Bibliothèques numériques L’évolution des ressources numériques en bibliothèques Formation CNFPT Pays de Loire : Octobre 2007 Olivier Ertzscheid. Maître de Conférences en sciences de l’information. Université.
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Transcript Bibliothèques numériques L’évolution des ressources numériques en bibliothèques Formation CNFPT Pays de Loire : Octobre 2007 Olivier Ertzscheid. Maître de Conférences en sciences de l’information. Université.
Bibliothèques numériques
L’évolution des ressources
numériques en bibliothèques
Formation CNFPT Pays de Loire : Octobre 2007
Olivier Ertzscheid.
Maître de Conférences en sciences de l’information.
Université de Nantes. IUT de la Roche sur Yon
[email protected]
Support de formation sous licence creative commons :
Réutilisable et modifiable en dehors de tout
cadre commercial en citant la source originale.
Préambule : Star Wars
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Obi-Wan Kenobi : Je suis à la recherche d'une galaxie de planète appelé Kamino. Et je ne
l'a retrouve sur aucun carte ni archive.
JOCASTA NU : Kamino ? Ca ne m'est pas un système familier. Etes-vous sûr d'avoir les
bonnes coordonnées ?
Obi-Wan Kenobi : Selon mes informations, elle devrait se trouver dans cette zone. Juste
au sud de RISHI MAZE
JOCASTA NU : Pas de coordonnées ? C'est comme chercher une aiguille dans une
botte de foin. (…) Vous êtes sûr qu'elle existe ?
Obi-Wan Kenobi : Certain
JOCASTA NU : Peut-être que la planète que vous cherchez a été détruite.
Obi-Wan Kenobi : Ca ne serait pas consigné dans un rapport ?
JOCASTA NU: Ca devrait l'être. Sauf si c'est très récent. (Elle secoue sa tête) Je n'aime
pas dire ca, mais le système que vous recherchez n'existe pas !
Obi-Wan Kenobi : C'est impossible.peut-être les archives sont-elles incomplètes ?
JOCASTA NU : Les archives sont complètes et totalement sécurisé, mon jeune Jedi.
C'est une chose dont je suis absolument sûre - si quelque chose n'apparaît pas
dans nos archives, c'est qu'il n'existe pas !
•
• Moralité : Question de la BibNum : Ambition ? Collection ? Usages ?
Accès ? Repérage ?
Thématiques abordées
•
Bibliothèques "numériques, électroniques, virtuelles"
– tour d'horizon "sémantique"
•
bibliothèques numériques et services aux usagers
– blogs, fils rss bibliothéconomiques, interfaces de navigation et de visualisation,
•
bibliothèques numériques, recherche d'information et moteurs de recherche
– la question de l'accès au texte intégral, les nouveaux acteurs (l'exemple de Google Scholar)
•
bibliothèques numériques et accès aux savoirs
– la question des archives ouvertes et institutionnelles
– les enjeux en termes de coûts (abonnements aux éditeurs de revues), de politique
d'acquisition, position des GateKeepers
•
bibliothèques numériques et techniques documentaires
– pratique des signets collaboratifs / partagés.
– les outils de "tag" et les folksonomies ("indexation sociale")
•
bibliothèques numériques et numérisation
– les grands projets de numérisation. La place des bibliothèques. L'exemple de l'opposition
Google Print / BNF / La question des droits
Au programme
1. Chronologie et contexte
2. Définition, enjeux et ambitions
3. La trilogie de l’indexation (prélude aux
bibliothèques numériques)
4. La course aux contenus
5. Bibliothèque numérique ou Googliothèque
universelle ?
6. Carte des acteurs : bibliothèques, moteurs,
alliances.
7. Les 3 modèles de l’universalité numérique
8. Professionnels et usagers : usages du numérique
Fil Rouge
• Evolution des missions des bibliothèques
– Au regard … dans un contexte …
• De numérisation massive des biens culturels.
• Prenant en compte l’arrivée :
– de nouveaux « entrants »
• Moteurs de recherche
• Archives ouvertes.
– de nouvelles alliances
• Public / privé
• Bibliothèques / moteurs
– De nouveaux « positionnements »
1. Chronologie et contexte
Chronologie
"Where is the Life we have lost in living?
Where is the wisdom we have lost in knowledge?
Where is the knowledge we have lost in information?"
T.S. Eliott, in Choruses from The Rock (1934)
(petite) Chronologie (de l’informatisation)
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1900 : Bib. Congrès centralise catalogage
1935 : premières machines mécanographiques pour recherche documentaire
1959 : Conférence Unesco : traitement numérique de l’information
1963 : premières recherches en texte intégral
1969 : ARPANET
Années 70 :
– informatisation bibliothèques
– Accès aux documents extérieurs devient une fonction importante
Années 80 :
– nouveaux systèmes de gestion informatisée (prêt, catalogage,
enregistrement …)
– Apparition CD-ROM : documents numériques objets d’acquisition et
d’intégration dans les collections.
Années 90 :
– Internet.
