Régulation de la Glycémie Pr Fabrizio Andreelli CHU Bichat Claude Bernard Valeurs normales de glycémie A jeun: 0.7 à 1.10 g/l Post-prandial (2h après le.

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Transcript Régulation de la Glycémie Pr Fabrizio Andreelli CHU Bichat Claude Bernard Valeurs normales de glycémie A jeun: 0.7 à 1.10 g/l Post-prandial (2h après le.

Régulation de la
Glycémie
Pr Fabrizio Andreelli
CHU Bichat Claude Bernard
Valeurs normales de glycémie
A jeun: 0.7 à 1.10 g/l
Post-prandial (2h après le repas): < 1,40 g/l
1 g/l = 5,5 mmol/l
Définition des diabètes:
Glycémie à jeun < 1,10 g/l (6 mmol/l):
sujet normal
Glycémie à jeun entre 1,10 et 1,26 g/l (7 mmol/l): trouble
de l’homéostasie au glucose
Glycémie à jeun > 1,26 g/l (7 mmol/l): diabète
La principale circonstance de découverte du diabète de type 2
méconnu est l’accident cardio-vasculaire
Physiopathologie des diabètes
-l’insuline est la seule hormone hypoglycémiante
-les effets de l’insuline dépendent
*de la quantité disponible
*des effets de l’insuline sur les tissus cibles
L’hyperglycémie peut résulter
-d’une carence en insuline (absolue ou relative) et/ou
-d’une réduction de l’effet tissulaire de l’insuline
(insulinorésistance)
Glycogène
-synthèse (repas) : insuline
-dégradation (jeun): glucagon
Néoglucogenèse (à jeun)
-glycérol et alanine: glucagon
Oxydation des lipides (à jeun)
-énergie de la néoglucogenèse
-corps cétoniques
Foie
Synthèse des lipides (repas)
-triglycérides (VLDL): insuline
Principal site d’action de l’insuline (repas)
-captation du glucose
Muscle
Capable d’oxyder des lipides (sport ou à jeun)
Tissu adipeux
TG alimentaires
AGL
Lipogenèse
TG
AGL
+
Glycérol
Lipolyse
Lipogenèse
(nourri)
Lipolyse
(à jeun)
Réserves énergétiques
Pour un sujet de 70 kg
Triglycérides
100 000 kcal
15000 g
Glycogène
600 kcal
200g
Glucose circulant
80 kcal
20g
Protéines
25 000 kcal
6000 g
Rôle important de la masse grasse
Pancréas
L’insuline:
-2 chaînes polypeptidiques
A et B
Pour chaque molécule
d’insuline libérée, il y a
une molécule de c-peptide
libérée
Le dosage du c-peptide reflète
la sécrétion d’insuline
Régulation de la sécrétion d’insuline
Diabète MODY (diabète de la maturité du jeune)
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A jeun
Repas
A jeun une nuit
-Glycemie minimale stable (0,8 g/l)
-Le foie libère ses réserves de glycogène
- glycogénolyse
-La néoglucogenèse à partir du glycérol et de l’alanine est encore
faible
A jeun > 36h
-Glycemie minimale stable (0,5 g/l)
-Le foie n’a plus de réserves de glycogène
- glycogénolyse = 0
-La néoglucogenèse à partir du glycérol et de l’alanine est forte
A jeun une nuit
Production hépatique de glucose
=2/3 de glycogénolyse et 1/3 de néoglucogenèse
Glycémie minimale stable
Cerveau
GR
rein
Le muscle ne consomme
pas de glucose
Insuline basse
Glucagon élevé
Le glycogène
La glycogénolyse dépend de l’action de plusieurs enzymes
Glycogène
Glucose 6 phosphate
Glucose libre
Circulation
La glucose 6 phosphatase
libère le glucose produit par la
glycogénolyse
Glycogénose = glycogénolyse faible par mutation enzymatique,
malaises à jeun et gros foie
A jeun une nuit
La cétogenèse augmente
(oxydation lipidique hépatique)
AGL
Le muscle oxyde
des lipides
Insuline basse
Glucagon élevé
A jeun > 36h
Glycogène hépatique = 0
Production hépatique de glucose
=100% de néoglucogenèse
Glycémie minimale stable
Cerveau
GR
rein
Glycérol
Alanine
néoglucogenèse
Insuline basse
Glucagon élevé
Glycérol
Glucose
Alanine
Glucose
A jeun > 36h
Glycogène hépatique = 0
Alanine
Glycérol
Lipolyse à jeun
Production hépatique de glucose
=100% de néoglucogenèse
Glycémie minimale stable
néoglucogenèse
Cerveau
GR
rein
énergie
Acides gras
(leur oxydation donne
l’énergie pour la néoglucogenèse)
Le repas
Situation post-prandiale
L’insuline augmente et le glucagon diminue
Les organes doivent stocker les calories
-glucides: foie et muscle
-lipides: tissu adipeux
Le glucose absorbé par l’intestin
est stocké sous forme de glycogène
dans le foie (il refait des réserves).
