Document 7606016
Download
Report
Transcript Document 7606016
« Les représentations
sociales du travail chez les
finissantes
et les finissants des écoles
secondaires de langue française
de l’Ontario »
André Samson, Ph.D., c.o.
Faculté d’éducation
Le mercredi 9 mai 2007
Introduction
•
Cette recherche visait à étudier certains aspects du processus d’élaboration du
choix vocationnel chez les finissantes et les finissants des écoles secondaires
de langue française de l’Ontario.
•
Parmi ces aspects notons :
• Quelle est la valeur du français dans ce processus d’élaboration?
• Quels sont les facteurs qui favorisent leur choix vocationnel?
• Ont-ils une perception ajustée et réaliste du monde du travail?
• Quel est leur sentiment de compétence par rapport au choix de
carrière?
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
1. Méthodologies de la recherche
1.1 Volet quantitatif
A) Données démographiques
•
Des formulaires d’inscription avaient été acheminés par courrier électronique à toutes les écoles de
langue française de l’Ontario : 24 écoles de 7 conseils scolaires ont participé.
•
Le questionnaire a été mis en ligne le mercredi 17 mai 2006 et il a été accessible jusqu’au vendredi
16 juin 2006. Chaque école déterminait elle-même sa ou ses dates de participation.
•
Nous avons obtenu 725 réponses valides pour la question relative au genre. De ce nombre, 43.03%
étaient de sexe masculin ou 312 et 56.97% de sexe féminin ou 413.
•
L’étendue de l’âge des élèves participants variait de moins de 15 ans (0,1%) à plus de 19 ans (1%).
Mais la grande majorité, soit 93.8%, se situe entre 17 et 18 ans.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
1. Méthodologies de la recherche
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
1. Méthodologie de la recherche
1.1 Volet quantitatif
B)
Questionnaire quantitatif : les échelles utilisées
•
La première section du questionnaire visait à recueillir certaines informations de nature sociodémographique (ex.,
l’orientation scolaire ou professionnelle à la fin des études secondaires ou la langue parlée à la maison).
•
La seconde section du questionnaire est constituée d’une échelle de valeurs au travail. Il s’agit d’une échelle
standardisée (Work Value Scale ) traduite de l’anglais par l’équipe de recherche. Comme son nom l’indique, cette
échelle vise à déterminer les principales valeurs des jeunes en ce qui concerne leur orientation professionnelle et le
travail.
•
La troisième échelle du questionnaire a pour objectif d’évaluer la connaissance des participantes et des participants en
ce qui concerne le marché du travail. Cette échelle a été préparée par l’équipe de recherche.
•
La quatrième échelle et la cinquième échelle ont été standardisées auprès d’une population de jeunes francophones du
Québec. Plus précisément, la quatrième échelle vise à évaluer le sentiment d’auto-efficacité dans la prise de décision
et la dernière échelle détermine le sentiment d’autonomie dans la prise de décision.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
1. Méthodologies de la recherche
1.2 Volet qualitatif
A) Données générales
•
La recherche qualitative vise à comprendre un phénomène de l’intérieur. Il ne s’agit donc pas d’expliquer mais de
décrire une expérience ou un phénomène.
•
Les résultats sont descriptifs et s’éloignent du modèle statistique.
•
Les résultats ou descriptions sont l’aboutissement d’un processus d’analyse de données ou de témoignages recueillis.
•
Quatre écoles ont participé à ce volet qualitatif (Est de l’Ontario, Ottawa, Toronto).
•
31 élèves ont été interviewés. De ce nombre, 16 étaient de sexe masculin et 15 de sexe féminin. L’âge moyen était de
17 ans.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
1. Méthodologies de la recherche
1.3 Cadre théorique
•
Les trois aspects fondamentaux d’un processus d’orientation scolaire et professionnelle
sont :
• La connaissance de soi
• La connaissance du marché du travail
• L’habilité à conjuguer avec ces deux dimensions afin de prendre une décision
relative à la carrière.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.1 Comment apprennent-ils à se connaître?
