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CHAPITRE III
Infectiologie
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012
Méningites à pneumocoque
chez l’enfant de moins de 2 ans :
émergence de nouveaux sérotypes (1)
 Introduction en France
du vaccin conjugué
anti-pneumococcique
7 valences en 2002
et 13 valences en 2010
 De 2001 à 2011: 838 cas
de méningites à pneumocoque
rapportés (réseau
de surveillance)
– Âge médian de 7 mois
– 34 % d’otites moyennes aiguës
simultanées
– Terrain sous-jacent particulier
(dont déficit immunitaire) : 6 %
– Décès : 11 %
La Lettre de l’Infectiologue
1
Distribution des cas de méningites
V7
89
V13
84,6
85
76,5
87
73
75
59
69
65,2
55,8
41,2
56,9
59,5
24,5
13,9
2,7
6,1
ICAAC 2012 - D’après Levy C et al., abstract G-864, actualisé
Méningites à pneumocoque
chez l’enfant de moins de 2 ans :
émergence de nouveaux sérotypes (2)
 Parmi 46 cas
de méningite chez
des enfants ayant reçu
le vaccin 13 valences,
6 étaient liés au
sérotype 19, dont 2 chez
des enfants ayant reçu
2 doses, 34 à des sérotypes
non couverts, 6 inconnus
2
Distribution des sérotypes en 2009 et en 2011
12F
15A
10A
33F
24F
22F
16F
15B
17F
NT
6C
35B
25A
21
9N
31
23B
18A
7F
19A
1
19F
3
14
6B
2009 (n = 85,
74 sérotypes
disponibles)
– 20
– 15
– 10
–5
2011 (n = 59,
49 sérotypes
disponibles)
0
5
10
15
20
Nombre de cas
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Levy C et al., abstract G-864, actualisé
3
Maldi-Tof : l’homme à tout faire…
du laboratoire des agents infectieux (1)
 Identification Maldi-Tof sur colonies primaires
– Identification Maldi-Tof (VITEK® MS) vs culture et identification standard
Souches
(n = 577)
Identification du genre :
concordante
(n = 568) [98,4 %]
Identification de
l’espèce : concordante
(n = 561) [97,2 %]
Identification du genre :
discordante
(n = 9) [Maldi, n = 3*]
Identification de
l’espèce : discordante
(n = 7) [Maldi, n = 0*]
* Discordance
Maldi-Tof
vs séquençage
pour confirmation
Levures
n
Candida albicans
12
Candida glabrata
6
Candida lusitaniae
2
Candida parapsilosis
3
Autres Candida spp.
5
Autres levures
2
Total
30
Levures : concordance = 100 %
➜ La Maldi-Tof fait aussi bien, sinon mieux, que les techniques standard, levures incluses
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Rodriguez-Sanchez. B et al., abstract D-726, actualisé
Maldi-Tof : l’homme à tout faire…
du laboratoire des agents infectieux (2)
 Identification Maldi-Tof directement sur flacon d’hémoculture
– Identification Maldi-Tof (MicroflexTM Bruker) vs culture et identification standard
Invalide (n = 68)
451 flacons positifs
Discordance (n = 2)
Id. d’espèce (n = 333)
Concordance (n = 381)
Id. de genre (n = 25)
Id. partielle (n = 23*)
31 flacons
polymicrobiens
