claire Kito, Régis Marzin, Valérie Pere et Raluca
Vlad. Lors du vernissage, un échange sera organisé autour
de deux publications : le dossier Écrire la migration, dans la
revue Hommes et migrations n° 1306, coordonné par Delphine
Leroy et Amandine Spire (musée de l’Immigration de Paris) ;
l’ouvrage Histoires d’écrits, histoires d’exils, perspectives
croisées sur les écritures en migration(s), coordonné par
Delphine Leroy et Marie Leroy, publié aux éditions Narr
(Tübigen, Allemagne). B.L.
Vendredi 23 janvier à 19 h 14, place du Caquet. Entrée libre.
L’office de tourisme orga-
Mots et regards
Stage
L’association Mots et regards propose aux enfants de 7 à 9 ans et 10 à
12 ans un stage durant
les vacances de février,
du 16 au 20, avec jeux autour d’albums jeunesse,
d’écriture, conception de
page pop up avec interventions d’artistes lecteur, auteur, illustrateur.
Salle Choisel (16, rue de
Strasbourg).
Renseignements et
inscriptions à [email protected] ou au
09 72 43 13 87.
La compagnie Agora de
Cécile Berrebi de Noailles
propose un nouveau
cours adulte d’Hitha Yoga
les mercredis et jeudis au
Studio de danse (3, rue
d’Argenteuil. Tarifs : 15 €
par cours (1er cours gratuit).
Renseignements au
06 52 36 40 80.
L’Île-Saint-Denis
Danse, photo et
vidéo
La compagnie l’Essoreuse
propose samedi 24 janvier
place des Arts à partir de
17 h une exposition de
photos de Marie-Pierre
Lagarrigue (école des
Arts), à 18 h 30 une danse
performance par la compagnie l’Essoreuse (place
des Arts) et à 19 h une projection vidéo de Marie Tavernier (Maison des initiatives et de la citoyenneté).
L’expo photo sera visible
jusqu’au 13 février.
Le Journal de Saint-Denis
en ligne
Encore plus
d’images
Danse
Ateliers
Henri Bokilo
Musée d’art et
d’histoire
Des réactions
aux articles
Le fil de
l’actu locale
www.lejsd.com
Cinéma
8 rue du Mondial-1998. Tarif plein
10,10€ (adulte) ; Tarifs réduits*: 4€
(- de 14 ans) ; 8,30€ (- de 18 ans et
étudiants) ; 8,50€ (+ de 65 ans) ;
+ 2€ pour les séances en 3D et +1€
pour l’achat des lunettes 3D. Tarif
Imagin’R du lundi au jeudi: 6,50€,
Imagin’R du vendredi au dimanche:
7,50€. Les séances du matin sont à
7,10€. Carte 39,50€, 5 places
valable tous les jours partout en France
pendant 3 mois (maximum
3 places par séance). Info: 0892
696696 code #193/0,34€/mn.
* Sur présentation d’un justificatif.
Les nouveaux
héros
VF, 2 h 02,
en avant-première
dimanche 24 janvier :
16 h
En relief et
en avant-première
dimanche 24 janvier :
10 h 30.
Taken 3
VF, 1 h 43
TLJ : 13 h 25, 14 h 15
(sauf dim), 15 h 35,
16 h 30 (sauf dim),
17 h 50, 19 h, 20 h 05,
21 h 30, 22 h 20 + dim :
10 h 35, 11 h 20, 14 h 30,
16 h 50.
Charlie
Mortdecai
VF, 1 h 46
TLj : 13 h 30, 15 h 40,
17 h 50, 20 h, 22 h 20
+ dim : 10 h 45.
Cops : les forces
du désordre
VF, 1 h 44
TLJ : 13 h 25, 15 h 35,
17 h 45, 19 h 55, 22 h 10
+ dim : 10 h 40.
Alice au pays
des merveilles
VF, 1 h 13
mer, sam, dim : 14 h,
16 h.
Joker
VF, 1 h 32, Int. – 12 ans
TLJ : 13 h 30 (sauf dim),
15 h 30 (sauf dim),
17 h 30 (sauf dim),
19 h 40, 21 h 50 + dim :
10 h 30, 12 h 30, 14 h.
La dame en noir
2 : l’ange de la
mort
VF, 1 h 38, Int. – 12 ans
TLJ : 13 h 45, 15 h 55,
18 h 05, 20 h 15, 22 h 30
+ dim : 11 h 15.