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.1 Comment apprennent-ils à se connaître?
•
2.1.1 Les parents
•
Les parents exercent une influence centrale en ce qui concerne
la formation de l’identité professionnelle et l’élaboration du
projet de carrière.
•
Ce rôle est perçu ou vécu comme une influence qui est à la fois
explicite (exprimée) et implicite (tacite).
•
L’influence est implicite ou tacite lorsque l’expérience de
travail des parents s’offre comme un objet d’observation de la
part du sujet participant : « Comme ce que mon père fait… ça
d’lair vraiment plate, mais ma mère ça m’a toujours intéressé.. »
(LR 1).
•
L’influence peut être aussi explicite. Cette influence se
manifeste surtout sous l’apparence d’attente clairement
exprimée par les parents : « Comme disons je décidais de
devenir coiffeuse demain, y diraient ben non t’es capable d’aller
à l’université. » (LR 1).
•
En fait, ce type d’influence ne vise pas tant à orienter vers
un projet de carrière spécifique qu’à inviter le jeune à se
dépasser, à aller au bout de ses possibilités et à être heureux.
•
2.1 Comment apprennent-ils à se connaître?
•
2.1.2 Les enseignantes, enseignants
•
Les membres du personnel enseignant peuvent aussi exercer
une forme d’influence par leur présence, leurs exemples, leurs
interventions ou les contacts : « … Puis les enseignants sont
toujours disponibles à discuter.» (TC- Mich). Un autre
répondant ajoute : « Alors, puis aussi j’ai eu des professeurs qui
m’aidaient aussi.. » (LR-5).
•
La congruence, les qualités humaines et particulièrement la
compétence des enseignantes et enseignants constituent des
sources d’inspiration.
•
Dans le cas contraire, les élèves risquent de décrocher : « On
avait, notre professeur de choix de carrière, comme c’est pas la
faute de l’école euh.. c’était notre prof de gym… c’était pas
quelqu’un de vraiment spécialisé pour ça… des petits tests de
personnalité… c’était vraiment plate. » (LR-1).
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.1 Comment apprennent-ils à se connaître?
•
2.1 Comment apprennent-ils à se connaître?
•
2.1.3 Le réseau social
•
2.1.4 Le milieu scolaire
•
Certaines connaissances peuvent aussi aider le jeune
à préciser son choix de carrière:
« J’aime vraiment mon dentiste… quand on faisait le
cours de choix de carrière, tu passais une journée au
travail au lieu d’aller avec mes parents, j’ai passé
une journée avec mon dentiste… je vois que lui fait
ce que je voudrais faire plus tard.» (LR-1).
•
La formation académique générale, c’est-à-dire,
les différents cours aident à distinguer ce qui
suscite un intérêt de ce qui rejoint moins.
•
Le programme-cadre des études secondaires est un
lieu d’exploration et de découvertes qui peut aider à
déterminer certains intérêts de carrière: « En onzième
année, j’ai pris un cours de comptabilité et j’avais un
cours de chimie. Alors, j’ai décidé que la
comptabilité était un meilleur [choix] que les
sciences pures.. » (TC-Dar).
•
Les activités organisées par l’école suscitent
beaucoup d’enthousiasme lorsqu’elles offrent la
possibilité de vivre des expériences concrètes du
monde du travail.
•
Un autre exemple qui démontre comment le réseau
social peut participer à l’élaboration d’un projet de
carrière : « …Je pensais devenir vétérinaire…. Je
connaissais un vétérinaire… j’ai fait un stage… j’ai
resté une semaine complète avec un vétérinaire de
ferme… pis ça m’a donné une plus bonne idée. »
(LR-2).
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
• 2.1.5 Sommaire
•
L’identité professionnelle des répondantes et des répondants s’élabore, à tout le moins partiellement,
au contact de personnes adultes significatives.
•
Les répondantes et les répondants perçoivent ces personnes significatives comme compétentes,
congruentes, intéressées et disponibles.
