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LE MARAÎCHAGE URBAIN ET
PÉRIURBAIN : LEÇONS ET PERSPECTIVES
DE DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ
Dr F. ASSOGBA KOMLAN (INRAB)
Mr R. AHLONSOU (Mairie de Cotonou )
Mr E. DEGUENON (Exploitant agricole)
PLAN DE PRÉSENTATION
1.
2.
3.
4.
5.
Aperçu du maraîchage périurbain
Contribution de la recherche à
l’amélioration de la qualité des produits
maraîchers
Organisation du marché de légumes
Atouts et freins au développement du
marché de légumes
Leçons et perspectives
1. APERÇU DU MARAÎCHAGE PÉRIURBAIN
Maraîchage périurbain :
forte contribution à la
sécurité alimentaire
 Existence de flux de
ressources entre
maraîchage et la ville.
 Maraîchage au Bénin : peu
pris en compte dans les
politiques agricoles et dans
les stratégies de
planification urbaine.

QUELQUES DÉFIS À COTONOU
Accroissement de la
population urbaine
 Problématique de
l’urbanisation
 Pression foncière
(précarité et coût de
l’accès)
 Pollution par les déchets
urbains (718 t/j)
 Insécurité alimentaire

700000
600000
500000
400000
300000
200000
100000
0
1961 1979 1992 2004
nbre d'hab.
FONCTIONS DU MARAÎCHAGE PÉRIURBAIN
Approvisionnement en
légumes frais
 Diversité des légumes à
forte valeur nutritionnelle
 Accès facile et régulier
 Réduction des coûts de
transport
 Création d’emplois
 Amélioration du revenu
des acteurs directs.

LE SYSTÈME MARAÎCHER À
Plus de 600 maraîchers
installés sur une 8 sites
d’une superficie avoisinant
30 ha.
 Légumes cultivés

Exotiques : chou, carotte,
laitue, concombre,
cornichon, tomate, piment
etc.
 Traditionnels : 70%
amarante, morelle (gboma),
vernonie, tchayo, gombo
etc…

COTONOU
LE SYSTÈME MARAÎCHER URBAIN A
COTONOU (SUITE)

Régime et habitudes alimentaires
(> 60% des superficies cultivées en
légumes feuilles traditionnels)

Le revenu influence les
investissements et les techniques
culturales pratiquées
Caractérisé par :

Production simultanée de plusieurs
espèces qui varient selon les saisons
 Système irrigué à plus de 80%
encore manuel

QUELQUES CONTRAINTES
Contraintes générales






Faible intervention de l’État
Faiblesse de l’encadrement
Faible technicité des
producteurs
Des organisations de
producteurs peu dynamiques
Instabilité du marché / forte
concurrence avec les
produits importés
Faible accès au crédit
Contraintes techniques
Menace sur la fertilité des
sols
 Pression phytosanitaire
 Caractère périssable des
produits
 Instabilité de l’offre
 Demande souvent > offre
 Risques sanitaires :
pollution de l’air, du sol,
de l’eau et des légumes

2 - RECHERCHE ET QUALITÉ DES PRODUITS
MARAÎCHERS (AVRDC)
 Identification
des
légumes prioritaires
(2004)


Intérêts national et
économique
 Introduction
de
variétés performantes
 tomate

Résistance à la chaleur et à
l’humidité
et piment
Igph

F1 Ninja
Riche en B carotène
gombo, légumes
feuilles
CLN 1314G
CLN 2070
QUALITÉ DES PRODUITS MARAÎCHERS


Résistance au Tylcv
Résistance à l’anthracnose
TLCV15
3. ORGANISATION DU MARCHÉ DE LÉGUMES :
ACTEURS ET FLUX DE LÉGUMES
Maraîchers
Semi-Grossistes
Grossistes
Détaillants
Consommateurs
Nigeria,
Ghana,Togo,
Burkina, Niger
LES SYSTÈMES D’APPROVISIONNEMENT
LÉGUMES CONVENTIONNELS

