Transcript JSD 991 - Le Journal de Saint

Régie de quartier en vue
Floréal, Saussaie et Courtille devraient voir l’arrivée
de la première régie dionysienne. Cette structure une fois en
place pourra assurer des services de proximité. p.3
N°991 1,00 €
Du 12 au 18 mars 2014
À dix jours
du vote
La campagne, commencée à Saint-Denis depuis
longtemps, est entrée dans sa phase officielle.
Sept listes se présenteront aux suffrages
des électeurs dimanche 23 mars. Cinq à gauche
et deux à droite. Détail des candidatures, dernières
nouvelles du terrain et micro-trottoir autour
de trois écoles du centre-ville. p. 5 à 7
Au coin de la Une
Dionysiens gagnants
I
l y eut les frères Tiozzo, Christophe et
Fabrice, nés à Saint-Denis et boxeurs au
Sdus avant de monter sur le toit du monde.
Quatre sacres à eux deux, de 1990 à 2004. Il y a
aujourd’hui les Dionysiens Grégory Choplin
et Djimé Coulibaly, qui portent les ceintures
mondiales de boxe thaïlandaise WBC et
WMC. Chez les jeunes, le trampoliniste de
La Dionysienne Allan Morante s’était envolé
en 2011 : vice-champion du monde des
17-18 ans en synchronisé. Un an plus tard,
la pongiste du Sdus Audrey Zarif était sacrée
reine du Top 10 européen chez les cadettes.
Dimanche 9 mars, c’est Eloyse Lesueur,
de Saint-Denis Émotion, qui est devenue
championne du monde de saut en longueur
en salle avec un bond à 6,85 mètres. Une performance dans la lignée de son titre européen
décroché à Helsinki en 2012 et de son rêve
de médaille olympique. Autant d’exemples
de Dionysiens, qui s’imposent et gagnent
à haut niveau, portent les couleurs de la ville
et les valeurs du sport… Et surtout inspirent
les plus petits et font rêver les plus grands.
YANN MAMBERT
La diminution pourra atteindre
les 17 % pour les locataires
et la production sera plus écolo.
Roms
au positif p.13
L’apnée, une
plongée dans
le bien-être p.8
Le photographe Jean-Michel
Delage présente un livre et
une expo sur une troupe d’enfants
de bidonvilles initiée par
le musicien slovaque Ivan Akimov.
V. BRAULT / S. MERZOUK
YANN MAMBERT
Chauffage :
factures
à la baisse p.4
Cabaret
calamiteux
à Fratellini p.12
ACTUALITÉS
Les sondages vont bon train en cette fin de
campagne. Les opérateurs qui passent les
appels semblent basés bien loin des frontières
de la ville et du pays. Ils ont parfois une
connaissance approximative de la langue
Inauguration. Emmaüs
connecte les plus démunis
TGP. Elle a en charge tout
ce qui a trait au public,
accompagne les projets
artistiques, collabore
à la programmation… Une
bonne décennie déjà que
le CDN dionysien comble
sa vie professionnelle.
JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Tél. : 01 77 35 73 04 ;
Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication
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Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression
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(sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de
Communiquer à Saint-Denis.
MARYLÈNE LENFANT
« J’ai de la chance, vraiment ! » Elle a
dit cela à plusieurs reprises, avec un
étonnement presque enfantin mais on
devine vite que cette chance dont elle
parle se nourrit d’une détermination
bienveillante. Aujourd’hui secrétaire
générale du Théâtre Gérard-Philipe, où
elle est arrivée en 2003, dionysienne
convaincue, Florence Guinard parle
d’abord de son métier. « J’ai en charge
tout ce qui a trait au public : communication, relations publiques, billetterie,
accueil. J’accompagne la direction du
TGP et ses projets artistiques : ateliers,
activités hors les murs, liens avec le milieu scolaire et je collabore bien sûr à la
mise en place de la stratégie du théâtre, à
la programmation… » Elle qui a connu
trois directeurs depuis son arrivée
(Alain Ollivier, Christophe Rauck et, depuis le 1er janvier, Jean Bellorini), a participé de près à l’évolution du TGP depuis une bonne décade. Elle est heureuse et fière de travailler ici, « d’accompagner le projet de Jean qui est dans la
continuité de celui de Christophe, qui est
de faire en sorte que ce théâtre rayonne
encore plus » . Elle évoque aussi
l’équipe, « très soudée et professionnelle », l’accompagnement des artistes,
vécu comme un enrichissement permanent. « Ici, on apprend tout le
temps », sourit-elle.
Florence a connu un premier choc
théâtral dès 8 ans, lorsque sa mère l’emmène à la Comédie Française voir les
« classiques ». « J’étais fascinée, même si
je ne comprenais pas tout. » Puis, adolescente, lorsqu’elle découvre les tragédies grecques mises en scène par
Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie.
Où évoluait à l’époque, ironie de l’histoire, un certain Christophe Rauck.
C’est donc naturellement qu’elle fréquente un cours de théâtre, puis un autre, vit même une expérience de comédienne professionnelle. Puis elle se dirige vers le management culturel, effectue un stage au Festival d’Automne, devient attachée de presse au sein d’une
agence culturelle. Mais les relations
avec les journalistes ont leurs limites.
Elle part à l’Institut français de Tanger,
au Maroc, d’abord en stage puis en
poste. « J’étais responsable des actions
nommé officiellement par le président du Centre
des monuments nationaux, Philippe Bélaval,
administrateur de la basilique cathédrale
de Saint-Denis. Quoi de plus normal pour lui qui
est présent à la basilique depuis… 1988 ! B.L.
Carnet de voyage
Une classe de CP-CM2 de l’école Victor-Hugo
arpentait, vendredi 7 mars, les allées du marché.
Crayons et papier en main pour faire des croquis
et plan touristique de la ville. Leur maître,
L’antiracisme
au programme
Quinzaine. De
nombreux rendezvous sont montés
autour de la Journée
internationale pour
l’élimination de la
discrimination raciale.
Voilà plus de quarante ans
que la Ville célèbre à sa manière,
avec deux semaines de programmation, le 21mars, Journée internationale pour l’élimination de la
discrimination raciale. Renouvelé par un collectif d’une vingtaine d’associations, cette Quinzaine antiraciste et solidaire s’ouvrira le vendredi 14 mars. Ce soirlà à la Ligne 13, le vernissage
d’une expo de photos de JeanClaude Liméa sera suivi de Roméo et Hayet, pièce du collectif
Parazar (à 18 h). De leur côté, les
associations EVTC, Asafi, AMF, et
la Coordination des foyers invitent à une rencontre avec les Chibanis, ces Maghrébins retraités
qui demeurent pour beaucoup
dans les foyers (le samedi 15 de
10 h à 12 h, hôtel de ville). Outre
les rendez-vous culturels (lire
PORTRAIT
Par Benoît Lagarrigue
Photo Yann Mambert
Chevalier
Ménard
Internautes et lecteurs du Journal
de Saint-Denis, réagissez aux articles
sur www.lejsd.com
Il était, depuis le départ de Marie-Christine
Vandoorne en septembre 2013, administrateur
par intérim de la basilique de Saint-Denis
et du domaine national du Palais royal.
Depuis le 27 février, Serge Santos a donc été
Le goût du théâtre
Connexions solidaires 47, rue Jean-Jaurès. Tél. : 01 82 02 10 31.
C’est un conseil communautaire pas tout à fait ordinaire qui s’est
tenu mardi 4 mars au siège de Plaine commune. Car le dernier de la
mandature, et la séance annoncée pour le 10avril verra siéger les
conseillers qui seront prochainement élus (pour la première fois en
même temps que les conseillers municipaux) dans les 9 villes
de l’agglomération. « Ensemble nous avons bien travaillé, et désormais
Plaine commune est reconnue et saluée par de nombreux observateurs
extérieurs », a souligné le président Braouezec. Reste à savoir ce qui se
passera au 1er janvier 2016, quand, selon la loi sur la Métropole
de Paris, Plaine commune et toutes les agglos de la petite couronne
parisienne seront dissoutes. Mais c’est une autre histoire.
Mardi soir, le conseil a notamment accordé sa « garantie
d’emprunt » pour la construction de plusieurs centaines de
logements (28 dans la Zac Confluence, et la rénovation
de 169 logements boulevard de la Commune-de-Paris). Les élus ont
aussi voté le taux « unifié » de la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères, fixée à 7,14 % pour 2014. G.R.
Serge Santos nommé
FLORENCE GUINARD
En novembre dernier, Emmaüs Connect, association issue
du mouvement Emmaüs, a ouvert à Saint-Denis son septième point
d’accueil en Île-de-France. Depuis, 110 personnes démunies,
orientées par les services sociaux, en ont franchi la porte pour
y bénéficier de tarifs imbattables pour leurs communications
téléphoniques et accès Internet. Qu’il s’agisse d’hébergement ou
d’emploi, toute démarche d’insertion est en effet compromise faute
de disposer au moins d’un téléphone. Aménagé dans les anciens
locaux de la Maison de la santé, ce point accueil « Connexions
solidaires » a été inauguré le mardi 4 mars par Jean Deydier,
le président de l’association, au côté du maire et du DRH de SFR.
L’opérateur de téléphonie mobile soutient ce dispositif depuis
ses débuts en 2010 en fournissant des recharges téléphoniques et
Internet, qui sont revendus ici trois à six fois moins cher. Emmaüs
Connect propose également à moindre coût ordinateurs portables,
téléphones mobiles, et délivre informations et conseils sur les
offres et factures de communication. Sur les quelque 100 m2,
où il s’est installé avec l’appui de la Ville et de Plaine commune,
le point d’accueil cohabite depuis peu avec une autre association
œuvrant dans l’insertion, Partenaires pour la ville. M.L.
Conseil communautaire.
La dernière séance
française. Ainsi, samedi dernier, l’un d’eux
proposait au vote un certain « Henri Jerma ».
Grâce à sa connaissance de la vie locale, une
personne sondée a signalé à son interlocutrice
qu’en fait d’Henri il devait s’agir de Houari
et de Guermat plutôt que de Jerma. V.L.C.
Conseil
Dernière séance du conseil
municipal de l’actuelle
mandature jeudi 13mars
à 19 h 30 en mairie, place
Victor-Hugo. En direct sur
http://ville-saint-denis.fr.
La séance d’installation
de la nouvelle municipalité
se déroulera en mairie,
samedi 5avril à 9 h 30.
page 11), signalons pour la suite
l’atelier d’écriture pour adultes
organisé par Passerelles extra
muros au théâtre de la Belle étoile
(le 15, de 15 h à 18 h, inscription
sur passerelles.extra. muros@
gmail.com), la projection de Caravane 55, documentaire sur une
famille rom, proposée par la
LDH, CCFD, Terre des hommes et
le Mrap (le mardi 18 à 11 h 30, à la
Ligne 13). Autre documentaire,
Cona’cris, la révolution orpheline
de Gilles Nivet (2008) sera suivi
d’un débat sur la Guinée (le mercredi 19 à 13 h 30, La Coupole à
Paris 8). Pour les 9-12 ans, Under
construction et la maison de
quartier Sémard organisent un
après-midi de jeux « solidaires »
(le 19). Et Pas d’histoires !, film collectif sur le racisme, est projeté à
la médiathèque Ulysse (le 19 à
15 h). À noter entre autres rendez-vous jusqu’au 26 mars, un
enregistrement de radio Déclic
(le 20, 18 h, maison des associations), et un débat avec Serge Romana sur « La couleur de la peau
comme maléfice » (le 21 à 19 h,
hôtel de ville). l M.L.
Attention match
Les pré-inscriptions pour
les séjours des vacances
de printemps organisés par
laVille sont ouvertes.
Date limite de réservation
le 14mars. S’adresser au
centre administratif municipal (2, place du Caquet).
Tél. : 01 49 33 68 30 et 69 06.
Locataires
Pour toute question sur
les charges et les droits
des consommateurs,
la Confédération nationale
du logement (CNL) tient
une permanence mensuelle à la Maison de la vie
associative (19, rue de la
Boulangerie), jeudi
13mars de 17 h à 19 h 30.
Contact : cnl.stdenis93@g
mail.com ou 06 61 23 91 95.