•
Ces relations se vivent dans un climat de respect de l’autonomie des répondantes et des répondants et
ces relations favorisent le développement de la connaissance de soi et du dépassement de soi.
•
Au plan de l’orientation professionnelle, ces personnes significatives évitent généralement d’imposer
un choix de carrière précis. Cependant, ces personnes encouragent les répondantes et les répondants à
opter en faveur d’un projet de carrière qui sera une source de réalisation personnelle et de bonheur.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.2 Comment se perçoivent-ils au plan identitaire?
•
2.2.1 Sentiment d’appartenance à une minorité?
•
La question posée visant à évaluer le sentiment d’appartenance à une minorité culturelle
était la suivante (Statistique Canada) :
Une minorité culturelle consiste de gens qui partagent un mode de vie commun qui
est différent de celui de la majorité des gens dans la société. Les membres d’une
minorité culturelle peuvent vivre dans la même région ou venir de la même partie
du pays. Ils parlent souvent la même langue et partagent un train de vie commun.
A partir de cette définition, vous considérez-vous comme membre d’une minorité
culturelle?
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
Non
64.3%
Oui
35.7%
0%
10%
20%
30%
40%
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
50%
60%
70%
2. Connaissance de soi
•
2.2 Comment se perçoivent-ils au plan identitaire
•
2.2.2 Importance du français comme langue de travail
•
Il s’agissait d’abord de déterminer comment cette variable pouvait influencer leur choix
et développement de carrière.
•
L’un des objectifs de cette recherche visait aussi à déterminer si le français constituait
une valeur importante en tant que langue de travail.
•
Pour atteindre cet objectif et répondre à cette question, une échelle de valeurs
standardisée a été utilisée. Il s’agit de l’échelle des valeurs au travail ou de la « Work
Value Scale ».
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
A) Importance du français par rapport à d’autres valeurs au travail
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
B) Français comme langue de travail
•
De parler le français au travail (8)
• Pour 17.8 des répondantes et répondants, cette valeur est sans aucune importance ou pas
importante alors que 46.8% des élèves se disent neutres. Seulement une minorité accorde
une importance véritable au français comme langue de travail, c’est-à-dire 35.4%.
•
De travailler dans un milieu où les francophones sont acceptés et ont de bonnes perspectives de
travail (11)
• Par contre, 71.6% des répondantes et répondants désirent travailler dans un milieu où ils
se sentiront acceptés comme francophones et où ils auront de bonnes perspectives de
travail
•
De travailler dans un endroit où il peut être fier d’être francophone (19)
• L’item 19 obtient aussi un score relativement élevé, puisque 58.5% des répondantes et
répondants veulent travailler dans un milieu où ils pourront être fiers de leurs origines.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
C) Des filles plus conscientisées que les garçons?
•
Le croisement des résultats indique des différences entre les répondants masculins et les répondants
féminins.
• Pour l’item (8), 59.3% des filles y accordent une importance élevée au fait de parler
français au travail. Ce pourcentage n’est que de 44% chez les garçons.
• À l’item (11), pour 78% des filles il est important ou très important pour elles de
travailler dans un milieu où les francophones sont reconnus et acceptés.
• Pour ce même item (11), pour 63% des garçons, il est important ou très important de
travailler dans un milieu où les francophones sont acceptés et ont de bonnes perspectives
de travail.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.3 Identité culturelle
•
2.3.1 Fierté d’être des francophones bilingues
•
Les répondantes et les répondants se perçoivent comme francophones bilingues.
•
Ils vivent leur appartenance à la communauté franco-ontarienne comme une richesse qui les distingue
d’une manière positive.
•
Mais, ils demeurent conscients de la fragilité du français en Ontario.
•
Les répondantes et les répondants perçoivent la maîtrise des deux langues officielles comme un
facteur qui hausse leur niveau d’employabilité.