Achat bord champ
Réservation de planches
 Contrat d’achat et de vente


Commercialisation sur marchés locaux ou
régionaux




Réseau de femmes commerçantes
Femmes ou filles de maraîchers
Grossistes niveau sous région (Nigeria, Burkina,
Togo, Ghana etc.)
Les importations limitées aux légumes
de grande consommation : tomate, oignon, piment
 Tempérés de production difficile : chou, carotte

ETUDE DE CAS DES LÉGUMES ORGANIQUES
 Expériences
ONG AMAP Association pour le
Maintien de l’Agriculture Paysanne.

Système d’économie solidaire

Relation directe agriculteur et un groupe de
consommateurs.

Consommateur : membre d’une AMAP est un
partenaire d‘une exploitation agricole

Achète en début de saison une part de la production de
la ferme.

Distribution de produits chaque semaine dans un lieu
convenu
ETUDE DE CAS DES LÉGUMES ORGANIQUES
18 principes fondateurs dont :
 Une production respectueuse de la nature, de
l’environnement et de l’animal : développement d’une
biodiversité, fertilité des sols, production sans pesticides
chimiques, gestion économique de l’eau, etc.

La formalisation et le respect des contrats à chaque saison
entre consommateurs et producteurs:

Une bonne qualité des produits : gustative, sanitaire,
environnementale;

La définition à chaque saison d’un prix équitable entre
producteur et consommateurs
La solidarité des consommateurs avec le producteur dans
les aléas de la production

4. ATOUTS ET FREINS AU DÉVELOPPEMENT DU
MARCHÉ
 Quelques
atouts
 Existence de quelques producteurs
professionnels périurbains
producteurs organisés en coopératives ;
Avertis des problèmes d’environnement et
de qualité des produits maraîchers


Développement de partenariat
Recherche/développement : INRAB, FSA, CIRA
(IITA, AVRDC, CIRAD, AfricaRice
 Projets, ONG
 Mairie de Cotonou

ATOUTS (SUITE)

Existence de demande
potentielle et de marché
pour les produits
maraîchers de la ville ;

La place des légumes dans
l’alimentation au Bénin

Mise en place progressive
des institutions financières
pour les crédits dans le
domaine de l’agriculture
urbaine
QUELQUES FAIBLESSES
 Irrégularité



 La

dans la disponibilité sur le marché
La saisonnalité des légumes exotiques
La pression foncière limitant l’offre
Les stratégies de vente
qualité des produits
Qualité physique
Insuffisance de variétés adaptées
 Produits très périssables
 Faiblesse du maillon post-récolte


Qualité sanitaire
Pratiques culturales peu recommandées
 Présence de résidus de pesticides, de métaux lourds, de pathogènes

5 - LEÇONS ET PERSPECTIVES DE
DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ
 Sensibilisation
à la consommation des fruits et
légumes

Etude récente de MSP (2008)


80% de la population du Littoral (Cotonou)
 Consommation des Fruits et Légumes (<5 portions par
jours)
Organisation de filière agricole au niveau de la ville
(assistance technique et financière)
LEÇONS ET PERSPECTIVES (SUITE)
 Forum



Viabilisation des sites de production
Sensibilisation des acteurs de la ville
Gestion des déchets urbains (ordures, déjections,
déchets industriels, eaux usées)
 Mise







de concertation entre les différents acteurs
en place de projets d’accompagnement
Les normes de qualité : renforcement labo existants
Recherche de nouveaux marchés
Développement de la communication
Diffusion d’informations
Prix
Disponibilité
Marchés potentiels existants
PERSPECTIVES
 Milieu
urbain : problème de durabilité
économique et écologique des systèmes
maraichers
 Diffusion des systèmes techniques
reproductibles
 Concertation entre acteurs indispensable pour
limiter les risques pour la production et le
marché
 La collaboration niveau sous régional est
souhaitée