Diminution de la production hépatique
de glucose :
c’est ce qui permet de ne pas avoir de
glycémies trop fortes après un repas.
Le surplus de glucose non utilisé par le foie
est stocké dans le muscle
Le surplus de glucose non utilisé par le foie
est stocké dans le muscle
Glucose
Insuline
P
Glucose
PI-3 kinase IRS-1
Glycolyse
(Oxydation)
GLUT 4
Glycogène
(Stockage)
Glucose stocké dans le foie et les muscle
(reconstitution des réserves de glycogène)
=
Glycemie post-prandiale normale
Lipides stockés dans le TA =
pas d’hypertriglycéridémie post-prandiale
Glucose
Lipogenèse
Alimentation
Exemples de maladies
Chez une personne normale, même si le jeûne se prolonge,
l’insulinémie ne s’annule jamais.
C’est ce fond d’insuline qui permet à la cétogenèse d’être contrôlée.
Diabète insulino-dépendant (type 1) = carence totale en insuline par
destruction des cellules .
Sans traitement par insuline, décès par acidose secondaire à une
production massive de corps cétoniques qui acidifient le sang.
Diabétique de type 1: insuline nulle = décès sans traitement
Fonte du TA
La cétogenèse explose
La production de glucose par le foie
est très forte
AGL
Le muscle capte
très peu de glucose
Insuline nulle
Glucagon élevé
Photo of a typical juvenile diabetic
before and after treatment
Teddy Ryder-1922: one of the
first patients to receive insulin
• One of Banting's star patients,
referred to as the 'living miracle' in
press accounts, who came to
Toronto as a 5 year old boy,
weighing only 27 pounds, receiving
his first injection on 10 July
• The following year he wrote to
Banting several times from his
home in Connecticut, informing him
that "I am a fat boy now and I feel
fine"; Banting kept in touch with
him through the 1920s and 1930s
• Teddy Ryder lived for over 70 years
on insulin, dying at the age of 76
Example of Connaught insulin
produced in Toronto, 1923
Diabétique de type 2 obèse= carence relative en insuline +
insulinorésistance
A jeun
Néoglucogenèse
Exagérée
Glycémie élevée le
Matin à jeun
AGL
+
Glycérol
Excès
d’adipocytes
Insuline basse
Glucagon élevé
Diabétique de type 2 obèse= carence relative en insuline +
insulinorésistance
Repas
Néoglucogenèse
Exagérée
La PHG ne chute pas
AGL
+
Glycérol
Insuline basse
Glucagon élevé
Le muscle capte
mal le glucose
Glycémie postélevée
LE DIABETE LIPOATROPHIQUE
Lipoatrophie généralisée
• Seip-Berardinelli 1954
• Lawrence 1946
Perte du tissu adipeux
Diabète, Hypertriglycéridémie,
Ingestion lipidique exagérée
Diabètes lipoatrophiques
Glucose uptake clamp = 0 mg/kg/min
Poids 50 kg
500 UI par jour d’insuline
Greco AV et al. Diabetes 2002