Pathologies dégénératives de la hanche
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Transcript Pathologies dégénératives de la hanche
Pathologies dégénératives
de la hanche
1
Généralités
Affections fréquentes
Sources d’invalidité
Regroupe des entités différentes:
Altération focale du cartilage
Evolution lentement progressive
2
Généralités
Coxarthrose commune ou primitive
Coxarthrose secondaire
La plus fréquente
Dépend de la susceptibilité familiale ou individuelle à réparer
le cartilage
Révélation plus précoce
Dysplasie de hanche
Coxopathies chroniques avec remaniements
dégénératifs
3
Coxarthrose commune
ou primitive
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Clinique
Révélation après 50 ans
Douleurs révélatrices:
Creux inguinal
Irradie face antérieure de cuisse vers le genou
Parfois douleurs fessières
De type mécanique
Importance de l’évaluation fonctionnelle
(indications opératoires)
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Evolution
Enraidissement
Majoration des douleurs
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Clichés radiographiques
élémentaires
Premier et souvent seul temps radiologique
Deux objectifs :
Conforter le diagnostic
Rechercher une pathologie sous-jacente
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Clichés radiographiques
élémentaires
Quatre clichés élémentaires :
Cliché du bassin de face
Faux profil de Lequesne
Cliché de face centré sur une seule hanche
Cliché de profil urétral
8
Cliché du bassin de face
Rotation interne de 20° (déroule les cols fémoraux)
Debout ou couché
Objectifs :
Analyse comparative des interlignes
Mesures coxométriques
Etat des articulations sacro-iliaques et de la symphyse
pubienne
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Faux profil de Lequesne
Réalisé debout
Objective les pincements antérieur ou postérieur
non visibles de face
Recherche du défaut de couverture de hanche
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Les autres clichés
Cliché de face centré sur une hanche
Meilleure analyse de la trame et de l’interligne
Cliché de profil urétral
Etude de la partie antérieure de la tête fémorale
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Lésions radiographiques
élémentaires
Pincement articulaire
Ostéophytose
Ostéosclérose sous-chondrale
Géodes sous chondrales
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Pincement articulaire
Focal : zones de pressions maximales
Témoin des érosions et ulcérations
cartilagineuses
Mieux visible sur le faux profil au début (siège
antérosupérieur+++)
Abrasion lente (0,2mm/an)
A terme : mise en contact de l’os sous-chondral
des deux berges
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Ostéophytose
Formation d’excroissances osseuses
Trois types d’ostéophytes :
Marginaux, à la périphérie des surfaces
cartilagineuses (moelle osseuse trabéculaire,
recouverts de cartilage)
Centraux ou articulaires (à partir de résidus
cartilagineux)
Périostés et synoviaux butressing du col fémoral
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Coxarthrose supéro-externe : ostéophytes centraux, butressing
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Ostéophyte périfovéal et péricapital
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Ostéosclérose sous-chondrale
Epaississement et renforcement de la
trabéculation osseuse sous-chondrale
Néoformation osseuse
Puis déformation progressive (os fragilisé)
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Géodes sous-chondrales
Habituellement multiples et de taille variable (220mm), cernées par un fin liseré de sclérose
Passage de liquide synovial au travers d’une déhiscence
cartilagineuse ou nécrose sous chondrale
Zones de pressions maximales
Communication avec l’articulation (pas toujours
identifiable)
Contenu variable (liquide plus ou moins protéique, air)
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Protrusion et géode
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Classification des coxarthroses
Selon le type de migration de la tête (Resnick)
Migration supérieure+++
Migration interne
Migration axiale
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Coxarthrose axiale
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Coxarthrose interne
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Autres explorations radiologiques
Trois indications :
Confirmer le diagnostic en cas de doute
Recherche de pathologie locale
Recherche de complications
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Le scanner et l’arthroscanner
Analyse osseuse fine de l’os
Recherche d’ostéochondromatose
Recherche d’une lésion du labrum
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Corps étranger intra-articulaire