Identification
obtenue (n = 7)
➜ Maldi-Tof en direct sur les hémocultures en moins d’une heure :
85 % d’identification correcte, 15 % sans identification et seulement
2 discordances
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Rodriguez-Sanchez B et al., abstract D-726, actualisé
4
Maldi-Tof : l’homme à tout faire…
du laboratoire des agents infectieux (3)
 Automate Maldi-Tof Microflex®
Bruker et détection
des carbapénémases
– Analyse de 48 souches productrices
de carbapénémases
• A. baumanii, n = 20
• K. pneumoniae, n = 8
• P. aeruginosa, n = 20
475,636
Pic d’ertapénem
522,374
550,400
497,811
400 420 440 460 480 500 520 640 560 580
– 17 souches contrôles (négative ± BLSE)
– Incubation en présence
d’ertapénem (4 h)
Souche d’A. baumanii SPM-1
450,262
Pic métabolite d’ertapénem
(hydrolyse)
➜ Les carbapénémases sont identifiables
en quelques heures, là où les techniques
actuelles requièrent au moins 24 heures
La Lettre de l’Infectiologue
Souche de K. pneumoniae BLSE+
550,863
522,863
400 420 440 460 480 500 520 640 560 580
Temps en minutes
ICAAC 2012 - D’après Carvalhaes C.G. et al., abstract D-731-a, actualisé
5
Détection des carbapénémases : “Carba NP
Test”… l’essayer c’est l’adopter ! (1)
R
Lysis
buffer
R
N
O
S-R
Carbapénémase
HO
O
COOH
Solution A
(Diluted red phenol
pH = 7,8 + ZnSO4 0.1 mM)
S-R
H2N
96 wells
plate
COOH
Carbapénèmes
Imipénem
Meropénem
Ertapénem
Doripénem
Production d’acide
Détection
colorimétrique
Solution B
(3 mg of imipenem powder)
Imipénem
- +
Contrôle
pH
Carbapénémase Carbapénémase +
2 heures
La Lettre de l’Infectiologue
Invalide
ICAAC 2012 - D’après Nordmann P. et al.,
abstracts C1-587 et C1-1202, actualisés
6
Détection des carbapénémases : “Carba NP
Test”… l’essayer c’est l’adopter ! (2)
 Entérobactéries carbapénémase+ : n = 162
– E. coli (n = 22), K. pneumoniae (n = 81), autres (n = 59)
– KPC (n = 49), VIM (n = 26 ), NDM (n = 28), OXA-48 (n = 27),
autres (n = 12)
 Entérobactéries carbapénémase– : n = 46
– E. coli (n = 13), K. pneumoniae (n = 17), autres (n = 16)
– Sensibilité diminuée aux carbapénèmes : n = 23 (perm+/-CTX-M, ampC, …)
Sensibilité = 100 % - Spécificité = 100 %
➜ Enfin une méthode simple et rapide pour identifier les carbapénémases !
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Nordmann P. et al.,
abstracts C1-587 et C1-1202, actualisés
7
Infections récidivantes à micro-organismes
intracellulaires : penser à rechercher
les auto-anticorps anti-IFNγ
 Étude cas-témoin sur 1 an
p < 0,0001
– Groupe des cas (n = 20) :
patients non VIH ayant présenté
> 2 épisodes d’infections opportunistes
à pathogènes intracellulaires rares
– Groupes contrôles
p < 0,0001
• Patients VIH+ infectés : n = 20
• Volontaires sains : n = 20
p = 1,000