Le Khédive
culturelles », se souvient-elle. Au bout
de trois ans, elle rentre en France, accompagnée de Saïd, régisseur devenu
son mari, pour, donc, rejoindre le TGP.
Et, après un court temps à Paris, devient
Dionysienne. « Il y a ici beaucoup
d’avantages et les inconvénients ne sont
pas pires qu’ailleurs. » Un silence, puis :
« En fait, je suis très heureuse de vivre ici,
dans cette ville qui n’est pas difficile
« Ma vie est imprégnée de théâtre,
il m’a attrapée
et ça me passionne
de plus en plus ! »
mais où vivent des gens qui ont des vies
difficiles. » Elle parle aussi de la double
culture de ses deux enfants, de ce
qu’elle construit avec eux et Saïd, « et
c’est bien de le faire à Saint-Denis, où
tout le monde doit vivre ensemble. Et
c’est agréable ». Mais Florence revient
vite au théâtre. « Ma vie en est imprégnée, il m’a attrapée et ça me passionne
de plus en plus ! » Elle évoque aussi les livres, le cinéma, les voyages, la basilique
(« quelle émotion de voir ce que les
hommes ont construit ! »), parle à nouveau de sa chance « incroyable » d’accompagner les artistes, de voir des
jeunes franchir les portes du TGP et espérer qu’ils ressentent la même émotion qu’elle à la Comédie Française ou à
la Cartoucherie… « Je suis ici à mon
juste endroit. Et j’y resterai tant que les
artistes me feront rêver… » l
Expo agglo
Le plus
Menu d’un bon rapport qualité/
prix. L’immense terrasse face
à la basilique de ce bel établissement rénové en 2007. L’amabilité du personnel, comme Driss
au service et Christine au tabac.
Le moins
Les belles journées d’hiver, imprévisibles, augmentent la fréquentation. Faute d’extras, «on
cavale un peu», reconnaît SidAhmed, et le client doit patienter.
Le 8 mars, Femmes solidaires, la CGT et l’Amicale
des Bretons de Saint-Denis animaient ensemble
un espace place Victor-Hugo. À cette occasion,
aucune crêpière mais des crêpiers pour confectionner les fameuses crêpes de l’Amicale. V.L.C.
Une régie pour
des valeurs ajoutées
au quartier
Colos
Programme complet sur le site de
la ville : www.ville-saint-denis.fr
sont pas très fournies.Mais les
gens sont sympas.Il y a des hauts
et des bas,beaucoup de choses
à faire,mais beaucoup de choses
faites», reconnaît-il en montrant la placeVictor-Hugo,
satisfait de l’espace rénové qui
lui permet l’une des plus belles
terrasses de la ville. Ouvert de
7 h 30 à 20 h 30 (8 h 30/20 h le
dimanche. Fermé le lundi). Restauration uniquement le midi,
salon de thé en journée. P.D.S.C.
Les Bretons et les crêpes
Samedi 15 mars
au Stade de France,
les Bleus reçoivent
l’Irlande dans
le cadre du Tournoi
des VI nations.
Match à 18 h.
Ouverture des
portes à 16 h. Stationnement et circulation interdits dans
le secteur du SDF
toute la journée.
Côté commerce
«C’est un club que je gère,pas un
commerce.» C’est ainsi, le patron du Khédive a gardé l’esprit
sportif. Avant de reprendre en
2001 le bar-tabac du 3, place
Victor-Hugo, véritable institution située idéalement face
à la mairie et à la basilique,
Sid-Ahmed Ould-Moussa était
entraîneur manageur de l’AS
Cannes volley-ball, en 1re division s’il vous plaît. Alors dans
son café, il est comme sur les
terrains : «Présent !».Toujours
là pour accueillir l’habitué ou
saluer le visiteur de passage :
«On travaille beaucoup avec
l’Office de tourisme.Dans la salle
du haut,on peut recevoir jusqu’à
55 personnes.» L’ancien international d’Algérie, ex-entraîneur
de l’équipe nationale féminine,
a commencé le volley à 5 ans,
grâce à son père lui-même volleyeur. Sa carrière sportive a bifurqué sous l’impulsion de son
épouse Nadia. «Sa famille avait
une brasserie à Saint-Denis.»
Au Khédive, elle s’occupe de
la gestion et de la cuisine. «Plus
les enfants et la maison.Je lui tire
mon chapeau !» Et les clients
aussi, qui plébiscitent sa souris
d’agneau et ses frites maison.
Le menu, 13€ pour la suggestion du jour (paella, blanquette,
bourguignon…), un dessert
ou une crêpe et un café, est très
compétitif. «Ici,les bourses ne
interpellé, nous confia que l’exercice constituait
à réaliser un carnet de voyage et que leurs pas
allaient les conduire ensuite à la basilique
et au parc de la Légion d’honneur. Une initiation
avant un prochain départ en classe verte. V.L.C.
3
Les photos de Guido
Prestigiovanni, sur le patrimoine industriel du territoire de Plaine commune,
déjà présentées sur les
grilles du Stade de France,
sont exposées jusqu’au
29mars à la Maison
de l’architecture de Île-deFrance, au 148, rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris
10e. Du mardi au samedi
de 11 h à 19 h, entrée libre.
Bénévoles
L’association Mots et
Regards recherchent des
bénévoles pour assurer des
permanences d’écrivains
publics. Il faut être disponible une fois par semaine, en
après-midi ou samedi matin. Contact : 09 72 43 50 38
et ecrivainpublic@motset
regards.org
Chez Rochette
André Bourrouilhou vient
de reprendre le restaurant
du 20 rue Gabriel-Péri que
Philippe Rochette avait
dû fermer pour raisons de
santé. Le successeur, dans
le métier depuis plus de
vingt, a tenu son propre
restaurant gastronomique
à Paris, mais compte bien
conserver l’esprit bistrot
du lieu. Ouvert du lundi
au vendredi le midi, le
vendredi et le samedi soir.
YANN MAMBERT
Voter Henri ?
Samedi 8 mars, médiathèque Gulliver, les habitants ont discuté des statuts associatifs de la future régie.
Floréal-SaussaieCourtille. Ce quartier
devrait voir la naissance de la première
régie de Saint-Denis.
Dirigée au quotidien
par un salarié, elle
assure des services
de proximité décidés
par les habitants.
ciatifs qui ont été discutés par
une vingtaine de personnes.
Cette régie, comme toute autre, se fixe deux objectifs principaux. D’une part développer « le
lien social » avec des activités
créatrices d’emplois. Et d’autre
part recruter dans le quartier
pour ces emplois des « salariés
en parcours d’insertion ». Entre
autres pistes, émerge l’idée
d’une activité de traiteur, voire
d’un restaurant associatif, par
des femmes « qui aimeraient
faire de la cuisine et la vendre ».
Djamel rappor te de l’expérience de Blanc-Mesnil la création d’un café associatif et d’une
laverie avec service repassage.
De son côté, Rachid insiste sur le
« soutien à apporter aux familles
ou aux personnes âgées dans la
cité » et mentionne « l’épicerie
solidaire » qui les aiderait « à finir le mois ».
Près de 140 ont été créées depuis une trentaine d’années à
travers la France, dont 37 en Îlede-France. Auber villiers en
compte une. De même, Montreuil et Blanc-Mesnil. Ce sont
les régies de quartier, qui réunissent sous forme d’une association habitants, bailleurs,
collectivités locales et partenaires associatifs. Dirigée au
quotidien par un salarié, la régie assure des services de proximité, décidés par les habitants.
Citons pour les plus communs
l’entretien des halls d’immeuble et des espaces verts. À SaintDenis, une première régie devrait voir le jour dans le quartier
Floréal-Saussaie-Courtille,
où une poignée d’habitants
planche depuis un an sur le
projet. Le samedi 8 mars, à la
médiathèque Gulliver, ils en
ont présenté les statuts asso-
Ne pas concurrencer
les assos présentes
Même subventionnée, une
régie n’en doit pas moins exercer
des activités rémunératrices,
décrocher des contrats « sur des
marchés donnés principalement
par les pouvoirs publics » ,
comme le dira Julien Bidalot, le
directeur de quartier qui pilote le
dossier en mairie, indispensable
YANN MAMBERT
Chroniques
dionysiennes
Retraité depuis deux mois,
l’ancien médecin de
Franc-Moisin et toujours
président de la Place Santé
Didier Ménard a reçu
les insignes de chevalier
de la Légion d’honneur,
le 7 mars en mairie.
La médaille lui a été remise
par Alain Cordier, membre
de la Haute autorité
de Santé. M.L.
ACTUALITÉS
La semaine du 12 mars 2014
PATRICIA DA SILVA CASTRO
2
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
« Les régies se sont
dotées d’une charte et
d’un label pour lutter
contre les dérives, afin
qu’elles soient d’abord
l’affaire des habitants,
et non l’instrument
d’une ville ou d’un bailleur », insiste M. Belval.
pour une bonne visibilité des
ressources du territoire. Car tous
les participants en sont d’accord, la régie n’a pas à concurrencer des associations déjà présentes. Ainsi l’entreprise d’insertion Territoires, qui travaille à
l’entretien des espaces et jardins
de proximité de Plaine commune habitat. C’est encore le cas
de Par tenaires pour la ville
(PPV), implantée dans le champ
de la médiation sociale. D’ailleurs, pour son président JeanPaul Espié, PPV doit être partie
prenante de la régie pour y apporter conseils, soutien.
Si le gouvernement Rocard
avait préconisé une régie pour
chaque quartier dit en difficulté,
la municipalité l’envisageait elle
aussi depuis des années. « Pour
réussir l’aménagement urbain et
renforcer le travail social, la régie
de quar tier devait précéder
l’ANRU, expliquera Bally Bagayoko, élu délégué à FloréalSaussaie-Courtille. Mais il y a la
question de la participation des
habitants. La collectivité ne peut
pas porter l’ensemble des initiatives. » En tout cas, pas celles
d’une régie de quartier. Comme
l’indique Luc Belval, consultant
pour E2I (Espace inter initiatives), les régies se sont dotées
« d’une charte et d’un label pour
lutter contre deux dérives, afin
qu’elles soient d’abord l’affaire
des habitants, et non l’instrument d’une commune ou d’un
bailleur. Autre dérive, qu’elles ne
fassent que de l’insertion, alors
qu’elles doivent être dans une dimension éducative, citoyenne, et
d’indépendance vis-à-vis de la
Ville et des bailleurs. » Prochaine
rencontre sur le projet, le mercredi 16 avril à 18 h 30. l
Marylène Lenfant
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
La semaine du 12 mars 2014
Permanence de l’association France
Alzheimer jeudi 13 mars de 14 h à 17 h 30.
La virée de la semaine aux Archives
nationales à Pierrefitte lundi 17 mars de 14 h
à 17 h 30. Inscription obligatoire.
Pause café Échange et information pour
les personnes prenant soin d’un proche, animé
par la Cramif, lundi 17 mars de 14 h à 15 h 30.
L’info de la semaine Le sommeil avec
l’Institut de formation des soins infirmiers,
mardi 18 mars à 14 h 30. Inscription obligatoire,
activité gratuite.
Paroles et tartines échange autour
de vos savoir-faire, apportez vos réalisations,
mercredi 19 mars de 10 h à 11 h 30. Inscription
obligatoire,activité gratuite.
M. Hanotin conteste l’inscription de Roms
Polémique. Le candidat PS saisit le tribunal
d’instance pour faire radier 48 noms des listes
électorales. Il accuse
l’équipe du maire de
fraude, laquelle fustige
le relais d’une rumeur
xénophobe relayée
au départ par le FN.
Micro-crédit
La centrale de Stains associe énergie renouvelable – le bois – et technologies informatiques de pointe.
Le prix du chauffage
urbain va baisser
Moins 17 %. C’est la
diminution maximum
que devraient constater dans quelques
mois les locataires.
Conséquence d’un
nouvel accord au long
cours entre la Ville
et GDF-Suez qui
se traduit aussi par
un grand pas écolo.
currence Cofely, désormais filiale de GDF-Suez (1). Vendredi
7 mars, sur le coup de midi, en
présence d’environ 200 invités,
représentants des amicales de
locataires, bailleurs, élus des
villes concernées (2), professionnels du secteur de la
construction, le maire Didier
Paillard et Damien Térouanne,
directeur général de Cofely Réseaux, ont signé une nouvelle
convention pour les vingt-cinq
prochaines années.