•
Toutefois la maîtrise de l’anglais constitue la condition essentielle à remplir pour accéder au marché
du travail et s’assurer une forme de succès professionnel.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.3 Identité culturelle
•
2.3 Identité culturelle
•
2.3.1 Fierté d’être des francophones bilingues
•
2.3.1 Fierté d’être des francophones bilingues
•
À leur identité francophone, s’ajoute une dimension
bilingue : « Je ne pourrais pas dire francophone,
mais bilingue… » (LR-4).
•
•
Il y a un attachement à la langue anglaise. Un
attachement qui vient nuancer leur identité
francophone: « Comme je veux rester bilingue, je
n’aimerais pas perdre mon français.» (LR-1). Une
répondante ajoute un élément de nécessité: « Moi, je
dirais que oui c’est important de parler français,
mais autant c’est important de parler anglais. » (H3)
Les répondantes et les répondants ne visent
généralement pas à travailler uniquement ou
nécessairement en français: « Quand je chercherai
un emploi, ce ne sera pas uniquement basé sur la
langue. » (TC-Dar.).
•
Le bilinguisme est perçu comme un plus: « Puis, j’ai
un avantage sur les autres qui n’ont pas le
bilinguisme…». (TC-Dar.). En fait, le désir de
conserver cet avantage: « …Je veux rester bilingue,
j’aimerais pas perdre mon anglais non plus parce que
ce serait un gros désavantage.
•
Cet attachement peut être associé à une certaine
forme de désirabilité sociale : « ..parce que c’est plus
cool de parler anglais pour beaucoup de monde. »
(LR-1).
•
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
2. Connaissance de soi
•
2.3.2 Sommaire
•
Les données quantitatives et l’analyse qualitative démontrent que les élèves de 12 e
année ressentent une fierté légitime par rapport à leur identité francophone. Cette
appartenance est perçue d’une manière positive.
•
Mais au plan de la carrière, c’est la réussite professionnelle qui prime comme valeur. Le
français est perçu comme un avantage ou un atout.
•
L’utilisation du français comme langue de travail ne constitue pas une véritable priorité
et le sentiment d’appartenance à une minorité est absent chez la majorité (64%).
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
3. Connaissance du marché du travail
3.1 Connaissent-ils les conditions actuelles du marché du travail?
•
Le succès du processus de l’orientation scolaire et professionnelle est directement tributaire d’une
connaissance ajustée et réaliste des conditions qui prévalent sur le marché du travail.
•
L’échelle portant sur la connaissance du marché du travail (CMT) vise justement à évaluer les
diverses connaissances des élèves qui terminent leurs études secondaires par rapport à la réalité
économique actuelle.
• connaissance des exigences du marché du travail
• connaissance des exigences de formation académique
• les principales sources d’information par rapport aux conditions du marché de l’emploi
•
Cette métrique utilisait une échelle de type Likert à cinq points d’ancrage : 1 (sans aucune
importance), 2 (pas important), 3 (neutre), 4 (important), 5 (très important).
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
3. Connaissance du marché du travail
•
3.1 Connaissent-ils les conditions actuelles du marché du travail?
3.3
3.21
3.2
3.1
3
2.9
2.85
2.8
2.7
2.6
Exigences du marchˇ du travailŹ
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
Valeurs de lÕ̌ducationŹ
3. Connaissance du marché du travail
•
3.2 Les principales sources d’information par rapport au marché de l’emploi
120.0%
100.0%
80.0%
En accord
Neutre
En desaccord
60.0%
40.0%
20.0%
0.0%
Mes parents
Mes amis
L'orienteur
Mes
enseignant(e)s
Mes emplois
L'internet
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
Tests de
carriere
Cours
d'orientation
3. Connaissance du marché du travail
• 3.3 Sommaire
• Les données quantitatives et l’analyse qualitative indiquent que les
sujets participants sont relativement bien informés en ce qui concerne
l’état actuel des conditions économiques.
• Toutefois, il y a une ambiguïté relative par rapport à l’importance des
études. Le score de 2.85 (point milieu de 3) est un peu faible.
