Transcript Quelle éthiquepour les soins psychiatriques sous contrainte? Jeudi

QUELLE ETHIQUE POUR
LES SOINS PSYCHIATRIQUES
SOUS CONTRAINTE ?
Le Centre Hospitalier Spécialisé
de Sarreguemines vous invite à une
Jeudi le 16 octobre 2014
Plan d’accès
Bulletin d’inscription
(Entrée gratuite)
Centre Hospitalier Spécialisé
1, Rue Calmette
57212 SARREGUEMINES CEDEX
au Centre Social du CHS
Formation Continue
[email protected]
Fax : 03.87.27.05.11
N° d’agrément : 415 703 00557
« C’est pour votre bien !!! »
Pour les professionnels des Hôpitaux de Sarreguemines :
Veuillez vous adresser à votre cadre ou cadre supérieur
qui transmettra au service formation
Quelle éthique pour les
soins psychiatriques
sous contrainte ?
Pour les personnes extérieures aux Hôpitaux :
Inscription auprès du service de Formation Continue
M. □ Mme □
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Centre Hospitalier Spécialisé
1, Rue Calmette
57212 SARREGUEMINES CEDEX
03.87.27.98.00
www.hopitaux-sarreguemines.fr
Jeudi
16 octobre 2014
de 14 H à 17 H
Programme
Argument général du symposium
OUVERTURE Sans une réflexion sur le sens de notre parole, de nos
actes nous ne pouvons avoir une approche globale,
singulière de la personne et ainsi comprendre et faire
comprendre la contrainte thérapeutique dans laquelle
se trouve le patient.
D’hier et d’aujourd’hui, nos pratiques psychiatriques,
au lit du malade embastillé, ne sont, le plus souvent,
reflétées que très imparfaitement par nos discours
professionnels, généreusement calibrés pour qu’ils
fleurent bon l’air du temps.
M. Jean-Claude KNEIB, Directeur des Hôpitaux de
Sarreguemines
Dr. Eliseo VELASCO, psychiatre des hôpitaux, Président
de CME
15H45 à 16H15 :
QUELLES MARGES DE LIBERTE DANS LA CONTRAINTE ?
L’APPROCHE OMEGA DANS LA GESTION DE CRISE EN
PSYCHIATRIE
14H45 à 15H15 :
ASPECTS ETHIQUES DE LA CONTRAINTE EN
PSYCHIATRIE M. Gregory GIRARDIN, Cadre de santé, M. Alain KUNZ,
Infirmier, M. Christophe OSWALD, Cadre de santé,
M. Antony QUIRING, Infirmier, M. Hubert WAGNER,
Cadre de santé
À croire que dans les structures psychiatriques, adossées
à des savoirs à peine émergents et confrontées à une
société postmoderne, violente, individualiste et ruinée,
plus personne n’est enfermé, isolé, entravé, seringué !!!
À l'ère de l'angélique alliance thérapeutique, de
l'éducation à la santé à tout-va et de la démocratie
sanitaire claironnée, les troubles mentaux ne seraient
plus «une pathologie de la liberté» (Henri Ey) !!!
14H :
ACCUEIL DES PARTICIPANTS
14H15 :
Dr. Yvon ATAMANIUK, Psychiatre des Hôpitaux
Contraindre les fous ? Libérer les fous ? Les «Surveiller
et punir» ? Les «Classifier et consoler» ?
La technique Oméga est un concept de gestion des
situations d’agressivité, diffusé au Québec depuis 1996,
en France depuis 2004 et au CHS de Sarreguemines
depuis 2006.
Le corpus théorique de la médecine de la folie a été
et est toujours très faible : nous n’en sommes qu’à la
préhistoire de la psychiatrie. Rien d’étonnant alors qu’en
matière d’éthique à l’usage des «Jardiniers de la folie»,
les questions posées au XXIème siècle aient déjà taraudé
l’Ulysse d’Homère.
L’expertise acquise par la formation Omega permet aux
professionnels de promouvoir la considération à l’égard
du patient réfractaire, de se comporter avec courtoisie et
retenue à son encontre, de préserver sa dignité et son
amour-propre.
La psychiatrie sous contrainte sans conscience éthique
ne serait-elle que ruine de l’âme ?
15H15 à 15H45 :
PLACE DE LA FECONDITE DU DESIR CHEZ LE SOIGNANT
QUI ACCOMPAGNE LE SOIGNE MALGRÉ LUI Mme Mounia RADDADI, psychologue clinicienne
Comment aider ceux « qui en ont besoin » mais qui ne
demandent rien alors qu’ils sont soumis légalement à
l’injonction d’aide?
Qui sommes-nous pour contraindre l’Autre ?
En s’adaptant au mieux aux situations cliniques
rencontrées, la méthode Oméga offre au patient la
possibilité de rester acteur de ses soins et contribue à la
sécurité de tous
16H15 à 16H45 :
DÉBAT
16H45 :
SYNTHESE ET CLOTURE
Mme Laure VUKASSE, Directeur Adjoint Qualité et
Gestion des Risques
Alors même que l’on continue d’ânonner dans les
certificats d’internement que «les troubles du patient
rendent impossible son consentement», il nous
faudrait renoncer au paternalisme bienveillant, mais
potentiellement autoritaire, pour un partenariat avec
un patient, sujet, usager, client, citoyen, protégé par les
lois, mais ayant sombré dans l’irrationalité du fait d’une
pathologie, éventuellement chronique !!!
L’enfer de la psychiatrie sous contrainte peut-il être pavé
de bonnes intentions éthiques ?
Nous en débattrons ensemble, en partant de nos
pratiques effectives, dans ce haut lieu de la gestion de la
violence psychiatrique et des soins psychiatriques sans
consentement qu’est le Centre Hospitalier Spécialisé de
Sarreguemines.