Document 7685558

Download Report

Transcript Document 7685558

EPT 208 : TIC ET ECONOMIE NUMERIQUE
L’E-BANQUE
Kautar FAHMI
Décembre 2007
1
SOMMAIRE
Introduction
Le marché
Quelques exemples
Conclusion
2
Quelques définition:
1/ les banques Brick and Mortar (Brique et mortier): Désigne les
banques traditionnelles faites "de brique et de mortier" par opposition
aux entreprises virtuelles qui ne possède pas de magasin physique.
Amazon.
2/ Click & Mortar (Clic et magasin): Désigne les entreprises
traditionnelles, le plus souvent du secteur de la distribution, ayant
ajouté des activités en ligne (click) à son modèle classique (mortar).
La Fnac.
3/ Désintermédiation : Suppression de l'intermédiation où les
financements passent par le biais d'établissements de crédit qui
transforment les dépôts en prêts. Les entreprises peuvent se financer
directement sur les marchés financiers.
3
Apporter des réponses aux questions
suivantes:
1. Les pures players ont-ils réussi à
concurrencer les banques classiques?
2. Le rôle des TIC dans le développement
des banques électroniques.
3. Quels sont les nouvelles tendances?
4. Les risques et les opportunités.
4
Contexte
1.
2.
La banque électronique (aussi appelée banque par
Internet, PC banking ou E-Banking) est apparue de
manière timide aux USA (Banque Chemical, 1983) et
puis de manière plus imposante au milieu des années
quatre-vingt-dix (KALAKOTA et al. 1997).
Elles ont été développées par deux types de
banques :
les banques traditionnelles (banques commerciales
et mutualistes)
les e-banques (Internet-only Banks) qui n’ont pas de
points de vente physiques et distribuent leurs produits
et services uniquement par Internet.
5
Contexte
La banque électronique a été stimulée par
Internet, nouveau moyen de prestation des
services bancaires profitant aussi bien aux
banques qu’aux clients.
À l’heure actuelle, la plupart des banques
combinent les nouveaux circuits de distribution
électroniques et les agences traditionnelles,
mais quelques-unes offrent leurs produits et
services principalement, ou exclusivement, par
voie électronique.
6
A la concurrence interbancaire classique,
s’ajoute la concurrence des banques
virtuelles.
Les banques traditionnelles se lancent sur
le marché virtuel.
7
Dans une étude l’AFB affirme qu’aucune banque ne pourra exister sans
service accessible par Internet.
Année
Nombre de sites
Nombre de clients
Bancaires* (en unité) en ligne (en million)
1999
86
0.5
2000
130
1.0
2001
190
1.7
2002
260
2.6
2003
330
3.5
2004
400
4.7
2005
650
8.9
2006**
780
15.5
* Sur 550 banques en France (comprenant chaque caisse régionales des banques populaires, Crédit
Agricole, Crédit Mutuel)
** Prévisions
8
LE MARCHE
e-banque
Principales
Zebank (créée en 2001)
70 000 Clients
Devenir la première banque du client avec
une offre élargie
Banque Directe (créée en 1995)
Filiale BNP-Paribas
Plus de 110 000 Clients
Devenir la première banque du client
Banque AGF (créée en 2000)
140 000 Clients
banque en ligne appuyée par les 10000
Agent et conseillers des assurances AGF
e.creditlyonnais (créée en 2000)
Secondaires
Bipop (créée en 2001)
Banque Italienne
Devenir conseiller financier du client
Covefi (créée en 1987)
Filiale de 3 suisses Inter (66%) et Cetelem (34%)
270 000 Clients
Proposer au client une relation bancaire
Durable sans forcément être sa première banque
Cortal (créée en 1996)
ING Direct (créée en 2000)
180 000 client
Focalisation sur l’épargne du client, avec 1 ou 2
produits simples.
Données 2002
9
Le cas ZEBANK
En 2001, création de Zebank (banque en ligne
pure), fondée par le PDG de LVMH Bernard
Arnault et la banque franco-belge Dexia.
Ils ont dépensé 175 millions d’euros depuis le
lancement.
En 2002, la banque en ligne britannique Egg
avait racheté Zebank pour 5,5 millions d'euros.
En Juillet 2004, Egg s’est retirée du marché
français. pertes très importantes de la filiale qui
déséquilibraient les comptes de l’ensemble du
groupe
10
Le cas ZEBANK
Des problèmes de sécurité.
La chasse des clients à tout prix.
La concurrence
11
Le cas ZEBANK
Causes de l’échec
Le risque opérationnel: problème de sécurité
Le risque de réputation : perte de confiance
La montée en puissance des banques
classiques
Le risque de capter de mauvais clients
(sélection adverse)
L’absence de notoriété: pallier par des dépenses
énormes en Marketing par Egg
12
Le cas ZEBANK
Quelques solutions possibles
il vaut mieux s’associer à une banque « en
dur » ou
s’appuyer sur un métier de vente en ligne,
13
Le cas E-bay et Paypal
Paypal société fondée aux USA en 1998.
Réseau de paiement électronique
En 2002, La société spécialisée dans les
enchères e-bay propose 1,5 milliard de
dollars par échange d'actions pour
acquérir Paypal.
Objectifs: Sécuriser le paiement
14
Le cas Boursorama et SelfTrade
Le 30 décembre 2002, Fimatex, la filiale
de courtage en ligne de la Société
Générale a racheté SelfTrade, propriété
de l'Allemand Direkt Anlage Bank.
Le montant est de 62 millions d'euros en
cash.
Objectif : donner naissance au premier
courtier français en ligne.
15
Le cas Boursorama et SelfTrade
Le nouveau groupe cumule ainsi 127 500
comptes et gère plus d'un milliard d'euros
d'actifs.
Après la fusion, le site a du diversifier ses
sources de revenu (baisse des revenus
publicitaires provenant des courtiers en lignes)
Aujourd’hui, le groupe mixte des activités de
courtage en ligne (boursorama banque) avec
celles de diffusion d'informations
financières(boursorama.com)
16
Conclusion
Les technologies de réseau ont contribué au
développement de la banque électronique.
 une transformation des métiers et des services
 Les banques classiques gardent toujours leurs
place
 De nouvelles exigences (sécurisation)
 Monnaie électronique???
17