Aambala
VF, 2 h 35
TLJ : 13 h 50, 17 h 30,
21 h 15 + dim : 10 h 30.
I
VOST, 3 h 04
TLJ : 13 h 40, 17 h 15,
21 h.
Sous X
VF, 1 h 39
TLJ : 13 h 25 (sauf mer,
sam, dim), 15 h 30 (sauf
mer, sam, dim), 17 h 40,
Femmes femmes et 7
films avec « Télérama »
19 h 50, 22 h 10. + dim :
11h15.
L’Écran
Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77.
Site : www.lecranstdenis.org
Tarifs: 7€, 6€(réduit), 4,
50€(abonnés), 4€ (–14 ans),
3,50€ (films «f»).
L’Écran
Mercredi 21 janvier à 20 h seront présentées les Journées cinématographiques dionysiennes qui auront lieu du 4 au 10 février, intitulées cette année Femmes Femmes. À l’affiche de la soirée, le documentaire On a grèvé, de Denis Gheerbrant, qui suit une quinzaine
de femmes de chambre d’un hôtel de luxe parisien en lutte pour
leurs salaires et une véritable reconnaissance.
Cette semaine est également celle du festival organisé par Télérama, 7 jours pour 7 films. L’occasion de voir ou revoir pour 3,50 €
des films qui ont marqué l’année 2014. Au programme à l’Écran
Only lovers left alive de Jim Jarmusch, The Grand Budapest Hotel de
Wes Anderson, Eden de Mia Hansen Love, Winter Sleep de Nuri Bilge
Ceylan, Under the Skin de Jonathan Glazer, Easter Boys de Robin
Campillo et Hippocrate de Thomas Lilti. B.L.
Bon voyage
Dimitri !
Programme de 4 courtsmétrages d’animation,
France/Russie, 2013,
55 mn, animation, VF
mer : 14 h 15 (f) ; sam :
16 h 30 (f) ; dim : 15 h (f).
Discount
de Louis-Julien Petit,
2014, France, 1 h 45
mer : 16 h 15, 18 h 30 ;
jeu : 18 h 15, 20 h 30 ;
ven : 12 h, 16 h 30,
18 h 30, 20 h 45 ; sam :
14 h 15, 18 h 30, 20 h 30 ;
dim : 16 h 30, 18 h 30 ;
lun : 14 h, 16 h 30,
18 h 30, 20 h 45 ; mar :
18 h 30, 20 h 30.
Only lovers left
alive
de Jim Jarmusch, 2014,
Allemagne/Grande-Bretagne/France/Chypre,
2 h 03, VOSTF
mer : 16 h ; sam : 14 h ;
lun : 21 h ; mar : 18 h 15.
The Grand
Budapest Hotel
Discount
Le film de la semaine
Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui
menace leurs emplois, les employés d’un Hard Discount créent
clandestinement leur propre « Discount alternatif », en
récupérant des produits qui auraient dû être gaspillés. Ce
faisant, ils découvrent, face à l’affluence que connaissent leurs
ventes à très bas prix, l’extrême précarité d’une part croissante
de la population de leur localité et la solidarité – apprentissage
pas toujours facile – s’organise… Cependant que le
supermarché voit son chiffre d’affaires s’infléchir…
Discount dénonce le gaspillage alimentaire, fléau contemporain.
La majorité des aliments a été donnée à la production par des
supermarchés puis redistribuée à des banques alimentaires.
Pour le jeu des influences, le réalisateur, Louis-Julien Petit aime
l’idée que son film s’inscrive dans la lignée des comédies
sociales anglo-saxonnes de Ken Loach et Stephen Frears. Selon
lui, Discount pourrait également se rapprocher des Virtuoses
de Mark Herman ou encore de Pride de Matthew Warchus. C.H.
de Wes Anderson, 2014,
États-Unis, 1 h 40,
VOSTF
mer : 18 h 15 ; sam :
20 h 45 ; dim : 15 h 30 ;
lun : 13 h 30.
Under the skin
de Jonathan Glazer,
États-Unis/GrandeBretagne/Suisse, 2013,
1 h 48, VOSTF
jeu : 18 h 30 ; sam :
16 h 15 ; dim : 13 h 30 ;
mar : 20 h 45.
Hippocrate
D.r.
