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Plan
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Introduction
Qu’est ce que l’éthique médicale?
qu’est-ce que la société ?
l’éthique médicale selon Hippocrate et recommandations sur
les relations avec la société
Quelle est la particularité de la relation médecin/société?
Double allégeance
Allocation des ressources
et liberté d’action des médecins
Santé publique
Sélection des patients pour un traitement dont la prestation
est limitée
Respect et tolérance
Introduction
éthique valorisée et approfondie
le domaine médical
le bien le plus précieux pour l'homme
Les professionnels de la santé
les gardiens et les conservateurs de la vie
des normes de conduite qui garantissent la primauté
de ce bien fondamental.
Qu’est ce que l’éthique médicale?
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L’éthique médicale, est la partie de l’éthique
consacrée aux questions morales relatives à la
pratique médicale.
L’éthique médicale s’intéresse principalement aux
problèmes soulevés par l’exercice de la médecine.
la bioéthique est un vaste sujet qui concerne les
questions morales liées au développement des
sciences biologiques de manière plus générale.
Qu’est-ce que la société ?
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Etymologie : du latin societas, association, réunion, communauté,
compagnie, union politique, alliance, lui-même dérivé de socius,
associé, compagnon.
Une société est un groupe organisé d'êtres humains ou d'animaux,
ayant établi des relations durables, qui vivent sous
des lois communes, qui ont une forme de vie commune, qui sont
soumis à un règlement commun (exemple : Société secrète) ou qui ont
un centre d'intérêt commun (exemple : Société littéraire).
Plus largement la société est l'état de vie collective. (Exemple : la vie
en société).
En ethnologie la société désigne un groupe humain organisé et
partageant une même culture, les mêmes normes, mœurs, coutumes,
valeurs….
Aspect « social » de la médecine
La référence à l’aspect « social » de la médecine
pose immédiatement la question :
– qu’est-ce que la société ? Ce terme se réfère à une
communauté ou une nation.
 Il n’est pas synonyme de gouvernement.
 Les gouvernements doivent représenter les intérêts
de la société, mais manquent souvent à leur
obligation et quand ils s’exécutent, ils le font pour la
société et non en tant que société.
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Recommandations sur les relations avec
la société selon Hippocrate
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Le serment tel qu’il est prêté aujourd’hui sous sa
forme simplifiée par les futurs médecins pourrait
avoir comme vertu de leur rappeler la véritable
nature de leur mission.
« Au moment d'être admis à exercer la médecine, je
promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur
et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir,
de préserver ou de promouvoir la santé dans tous
ses éléments, physiques et mentaux, individuels et
sociaux.
Quelle est la particularité de la
relation médecin/société?
Le professionnalisme médical
1- Relation médecin / patient
2- Relations entre collègues et autres professionnels
de santé
3- Relation avec la société
1- Relation médecin / patient
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Fondée à l'origine sur l'autorité incontestable du médecin, la relation
médecin-patient se veut aujourd'hui plus démocratique.
Quelle est la réalité de cette évolution ?
il existe plusieurs manières de concevoir cette relation
• le médecin ne se sent pas concerné par la RMM, il ordonne le
patient obéit,
• Il s’agit d’un don, elle dépend de la personnalité du médecin,
• elle est source de souffrance
• le médecin doit être humaniste, la RMM se rapporte à la morale,
• la psychologie doit permettre au médecin de la gérer,
• elle doit être étudiée scientifiquement à l’aide de la sociologie
Un modèle consensuel
Un modèle conflictuel
2- Relations entre collègues et autres
professionnels de santé
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Les médecins appartiennent à une profession dont
le fonctionnement est — par tradition —
extrêmement hiérarchisé, en son sein comme à
l’extérieur.
“… un modèle coopératif a remplacé le modèle
autoritaire, caractéristique du paternalisme médical
traditionnel.”
3- Relation avec la société
et son environnement
a- Contrat social
b- Privilèges à une profession
c- La responsabilité exclusive
d- Une grande capacité d’autorégulation
e- Le bénéfice d’autrui
f- Santé publique
g- L’enseignement médical
h- La protection de l’environnement
I- la législation de la santé
J- Le bien-être de la collectivité
K- Allocation des ressources
Les intérêts de la société, peuvent-ils
s’opposer à ceux du patient?
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L’accomplissement de ces taches peut donner lieu à
des conflits éthiques, surtout lorsque les intérêts de la
société semblent s’opposer à ceux du patient.
Cette incompatibilité place le médecin dans une
situation de « double allégeance »
Double allégeance
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Cette double allégeance est exigée par :
 La
société
 La tutelle, le ministère de la santé et l’état
 Les employeurs
 Les assurances
 Les familles
Double allégeance
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Il n’est pas contraire à l’éthique médicale, dans
certaines situations de privilégier les intérêts de la
société avant celui du patient…
Le problème éthique qui se pose est de savoir quand et
comment protéger le patient face aux pressions
extérieures.
Une conjoncture où les intérêts de la société doivent
prévaloir
 Une situation où les intérêts du patient prédominent
nettement.