« 150 € de moins pour
un logement de 70 m2 »
Avec ses 61 km de tuyaux, le
réseau de chauffage urbain de
Saint-Denis (et alentours) est le
4 e de France. Autre caractéristique, il concerne «l’équivalent»
de 36 000 logements, expliquent
les techniciens. En fait, le réseau
de la Société de chaleur dionysienne (Cofely, filiale de GDFSuez) chauffe 20 000 appartements (l’essentiel dans le domaine HLM mais aussi dans des
résidences privées), la plupart
des groupes scolaires, les équipements sportifs, les hôpitaux
Delafontaine et Casanova, le
Stade de France, des zones d’entreprises, bientôt les Archives
nationales…
Depuis une vingtaine d’années, par le biais d’une DSP (Délégation de service public), le
chauffage urbain est confié à un
prestataire spécialisé, en l’oc-
GÉRALD ROSSI
Cette nouvelle DSP intervient
après le lancement d’un appel
d’offres, des mois de discussions
et de négociations. Au final, deux
points essentiels se dégagent.
D’une part une baisse du prix
dès le mois de mai. Ce qui signifie concrètement que les
charges de chauffages diminueront pour tous les locataires. Sur
les régularisations de fin d’année, la baisse pourra atteindre
les 17%. Étant entendu qu’un hiver rigoureux (ou encore une
hausse des prix du gaz) entraînerait des hausses et minorerait la
réduction dans le futur. Mais
pour une année ordinaire,
comme l’a indiqué Didier Paillard, « la diminution moyenne
devrait être de 150 euros pour un
Le 7 mars, Damien
Térouanne et Didier
Paillard, avec les responsables de Cofely et
les élus des communes
concernées, ont signé
une nouvelle convention pour les vingtcinq années à venir.
logement de 70 m ». « Pour nous,
le chauffage n’est pas une marchandise ordinaire, c’est un bien
public, et un droit important
pour les habitants de nos villes »,
explique de son côté l’adjoint
Francis Langlade, qui suit de
près le dossier.
Cette minoration des tarifs
est aussi liée à une baisse de la
TVA (répercutée sur les factures)
grâce à une progression de l’utilisation d’énergies renouvelables (de 20 % à 5,5 %) conformément aux lois d’inspiration écologique. Et c’est là le second
point essentiel de cette nouvelle
DSP. Actuellement, avec principalement la centrale de Stains
fonctionnant au bois, les énergies renouvelables représentent
22 % de la consommation énergétique. Progressivement, elles
monteront jusqu’à 62 %. Ce qui
entraînera la construction d’une
seconde centrale adossée à la
première à Stains.
Ce développement du chauffage urbain (nouvelle centrale,
principalement), nécessitera un
investissement dépassant les
40 millions d’euros de la part du
prestataire. Lequel, comme l’a
indiqué Damien Térouanne,
réalise aussi « des améliorations
du réseau, notamment des travaux d’étanchéité, qui permettront une diminution de 20 % des
pertes d’énergie ». Et donc des
économies pour lui aussi. l
2
Gérald Rossi
(1) La concession en cours prend fin
le 30 avril 2014. Elle a pris la suite
de la concession de 1987, qui
elle-même avait suivi le premier
engagement signé en 1957 et qui
s’était traduit par la première
installation d’un petit réseau dans
la cité Fabien de Saint-Denis.
(2) Saint-Denis, Pierrefitte, Stains,
L’Île-Saint-Denis, La Courneuve.
Pour se faire connaître et
contribuer à l’animation
du marché de la Plaine,
des associations se relaient
chaque samedi de 9 h à 12 h
à la buvette associative
mise en place sous la halle
Nozal par la démarchequartier. Se succéderont
ainsi derrière le bar
dans les semaines à venir,
Mémoire vivante, le samedi
15mars, Les Bretons
de Saint-Denis (le 22)
et l’Agaf (le 29).
Nozal/Front-Pop
Initialement, l’enquête
publique concernant la
révision du POS sur le secteur Nozal/Front-Populaire
(quartier Plaine) devait
s’achever le 21mars.Toutefois,«considérant que la
période pré électorale est
peu propice à une concertation apaisée» et à des débats
publics, Stéphane Peu,
adjoint au maire en charge
de l’urbanisme, a demandé
au commissaire enquêteur
de reporter cette procédure
d’enquête publique après
les élections municipales.
Mobilisation syndicale le 18.
L’austérité ne passe pas
À l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, mardi 18 mars
sera une journée nationale de revendications des salariés, des
chômeurs et des retraités (1). La mobilisation devrait être importante
affirment les organisations qui ont prévu notamment « une
distribution massive de tracts le 14, sur tout le territoire francilien pour
convaincre qu’il est important de manifester ». Le secteur privé,
comme le public, sont appelés à cette journée « pour les salaires,
l’emploi, la protection sociale, les services publics et contre le pacte
d’austérité ». Pour les syndicats, « après les réformes régressives de l’ANI
et la contre réforme des retraites, le gouvernement veut aller plus loin
dans sa politique de cadeaux au patronat et de casse des conquêtes
sociales ». Ils ajoutent que « les annonces liées au “pacte de responsabilité”, et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées
répondent à une logique inacceptable d’austérité » ; et aussi que « les
entreprises reçoivent déjà plus de 172milliards d’aides publiques
sous forme d’allégement ou d’exonérations sans aucune évaluation
d’efficacité en matière d’emploi ». Cette journée s’inscrit dans
un processus revendicatif, comme le 29 janvier dernier, à Bobigny,
pour la défense de la justice prudhommale (notre photo). G.R.
Mathieu Hanotin, candidat
PS, accuse «de fraude sur les listes
électorales » l’équipe du maire
sortant, coupable de se livrer selon lui à « l’instrumentalisation
de la misère humaine à des fins
électoralistes ». Le député PS met
en cause l’inscription de 82 personnes, de nationalité roumaine, vivant au 55 route de La
Courneuve, sur un terrain de
l’État mis à disposition de la
commune pour accueillir des familles roms, suite à l’évacuation
du camp du Hanul en juillet 2010. M. Hanotin a précisé
lors d’une conférence de presse,
le 5 mars, qu’il saisissait le jour
même le tribunal d’instance (TI)
pour demander la radiation des
listes électorales de 48 personnes
sur les 82 inscrites. Il s’interroge
sur « le caractère individuel de ces
inscriptions » et, de facto, estime
qu’elles ont été réalisées « à la
frontière ténue de la légalité». Des
allégations « sans fondement »,
Dominique Sanchez
Le 55, route de La Courneuve en mars 2012.
+5
Du DUT au BAC
*
Maison des femmes
La maternité de l’hôpital Delafontaine va se doter d’une Maison
des femmes qui abritera le Planning familial notamment.
Le docteur Ghada Hatem, qui porte ce projet, en a réuni le 8 mars
les différents financeurs autour d’une pose symbolique de
« première pierre ». 190 000 €, sur les 450 000, ont été rassemblés
dont 30 000 de la Ville et 50 000 du Département. M.L.
Salons Wilson. Le maire fait
fermer l’établissement
Les riverains proches du 139, avenue du Président-Wilson sont
plus tranquilles depuis le 28février. Les portes des Salons Wilson
qu’abritait cette adresse sont en effet fermées par des scellés depuis
cette date. Le maire a pris cette décision après que la justice a autorisé
la fermeture d’office de cet établissement qui, outre les nuisances sonores, comportait de nombreux risques du point de vue des normes
sécurité-incendie. Malgré un arrêté de fermeture pris le 19 juillet 2013,
l’exploitant continuait de recevoir du public sans procéder aux travaux de mise aux normes.« C’est l’aboutissement d’une procédure
longue et déterminée », se félicite-t-on en mairie. Les policiers qui devaient souvent intervenir à cet endroit pour mettre fin à de nombreuses rixes n’auront plus ce point chaud à gérer. D.Sz
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d’un handicap, le conseil
général a réalisé un guide
d’accessibilité des lieux
culturels de Seine-SaintDenis. Il est disponible en
version papier, ainsi que
sur Internet. Pour le
consulter: http://www.
seine-saint-denis.fr/IMG/
pdf/cg93_guide_accessi
bilite_hd.pdf
Autre cible accusatoire de
M. Hanotin, le nombre maximum de résidents sur ce terrain.
Il a été fixé à « 76 personnes, mineurs et majeurs compris », affirme-t-il, citant à l’appui une
convention. « Faux », réplique le
directeur de campagne de Didier
Paillard. David Proult précise,
document à l’appui, que «ce chiffre ne figure pas dans la convention. Il correspond au groupe de
personnes originaires de la région
de Tulcea, auquel il convient
d’ajouter ceux de Timisoara et de
ALTERNANCE
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Le 64e Cercle de
silence, solidaire
des sans-papiers,
se tiendra vendredi
14 mars à 18 h 30 sur
la place Victor-Hugo.
Handicap
« Un contentieux post
électoral possible »
Galati-Braila ». Soit au total 205
personnes, « dont 105 personnes
en âge de voter ».
Par-delà la tournure juridique
de l’affaire, le fond est évidemment politique. Mathieu Hanotin rappelle qu’il « ne veut pas dénoncer les Roms, mais seulement
faire respecter les règles ». Citant
Rousseau et son Contrat social, le
député assure qu’il « ne reprend
pas la logorrhée de Didier Labaune ». N’empêche, malgré
cette référence aux Lumières,
l’équipe Paillard a beau jeu de
s’interroger « sur les motivations
de cette rumeur xénophobe». A-telle sa « place à gauche ? », interroge M.Proult avant de noter que
« la reprise d’allégations initiées
par le candidat du Front national
joue sur l’absence du dépôt d’une
liste FN qui laisse cet électorat
sans candidat local ». La fin de
campagne promet… D’autant
que M.Hanotin, lors de son point
de presse, n’a pas caché que si la
justice ne tranche pas le litige
avant le premier tour des élections, son recours deviendra « un
contentieux post électoral possible » si d’aventure le second tour
s’avérait serré. Décidément en
verve côté tribunal, le candidat
du PS a également annoncé avoir
porté plainte contre X pour diffamation, il y a trois semaines,
contre un blog qui se définit
comme « anti-Hanotin ». l
+5
Du DUT au BAC
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reprend ses Histoires en familles. Autrement dit, son
«atelier de partage d’histoires à écouter,à inventer,
jouer» où des enfants de
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«se découvrent autrement
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de la Cour-d’Angle (22, rue
Auguste-Poullain). Inscriptions au 01 43 52 18 99.
Mail : artisanatdes
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réplique la liste «Ensemble, nous
sommes Saint-Denis » conduite
par Didier Paillard. L’accusation
de démarchage, d’abord relayée
par le responsable du FN Didier
Labaune sur son blog dès le 4 février, fait aussi réagir plusieurs
associations dont le MRAP :
« C’est vrai que nous accompagnons délibérément ces familles
dans leurs démarches administratives. Que ce soit l’inscription
des enfants à l’école, l’alphabétisation, l’accès aux soins, au travail ou sur les listes électorales »,
explique Agnès Cluzel. « Nous
sommes fiers de contribuer à l’expression politique d’un peuple,
d’une minorité largement victime de discriminations », explique-t-elle.
(1) Pour la région Île-de-France, un rassemblement est prévu à Paris. Départ
à 13 h 15 de Montparnasse en direction d’Invalides. Un départ groupé sera
organisé à midi depuis la bourse du travail de Saint-Denis.
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N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
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ÉLECTIONS MUNICIPALES
23 et 30 mars 2014
Le choix entre
sept candidats
Brèves de
campagne
Labaune
et Hanotin
Il y aura sept bulletins de
vote à disposition des électeurs
dimanche 23 mars. Il s’agit, par
ordre alphabétique, des listes
conduites par Cathy Billard
(NPA), Stanislas Francina (Divers droite), Houari Guermat
(UDI, UMP), Mathieu Hanotin
(PS), Philippe Julien (LO), Didier Paillard (Front de gauche,
E E LV, M RC ) , G e o r g e s Sa l i
(PSG). Lors du scrutin municipal précédent, en 2008, il
n’était que six et le premier tour
avait placé Didier Paillard en
tête (42 %) devant Georges Sali,
alors sous les couleurs du PS,
avec 22,5 %. La droite, représentée par Xavier Ducos-Fonfrède, avait obtenu 13,4 % tandis que la liste citoyenne de Sophie Durand, classée Divers
droite par le ministère de l’Intérieur, recueillait 7,9 % devant
le MoDem (7,4 %) et Cathy Billard (6,5 %).