Gaumont
de Thomas Lilti, 2014,
France, 1 h 42
mer : 14 h ; jeu : 14 h ;
ven : 14 h 30, 18 h 15 ;
dim : 20 h 45 ; mar :
16 h 15.
Eden
de Mia Hansen Love,
France, 2014, 2 h 11
mer : 20 h 30 ; jeu : 16 h ;
ven : 13 h 30 ; sam :
18 h 15.
Eastern boys
de Robin Campillo, 2014,
France, 2 h 08
jeu : 20 h 45 ; ven : 16 h ;
lun : 18 h 45 ; mar : 14 h.
Winter sleep
de Nuri Bilge Ceylan,
2014, Turquie, 3 h 16,
VOSTF
ven : 20 h ; dim : 17 h 15 ;
lun : 15 h 15.
On a grèvé
de Denis Gheerbrant,
France, 2014, 1 h 10,
documentaire,
soirée de présentation
de Femmes Femmes,
15e édition des Journées cinématographiques dionysiennes
mer : 20 h (+ rencontre).
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
CULTURES
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Yann mambert
Ce soir mercredi 21 janvier
à 20 h à la Maison de quartier
P i e r re - S é m a rd e t s a m e d i
24 janvier à 18 h 30 à celle de
Floréal Saussaie Courtille, le
TGP présente un spectacle
hors les murs, Un fils de notre
temps. Il s’agit d’un récit en
forme de monologue magnifiquement écrit en 1938 par
un auteur allemand en exil à
Paris, Ödön von Horváth. Il y
dévoile l’histoire d’un jeune
homme fanatisé qui s’engage
dans l’armée. À la suite d’une
blessure, déclaré inapte, rejeté, sa vie devient celle d’un
laissé pour compte, incapable de penser et d’aimer. Tragiquement sans espoir. Superbement mis en scène par
Jean Bellorini et magistralement interprété par quatre
jeunes comédiens et musiciens qui tous incarnent ce
personnage qui pourrait être
d’aujourd’hui, ce spectacle
qui fut récemment créé au
TGP poursuit sa route dans
les quartiers de Saint-Denis.
Là où est, aussi, la place du
théâtre. Et lorsque celui-ci est
d’une telle qualité, cette volonté d’aller « vers un public
qui ne va pas au théâtre », selon les propres mots de Jean
Bellorini, le directeur du TGP,
prend tout son sens. B.L.
Un fils de notre temps mercredi
21 janvier à 20 h à la Maison de
quartier Pierre-Sémard
(9-11, rue Émile-Chrétien,
Tél. : 01 83 72 22 50) ; samedi 24
à 18 h 30 à la Maison de quartier
Floréal Saussaie Courtille
(3, promenade de la Basilique,
Tél. : 01 83 72 20 60). Tarif : 3 €.
Patrick de Valette et les huit apprentis de l’académie Fratellini en répétition.
« Les clowns ne trouvent pas
toujours leur place dans le
cirque contemporain. Souvent,
il nous faut nous-mêmes nous la
f a i re . » L’ h o m m e q ui fa i t ce
constat, avec le sourire cependant, Patrick de Valette, est luimême clown. Et l’académie
Fratellini a fait appel à lui pour
créer un spectacle, Cabaret Fratellini, avec huit de ses apprentis, qui sera présenté sous le petit chapiteau. Patrick de Valette
a créé en 2001 Chiche Capon,
compagnie qui rassemble quatre clowns et qui a monté plusieurs spectacles, dont le dernier, LA 432, tourne toujours (il
sera en février à l’Européen).
Clowns déjantés s’il en est, les
Chiche Capon revendiquent un
humour voisin des Monty Python et une folie proche des Ro-
roue Cyr, acrobatie, fil de fer, cadre aérien, fil souple, autant de
disciplines sur lesquelles il a
bien l’intention de s’appuyer
pour concevoir et construire le
spectacle. « Mon intention est de
les faire travailler sur la notion
de théâtralité. Et le clown apporte justement cette théâtralité », précise Patrick de Valette,
qui sera lui-même sur la piste de
Cabaret Fratellini. « Ce sera un
cabaret drôle, comique, avec une
succession de numéros introduits avec humour et de façon
burlesque. Je veux un moment où
l’on rit ! », s’exclame-t-il.
bins des Bois. Le rire est leur graal
et l’art du clown leur chemin.
Tout un programme, alléchant.