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Lésion du labrum
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IRM
Pas encore d’apport dans la pathologie
cartilagineuse
Diagnostics différentiels
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Coxarthrose destructrice rapide
Pincement > 2mm/an
Pincement complet en 6 à 18 mois
Importante ostéolyse sous-chondrale
Ostéocondensation réactionnelle d’importance
variable
Peu d’ostéophytes
Diag. Diff : arthrite, métabolique
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Huit mois d’évolution
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Coxarthroses
secondaires
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Dysplasie subluxante de hanche
Responsable de 40% des coxarthroses
En régression (dépistage néonatal)
Parfois arthrose précoce, dés 30 ans
Coxométrie :
Insuffisance de couverture externe de la tête fémorale (VCE<25°) et
antérieur (VCA<25°)
Obliquité exagérée du toit de l’acétabulum (>10°)
Valgus anormal (CC’D>135°)
Excès d’antétorsion du col (10 à 15°) TDM
Malformation de la tête (aplatissement périfovéal, ovalisation, coxa plana)
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Dysplasie protrusive de hanche
Projection interne de la ligne acétabulaire par
rapport à la ligne ilio-ischiatique>3mm
Si>3mm, on parle de coxa profunda
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Malformations congénitales ou acquises
de l’enfance et de l’adolescence
Coxa vara et retorsa
Coxa plana
Angle cervico-diaphysaire<120°
Antécédents d’épiphysiolyse ?
Le plus souvent secondaire à une ostéochondrite de hanche (col
raccourci, ovalisation de la tête)
Troubles statiques des membres inférieurs
Lésions du labrum, traumatismes
Ostéonécrose de la tête fémorale
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Coxa plana
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Ostéonécroses épiphysaires
Ischémie locale de l’os conduisant à la mort cellulaire d’une
région osseuse et à sa fragilisation.
Etiologies:
-alcoolisme
-corticothérapie
-dyslipidémies
-microtraumatismes
-drépanocytose
-Vascularites
-barotraumatismes
-idiopathique
et cetera…
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Ostéonécrose épiphysaire.Hanche
Radiographies Arlet et Ficat:
Stade 1 : Normales au début ; retard sur IRM et
scintigraphie.
Stade 2 : Signes mineurs, ostéopénie de la tête, kyste
et sclérose.
Stade 3 : Fracture sous-chondrale et/ou collapsus de
la tête.
Stade 4 : Arthrose
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Ostéonécrose épiphysaire de Hanche
TDM : diagnostic plus précoce que radios
- Signe de l’astérisque
Scintigraphie :
-Stade précoce : hypofixation
-Stade tardif : hyperfixation (front
réparateur autour d’une zone hypofixante)
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Ostéonécrose épiphysaire.Hanche
IRM : technique la plus performante. Etendue de la
nécrose…
Importance des plans frontaux et sagittaux.
3 types d’anomalie:
-zone nécrotique céphalique : hST1/T2. Ne se
rehausse pas.
-liseré de démarcation de la sclérose (hS T1/T2,
démarqué par double ligne HS T2 de Mitchell).
-Œdème médullaire. HS T2.
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Ostéonécrose bilatérale.
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Epiphysiolyse
Glissement postéro-interne de l’épiphyse
fémorale supérieure (8 à 15 ans)
Garçon obèse
Survenue progressive
Bilatérale dans 10% des cas
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Epiphysiolyse
Incidence de face :
-modification des repères épiphysaires / ligne
de Klein.
-diminution de hauteur du noyau épiphysaire.
Incidence de profil:
-apprécie le déplacement du noyau fémoral.
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Ligne de Klein
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50
51
Coxopathies
chroniques
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Coxopathies chroniques
Coxopathie pagétique (coxa vara, protrusion
acétabulaire)
Pathologies métaboliques (chondrocalcinose, maladie
de Wilson…)
Séquelles de coxite rhumatismale ou infectieuse
Endocrinopathie (acromégalie)
Pathologies synoviales
Hémophilie
Arthropathie nerveuse
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chondrocalcinose
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Synovite villonodulaire
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Hémophilie
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Conclusion
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Pathologies dégénératives de hanche dominées
par la coxarthrose commune
Recherche systématique d’une cause favorisante
Importance des clichés radiographiques
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