Le taux d’abstention du premier tour 2008 avait atteint
5 6 , 2 % , u n re c o rd p o u r u n e
élection municipale à SaintDenis. Voilà pour le rappel factuel du verdict des urnes il y a
six ans. Il permet de constater
certains bougés dans le positionnement des candidats :
M. Sali est toujours tête de liste,
mais sous une autre étiquette.
C l a i re O ’ Pe t i t a re j o i n t s o n
équipe tandis que Mme Durand
part avec M. Hanotin, et M. Ducos-Fonfrède figure en cinquième position sur la liste de
M. Guermat.
M. Labaune veut « éradiquer l’équipe Paillard »
Dans le jeu des 7 familles de
2014, la carte Front nationale
n’est pas plus là qu’elle ne l’était
en 2008. Didier Labaune, qui a
longtemps ménagé le suspense,
est finalement hors course.
Cette absence, conforme aux
difficultés rencontrées par le FN
sur le département (deux listes
seulement), M. Labaune la
transforme en choix politique
dans sa communication. « Mon
objectif principal, c’est l’éradication de l’équipe Paillard », a-t-il
expliqué au JSD le 6 mars, jour
couperet du dépôt des listes.
Avant d’ajouter : « Je n’ai pas d’affinité pour M. Hanotin, mais en
cas de cancer, peu m’importe que
le chirurgien soit socialiste. »
La droite part en rang dispersé. « L’union fait la force » n’est
décidément pas son adage préféré. M. Guermat a la caution de
l’UDI et de l’UMP, mais a dû se
passer de la présence d’Evelyne
Nicol qui incarne la tradition
gaulliste. Jusqu’au bout, et malgré son appartenance à l’UMP,
elle a maintenu sa préférence
pour M. Francina. Cet éparpillement comporte un risque : celui
de ne pouvoir figurer au second
tour (10% des suffrages exprimés
pour se maintenir) si les électeurs
de la droite et du centre répartissent à peu près équitablement
leurs suffrages sur les deux listes.
À l’extrême gauche, c’est
aussi chacun chez soi. Le NPA
d’un côté, Lutte ouvrière de
l’autre. Mais aucune de ces
deux listes n’a la prétention de
disputer le sprint final le
30 mars. Le trio restant mène
une campagne acharnée
depuis des mois. Georges Sali,
en position d’outsider, espère
représenter une alternative
pour les électeurs déçus à la
fois par l’actuelle municipalité
et par le pouvoir socialiste. Mathieu Hanotin se dépense pour
que Saint-Denis change de
base et tourne la page héritée
du communisme municipal.
D i d i e r Pa i l l a rd d é f e n d l a
gauche fidèle à ses engagements, porteuse d’une volonté
farouche de maintenir en première couronne le caractère
p o p u l a i re d e Sa i n t - D e n i s.
Re s t e q u e l q u e s j o u r s p o u r
convaincre les indécis. l
YANN MAMBERT
pour valoriser les jeunes
(« c’est pour cela que nous
avons créé le conseil municipal des jeunes et que nous
organisons des cérémonies
autour de l’obtention des
diplômes »). Autour de la
table basse, outre le couple
invitant, un voisin qui habite
Saint-Denis depuis treize ans
se dit « très satisfait du travail fait ». Même si, ajoute-til, « on m’a cassé ma voiture
plusieurs fois ». Un couple de
néo Dionysien avec enfant en
bas âge, arrivé du 18e arrondissement de Paris, confie :
« Au départ nous sommes
venus pour des raisons
financières », avant d’adopter cette ville. « Nous
n’avions jamais vécu en un
lieu qui bouge autant mais
est-ce que les populations y
croient ? », s’interrogent-ils.
Avant de poser une autre
question, plus facile pour
Didier Paillard : « Qu’est-ce
qu’on perd si Hanotin
passe ? » D.Sz
Micro-trottoir effectué auprès de parents d’élèves des écoles La Source, Puy-Pensot et Jean-Vilar.
La campagne vue
du centre-ville
Près des écoles.
Micro-trottoir à
l’entrée et à la sortie
des classes avec un
constat : les opinions,
même affirmées,
ne garantissent pas
un passage dans
l’isoloir le 23 mars.
Dominique Sanchez
Le PSG rit jeune et signe la
Génération SaintDenis. La liste
conduite par Georges
Sali revendique une
forte proportion de
moins de 30 ans et
a signé un document
qui l’engage contre
le cumul des mandats.
Ils ont un sigle, GSD, pour Gé-
nération Saint-Denis ; et un nid,
la liste du PSG (Parti socialiste de
gauche) conduite par Georges
Sali. Une dizaine de moins de 30
ans sont candidats sous cette
bannière se réjouissent Mehdi
Messai et Jerôme Sinpaseuth,
deux des animateurs de GSD, qui
revendique une vingtaine de fidèles et une centaine de sympathisants dans la ville. Car leur
credo est « avant tout local ».
« Nous nous engageons parce qu’à
l’inverse des images négatives
trop souvent véhiculées par cer-
tains médias qui viennent pour
parler de casses, de rackets,
d’agression, etc., les jeunes de nos
quartiers, qu’il s’agisse du centre,
des cités, de la Plaine ou encore
des zones pavillonnaires, veulent
eux aussi réussir leurs études,
pouvoir faire les meilleures formations, bénéficier d’emplois
dans les entreprises du CAC 40
dont les sièges s’implantent ici… »
Avec conviction, ils ajoutent :
« Nous sommes à l’image de
Saint-Denis, divers à tous les
points de vue. »
Comment est né le GSD et
comment s’est faite la rencontre
avec le PSG ? « Simplement », disent-ils avec le sourire. « J’étais
encore au lycée, explique Mehdi,
aujourd’hui en fac de droit à la
Sorbonne, quand j’ai commencé
à me dire que la politique pouvait m’intéresser, mais au niveau
local et pas dans un système qui
est orienté sur le national… C’est
ainsi que notre réseau est né, et
quand Georges Sali nous a dit :
“ok, je prends la responsabilité
de vous faire venir sur ma liste”,
on a compris que certains étaient
prêts à nous écouter. » Et Jérôme
ajoute : « Les jeunes ont des ambitions fortes, ils ne veulent pas se
faire récupérer, et les politiques
doivent comprendre que l’avenir
c’est nous… »
Cet avenir, Georges Sali et ses
amis ont voulu en poser
quelques briques supplémentaires, vendredi 7 mars, en signant devant soixante-dix personnes la charte « Anticor ».
« Tout candidat qui signe le texte
s’engage, s’il est élu maire, à l’appliquer », a expliqué Jean-Michel
Vercoutter, président départemental de l’association créée en
2002 et à l’origine de cet « engagement citoyen ». « Anticor » stipule
notamment que « l’association
pourra agir en justice en cas de
violation de ces engagements ».
Ce qui montre bien, a commenté
Georges Sali, tête de la liste du
PSG,« que ce ne sont pas des enga-
Jean-Vilar, Puy-Pensot, La
Source… C’est autour de ces
trois écoles que nous sommes
allés capter l’opinion d’habi-
tants du centre-ville et terminer
ainsi notre triptyque de microtrottoir après la Plaine et les
Co s m o n a u t e s ( J S D n ° 9 8 9
e t 9 9 0 ) . Qu e re t e n i r d e n o s
conversations avec une trentaine de personnes, femmes
pour l’essentiel, tant l’homme
est rare à l’entrée comme à la
sortie des classes ? Que les habitants sont à l’image des opinions clivées des candidats dès
lors qu’il s’agit de porter un jugement sur l’état de la ville.
Da n s l e m ê m e q u a r t i e r, o n
entend successivement ça :
« Avant, Saint-Denis c’était bien.
Ça s’est dégradé dans les trois
dernières années. Maintenant
c’est sale et il y a trop d’agressions. » Et puis ça : « J’aime cette
ville, son ambiance. On a tout ce
qu’il faut ici et beaucoup de gens
ne sont pas reconnaissants. » Un
point commun relie toutefois
les deux mamans. Malgré l’assurance de leurs convictions, ni
l’une ni l’autre n’a encore décidé d’aller voter.
Le spectre de l’abstention de
masse plane une fois encore
sur le scrutin. À l’image de cette
Gérald Rossi
mère, devant l’école Jean-Vilar : « Quand on vote, ça ne
change rien. On est déçu par le
Président alors que, pourtant,
on avait de l’espoir. J’ai regardé
les programmes de tous les candidats. Ça ne me donne pas envie. Cette fois, je n’irai pas voter. » Ou de cette autre, à la sortie de l’école Puy-Pensot, qui
ne dit pas autre chose : « J’ai
voté à la présidentielle. Là je
vais m’abstenir. Ils proposent,
ils proposent, mais le résultat
est toujours pareil. » Et même
quand il est dit sans détour « le
m a i re n e m e p l a î t p a s » , l a
phrase suivante tombe, inattendue : « Mais je n’irai pas voter pour un autre que lui. »
« Le choix se fait
par non choix »
charte « Anticor »
gements en l’air ». Parmi les neuf
grands principes on trouve en
tête le « non cumul et la limitation des mandats et des fonctions
exécutives (mais on peut être élu
communal et membre d’intercommunalité) ».
La charte fait une part belle à
« la transparence » des indemnités des élus, s’attache aussi à « la
reconnaissance de l’opposition »,
et met l’accent sur la « participation citoyenne ». Pour ce faire, il
est proposé de mettre en place
« une commission consultative
des services publics locaux, une
commission de contrôle financier
comprenant notamment des élus
minoritaires et des citoyens ». Aujourd’hui, « la perception publique de la classe politique est catastrophique », a souligné M. Sali,
se référant à une étude du Cevipof (Sciences Po) dans laquelle
« 88% des citoyens disent leur défiance. […] Une première place en
Europe ». l
Le 7 mars, M. Sali a signé la charte « Anticor » avec M. Vercoutter, président départemental de l’association.
Dans un article du JSD, d’abord
posté sur le Net et publié
ci-contre (page6), Didier
Labaune, responsable du FN,
estime que la priorité des
municipales est «d’éradiquer
l’équipe Paillard»fut-ce en votant pour le candidat du PS
Mathieu Hanotin. Une prise
de position qui fait réagir le
Collectif contre le FN et l’extrême droite : «Le Front national n’a pas trouvé assez de
Dionysiens pour constituer une
liste.Nous nous en félicitons
et appelons l’ensemble des listes
en présence à s’interdire d’emprunter les thèmes chers au
Front national,tels que : xénophobie, racisme et toutes ses
variantes,qu’elles se nomment
antisémitisme,islamophobie
ou plus récemment celle stigmatisant les Roms […] À défaut,
l’extrême droite s’invitera dans
la campagne même sans candidat. C’est ce qu’elle vient de faire
avec l’appel de Didier Labaune
à voter Mathieu Hanotin.»
Ultimes réunions
GÉRALD ROSSI
De gauche à droite en partant du haut : D. Paillard, M. Hanotin, G. Sali, H. Guermat, S. Francina, C. Billard, P. Julien.
Cinquante-trois. C’est le
nombre de réunions
d’appartements auxquelles
le maire candidat Didier
Paillard aura participé durant
la campagne électorale.
Il ne le cache pas, il
affectionne cette forme
« décontractée qui permet
d’aller au fond des choses
avec une proximité que
tu n’as pas en meeting ».
M. Paillard chiffre à environ
600 le nombre de participants qu’il a rencontrés
depuis le mois de novembre 2013 via ces
rendez-vous. Celui auquel
nous assistons en centreville fin février permet
d’aborder plusieurs sujets :
le rôle des femmes dans la
ville (« ce sont elles qui
s’investissent le plus »),
la démocratie participative
(« il faut retrouver d’autres
formes pour retrouver de la
proximité avec des habitants
qui sont de plus en plus
occupés »), ou les actions
D.R.
YANN MAMBERT/AURÉLIEN SOUCHEYRE
FdG, EELV, MRC
M. Paillard, champion
des réunions d’apparts
Clôture des listes.