Par ailleurs, Patrick de Valette,
qui se produit également en solo,
a travaillé en 2007 avec Philippe
Decouflé et en 2010 avec le
Cirque du Soleil. C’est Stéphane
Simonin, le directeur de l’académie, et Valérie Fratellini, responsable de la formation, qui ont fait
appel à lui pour encadrer leurs
jeunes apprentis le temps d’un
spectacle. « Cela m’a fait plaisir,
d’autant qu’en France il y a très
peu d’élèves clowns qui sortent
des écoles de cirque. On considère
souvent que le clown fait d’abord
partie du cirque traditionnel »,
regrette Patrick de Valette.
Pour Cabaret Fratellini, il se
réjouit d’avoir rencontré des apprentis motivés, qui ont envie de
s’investir dans l’aventure. Ceuxci présenteront des numéros selon leurs propres spécialités :
« Un aspect théâtre
dans le théâtre »
Les jeunes circassiens ont
donc travaillé avec ardeur les
enchaînements, les passages
d’un numéro à l’autre mais aussi
leurs propres numéros en fonc-
Yann mambert
Académie Fratellini.
Patrick de Valette,
de Chiche Capon, une
compagnie inspirée
par les Monty Python
et les Robins des Bois,
a créé un spectacle
avec huit apprentis
spécialistes de roue
Cyr, acrobatie, fil
de fer, cadre aérien…
« Ce sera un cabaret
drôle, comique, avec
une succession de
numéros introduits
avec humour et de
façon burlesque.
Je veux un moment
où l’on rit ! », explique
Patrick de Valette.
tion des entrées et des personnages imaginés par Patrick de
Valette. « Le spectacle ne raconte
pas une histoire proprement
dite. Il est plutôt conçu comme
une succession de moments qui
s’enchaînent, avec des personnages qui reviennent, récurrents
tout au long du cabaret et de
nombreux running gags », annonce le clown metteur en piste.
« C’est un spectacle de cabaret,
insiste-t-il, et cette forme se suffit
à elle-même, avec une mise en
abîme du cirque et de ceux qui le
font. Nous allons lui apporter un
aspect théâtre dans le théâtre,
mais de manière bien sûr clownesque. » Annoncé de cette manière, ce Cabaret Fratellini promet d’être déjanté à souhait. À
rire, sans modération. Benoît Lagarrigue
Cabaret Fratellini du 28 janvier
au 5 février, mercredi 28 et jeudi
29 janvier à 19 h 30, dimanche
1er février à 16 h, mardi 3, mercredi 4
et jeudi 5 février à 19 h 30. Académie
Fratellini (1/9, rue
des Cheminots). Tarifs pour
les habitants de Plaine Commune :
adultes 10 €, moins de 12 ans 4 €.
Tél. : 01 72 59 40 30.
www.academie-fratellini.com
Plus de « Cabaret
Fratellini » sur
www.lejsd.com
Soixante Adada.
Il n’était pas que le
restaurateur apprécié
du 20 rue Gabriel-Péri.
Il était sculpteur, dessinateur de presse, décorateur, graphiste…
Quatre ans durant, d’avril
2009 à juillet 2013, le restaurant
Chez Rochette était l’un des lieux
de rendez-vous les plus sympathiques de Saint-Denis. Si l’enseigne a perduré, Philippe Rochette, lui, est décédé le 14 août
2014. Restaurateur connu et apprécié, Philippe était aussi (surtout) un artiste. C’est ce pan que
sa famille a tenu à faire (re)découvrir en organisant une exposition
en forme de rétrospective de ses
travaux du 23 janvier au 7 février
au Soixante Adada. Passé par les
Beaux-Arts, section sculpture où
il est notamment élève de César, il
fut dessinateur de presse, entre
autres pour Libération, décorateur, graphiste. Il est par exemple
l’auteur d’une série de strips pour
Canal +, Duo, qui raconte avec un
humour digne de Reiser (un
grand ancien de Charlie
Hebdo…) les aventures d’une
poule et d’un éléphant. Jouissif.
Bref, Philippe était une sorte d’artiste polymorphe, doué et riant,
l’imagination sans cesse aux
aguets et le regard toujours chaleureusement malicieux, un colosse tendre et partageur.