 La prévalence des auto-Ac anti-IFNγ
était de 100 % chez les cas et de 0 %
chez les différents contrôles
➜ La présence d’auto-anticorps IFNγ mériterait d’être recherchée
plus systématiquement dans ces contextes particuliers
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Wongkulab P. et al., abstract D-1406
8
Clostridium difficile : diagnostiquer
mieux et plus vite pour une meilleure prise
en charge (1)
 Étude prospective observationnelle d’impact de l’implantation séquentielle
de 3 stratégies de diagnostic des ICD sur 3 périodes différentes
1 122 prélèvements
de selles
P1 (n = 359)
36 positives
(10,2 %)
323 négatives
(10,2 %)
27 CTA+/CT+
9 CTA-/CT+
P2 (n = 374)
47 positives
(12,6 %)
327 négatives
44 Xpert+/CT+
1 Xpert+/CT2 Xpert-/CT+
Periode 1 : test de cytotoxicité (CTA) et culture toxigénique (CT)
Période 2 : test Cdiff GenExpert (Xpert®) et CT
Période 3 : test GDH et si + Cdiff Illumigene® (Illu) et CT
La Lettre de l’Infectiologue
P3 (n = 389)
49 positives
(12,6 %)
340 négatives
45 GDH+/Illu+/CT+
2 GDH+/Illu-/CT+
1 GDH-/CT+
1 PMC GDH-/Illu-/CT-*
*1 PMC a remplacé
par 1 colite
pseudomembraneuse
GDH-/illu-/CT-
ICAAC 2012 - D’après Barbut F. et al., abstract D-154, actualisé
9
Clostridium difficile : diagnostiquer
mieux et plus vite pour une meilleure prise
en charge (2)
Délai de rendu (h)
Coproculture redondante
dans les 7 jours
Délai entre test
et traitement spécifique,
moyenne ± DS (médiane)
Précautions de contact
10
Période 1
(CTA + CT)
[n = 36]
Période 2
®
(Xpert )
[n = 45]
Période 3
(GDH + Illu)
[n = 45]
p
75,7 ± 61,9 (51)
15,4 ± 15,4 (5)
31,4 ± 38,7 (27)
< 0,0001
13 (36,1 %)
8 (17,8 %)
2 (4,4 %)
0,0011
2,00 ± 1,68 (2)
0,49 ± 0,56 (0)
1,03 ± 1,80 (0)
0,0003
29 (80,6 %)
42 (93,3 %)
34 (77,3 %)
0,09
DS : déviation standard.
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Barbut F. et al., abstract D-154, actualisé
Clostridium difficile : diagnostiquer
mieux et plus vite pour une meilleure prise
en charge (3)
11
Période 1
(CTA + CT) [n = 329]
Période 2
®
(Xpert ) [n = 336]
Période 3
(GDH + Illu) [n = 340]
p
84,9 ± 22,9 (75)
15,6 ± 16,8 (4)
17,3 ± 22,9 (6)
< 0,0001
Coproculture redondante (< 7 j), n (%)
68 (21,1)
43 (13,3)
52 (15,3)
0,02
Traitement empirique (VA ou MTZ), n (%)
44 (13,6)
21 (6,4)
19 (5,6)
0,0002
Jours de traitement injustifiés, n
243
75
73
0,09
Jours d’isolement injustifiés, n
82
47
55
0,08
Succès traitement, n (%)
29 (85,3)
43 (95,6)
39 (90,7)
0,29
Forme compliquée, n (%)
5 (14,7)
2 (4,4)
4 (9,3)
0,28
Mortalité J10, n (%)
5 (13,9)
2 (4,4)
5 (11,4)
0,31
Mortalité J30, n (%)
5 (13,9)
5 (11,1)
6 (13,3)
0,92
Durée totale de séjour (moyenne ± DS
[med.])
30,3 ± 36,3 (19,5)
23,2 ± 25,4 (15)
26,9 ± 28,9 (20)
0,56
Durée de séjour après coproculture
(moyenne ± DS [med.])