Cinq à gauche, deux
à droite, zéro à
l’extrême droite. Tour
d’horizon des forces
en présence et retour
sur les résultats
du précédent scrutin
municipal, en 2008.
7
La perception de la campagne électorale donne elle
aussi des avis totalement clivés. « C’est du n’importe quoi,
tout le monde se tire dans les
pattes », critiquent de concert
deux mamans devant Jean-Vilar alors que deux autres, près
d e L a S o u rc e, e s t i m e n t a u
contraire que « pour la première fois, rien n’est joué ». Pour
elles, cet enjeu a un mérite évident : « Comme le maire a sans
doute peur de perdre, il fait
plein de trucs bien depuis
quelques mois. Même son discours change, notamment sur
la sécurité. » Opinion partagée
par ce père : « Ils font des trucs à
la mairie, mais ils s’étaient un
peu endormis. Il va falloir qu’ils
s’améliorent. »
À la différence de la dernière
campagne pour l’élection présidentielle où, perceptiblement, la cote de Hollande montait dans la ville quand se rapprochait le jour du vote, aucun
engouement de cet ordre n’est
palpable. « Le choix se fait par
non choix », explique cette maman qui aimerait que la ville
réussisse aussi bien la gestion
de la vie quotidienne que les
événements festifs qu’elle organise. Elle trouve que « la municipalité essaie de faire des
choses, mais n’y arrive pas »,
mais comme Mathieu Hanotin
lui « fait peur », il ne lui reste
que peu de jours pour résoudre
l’aspect cornélien de son choix.
Pas comme ce père qui suit les
élections « de très près » et qui,
lui, est sûr de voter car « tout se
passe dans les urnes ». l DSz
Mathieu Hanotin est en meeting mercredi 12mars, 19 h 30,
salle de la Légion d’honneur. La
liste de Lutte ouvrière organise
une réunion publique vendredi
14mars à l’école Jean-Vilar, à
18 h.Toujours le 14mars, la liste
conduite par Georges Sali
consacre sa dernière réunion
publique à « l’avenir des
jeunes » (salle de la Ligne 13, à
partir de 18 h 30). Didier Paillard est quant à lui en meeting,
également le 14mars (salle de
la Légion d’honneur, 19 h).
UDD
L’Union des Dionysiens (UDD)
fait savoir que Salah Bahouche
n’est plus son président depuis
qu’il a décidé de rejoindre
la liste conduite par Didier
Paillard. Un nouveau bureau
a été constitué le 7mars, avec
Jean-Claude Hammache à sa
tête. L’association « tient à faire
savoir qu’elle souhaite garder
son entière indépendance dans
ses intentions et choix citoyens
et politiques ».
PRG
Le cercle de Saint-Denis
du Parti radical de gauche « est
suspendu de toute activité vu
les prises de position publiques
des membres actuels,en
contradiction avec la position
fédérale», indique la fédération
départementale. « Cette
décision me pousse personnellement, avec d’autres camarades, à dire dès maintenant au
revoir aux radicaux », explique
Majid Wannass. « Nous restons
impliqués dans le soutien
apporté à Didier Paillard »,
précise-t-il.
Guermat
Houari Guermat se félicite
«d’être la seule liste de droite
lors de ces élections face aux
6 listes de gauche». Celui qui
conduit la liste officielle UDIUMP-Parti radical additionne
dans le comptage de ses adversaires NPA, LO, PS, PCF, PSG…
Mais aussi la liste conduite par
M.Francina qualifiée (sic !)
de«communiste de droite».
M.Guermat à propos de
la polémique sur l’inscription
des Roms sur les listes électorales,«demande également
au préfet de vérifier avec
les moyens d’une commission
indépendante la liste électorale
de Saint-Denis».
SPORTS
Athlétisme
Saint-Denis Émotion
Samedi 15 et dimanche 16 mars,
championnats de France espoirs et
nationaux FFA en salle à Nantes (44).
Basket-ball
Union Saint-Denis USBC Courneuvien-CS Lilas
Nationale 3
Samedi 15 mars, 20 h à Antonin
Magne, Union/AS Bon Conseil.
Football
Sdus/Rose des vents Aulnay : 2-1.
Handball
La Dionysienne
Pré-nationale
Samedi 15 mars, 20 h 30 à Baquet,
La Dionysienne/Marolles.
Rugby
Saint-Denis US
Fédérale 3
Dimanche 16 mars, 15 h,
RC Courbevoie/Saint-Denis US.
VÉRONIQUE BRAULT ET SAID MERZOUK
Tennis de table
Mais qu’est-ce qui les
pousse à retenir leur respiration sous l’eau ? Le plaisir bien
sûr ! Ce soir-là, dix apnéistes du
Sdus sont en combinaison devant le grand bassin de la Baleine. Au programme : de l’apnée dynamique. « Le but est de
parcourir des distances horizontales sans respirer, mais
d’abord, on va s’échauffer ! »,
lance Rober t. Tout sour ire,
l’initiateur démarre la séance
par de la natation traditionnelle, puis du snorkeling, avec
masque et tuba. « C’est important pour se préparer et bien ouvrir sa cage thoracique », indique-t-il. Reste un dernier effort avant le bonheur : un exercice d’apnée statique, à poumons vides, pour habituer le
corps et être à l’aise. Les élèves
Le geste le plus fluide
Tu b a m i s d e c ô t é , l e s
adeptes enfilent de longues
palmes pour une session dynamique. En ligne sous les plon-
ÉCLAIRAGE
Compétition
et chasse sous-marine
Le Sdus plongée propose des cours d’apnée aux plongeurs et
non plongeurs, et préparent ceux qui le souhaitent au passage des
niveaux. Quelques-uns, de leur propre initiative, participent aussi
à des compétitions. C’est le cas de Sully. En formation pour devenir
initiateur de niveau 2, il suit des cours spécialisés et encadre les
championnats de France en tant qu’apnéiste de sécurité. Mais son
vrai dada, ça reste la chasse sous-marine en apnée, qu’il pratique
en Normandie. « J’aime bien la technique de l’agachon : on se pose
au fond et on attend qu’un poisson curieux viennent voir. On reste
généralement 30 secondes à 10 ou 15 mètres de profondeur. Les bars,
lieux jaunes et vieilles, on les vise à l’arbalète, mais les homards on
les ramasse à la main », apprécie-t-il. A.S.
Ne pas stresser
C’est cet aspect détente qui a
séduit Carol et Marie-Noëlle.
« J’ai toujours adoré rester sous
l’eau et retenir mon souffle, depuis tout petit. En club, c’est
aussi devenu un moyen de faire
le vide, de s’oublier complètement », lance Hocine, en formation pour devenir initiateur.
L’équipe des apnéistes, également coachée par Betty, Romain et Nabil, pratique certains
Saint-Denis US
Pro B dames
Mardi 18 mars, 19 h 30 à La Raquette, Saint-Denis US/Mulhouse.
Pro B messieurs
Mardi 18 mars, 19 h 30 à La Raquette, Saint-Denis US/Saint-Louis.
Résultats
Karaté
Un beau Jean Champion
Pro B
Club 93
Menés 2 à 0 sur les terres de
Rouen, les pongistes du Sdus
ont su renverser la vapeur pour
s’imposer 4 à 2 face au 4e de Pro
B. Ils confortent ainsi leur place
de dauphin dans un contexte
des plus resserrés dans la course
à la Pro A. Saint-Denis n’a qu’un
point de retard sur le premier, et
qu’un seul point d’avance sur la
3e marche. Mardi prochain, les
Dionysiens affronteront justement les leaders de Saint-Louis
à domicile, lors d’une rencontre
au sommet. La salle de La Raquette pourrait voir ses favoris
passer en tête de la Pro B en cas
de succès. A.S.
Tennis de table
Saint-Denis US
Pro B messieurs
SPO Rouen/Saint-Denis US : 2-4.
Le classement
1/ Saint-Louis (36) 2/ Saint-Denis (35)
3/ Morez-Haut-Jura (34) 4/ Rouen (27)
5/ Roanne (26) 5/ Grand-Quevilly (26)
7/ Nice Cavigal (21) 7/ Nantes (21)
9/ Metz (20) 10/ Pontault (13)
Pro B dames
Water-polo
Saint-Denis US
Nationale 2 messieurs
Saint-Denis US/FNC Douai : 10-12.
Le classement de la poule A
1/ Mulhouse (37) 2/ Douai (36)
3/ Harnes (34) 4/ Antony (31) 5/ Thionville (24) 6/ Le-Pont-de-Claix (22)
7/ Choisy-le-Roi (19) 8/ Chenôve (12)
9/ Colmar (6) 10/ Saint-Denis US (3)
Football américain
Les Monarques ratent
le coche
Division 3
Les Monarques de Saint-De-
nis ont subi une 2e défaite d’affilée et peuvent dire adieu aux
playoffs. Dimanche dernier, les
footballeurs américains du
Sdus se sont inclinés 12 à 14 face
a u x V i ki ngs de V i lleneu ved’Ascq. « Notre maintien en Division 3 est quasi assuré mais on
avait d’autres prétentions cette
année » , regret t e le j ou eu r
Jérôme Calvet. Prochain déplacement dans une semaine chez
les Seagulls de Calais. A.S.
Samedi 8 mars à Delaune, le
Club 93 organisait son traditionnel tournoi Jean Champion . Plus
de 300 jeunes karatékas de 4 à 15
ans se sont affrontés sous le regard rigoureux et bienveillant
des arbitres. Le Club 93 est arrivé
Boxe
Djimé
double
la mise
Saint-Denis US
Championnat par équipes
senior hiver 2014
Elancourt/Saint-Denis US : 4-0.
Le classement
1/ Elancourt (27) 1/ Mayenne (27)
3/ Isséenne (22) 4/ Saint-Denis (21)
5/ Mulhouse (19) 6/ Etival-Raon (18)
7/ Echirolles Eybens (17) 8/ Paris 13
(13)
Djimé Coulibaly, du
Lumpini 93, a ajouté une
deuxième ceinture
mondiale à son palmarès.
Déjà détenteur de la WMC
en boxe thaïlandaise
depuis février dernier,
le combattant dionysien
s’est emparé de la
ceinture FIBA (Fédération
internationale de boxe
arabe) le 7 mars à Ras
el Khaimah, aux Émirats
Arabes Unis. Un titre décroché face au Hollandais
Abderrahmane Bchiri, mis
KO dès le 3e round. Djimé
participera le 4 avril à
une rencontre internationale face au Thaïlandais
Barb Konchak, et devrait
prochainement tenter
de décrocher la ceinture
WPMF à La Réunion. A.S.
1er au classement général sur les
sept engagés. « On n’a connu
qu’une seule défaite en dix-neuf
ans », s’amuse Gérard Clopeaud,
l’un des organisateurs. C’est Jean
Champion, entraîneur tutélaire
du club qui s’occupe toujours
des plus petits malgré ses 84 ans,
qui a reçu la Coupe. A.S.
Football
Le Cosmos ralenti
1re division 93
Dominer n’est pas gagner.
Face à Villetaneuse, le Cosmos
a bien joué mais n’a su concrétiser ses nombreuses occasions franches. « En face, ils
sont dangereux deux fois et ils
marquent deux fois… On lâche
des points bêtement », regrette
l ’ e n t r a î n e u r Mo u r a d Ha moudi. Dimanche prochain,
l e s D i o n y s i e n s , e n c o re e n
course pour la montée en Excellence, affronteront les leaders du Stade de l’Est dans un
match sans doute capital pour
la suite du championnat. A.S.
Cyclotourisme
Le Cent change de nom
Saint-Denis US
Le Cent de Saint-Denis est
mort, vive les Boucles dionysiennes ! Un changement de
nom qui intervient suite à une
nouvelle formule : le traditionnel parcours des cyclotouristes
du Sdus ne termine plus à De-
laune. Dimanche 16 mars, trois
départs, dont le 100 kilomètres,
partiront bien du palais des
sports mais s’achèveront à Mériel, dans le Val-d’Oise, chez des
cyclotouristes amis du Sdus.
D’autres départs, ainsi que les
remises de récompenses, auront lieu sur place. A.S.
Saint-Denis Émotion
Championnats du monde
IAAF en salle à Sopot (Pol.)
Les 8 et 9 mars, E. Lesueur (SEF) 1re
et championne du monde du saut en
longueur (6m85).