• Par contre, l’analyse qualitative indique que les jeunes comptent
faciliter leur insertion socioprofessionnelle grâce à leur diplôme
d’études postsecondaires.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
4. Habiletés à prendre une décision de carrière
4.1 L’Échelle de l’auto-efficacité dans la prise de décision de carrière
•
Cet instrument vise à évaluer le sentiment de compétence perçu par le répondant. L’échelle CDMSS SF comporte 5 facteurs qui se rapportent à des activités de prise de décision de carrière.
•
Chacun des 5 facteurs représentent une compétence nécessaire pour arrêter un choix de carrière
ajusté et réaliste:
• Auto-évalutation (self-appraisal)
• Cueillette d’informations (occupational information)
• Sélections d’objectifs (goal selection)
• Plan pour le futur (planning)
• Solution de problème (problem solving)
•
Cette métrique utilisait une échelle de type Likert à cinq points d’ancrage, dont le point milieu est 3 :
1 (sans aucune importance), 2 (pas important), 3 (neutre), 4 (important), 5 (très important).
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
4. Habiletés à prendre une décision de carrière
3.85
3.8
3.75
3.7
3.81
3.65
3.74
3.68
3.67
3.6
3.66
3.55
Self-Appraisal
Occupational Information
Goal Selection
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
Planning
Problem Solving
4. Habiletés à prendre une décision de carrière
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
4. Habiletés à prendre une décision de carrière
•
4.2 Les études postsecondaires : un temps de réflexion
•
Selon l’analyse qualitative, les participantes et les participants n’ont pas réellement
arrêté un choix de carrière d’une manière très précise.
•
En fait, ils perçoivent leurs études postsecondaires comme un temps de réflexion et de
précision: « Je vais commencer par faire un baccalauréat. Puis de là, je vais voir
exactement comment je vais découvrir plus de possibilités.... à l’université; j’imagine
que je vais avoir une plus bonne idée, mais en ce moment je ne sais pas exactement. »
(LR-1).
•
Il y a aussi un besoin de croissance personnelle afin de mieux se connaître: « ...
l’université va seulement déclancher une grande évolution dans la personne.» (TCMich)
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
4. Habiletés à prendre une décision de carrière
•
4.3 Sommaire
•
Les données statistiques indiquent que les élèves de la fin du secondaire se sentent
relativement compétents pour arrêter une décision de carrière.
•
Mais, ils éprouvent encore quelques hésitations à se projeter dans le futur.
•
Selon l’analyse qualitative, un temps de réflexion est nécessaire.
•
Est-ce que les études universitaires pourront combler ce besoin?
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
Conclusion
•
La connaissance de soi et la connaissance du marché du travail, semblent surtout se
construire à partir d’une expérience concrète ou au contact des adultes.
•
Les expériences plus abstraites (Internet, tests, cours) sont moins déterminantes.
•
L’école et plus particulièrement les enseignantes et les enseignants jouent un rôle crucial
dans l’élaboration du projet de carrière.
•
Il reste que, dans l’élaboration du projet de carrière, la valeur du français a relativement
moins de poids que d’autres valeurs plus axées sur la réussite personnelle.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007
Recommandations
•
Il est recommandé que l’élaboration des interventions en orientation scolaire et
professionnelle respecte le développement cognitif de l’élève. Pour, ce il importe que
l’ensemble de ces interventions soit élaboré en fonction d’une théorie développementale
scientifiquement reconnue.
•
Il est recommandé d’introduire des éléments d’orientation scolaire et professionnelle à
l’intérieur des principales matières enseignées aux différentes années d’études du palier
secondaire ainsi qu’à l’intérieur des principales matières enseignées aux différentes
années d’études précédant la transition de l’élémentaire au secondaire.
•
Il est recommandé que des mesures concrètes soient prises afin que les élèves prennent
davantage conscience que le travail constitue aussi un lieu d’expression de leur identité
franco-ontarienne. À ce titre, il importe que les écoles établissent des contacts plus
étroits avec des intervenants et des intervenants du milieu socio-économique
francophone ou francophile.
Les représentations sociales du travail: Dialogue 2007