15,8 ± 14,0 (10,5)
12,3 ± 19,7 (8)
12,5 ± 12,5 (9)
0,13
Délai de rendu du résultat (h)
➜ Un diagnostic rapide des ICD modifie significativement la prise en charge
des patients, avec un impact probable sur le coût global des ICD
➜ Aucune différence entre approche moléculaire seule et algorithme en 2 étapes
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Barbut F. et al., abstract D-154, actualisé
Intérêt d’une bithérapie pour les infections
à Clostridium difficile (ICD) [1]
 On dispose de peu de données sur l’intérêt d’une bithérapie
dans le traitement des formes graves d’ICD
 Ce travail a comparé l’évolution clinique chez 248 ICD ; 39 (15,7 %)
traités par bithérapie vs 209 (84,3 %) par monothérapie
Caractéristiques
des patients
Âge, médiane (extrêmes)
1er épisode, n (%)
Bithérapie
(n = 39)
Monothérapie
(n = 209)
p
62 (1-92)
59 (1-92)
0,14
29 (74)
194 (93)
0,002
Gravité ICD
Faible-modérée, n (%)
< 0,001
3 (8)
81 (39)
Grave, n (%)
27 (69)
115 (55)
Complications graves, n (%)
9 (23)
13 (6)
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 – D’après Njoku J.C. et al., abstract K-922, actualisé
12
13
Intérêt d’une bithérapie pour les infections
à Clostridium difficile (ICD) [2]
Bithérapie (n = 39)
Monothérapie (n = 209)
p
10 j (6-10)
5 j (5-7)
0,003
22 (56)
155 (74)
0,02
13 j (4-134)
16 j (3-269)
0,92
7 (18)
17 (8)
0,07
Durée de la diarrhée après début
du traitement, médiane (extrêmes)
Guérison, n (%)
Durée de séjour, médiane (extrêmes)
Décès, n (%)
 Après stratification sur la gravité de l’ICD, pas de différence entre les 2 groupes
RR (IC95)
Guérison
OR (IC95)
p
0,54 (0,26-1,15)
0,11
Durée de séjour
1,07 (0,8-1,42)
0,67
Décès
1,45 (0,54-3,88)
0,46
➜ Malgré les limites de cette étude (monocentrique, rétrospective),
une association ne semble pas améliorer l’évolution des ICD
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 – D’après Njoku J.C. et al., abstract K-922, actualisé
Quelle est la mortalité attribuable
aux infections à C. difficile ? (1)
 Étude de cohorte réalisée dans 13 hôpitaux néerlandais (2006-2009)
 En situation endémique mais en dehors de toute épidémie
 Tous les patients ayant fait une ICD ont été colligés (n = 1 366 ;
soit une incidence de 13 pour 10 000 admissions)
 Étude de la mortalité toutes causes confondues et attribuable à l’ICD
 Pour évaluer cette mortalité attribuable, 317 patients ICD+
ont été comparés à 317 patients ICD– sans diarrhée, appariés
sur l’unité d’hospitalisation et la durée de séjour
 Par ailleurs, la mortalité rapportée à l’ICD a été recherchée
par les données du registre national des décès
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Hensgens M. et al., abstract K-472, actualisé
14
Quelle est la mortalité attribuable
aux infections à C. difficile ? (2)
15
RR, HR (IC95)
Non ajusté
Ajusté pour âge,
sexe et comorbidités
30 jours
2,9 (1,7-5,1)
2,5 (1,4-4,3)
1 an
1,8 (1,3-2,4)
1,5 (1,1-2,0)
Mortalité
Groupe ICD+ (n = 317)
Groupe ICD– (n = 317)


30 jours
1 an
Patients ICD+ appariés (%)
14,8
34,4
Contrôles ICD– sans diarrhée (%)
5,4
21,5
Mortalité (%)
La Lettre de l’Infectiologue
La mortalité attribuable aux ICD
est donc d’environ 8 %
Alors qu’à partir du registre national
des décès, celle-ci est sous-estimée (4 %)
➜ La survenue d’une ICD multiple le risque
de mortalité par un facteur 2,5
➜ Ces données renforcent l’importance
de progresser sur le plan thérapeutique
(fidaxomicine, prévention, chirurgie,
nouvelles approches thérapeutiques)
ICAAC 2012 - D’après Hensgens M. et al., abstract K-472, actualisé
Immunothérapie passive pour
les infections à Clostridium difficile (ICD) :
qu’en penser ? (1)
16
 Plusieurs challenges dans la prise en charge des ICD actuellement