SS
FFiliale
iiliale
liale du
du N°1
N°1 mondial
mondial des
des «Facility
«Facility Services»
Ser vices» IISS
ssimplifie
iimplifie
mplifie la
la vie
vie et
et améliore
améliore le
le quotidien
quotidien des
des entreprises
entreprises
e
ett ccollectivités.
ollectivités.
Les 8 et 9 mars, B. Faleyras (JUM) 2e
et vice-champion de France du triple
saut (14m89).
F
Facility
a
acility
cility Management
M a nag e m e nt :
ntégration
globale
ett pilotage
de services
ser vices généraux.
généraux.
iintégration
n
tégration g
l o b al e e
pilotage de
Championnats de France FFA
en salle à Val-de-Reuil (76)
Semi-marathon de Savigny
Propreté
P
rropreté
opreté :
les secteurs
secteurs tertiaires,
ter tiaires, industriels,
industriels,
mise
mise
ise en
en propreté
propreté dans
dans les
établissements
tablissements
transpor ts, habitat.
habitat.
é
tablissements de
de santé,
santé, transports,
Le 9 mars, N. Berdal (VEF) 36e des
21 km en 1 h 54’ 07’’.
Championnats de France FFA
20 et 50 km marche sur route
à Fontenay-le-Comte
soirs l’apnée statique dans
l’eau chaude du petit bain. Les
cours ressemblent alors à des
séances de méditation.
Le groupe s’immerge en cercle, main dans la main, et se
l a i s s e c o u l e r. D’ u n e l é g è re
pression avec le petit doigt,
l’ e n t ra î n e u r e n v o i e d e s s i gnaux qui se transmettent
d’une personne à l’autre en un
clin d’œil, pour vérifier que
tout le monde va bien. « En immobile et sans profondeur, tout
le monde est physiologiquement apte à rester trois minutes
sous l’eau. Le premier travail est
surtout psychologique : il faut
s’habituer, y aller progressivement, ne pas stresser, penser à
quelque chose d’agréable. Le
yoga est même assez complémentaire », détaille Robert.
Et puis il y a l’appel des profondeurs, lors des exercices dans
la fosse de dix mètres. La pression
change totalement la donne et
ajoute de la difficulté. Mais ça,
c’est une autre histoire… l
Aurélien Soucheyre
Plus d’images du
Sdus apnée sur
www.lejsd.com
Hygiène
ygiène
H
y
giène & Prévention
Prévention :
m
maîtrise
a
aîtrise
î trise d
des
es n
nuisibles,
uisibles, h
hygiène
ygiène d
de
e ll’air,
’air, a
assainissement,
ssainissement,
protection
p
rrotection
otection incendie.
incendie.
Le 9 mars, F. Courage (VEM) 30e des
20 km en 1 h 50’ 14’’.
Football
L
o
gistique & Production
P r o d u c t io n :
Logistique
ogistique
llogistique
o
ogistique
gistique usine,
usine, production
production déléguée,
déléguée, contrôles
contrôles et
et tri
tri qualité.
qualité.
Saint-Denis US
Seniors DHR
Chanteloup-les-Vignes/Sdus : 2-0.
Le classement de la poule B
1/ Adamois (47) 2/ Porcheville (40)
3/ Ivry (37) 4/ Cergy Pontoise (35)
5/ Saint-Denis (34) 6/ Poissy (32)
7/ Ararat Issy (32) 8/ Neuilly-surMarne (31) 9/ Goussainville (30)
10/ Drancy (26) 11/ Colombes (25)
12/ Chanteloup-les-Vignes (22)
Cosmos Saint-Denis
Seniors 1re division 93
Cosmos FC/Villetaneuse CS : 2-2.
Le classement de la poule A
1/ Stade de l’Est (46) 2/ Sevran (43)
3/ Cosmos (37) 4/ Pantin (36)
5/ Coubronnais (35) 6/ Aulnay (34)
7/ Villetaneuse (34) 8/ Romainville
(33) 9/ Livry (28) 10/ Tremblay (26)
11/ Montreuil (25) 12/ Solitaires (16)
Racing Saint-Denis
RC Saint-Denis/RC Colombes : 1-1.
Le classement
1/ Paris (41) 2/ Mantois (34)
3/ Seizième (34) 4/ Val d’Europe (32)
5/ Rueil-Malmaison (26) 6/ SaintDenis (25) 7/ Juvisy Essonne (22)
8/ Racing Colombes (22) 9/ Evry (19)
10/ Domont (15) 11/ Issy (14)
IISS
SS Propreté
Propreté
SS
A
g
ence S
eine Saint-Denis
Saint-Denis
Agence
gence
Seine
RUE&RUCTIDORs0ARIS
RUE&RUCTIDORs0ARIS
RUE&RUCTIDORs0ARIS
4ÏL
4Ï
4ÏL
ÏL
Football américain
Les Monarques - Sdus
Division 3
Monarques/Vikings VDA : 12-14.
Le classement de la poule 3 nord
1/ Cougars de Saint-Ouen-l’Aumône
9
Tennis de table
Ça se resserre !
Athlétisme
Apnée
Comme un humain
dans l’eau
geste le plus fluide possible, le
plus économe en oxygène », insiste Robert.
Un œil sur le chronomètre, il
observe le ballet élégant et hypnotique des longues ondulations de la troupe. Vu de la surface, le temps semble comme
suspendu. Puis les têtes émergent sereinement vingt-cinq
mètres plus loin. « Au Sdus, on
cherche surtout l’aisance et le
plaisir sous l’eau. L’apnée est un
spor t qui peut être extrême,
mais c’est aussi un sport de bienêtre. C’est le but de nos séances :
apprendre à son rythme, avec
émulation mais sans compétition », précise Robert.
Maisons-Alfort/La Dionysienne : 26-24.
Le classement
1/ Thiais (40) 2/ Marolles (39) 3/ Maisons-Alfort (39) 4/ Torcy Marne-laVallée (39) 5/ Neuilly-Plaisance (38)
6/ La Dionysienne (37) 7/ Sénart (35)
8/ Blanc-Mesnil (35) 9/ Noiséen (33)
10/ Vaires (29) 11/ Bondy (23)
12/ Aulnay (23) 13/ Le Mée (17)
Futsal
Jeudi 13 mars, 20 h 15,
SP République/AB Saint-Denis.
geoirs, ils s’oxygènent calmement, remplissent lentement
leurs poumons à bloc (à défaut
d’en avoir un sur le dos), et basculent vers le fond. Ils utilisent
la technique du canard : un
mouvement du buste sec qui
envoie sans effort la tête vers
les carreaux de la piscine, qu’ils
longent sereinement jusqu’à
l’autre bout du bassin. « Lors de
la traversée, il ne faut surtout
pas se précipiter. On cherche le
La Dionysienne
Pré-nationale
Tennis
Le Barça de Saint-Denis
Coupe du 93
soufflent tout leur air, s’immergent dix secondes et remontent
à la surface. « Ça a été pour tout
le monde ? demande doucement Robert. Et bien on va passer à quinze ! »
Handball
Cosmos Saint-Denis
1re division 93
Dimanche 16 mars, 15 h 30,
Stade de l’Est/Cosmos FC.
Les apnéistes du Sdus ont toujours un œil les uns sur les autres, conformément aux consignes de sécurité inhérentes à cette discipline.
(16) 2/ Vikings de Villeneuve-d’Ascq
(13) 3/ Gaulois de Sannois (12)
4/ Monarques de Saint-Denis (9)
5/ Poppys d’Albert (5) 6/ Seagulls
de Calais (5)
YANN MAMBERT/ARCHIVES
Calendrier
Sdus. La section
plongée propose
des cours d’apnée
depuis 2007. En statique, en dynamique
ou en profondeur,
à la recherche de
l’aisance et du plaisir.
SPORTS
Tous les résultats sur www.lejsd.com
GÉRALD LEBRANCHU/ARCHIVES
8
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
FFACILITY
ACILITY
ACILIT Y MANAGEMENT
MANAGEMENT I PROPRETÉ
PROPRETÉ I HYGIÈNE
HYGIÈNE
YGIÈNE & P
PRÉVENTION
RÉVENTION I LOGISTIQUE
LOGISTIQUE
OGISTIQUE & P
PRODUCTION
RODUCTION I w w w . f r . i s s w o r l d . c o m
Cultures
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
11
Semaine du 12 au 18 mars 2014
Agenda
20, rue Ampère
Tél. : 08 92 39 03 20
Star Wars
Identités
L’exposition regroupe
plus de deux cents objets
issus des archives du
Lucas Cultural Arts
Museum, qui célèbrent
les films Star Wars,
l’œuvre emblématique
de George Lucas.
uJusqu’au 30 juin, tous
les jours de 10 h 30 à
20 h, le vendredi jusqu’à
21 h 30. Tarifs (avec
audio-guide et bracelet
interactif) : 19,90 €
(moins de 14 ans 14,90 €,
le mardi 16,90 €,
pack famille 65 €).
Ligne 13
12, place
de la Résistance.
Tél. : 01 83 72 20 90
Expo et théâtre
Pour l’inauguration
de la Quinzaine antiraciste
et solidaire, le photographe dionysien
Jean-Claude Liméa
présente une exposition
de ses photographies
et le collectif Parazar
son spectacle Roméo
et Hayet.
uVendredi 14 mars
à 18 h. Entrée libre.
Projection
Dans le cadre de la
commémoration de la fin
de la guerre d’Algérie, projection du film de Flavie
Pinatel, Ici là-bas, suivi
d’un débat avec la réalisatrice et Jaklin Pavilla, élue
déléguée à la vie associative et à la mémoire.
uMercredi 19 mars
à 19 h. Entrée libre.
Médiathèque
Ulysse
37, cours du
Ru-de-Montfort
Tél. : 01 71 86 35 20
Contes
1, rue de la République
Tél. : 01 55 870 870
Exposition
Fred Custaard expose une
trentaine de ses dessins
réalisés à l’encre
de Chine, au pastel et
au marqueur, nés de son
inspiration de l’instant.
uJusqu’au 23 mars.
Entrée libre.
Folies d’encre
14, place du Caquet
Tél. : 01 48 09 25 12
4, place de la Légiond’honneur
Tél. : 01 49 33 92 40
La librairie propose une
exposition des peintures
d’Anne-Emmanuelle
Micucci, intitulée Xxelle.
uJusqu’au 15 mars.
Entrée libre.
Dans le hall d’entrée et sur
le palier du premier étage
de la médiathèque,
la photographe Manon
L’Hostis El Hadouchi
présente vingt-deux
portraits de femmes,
de tous âges et de toutes
origines. Leurs visages
baignés de lumière font
surgir des sourires,
des regards, une force,
qui veulent dire dignité.
uJusqu’au 22 mars.
Entrée libre.
Office
de tourisme
Dans le cadre du festival
de Plaine commune,
Histoires communes, Illia
Castro propose Héroïnes
d’Amérique, pour tous
publics adultes.
uMardi 18 mars à 14 h.
Entrée libre
Médiathèque
Centre-ville
Expo photos
et paroles de poètes
soufis.
uDimanche 16 mars
à 14 h 30. Tarifs : 15, 12
et 10 €.
Exposition
Bourse
du travail
9/11, rue Génin
Concert
Dans le cadre de
la Quinzaine antiraciste
et solidaire, l’APCV
propose un concert
de Nassima Chaâbane,
qui associe musique
arabo andalouse
Camélia Jordana
comédienne
Visite
L’office de tourisme
propose la visite de
la Maison d’Éducation
de la Légion d’honneur.
uJeudi 13 mars
à 12 h 30. Tarifs : 8 et 5 €.
Inscription préalable
obligatoire.
Ligne 13
Dans le cadre de la Quinzaine antiraciste et solidaire, la compagnie Buena Serra présente une pièce de Malou Vigier mise
en scène par elle-même, Réponse à une petite fille noir(t)e.
L’histoire d’une vieille dame, ancienne institutrice qui tient un
bistrot, Françoise Dubreuil-Cachant, jouée par Cécile Dumoutier,
qui a bien du mal à accepter une aide ménagère qui s’appelle
Dounia Abdel-Kechir, interprétée par Camélia Jordana. À leurs
côtés, Félix, d’origine italienne, immigré « intégré », Moussa,
sans papiers et… deux chats, témoins de l’Histoire… B.L.
uSamedi 15 mars à 20 h 30. 12, place de la Résistance.