 Entre les deux, existe un grand espace où le choix d’une
bonne conduite nécessite une grande capacité de
discernement.

1er exemple
Déclaration obligatoire
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Les demandes de signalement obligatoire des
patients qui souffrent de maladies contagieuses, de
mauvais traitements envers les enfants.
Les médecins doivent répondre à ces demandes
sans hésitation.
Il importe que les patients soient informés d’une
telle dénonciation.
2eme exemple
Respect des droits humains
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Les pratiques demandées ou ordonnées par les
autorités, qui ne respectent pas les droits humains
fondamentaux, comme la torture, par exemple.
Les médecins doivent garder leur indépendance
professionnelle pour déterminer le meilleur intérêt
de leurs patients et respecter, dans toute la mesure
du possible, les principes éthiques de base de
consentement éclairé et de confidentialité.
3eme exemple
Conflit d’intérêt
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Une forme particulière de double allégeance que
rencontrent les médecins est le conflit d’intérêt, réel
ou potentiel, entre d’un côté, une entreprise
commerciale et de l’autre, les patients et/ ou la
société.
Ces entreprises ont pour motivation commune, la
volonté de convaincre le médecin de prescrire ou à
utiliser leurs produits, des produits qui ne sont pas
forcément les meilleurs et qui peuvent accroitre
inutilement les coûts de la santé.
Double allégeance
et principes éthiques
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Le médecin doit veiller à ce que , dans toute résolution
de conflits entre son propre intérêt et les intérêts du
patient, l’intérêt du patient puisse prévaloir.
Le médecin doit éclairer le malade sur des enjeux qu’il
ne perçoit pas toujours immédiatement, lui laisser
exprimer ses préférences et les suivre, sauf renonciation
du patient ou impossibilité.
Dans tous les cas, un patient autonome est le mieux
placé pour déterminer son bien que l’on s’efforcera de
réaliser, sans pénaliser d’autres personnes.
Les trois « piliers » de la réforme de
Xavier Bertrand
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La réforme de la chaîne du médicament « projet de loi
relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du
médicament et des produits de santé » - veut
s’organiser autour de trois « piliers » :
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prévention des conflits d'intérêts (et transparence)
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le doute doit bénéficier systématiquement aux patients
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meilleure formation et information des professionnels de
santé
Allocation des ressources
et liberté d’action des médecins
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Le rationnement des soins de santé, a lieu sur 3
niveaux :
 L’état
détermine le budget de la santé
 Les
centres de soins de santé décident de la répartition
des ressources dont ils disposent
 Les
médecins décident de la prescription d’un examen,
de prendre un avis spécialisé, d’hospitaliser ou non son
patient, du choix d’un médicament portant un nom de
marque plutôt qu’un médicament générique.
Allocation des ressources
et liberté d’action des médecins
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Le médecin est à l’origine de 80% de l’ensemble
des dépenses de santé. Il a encore une grande
liberté d’action dans le choix des ressources dont
bénéficieront ses patients.
La prise en compte d’une dimension éthique et
déontologique paraît la plus nécessaire pour
garantir l’équité du système de santé.
Santé publique
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Le but est de protéger la société des maladies
transmissibles et environnementaux qui influe sur
l’état de santé des individus.
Le médecin a le devoir éthique et la responsabilité
professionnelle d’agir, à tout moment, dans le
meilleur intérêt du patient et d’intégrer à cette
responsabilité un intérêt et un engagement accrus
en vue de promouvoir et de garantir la santé
publique.
Sélection des patients pour un
traitement dont la prestation est limitée
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Lorsque les circonstances demandent de
sélectionner des patients potentiels pour un
traitement dont la prestation est limitée, ces patients
ont droit à ce que la procédure de sélection utilisée
soit régulière.
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Ce choix doit se faire sur la base de critères
médicaux et sans discrimination.
Respect et tolérance
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Respect de chaque patient, de ses valeurs personnelles
et confessionnelles, est une exigence fondamentale.
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Une approche empreinte de tact et d’empathie
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Un souci constant du dialogue
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Un langage approprié
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secret médical et secret de fonction
Le patient, le médecin et la société :
dix principes pour une confiance partagée
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Le Conseil National de l’Ordre des médecins
défend une déontologie au service du patient, des
médecins et de la médecine,
 pour
garantir la qualité de la médecine, et l’égalité
dans l’accès aux soins
 pour exprimer l’éthique médicale dans la société
d’aujourd’hui,
 pour maintenir, de façon immuable, la confiance des
patients envers les médecins, et l’indépendance de leurs
décisions médicales face à toute autre considération,
Le patient, le médecin et la société :
dix principes pour une confiance partagée
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Ce « manifeste pour la qualité de la médecine »
énonce les bases d’une confiance renouvelée entre
le patient, le médecin et la société sur trois grands
thèmes :
 le
médecin et la liberté du patient,
 le citoyen, la société et ses médecins,
 l’indépendance professionnelle du médecin.