– Diminuer la durée et la gravité des ICD
– Diminuer les rechutes
 Des travaux encourageants concernent l’immunothérapie passive
avec même un essai de phase III en cours
 Objectif : rapporter l’efficacité d’un mélange de 3 anticorps différents
(1 antitoxine A et 2 antitoxines B) sur un modèle (hamster) d’ICD
Infection par ingestion de 3,4 x 106 CFU
(ATCC 43596, Ribotype 012)
Clindamycine
50 mg/kg, J–1
Survie observée jusqu’à J28
J–3
J–2
J–1
J0
J28
Mélange d’anticorps administré à J–3, J–2, J–1, J0
Forte dose 50 mg/kg d’anticorps/j et faible dose 5 mg/kg d’anticorps/j
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 – D’après Humphreys P. et al., abstract B-1738, actualisé
Immunothérapie passive pour
les infections à Clostridium difficile (ICD) :
qu’en penser ? (2)
 Une immunothérapie associant
un mélange d’anticorps semble
plus efficace sur la survie des hamsters
 50 % de survie même après J5 pour des
hamsters ne recevant aucun antibiotique
 L’immunothérapie associée
à la vancomycine améliore la survie
des hamsters présentant une ICD
p = 0,001
*
* p < 0,0001
** NS
*
*
**
**
Contrôle
Vancomycine
Ac faible dose
Ac forte dose
** ** **
Délai après l’infection par Clostridium difficile
La Lettre de l’Infectiologue
Immunothérapie efficace, même
sur les Clostridium difficile hyperproducteurs
de toxines (ribotype 027)
ICAAC 2012 – D’après Humphreys P. et al., abstract B-1738, actualisé
17
Facteurs pronostiques de rechute des infections
ostéoarticulaires (IOA) de prothèse à S. aureus :
une histoire d’inoculum… (1)
 129 patients avec IOA sur prothèse (83 prothèses de hanche,
46 prothèses de genou) infectés à S. aureus
 Critères “inoculum bactérien fort au site de l’infection” :
– Positivité de tous les prélèvements per-opératoires
– Positivité d’au moins un liquide de redon
 Suivi moyen = 2,8 ans
- 88 patients (68 %) = traitement conservateur avec maintien de la prothèse
- Prélèvements per-opératoires tous positifs en culture : n = 77 (60 %)
- Au moins un prélèvement du liquide des redons positif en culture : n = 45 (50 %)
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Bouaziz A. et al., abstract K-253, actualisé
18
Infection ostéoarticulaire (IOA)
de prothèse : inoculum et rechute (2)
Analyse univariée
HR
IC95
p
Score ASA > 2
0,72
0,36-1,41
0,339
Tous prélèvements per-op +
à S. aureus
3,20
1,11-9,16
0,031
Liq. drainage + à S. aureus : n ≥ 1
3,87
1,54-9,70
0,004
Délai Symptômes-Chirurgie
> 3 sem.
0,74
0,35-1,58
0,435
Implant instable
0,43
0,17-1,10
0,079
État cutané local altéré
0,69
0,31-1,54
0,369
Pas de changement en 2 temps
5,53
1,32-23,14
0,019
Association d’ATB anti-S. aureus
0,61
0,23-1,57
0,304
Utilisation de la rifampicine
1,05
0,54-2,06
0,878
SARM
1,04
0,50-2,15
0,925
Analyse multivariée :
un seul facteur associé indépendamment à l’échec
“Tous prélèvements per-op + à S. aureus“
HR = 3,267 ; IC95 : 1,293-8,256 ;
p = 0,012
➜ Simple et disponible, l’évaluation de la charge bactérienne initiale peut aider
à adapter la prise en charge pour limiter les rechutes des IOA de prothèse à S. aureus
La Lettre de l’Infectiologue
19
ICAAC 2012 - D’après Bouaziz A. et al., abstract K-253, actualisé
20
Collaboration Lyon-Genève – Prise en charge
des infections sur matériel osseux
 Suivi d’une cohorte d’infections
de prothèses de hanche
et de genou à SASM (CHU de Lyon
et de Genève [2000-2010])
Non conforme à l’algorithme
de Zimmerli
– 89 patients, 54 prothèses totales
de hanche, suivi de 2 ans
Conforme
– 37 échecs (42 %) dont 27 rechutes
d’infections à SASM
p = 0,003
– Seul facteur de risque d’échec :
stratégie chirurgicale inadaptée
RR = 2,157 ; IC95 : 1-4,659 ; p = 0,05
SASM : S. aureus sensible à la méticilline
Zimmerli W. N Engl J Med 2004.