Entrée gratuite. Tél. : 01 83 72 20 90.
Le 6b
STÉPHANE OURADOU
La Cité
du cinéma
6/10, quai de Seine
Tél. : 01 42 43 23 34
Concert et expo
Pour la soirée de clôture
de son festival Le bruit
de la ville, le collectif
Noise propose une expo
photo, un débat radio
et plusieurs concerts mix
& beatmaking, hip-hop,
électro…
uVendredi 14 mars
à partir de 17 h.
Tarif : 8,95 €.
Mots et Regards
Appel (1)
L’association Mots
et Regards recherche,
pour son festival Mots
à croquer des bénévoles
pour accompagner des
« passeurs de mots »
(slameurs, lecteurs,
diseurs, conteurs),
dans diverses structures
de la ville. Conditions :
être disponible une
demi-journée entre le 24
et le 28 mars.
uContact :
09 72 45 05 66 ou
motsetregards@mots
etregards.org
Appel (2)
Pour le même événement,
l’association Mots et
Regards lance un appel
aux musiciens qui
souhaitent participer à des
lectures musicales dans
les jardins et sur les places
arborées de la ville.
uContact :
09 72 43 13 87.
Paris
Spectacle
musical
La compagnie Histoires
de Sons présente Le Petit
musée de l’oncle Georges
à la Comédie de la Passerelle (102, rue Orfila,
Paris 20e, M° Gambetta)
les samedis 15, 22 et
29 mars et les dimanches
16, 23 et 30 mars à 11 h.
Spectacle musical participatif pour tous publics
à partir de 6 mois.
uTél. : 01 43 15 03 70.
Stains
Théâtre musical
L’espace Paul-Éluard
(place Marcel-Pointet)
accueille la compagnie
du Carrosse d’or, basée
à Saint-Denis, mardi
18 mars à 20 h. Elle y
présentera La maison qui
chante, spectacle familial
à partir de 4 ans sur un
texte de Leigh Sauerwein
et mis en musique par
Betsy Jolas. Pour ce
nouveau spectacle, Le
Carrosse d’or a travaillé
avec l’ensemble Ars Nova
et Neville Tranter, du Stuffed Puppet Theater, pour
la création de marionnettes. Tarif : 11 et 6 €.
uTél. : 01 49 71 82 25.
Cinéma
8 rue du Mondial-1998. Tarif plein
9,30€ (adulte); Tarifs réduits* :
6,70€ (- de 12 ans); 7,50€ (- de 18
ans et étudiants); 7,60€ (+de 60
ans); +2€ pour les séances en d et
+1€ pour l’achat des lunettes d.
Tarif Imagin’R du lundi au jeudi: 5,90€,
Imagin’R du vendredi au dimanche :
6,90€. Les séances du matin sont
à 6,30€. Carte 37,50€, 5 places
valables 2 mois dans toutes les salles
Gaumont Pathé d’Ile-de-France (maximum 3 places par séance). Info :
0892 696696 code #193/0,34€/mn.
* Sur présentation d’un justificatif.
3 days to kill
VF, 1 h 54, avant-première
lundi 17 mars : 19 h 30.
Situation
amoureuse,
c’est compliqué
VF, 1 h 40, avant-première
mardi 18 mars : 20 h.
Fiston
VF, 1 h 28
TLJ : 13 h 30, 15 h 30
(sauf jeu), 17 h 30,
20 h 30 (sauf jeu), 22 h 30
+ dim : 11 h 15.
VFSTF: jeu : 15 h 30,
20 h 30.
Monuments
Men
VF, 1 h 58
TLJ : 14 h 45, 17 h 45,
19 h 45, 22 h 15
+ dim : 11 h 15.
Gulaab Gang
VOSTF, 2 h 19
TLJ : 13 h 30, 16 h 15,
19 h, 21 h 45
+ dim : 10 h 45.
300 :
la naissance
d’un empire
VF, 1 h 42, int. – 12 ans,
en relief (3D)
TLJ : 14 h 15, 17 h, 19 h 30,
22 h + dim : 11 h 30.
Le crocodile
du Botswanga
VF, 1 h 29
TLJ : 14 h, 16 h, 18 h 30,
20 h 30, 22 h 30
+ dim : 10 h 30.
Non stop
VF, 1 h 46, avertissement
TLJ : 14 h 30, 17 h 15,
19 h 45, 22 h + dim : 11 h.
Supercondriaque
VF, 1 h 47
TLJ : 14 h 15, 16 h 45,
19 h 30, 21 h 45
+ dim : 10 h 45.
M.Peabody
et Sherman :
les voyages
dans le temps
VF, 1 h 32
TLJ : 13 h 30, 15 h 20,
17 h 15 + dim : 10 h 30.
La Belle
et la Bête
Le Sens de l’humour
et Le Vent se lève
Vampire
Academy
Blood Sisters
Les soirées de l’Écran
VF, 1 h 53
TLJ : 14 h 30, 19 h 30
(sauf mar) + dim : 11 h.
Vendredi 14 mars à 20 h 30, l’Écran propose, à l’occasion
de la projection du film Le Sens de l’humour de Maryline Canto
et dans lequel joue Antoine Chappey, une rencontre avec
la réalisatrice et le comédien. Il s’agit du premier long métrage de
la comédienne Maryline Canto, qui raconte l’histoire d’Elise, qui vit
seule avec son fils de 10 ans et a une relation avec Paul. Une relation
faite de moments heureux et d’orages.
Mardi 18 mars à 18 h, séance derrière l’écran avec l’association
la Palpe, qui animera une petite discussion conduite par
Anne-Laure Benharrosh à l’issue de la projection du dernier film
du cinéaste japonais Hayao Miyazaki, Le Vent se lève. B.L.
VF, 1 h 44
TLj : 17 h, 22 h 15.
Twelve Years
a Slave
VF, 2 h 13, avertissement
TLj : 19 h 15 (sauf lun),
21 h 45.
L’Écran
Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77.
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(–12 ans), 3,50€ (films «f»).
Loulou
l’incroyable
secret
de Grégoire Solotareff et
Éric Omond, France,
2012, 1 h 20, animation,
à partir de 5 ans
mer : 14 h (f) ; ven :
14 h 15, sam : 16 h 30 (f) ;
dim : 14 h 45 (f).
Le vent se lève
de Hayao Miyazaki, Japon,
2013, 2 h 06, VOSTF
et VF, à partir de 10 ans
Les Gouffres
Le film de la semaine
Cinq gigantesques gouffres viennent d’être découverts sur
des plateaux reculés à l’autre bout du monde. Une équipe
de chercheurs est envoyée sur place pour descendre dans
les profondeurs. Parmi eux, le professeur Georges Lebrun, venu
avec son épouse. Celle-ci, inquiète, tendue, est bientôt happée
par la proximité du vide. Voici une belle proposition de fantastique français ne devant rien aux modèles anglo-saxons. « Remarquable tension psychologique, émaillée de détails étranges
qui pourraient établir de légères correspondances avec Shining.
Cette incertitude, ce jeu entre le fantasme et une réalité quasi
scientifique fait des Gouffres, d’Antoine Barraud, un objet séduisant et mystérieux d’un bout à l’autre. » Les Inrockuptibles.
La grande révélation de ce premier long métrage ambitieux
est la très subtile comédienne Nathalie Boutefeu, qui n’est pas
une débutante, loin s’en faut, puisqu’elle est dans la plupart
des films de Jérôme Bonnell et fut découverte par Sébastien
Betbeder (2 automnes 3 hivers). C.H.
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mer : 15 h 45 (VF), 20 h 45
(VO) ; jeu : 18 h (VO) ;
ven : 12 h (VO), 21 h (VO) ;
sam : 18 h 15 (VO) ; dim :
16 h 30 (VO) ; lun : 14 h
(VF), 18 h 45 (VO) mar :
18 h (VF + rencontre, lire
ci-dessus) ; 20 h 30 (VO).
American bluff
D.R.
Gaumont
de David O. Russel, ÉtatsUnis, 2013, 2 h 18, VOSTF
mer : 18 h 15 ; jeu :
20 h 30 ; ven : 16 h,
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20 h 45 ; dim : 18 h 45 ;
lun : 16 h 15, 21 h.
Le sens de
l’humour
de Maryline Canto,
France, 2013, 1 h 28
mer : 14 h 15, 18 h 30 ;
ven : 20 h 30 (+ rencontre,
lire ci-dessus) ; sam :
14 h 15 ; dim : 16 h 45 ;
lun : 14 h 15, 18 h 30 ;
mar : 21 h.
Les Gouffres
d’Antoine Barraud,
France, 2012, 1 h 05,
lire ci-contre
mer : 16 h 30 ;
ven : 12 h 15, 18 h 45 ;
lun : 20 h 45.
Arrête
ou je continue
de Sophie Fillières,
France, 2013, 1 h 42
mer : 20 h 30 ; jeu :
18 h 30 ; ven : 14 h ;
sam : 16 h 15, 21 h ; dim :
18 h 30 ; mar : 18 h 15.
Beaucoup de
bruit pour rien
de Joss Whedon, ÉtatsUnis, 2013, NB, 1 h 48,
VOSTF
jeu : 20 h 45 ; ven : 16 h 15 ;
sam : 18 h 30 ; dim :
14 h 30 ; lun : 16 h 30.
toute l’info locale tous les jours, en un clic !
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
N°991 DU 12 AU 18 MARS 2014
CULTURES
Somptueuse
Phèdre
Au pied d’un amas chaotique d’armes, de casques et
d’armures enchevêtrés, témoin du pouvoir de Thésée
conquis par le sang, les personnages de Phèdre, écrit par
Racine au XVIIe siècle, se débattent, écartelés par leurs passions, en proie aux volontés des
dieux, aux malédictions, au
sens de l’honneur et de la faute
dans un huis clos magnifique.
Débarrassée de ses oripeaux convenus d’œuvre patrimoniale, Christophe Rauck
a (re)plongé la pièce dans sa
source, la tragédie grecque,
éblouie de sang, de sexe et de
larmes. Nous sommes dans
l’épopée, terrible et grotesque
parfois de l’amour impossible,
de la passion n’ayant pour
seule issue que la mort ou la folie, et où chacun, quelle que
Académie Fratellini.
Camille Boitel
et sa compagnie
L’Immédiat annoncent
sketches et gags
aussi catastrophiques
que loufoques…
YANN MAMBERT
TGP
soit sa position sociale, porte
sur ses épaules une culpabilité
trop lourde. Les comédiens,
pour la plupart des fidèles du
travail de Christophe Rauck,
sont tous admirables et nous
donnent à jouir de l’extraordinaire musique des alexandrins de Racine. La magie du
théâtre et la beauté des tableaux dans les décors somptueux d’Aurélie Thomas font le
reste. Racine est à entendre, ici
et maintenant. B.L.
Édition / expo
« L’occasion de
parler des Roms
positivement »
Maison de la vie
associative / Folies
d’encre. Le photographe Jean-Michel
Delage s’est attaché
à Kesaj Tchavé, la
troupe d’enfants de
bidonvilles initiée par
le musicien slovaque
Ivan Akimov.
Phèdre jusqu’au 6 avril au TGP
(59, bd Jules-Guesde), salle RogerBlin, lundi, jeudi, vendredi à 20 h,
samedi à 18 h, dimanche à 16 h.
Relâche le mardi et le mercredi.
Durée : 2 h. Tarifs : de 22 € à 6 €.
Réservations au 01 48 13 70 00 ou sur
www.theatregerardphilipe.com
C’est un fort joli livre et cela
VINCENT BEAUME
devrait être une bien belle exposition. Tous deux sont l’œuvre
de Jean-Michel Delage, photographe dionysien jusqu’en 2008
et désormais angevin. Mais qui
n’a jamais coupé les ponts et
dont les pas le ramènent régulièrement vers la cité des rois. Le
Au Cabaret calamiteux, le public est partie prenante du spectacle.
sance et l’humour n’est jamais
aussi drôle que quand il est désespéré. L’erreur permet d’errer
à vue », répond-il à un entretien
de Stéphane Bouquet.
