Séminaire de sensibilisation sur les Droits des Peuples Autochtone
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Transcript Séminaire de sensibilisation sur les Droits des Peuples Autochtone
Séminaire régional de sensibilisation sur les
Droits des peuples autochtones d’Afrique
centrale et de l’Est
• Les défis auxquels font face les peuples
autochtones d’Afrique Centrale
Par Kalimba Zéphyrin(GTCADHP) et
Honorable Vital BAMBANZE (MEDPA)
Du 22-25 Août 2011.
Qui sont les Peuples qui s’y identifient comme
Peuples autochtones en Afrique centrale.
-Burundi: Les Batwa
-Cameroun: Bakola/Bagyeli,Medzan, Mbororo,
-République Centre Africaine: Baka, Bayaka, Biaka, Mbororo,
-République du Congo: Yaka,
-R D Congo :Batwa, Bambuti,Bacwa, Barwa,
-Gabon: Baka , Bakola,
-Guinée Equatoriale,
-Rwanda: Batwa,
-Tchad: Mbororo.
Ces peuples sont généralement des chasseurs Ceuilleurs, Pasteurs Nomades, Séminomades ainsi que certaines catégories qui pratiquent la poterie traditionnelle et
l’agriculture.
Les défis aux quels font face ces Peuples.
Dans leur environnement immédiat ou lointain, les autochtones
d’Afrique centrale font face aux mêmes difficultés : les
stéréotypes négatifs de leurs compatriotes, l’exclusion sociale
et politique, la perte des terres et ressources naturelles, la
marginalisation et la discrimination, l’analphabétisme ».
D’une manière générale, les autochtones ne disposent ni cadre
ni moyens d’expression et de ce fait, ils croupissent dans un
isolement fortuit à la base de leur léthargie séculaire.
Les Droits fondamentaux des Autochtones
qui sont violés.
•
Pour que les Peuples autochtones expriment librement leur propre identité et exercent leurs
Droits, ils devraient être libres de toutes formes de discrimination, ce qui implique
nécessairement le respect de leurs Droits humains et de leurs libertés fondamentales entre
autres:
S’appeler par leurs propres noms,
Participer librement et au même pied d’égalité au développement politique, économique,
social et culturel de leur pays,
Maintenir leurs propres formes d’organisations,
Maintenir leur style de vie, leurs cultures et leurs traditions,
Maintenir utiliser leur propre langue,
Maintenir leurs propres structures économiques dans les régions où ils vivent,
Prendre part au développent et leurs systèmes et programmes d’éducation,
Gérer leurs terres et ressources naturelles y compris la chasse, la pêche et la poterie,
Avoir accès à la justice sur une base d’équité.
(Déclaration de la CADHP Paragraphe 42).
Des conséquences directes sur le droit
à la vie.
Perte de conscience pour prendre en
mains leur propre développement.
Hute des Batwa au Rwanda
Maisons construites par le
gouvernement.
Perte de l’identité culturelle ayant
comme conséquence l’assimilation
• Les autochtones de l’Afrique Centrale vivent
généralement dans les forêts pratiquant la
chasse et la cueillette, d’autres du
pastoralisme et du nomadisme.
Droit à la participation à
des Instances de prise de
décisions.
-Très peu d’autochtones participent à
gestion des affaires que ce soit au
niveau national, régional et
international,
-Des ONGs ne recrutent pas les
peuples autochtones pour qu’ils
puissent gérer les projets leur
concernant,
-Beaucoup de projets sont implantés
dans les communautés sans
concertations,
-Les terres ancestrales des
autochtones sont spoliés sans leur
consentement libre avisé et éclairé et
sans compensassions ni
indemnisation.
-Peu d’autochtones d’Afrique centrale
Absence de politique socio-économique
par les secteurs de développement.
• Pas de politiques pour l’éducation ,
• Pas de politiques pour la santé infantile conséquence directe
mortalité,
• Pas construction de maisons permettant une santé parfaite des
enfants,
• Manque de programmes de développement économique.
Manque de ratification et signature des
instruments internationaux relatifs aux
Droits des Peuples autochtones.
• Ratification de la convention 169 de BIT,
• Signature de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples
autochtones par certains Etats d’Afrique centrale,
•
Mise en application de la charte africaine dans ses 2 et 3 sur le droit à
l’égalité, article 5 sur le droit à la dignité, article 19 sur la protection contre la domination , article 20 sur l’auto- détermination et l’article 22 su la promotion du développement culturel et de l’identité( art 22).
Méconnaissance de leurs
Droits par les Autochtones
Les autochtones ne savent pas qu’ils
ont le Droit :
-à la vie,
-à l’éducation,
-à la justice équitable,
-Aux soins de sante,
-au logement décent,
-Participation,
D’une façon générale les Droits les plus
élémentaires.
Bonnes pratiques.
Au Burundi, la constitution nationale reconnaît la représentation des Batwa à l’Assemblée
Nationale et au Sénat avec 3 sièges dans chaque chambre,
Congo Brazzaville vient de mettre en place une loi spécifique sur les Droits des Autochtones,
RCA, vient d’être le premier pays à ratifier la Convention 169 de BIT sur le continent africain,
Au Rwanda, on est entrain de construire des maisons durables pour les Batwa,
La RDC et les pays du bassin du Congo participent aux programmes de REED et on intègrent
les autochtones,
Au Cameroun, la constitution reconnaît les Baka et les Mbororo comme étant des
populations vulnérables.
Recommandations aux Gouvernement.
• Reconnaître l’identité autochtone dans les Etats de l’Afrique
centrale,
• S’approprier la question des autochtones et élaborer des
programmes de leur développent dans tous les secteurs de la
vie nationale,
• Création des commissions nationales, comprenant les
autochtones , chargées d’étudier les questions spécifiques aux
Autochtones,
• Faciliter et appuyer la célébration de la Journée
Internationale des Peuples Autochtones dans tous les pays
d’Afrique centrale,
• Ratification et mise en application des instruments
internationaux protégeant les Droits des Peuples Autochtones
et les Minorités( Convention de BIT 169,DNUDPA,……)
Aux autochtones
Travailler en synergie pour défendre leurs Droits,
Approcher les autorités administratives pour exprimer
leurs besoins,
Approcher les ONGs pour exprimer leurs besoins.
Organisations onusiennes (Banque
Mondiale,PUND,BIT,UNICEF,
UNESCO
• Élaborer des programmes spécifiques aux
Batwa pour une durée d’au moins 10ans,
• Assurer un suivi de la mise en application des
ces programmes,
QUE VIVE L’IDENTITE ET LA CULTURE
AUTOCHTONE