Recommandations de prise en charge des infections de prothèse.
La Lettre de l’Infectiologue
D’après Ferry T et al., abstract K-249, actualisé
Expérience du CHU de Genève – Prise en charge
des infections sur matériel osseux
 Suivi d’une cohorte d’infections de prothèses de hanche
et de genou (CHU de Genève [1995-2008])
– 272 patients,193 prothèses totales de hanche, suivi de 3,4 ans
– 18 % d’échecs
Nombre de cas,
n (%)
Succès
thérapeutique
infectieux (%)
Pronostic
fonctionnel (%)
Débridement sans changement
de matériel
30 (11)
40
70
Débridement et changement
du matériel mobile
99 (36)
81
93
Changement complet en 1 temps
21 (7)
76
80
100 (37)
92
76
Type de chirurgie
Changement complet en 2 temps
La Lettre de l’Infectiologue
D’après Walti L.N. et al., abstract K-250, actualisé
21
Impact d’une unité multidisciplinaire (orthopédiste,
infectiologue) sur le pronostic des infections
de prothèses de hanche et de genou




22
Suivi d’une cohorte d’infections de prothèses de hanche et de genou
(CHU de Genève [1992-2012])
Mise en place d’une unité spécialisée multidisciplinaire (orthopédistes, infectiologues)
en janvier 2009
172 infections (dont 115 prothèses totales de hanche), suivi médian de 10,3 mois
Cette unité :
Diminue la durée de séjour des patients
Avant
janvier
2009
Après
janvier
2009
p
Échec
thérapeutique (%)
29
7
0,006
Pronostic
fonctionnel (%)
63
85
0,04
Durée du séjour
(jours)
56 (3402)
31 (9101)
0,0005
➜ Une unité spécialisée de prise en charge des infections sur matériel permet
d’appliquer l’algorithme de Zimmerli et d’optimiser la prise en charge
La Lettre de l’Infectiologue
D’après Tkhilaishvili T. et al., abstract K-251, actualisé
23
A. baumanii résistant aux carbapénèmes :
fosfomycine versus fosfomycine + colistine
 Étude randomisée incluant
94 patients :
– Colistine i.v. 2,5 mg/kg x 2/j
vs
– Colistine i.v. 2,5 mg/kg x 2/j
+ fosfomycine 8 g/j
 Traitement de 7 à 14 jours
Colistine +
fosfomycine
(n = 47)
Colistine
(n = 47)
p
57,4
48,9
0,54
Âge moyen, ans (DS)
67,4 (17,2)
69,2 (16,3)
0,60
Score APACHE II (DS)
23,0 (6,4)
21,9 (6,9)
0,48
Pneumopathie (%)
78,7
74,5
0,81
Réponse clinique favorable (%)
57,4
48,9
0,54
Mortalité à J28 (%)
46,8
57,4
0,41
Éradication microbiologique
à J3 (%)
83,0
53,2
0,004
24 (51,1 %)
27 (57,4 %)
0,679
Levures
Sex-ratio (%)
Insuffisance rénale
➜ Une réponse microbiologique significativement supérieure est observée
pour la bithérapie, mais sans amélioration démontrée de l’évolution clinique
➜ La combinaison colistine + fosfomycine n’apparaît pas plus toxique
que la monothérapie par colistine
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après Sirijatuphat S. et al., abstract K-1602, actualisé
Utilisation des carbapénèmes en France en 2011 –
Étude multicentrique, observationnelle
(Surveillance de la Prescription des Antibiotiques) [1]
 Analyse des 10 premières prescriptions de carbapénèmes de chaque centre
participant (total = 251)
– 39 CHU, 177 CH, 35 longs séjours
 Pas de prescription de carbapénèmes pour 44 centres, < 10 pour 102 centres
 Imipénem 88,1 % > ertapénem 7,7 % > méropénem 3,3 % > doripénem 0,9 %
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 – D’après Gauzit R. et al., abstract K-237, actualisé
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Utilisation des carbapénèmes en France en 2011 –
Étude multicentrique, observationnelle
(Surveillance de la Prescription des Antibiotiques) [2]
 De bons résultats…
– Prescription contrôlée des carbapénèmes : 231 centres (92 %)
– Réévaluation systématique à 48-72 heures : 78 %
– Réévaluation systématique à 7-10 jours : 44 %
 Et des moins bons !