Dessins, toiles, études
« L’idée d’une exposition est naturellement venue en constatant
le nombre impressionnant de dessins qu’il a laissé », témoigne Nicolas Cesbron. Elle prend forme
sous l’impulsion de sa famille,
son fils Camille et sa fille Jeanne,
venue à plusieurs reprises chanter au restaurant, dont il était si
fier, de leur mère Simone et de la
compagne de Philippe, Sylvie. « Il
a toujours eu envie d’exposer ses
travaux mais il ne l’a jamais fait »,
souligne Camille. « Nous allons
montrer plusieurs périodes de son
travail, depuis des études pour
une revue dans sa jeunesse, ses illustrations pour la presse ou des livres pour enfants, des dessins
d’étude pour Duo, des toiles, mais
aussi des nappes sur lesquelles il
aimait griffonner », annonce en
souriant Jeanne. Et, évidemment, son autoportrait en forme
d’œuf qui trônait au restaurant…
L’ensemble installé et agencé
par le regard avisé de Nicolas
Cesbron racontera le parcours
artistique de Philippe Rochette,
avec comme c’était toujours le
cas chez lui, le désir de faire la
fête avec ses amis et proches. Ce
sera d’ailleurs le cas lors du vernissage, vendredi 23 janvier.
« Mais au-delà de cette exposition qui lui est consacrée, notre
désir est de publier, plus tard, un
livre regroupant ses œuvres », indiquent Camille et Jeanne. En attendant, le Soixante Adada devient, deux semaines durant,
Chez Rochette l’artiste. On devrait s’y ruer comme au restaurant, avec autant de gourmandise et de plaisir. B.L.
Philippe Rochette au Soixante
Adada (60, rue G.-Péri). Du vendredi
23 janvier au samedi 7 février, du
mar au sam 14 h/19 h, dim 10 h/15 h.
Entrée libre.Vernissage vendredi
23 janvier à partir de 18 h.
B2Bill sur scène
Jazz club
Beau et grand moment de musique, lundi 19 janvier lors du
Jazz club de Saint-Denis au TGP. Emmanuel Bex à l’orgue
Hammond, Nico Morelli au piano et Mike Ladd à la voix ont
magistralement rendu hommage à Bill Evans à travers reprises et compositions originales. Une forte émotion scénique
que l’on peut retrouver sur l’album B2Bill (Bonsaï Music). B.L.
Pour les comédiens
amateurs
de 15 à 20 ans
Projet théâtral
L e T G P e t l e t h é â t re d e
l’Odéon montent un projet
théâtral ouvert aux jeunes de
plusieurs villes, dont SaintDenis, âgés de 15 à 20 ans. Il
sera mené par Julie Deliquet
et le collectif In Vitro (dont on
a vu le magnifique travail en
octobre avec la trilogie Des années 70 à nos jours…) et aboutira à une création présentée
en mai et juin sur plusieurs
scènes, dont le TGP. « Nous allons travailler à partir de la
pièce ADN, de Dennis Kelly, qui
parle de la disparition d’un
adolescent. Mais ce sera un travail d’écriture de plateau, une
fiction à partir de ce que sont
ces jeunes », annonce Julie Deliquet.
Des ateliers sont prévus régulièrement les samedis aprèsmidi de mars à mai et un stage
durant les vacances de février.
Une rencontre d’information
avec Julie Deliquet aura lieu samedi 24 janvier à 14 h aux Ateliers Berthier (1, rue AndréSuarès, angle du boulevard
Berthier, Paris 17e). B.L.
Renseignements et inscriptions
à [email protected]
ou au 01 44 85 40 47.
L’autoportrait en forme d’œuf de Philippe Rochette qui trônait au restaurant.
Et moi alors ?
L’autre Frankenstein
joël lumien
Cirque
L’esprit clownesque
souffle sur le cabaret
Exposition
Rochette,
l’artiste
L’artiste dans son atelier au Bateau-Lavoir.
Yao Metsoko à la Galerie HCE
Mélangeur de cultures
Peintre et sculpteur.
L’artiste né au Togo
dit de son travail
qu’il est « le fruit
de plusieurs univers
qui se fécondent
entre eux ».
Le nouveau cycle d’expositions programmé par la galerie
HCE a pour thème les circulations. Et le premier artiste invité
n’est autre queYao Metsoko, qui
a son atelier au Bateau-Lavoir.