Acrobate, danseur et musicien, Camille Boitel se lance
tout jeune, dès 12 ans, dans le
théâtre de rue puis il rencontre
Annie Fratellini qui l’invite à
rejoindre son école. Il a depuis
créé plusieurs spectacles et
poursuit résolument sa volonté de repousser les frontières de la notion même de
« Par pitié,
ne venez pas ! »
Impossible à joindre (le gaillard n’a ni téléphone mobile, ni
fixe d’ailleurs, et son administrateur, lui-même, peine à le
contacter…), Camille Boitel revendique un spectacle où l’accident tient le rôle principal.
« La faillite est source de jouis-
spectacle. D’où le terme même
de cabaret. « C’est un endroit
bâtard, un lieu sensuel et un espace amoureux sans lendemain. Il a un rapport au temps
qui est à la fois celui du spectacle et celui de la vie », affirme-til. Et le public est bien sûr partie
prenante du spectacle. Il est invité à se travestir, est invectivé
afin de bousculer une passivité
naturelle. « Par pitié, ne venez
pas ! Vous serez trop mal accueillis ! », lance Camille Boitel.
Un conseil qu’a priori on ne
souhaite pas suivre tant la promesse de l’enchaînement des
échecs annoncés titillent la curiosité. Mais tout cela n’a qu’un
but, promet-il : distiller une
joie revigorante. Prêts pour
l’aventure ? l
Benoît Lagarrigue
Le Cabaret calamiteux jeudi 13
et vendredi 14 mars à 19 h 30,
dimanche 16 à 16 h à l’académie
Fratellini (rue des Cheminots).
Durée : 1 h 15. Tarifs : de 6 à 15 €.
Réservations : 01 72 59 40 30 ou sur
www.academie-fratellini.com
Folies d’encre.
Ce jeune auteur,
comédien et metteur
en scène dédicacera
ses deux premières
pièces publiées.
BENOÎT LAGARRIGUE
Comédien, metteur en
scène, auteur, Vincent Farasse
vient de voir à 32 ans ses deux
premières pièces publiées chez
Actes Sud Papiers. « Auparavant, j’avais eu des textes dans
des revues, mais c’était plutôt
des récits. » Là, avec Mon oncle
est reporter, suivi de Passage de
l a c o m è t e , V i n c e n t Fa ra s s e
poursuit son travail d’écriture,
qu’il ne veut surtout pas dissocier de son métier d’acteur et de
metteur en scène. D’ailleurs, il
a lui-même monté Passage de la
comète en 2012 au Studio Théâtre de Vitry. Assez brillamment
construite, cette pièce évoque
huit histoires qui se croisent,
toutes symbolisant un monde
qui s’emballe. « J’ai pensé qu’en
m’ a t t a q u a n t à l a s t r u c t u re
même de la pièce, je lui donnais
plus de souffle et je pouvais ainsi
mieux rendre compte de la fragmentation du monde. En fait,
c’est le propos qui a imposé la
forme. » Mon oncle est reporter,
de facture plus classique, et
qu’il envisage de créer l’an prochain, porte elle aussi sur les
bouleversements de la vie, mais
de manière plus intime.
Venant de Paris, Dionysien
depuis un peu plus d’un an,
Vincent Farasse est invité par la
librairie Folies d’encre pour
une rencontre dédicace jeudi
13 mars à 19 h. « Je connaissais
Saint-Denis car j’y ai de la famille et j’adore cette ville » ,
s’écrit-il. Bien sûr familier du
TGP, il la loue aussi pour son
patrimoine historique et, affirme-t-il, pour la qualité de ses
services publics. « Quand on a
un enfant comme moi, c’est important. Et puis j’ai grandi à
Li l l e , m e s g ra n d s - p a re n t s
étaient mineurs et je retrouve ici
ce côté populaire. » Cet homme
de théâtre qui conçoit comme
un tout le jeu, la mise en scène
et l’écriture, est visiblement
heureux de faire sa première
rencontre publique dans ce qui
est désormais sa ville. l B.L.
Mon oncle est reporter, suivi de
Passage de la comète, Actes Sud
Papiers, 112 p., 14,50 €.
Rencontre dédicace à la librairie
Folies d’encre (14, place du Caquet)
jeudi 13 mars à 19 h.
livre, Kesaj Tchavé, le miracle des
enfants de la fée, publié aux éditions de Juillet, est le fruit d’un
travail de plusieurs années et
une histoire de rencontre. Celle
que le photographe a faite avec
le musicien slovaque Ivan Akimov et sa troupe d’enfants, Kesaj Tchavé. « Au départ, il s’agissait d’une commande pour aller
couvrir en 2010 un de leurs
concer ts en France. Je ne les
connaissais pas.»
Quelque temps plus tard, il
fait des recherches sur Internet
et découvre une histoire qui dépasse la seule prestation musicale et scénique. Il les rencontre
à nouveau et décide d’aller chez
eux, en Slovaquie, et de les acc o m p a g n e r e n t o u r n é e, e n
France, en Roumanie… « De-
puis longtemps, mes sujets lient
les côtés artistique et social. Là, je
me suis dit que c’était une belle
occasion de parler des Roms de
manière positive. Ça ne va pas
changer leur vie, mais ça
compte… Et il faut les voir sur
scène : tout est fait de bric et de
broc mais il y a une présence, une
vie extraordinaire.»
Énergie vitale
et difficultés de la vie
L e s m e m b re s d e Ke s a j
Tchavé viennent de trois bidonvilles qui entourent la ville slovaque de Kesmaroc. C’est là
qu’Yvan Akimov, qui signe le
texte de l’ouvrage de Jean-Michel Delage, préfacé par Titi Robin, les a découverts, a monté la
Les gosses de Kesaj Tchavé vus par Jean-Michel Delage.
troupe et démarré une aventure
improvisée qui dure encore. Le
livre de Jean-Michel Delage traduit parfaitement à la fois cette
énergie vitale et les difficultés
de la vie. Il s’attache à montrer
ces deux aspects, la soif de vivre
qui sauve du désespoir, la musique et la danse vécues comme
une joie accessible. Il vient pré-
senter son travail avec une exposition de photos tirées du livre du 18 au 29 mars à la Maison
de la vie associative (19, rue de la
Boulangerie) et il sera à la librairie Folies d’encre (14, place du
Caquet) pour une signature de
Kesaj Tchavé, le miracle des enfants de la fée, mercredi 19 mars
à 19 h. l B.L.
Kesaj Tchavé, le miracle des enfants
de la fée éd. de Juillet, 88 p., 19,90 €.
Exposition de photos tirées du livre
du 18 au 29 mars à la Maison de la vie
associative (19, rue de la Boulangerie)
lundi, mardi, vendredi 9 h 30/12 h et
13 h 30/18 h 30, mercredi
13 h 30/18 h 30, jeudi 9 h 30/20 h.
Signature à la librairie Folies d’encre (14, place du Caquet) mercredi
19 mars à 19 h.
Tirage de portraits
Place Victor-Hugo
Il y avait foule, mercredi 5 mars place Victor-Hugo, pour se faire
tirer le portrait. Plusieurs centaines de Dionysiens se sont
pressés pour être pris en photo par les collaborateurs de JR
(malheureusement absent). Certains de ces portraits iront orner
la bâche masquant le chantier de restauration du Panthéon,
commandée par le Centre des monuments nationaux à JR. B.L.
TURAK THÉÂTRE
Théâtre
Vincent Farasse
de la scène au texte
13
JEAN-MICHEL DELAGE
Spectacle
Ça promet, au
Cabaret calamiteux
Après avoir fait les beaux
jours du théâtre de la Cité internationale, en janvier à Paris, Le
Cabaret calamiteux (tout un programme !) se pose sous le petit
chapiteau de l’académie Fratellini pour quelques jours. Créé par
Camille Boitel et sa compagnie
L’Immédiat, ce spectacle s’annonce comme un joyeux bordel
au cours duquel sketches déjantés voisinent avec loufoqueries et
autres gags déroutants. On parle
d’un lancer de quiches par catapulte, de plongeon dans un seau
d’eau ou encore d’un orchestre
qui ne veut plus jouer. Bref, ici, la
catastrophe est revendiquée,
l’échec mis en scène, développé
et devient lui-même la matière
première du spectacle.
CULTURES
Plus d’images sur www.lejsd.com
YANN MAMBERT
12
Loufoque et poétique
TGP
Cela commence par une fin.
Les musiciens de l’orchestre
national de Turakie se voient
congédiés. D’abord quelquesuns et la suspicion s’instille.
Puis tous et la résistance s’organise lorsqu’il leur faut rendre
instruments, bras et mains. Michel Laubu et son équipe du Turak théâtre, avec Sur les traces
du ITFO (Le célèbre Import’nawak Turakian Folklorik
Orke’stars) déploient leur génie
du théâtre sans parole mais
d’inventions de tous les instants. Marionnettes, masques,
objets ont avec lui une âme et sa
maxime pourrait être : on ne
naît pas objet, on le devient ! Le
spectacle est à la fois poétique
et loufoque, espiègle et nimbé
d’une agréable mélancolie. Peu
à peu la musique reprend vie et
ses droits et si l’on ne dira rien
de la fin, en apothéose, on aura
cependant la confirmation
que, pour un musicien, l’avenir
c’est deux mains. B.L.
Sur les traces du ITFO jusqu’au
30 mars au TGP (59, bd JulesGuesde), salle Mehmet-Ulusoy,
lundi, mercredi, jeudi, vendredi à
20 h 30, samedi à 18 h 30, dimanche à 16 h 30. Relâche le
mardi. Durée : 1 h. Tarifs : de 22€ à
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01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 28 bd J ule s -G ue s de (lundi a u v e ndre di 9 h/12 h e t 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) :
08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts,
assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU 0 811 900 900 ;
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centres de loisirs d’emploi
MERCREDI 12 MARS
chou-fleur vinaigrette, boulettes
d’agneau sauce tomate, semoule
à la ratatouille, petit suisse, fruit.
JEUDI 13 MARS
endives vinaigrette, poisson meunière,
épinards béchamel, comté,
éclair au chocolat.
VENDREDI 14 MARS
aiguillettes de poulet sauce aigre douce,
penne, yaourt nature (bio),
abricot au sirop.
LUNDI 17 MARS
radis beurre, sauté de bœuf hongrois,
haricots beurre, cantal, riz au lait.
MARDI 18 MARS
carottes râpées, omelette aux fines
herbes, purée de patate douce,
Petit moulé, compote.
MERCREDI 19 MARS
potage de tomate/pomme de terre,
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fromage blanc aux fruits, fruit.
JEUDI 20 MARS
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matelote, blé, port-salut, fruit.
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les plats est d’origine française, animaux
nés, élevés et abattus en France.
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le droit de modifier le menu à tout
moment en raison des fluctuations
des marchés et des effectifs.
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Vds tour audio marque Thomson station
accueil Ipad et Iphone, radio périphérique
audio externe, tablette avec câble Iphone,
prise casque. 01 58 34 58 86.
Vds 1 armoire en bois de rose, 2 portes,
miroir intérieur et tiroir, 450 € ; 2 petites
tables de nuit avec 3 tiroirs ; 100 € ;
1 lit capitonné beige avec un motif bleu
au centre, 80 € ; 1 secrétaire en
merisier style Louis-Philippe, 430 € ;
plusieurs lustres en bronze et cristal
et 2 petites appliques. 06 32 44 50 40
(le matin et à partir de 16 h 30).
Vds, très bon état, pantalon de ski femme
taille 42, rouge, de marque Decathlon,
10 € ; blouson à capuche mixte, rouge,
Stade de France, taille M, 7 € ; tennis
femme, pointure 39, en cuir noir, 5 € ;
poupées mannequin habillées, de 3 à 5 €
selon modèle ; housse de couette
réversible, 1 personne, rose et mauve Tex,
5 € ; sac de couchage rose (pour fille),
5 € ; sac de couchage Ushuaïa pour ado,
6 € ; drap housse rouge pour couette
1 personne garçon, 4 €. 01 55 83 71 80.
CITROËN SAINT DENIS _ 43 BOULEVARD DE LA LIBERATION _ 93200 SAINT DENIS _ 01 49 33 10 00
CITROËN PARIS 8 _ 25 RUE DE CONSTANTINOPLE _ 75008 PARIS _ 01 40 08 60 40
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République, 93200 Saint-Denis, ou
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à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière
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