– Infection communautaire 34 % ; aucun prélèvement microbiologique 17 % ;
BLSE seulement 21 %
– Durée de traitement > 7 jours dans 50 % des cas ; > 10 jours
dans 30 % des cas
➜ Nécessité d’une politique de contrôle de la prescription
des carbapénèmes
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 – D’après Gauzit R. et al., abstract K-237, actualisé
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Une équipe interventionnelle diminue
la durée de prescription des carbapénèmes
 Hôpital Saint-Joseph, Paris (534 lits)
 Intervention quotidienne d’un infectiologue aidé d’un interne
pour l’optimisation de chaque prescription de carbapénème
 De février à août 2011
58 prescriptions
Diminution significative de la durée
de prescription
Imipénem
36 (62 %)
Ertapénem
15 (26 %)
Avant intervention
Après intervention
Méropénem
7 (12 %)
Durée moyenne 11 j
Durée moyenne 7 j
Doripénem
0
Durée médiane 7 j
Durée médiane 4 j
➜ Diminution de la consommation des carbapénèmes.
L’intervention permet aussi une formation continue qui devrait rendre
les indications plus pertinentes
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 – D’après Couzigou C. et al., abstract K-234, actualisé
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Anticorps anti-Pseudomonas aeruginosa :
un traitement d’avenir ? (1)
 Psl est une protéine impliquée dans l’adhérence aux cellules de l’hôte
et dans l’activité d’opsonisation/phagocytose
 PcrV est une des protéines du complexe T3SS responsable
de l’internalisation de facteurs de virulence dans la cellule de l’hôte
 Cette étude expérimentale (pneumonie à pyocyanique chez la souris)
se propose d’étudier l’activité d’un Ac multispécifique (MS3) combinant
une activité anti-PcrV et anti-Psl :
– En prévention de l’infection
– En traitement curatif adjuvant associé à la ciprofloxacine
 Survie des souris évaluée à H120
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après DiGiandomenico A. et al., abstract B-1734, actualisé
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Anticorps anti-Pseudomonas aeruginosa :
un traitement d’avenir ? (2)
En traitement curatif
En traitement préventif
 MS3 est plus actif que les Ac
“unicibles”
 L’effet décroît en diminuant
les posologies de MS3
Mortalité 100 %
Charge bactérienne
(log10/g)
 MS3 : 5 mg/kg + ciprofloxacine (CIP)
protège 100 % des souris
Survie
100 %
➜ Dans ce modèle murin, la combinaison de plusieurs Ac ou l’utilisation
d’un Ac multicible s’avère efficace pour prévenir ou pour traiter la pneumonie
à pyocyanique, en association avec un antibiotique actif
La Lettre de l’Infectiologue
ICAAC 2012 - D’après DiGiandomenico A. et al., abstract B-1734, actualisé