Né au Togo, il se dit porteur de sa
mémoire. « Mais afin que celleci dialogue avec le monde qui
m’entoure. » Histoire de montrer qu’il n’entend pas rester
planté dans ses racines, aussi
profondes soient-elles. « Mon
travail est le fruit de plusieurs
univers qui se fécondent entre
eux. La vraie question est : que
faisons-nous de nos rencontres ? », dit-il encore. Les œuvres
de Yao Metsoko illustrent ses
propos. Il y mélange les cultures, entre modernité et tradition. Et le résultat est aussi beau
que passionnant.
À la galerie HCE (en attendant une autre exposition au
Soixante Adada fin mars), il
présente à travers de nouvelles
créations plusieurs aspects de
son travail, dont une imposante série sur le mythe d’Icare,
« qui pose la question de la liberté et de ses limites : jusqu’où
est-on capable d’aller sans se
brûler les ailes ? »
Il expose aussi des travaux
sur les sapeurs et ambianceurs africains à travers des
masques, en interrogeant les
idées d’uniformisation, d’assimilation, d’acculturation.
L a n a t u re e t c o m m e n t l e s
hommes et animaux l’habitent est aussi présente, ainsi
que des œuvres plus symboliques sur les notions de maison, d’intérieur, « de lieu où
l’on entre mais d’où il faut
aussi sortir. Mon travail est
plus de questionnement que de
réponses. Je cherche toujours
des formes nouvelles ». B.L.
Yao Metsoko du 24 janvier au
13 février, mardi, jeudi et samedi
de 15 h à 18 h. Galerie HCE (7, rue
Gibault).
TGP. L’auteur Fabrice
Melquiot et le metteur
en scène Paul
Desveaux livrent une
version du mythique
roman de Mary Shelley
mêlant acteurs
et marionnettes.
Après l’annulation des représentations d’Opéra opaque pour
cause de plan Vigipirate, celles
destinées aux scolaires de Frankenstein sont aussi supprimées à
l’exception d’une seule séance,
samedi 24 janvier, ouverte à tous.
C’est une pièce de théâtre musical qui mêle acteurs et marionnettes, écrite par Fabrice Melquiot et mise en scène par Paul
Desveaux, qui s’attaque au
mythe de Frankenstein à partir
du livre de Mary Shelley, écrit en
1816, qui raconte l’histoire d’une
créature faite de fragments de
corps ramenés à la vie par un médecin fou, le docteur Frankenstein. « Nous avons choisi d’adapter cette histoire parce qu’elle
aborde les thèmes de l’exclusion et
de la transmission », explique
Paul Desveaux.
Rapidement s’est posée la
question de la représentation du
ElisabEth CarECChio
Yann mambert
TGP
CULTURES
13
PhiliPPE roChEttE
Un fils
en visite
à Sémard
et Floréal
Yann MaMbErt
12
N°1026 DU 21 AU 27 JANVIER 2015
Frankenstein, fait de matières minérales et végétales.
monstre : réaliste ou distanciée ?
« Notre spectacle est destiné à tous
les publics à partir de 8 ans, donc
au jeune public. Incarner le
monstre par un comédien comportait le risque d’apparaître trop
violent. Le choix de la marionnette, qui fait 2,30 m de haut, s’est
donc imposé pour lui donner une
dimension à la fois distanciée et
poétique », répond le metteur en
scène. Car les deux auteurs n’ont
bien sûr pas voulu réaliser des
« remakes » des films d’épouvante dans lesquels l’inoubliable
Boris Karloff incarnait le monstre. « Nous avons voulu engager
une réflexion sur l’exclusion de la
société, sur la différence, notions
qui sont d’ailleurs bien présentes
dans le roman initial. »
Pour que la manipulation soit
aisée, Paul Desveaux a fait appel
à Bérangère Vantusso, dont nous
avions vu au TGP Violet en 2012
et Le Rêve d’Anna en mars 2014,
deux très beaux spectacles aux
immenses marionnettes hyper
réalistes. « Ce n’est pas le cas ici,
précise Paul Desveaux. Elle est
faite de matières minérales et végétales, comme si elle sortait du
lac… » B.L.
Frankenstein samedi 24 janvier à
16 h au TGP (59, bd Jules-Guesde,
salle Roger-Blin). Durée : 1 h 15.
À partir de 8 ans. Tarifs Et moi alors ? :
adultes 7 €, enfants – 12 ans : 5 €,
carte famille Et moi alors ? : 6 places,
30 € (parents et enfants).
Tél. : 01 48 13 70 00.
www.theatregerardphilipe.com