1995 : premiers programmes de numérisation de fonds d’ouvrages, en mode
image.
2005 : année de la bibliothèque numérique (Google, BnF, BNUE, etc …)
Contexte Informationnel
I
N
P
U
T
Explosion documentaire
Sélection / Acquisition / Enregistrement
Constitution de « fonds »
Description documentaire
Identification <=> Signalement
Maîtrise
Signalétique
contenants
INDEXATION / CATALOGAGE /
BIBLIOGRAPHIE / CLASSIFICATIONS /
Maîtrise
Analytique
contenus
« Mémoires » Papier / Informatique
Recherche / Récupération
O
U
T
P
U
T
L’existant : les bibliothèques dans le monde
• Plus de 500 000 bibliothèques,
• 15.000 km de rayonnages de bibliothèques,
• Plus de 500 000 connections à Internet dans les
bibliothèques,
• 1,5 trillions de prêts chaque année
• 2,5 milliards de lecteurs inscrits.
– Source : manifeste IFLA :
– http://www.ifla.org/III/wsis/AlexandriaManifesto-fr.html
L’existant français
• Bibliothèques publiques
– Combien ? 3,067desservant 65 % de la population
– Pour qui ? 31 % of the population use municipal libraries (17 % of
subscribers),
– 12 public libraries have a regional vocation,
– Ressources humaines : 39,000 staff members of which 34 %
volunteers,
– Surface combinée : 2 million m2
– Fonds
• 95.2 million non-heritage printed documents,
• 7.6 million sound recordings and 1.3 million videos recordings,
• 13.2 million heritage printed documents,
– Informatisation : 2,377 public libraries are computerized,
– Accès Internet dans 1,239 libraries (représente 4,771 terminaux soit
une moyenne de 4 ordinateurs par bibliothèque)
•
Source : ministère de la culture. Juin 2005
L’existant français
• Bibliothèques universitaires
– 110 bibliothèques universitaires et interuniversitaires.
– 1.179 million d’usagers
– 5,000 employés (un peu plus de 3 pour 1000 étudiants),
– they spend over 70 M€ on document acquisitions,
– their combined capacity is 106,000 seats,
– their collections, some 27 million books and 466,000 series titles,
increased for example by 1.2 million books in 2002.
– Documentation électronique
• 4,800 electronic documents
• Abonnement à 179,000 e-journals et 2,900 databases.
• Source : ministère de la culture. Juin 2005
Charte des bibliothèques
• 4 missions
– Accumulation : construction des collections. Savoir
cumulatif
– Diffusion de culture livresque (ouverture des docs au
publics) : tous publics et tous documents
– Aide aux études : formation scolaire, universitaire,
professionnelle ET personnelle
– Documentation récente (actualité)
•
Source http://www.enssib.fr/autres-sites/csb/csb-char.html
Charte des bibliothèques
• Article 3
– La bibliothèque est un service public nécessaire à l’exercice de la démocratie.
Elle doit assurer l’égalité d’accès à la lecture et aux sources
documentaires pour permettre l’indépendance intellectuelle de chaque
individu et contribuer au progrès de la société.
• Article 4
– Les bibliothèques qui dépendent des collectivités publiques sont ouvertes à tous.
Aucun citoyen ne doit en être exclu du fait de sa situation personnelle
• Article 5
– D’une manière générale, toute bibliothèque doit s’inscrire dans un ensemble
organisé dont l’objectif est de fonctionner en réseau.
• Article 6
– La consultation sur place des catalogues et des collections doit être gratuite
pour l’usager.
• Article 7
– Les collections des bibliothèques des collectivités publiques doivent être
représentatives, chacune à son niveau ou dans sa spécialité, de l’ensemble
des connaissances, des courants d’opinion et des productions éditoriales.
• Raison d’être des plans de classement et de l’accès raisonné
Contexte Internet : diffusion & normalisation
• Explosion du web et de ses usages
– Google …
• Explosion des standards numériques
– Dublin Core
– OAI-PMH (http://www.culture.gouv.fr/culture/dll/OAI-PMH.htm)
• Explosion des plateformes de dépôt et de
conservation
– ArXiv (http://arxiv.org/)
– Dspace (http://www.dspace.org/)
How Much Information in the world ?
• Papier + numérique (Information imprimée, films, stockage optique et
magnétique) = 5 exabits
– Sachant que 17 millions de livres (bibliothèque congrès) = 137 TB
– 5 exabits = 37 000 bibliothèques de 17 millions de livres = 629 milliards de
livres
• Internet
– le web "de surface" (= indexé ou susceptible de l'être par les
moteurs) représente 167 TéraBits d'information
– les données des bibliothèques : 2,000 TB
– le web profond ("invisible" ou "deep web") : 91,850 TB
• (Pour mémoire 1 TB = 1000 GigaBits, 1 Cédérom = 700 mégas, 1 disque
dur = 20 à 500 Gigas)
• Google = 8 milliards de pages = 0,005 % de l'information mondiale.
•
Source : http://www.sims.berkeley.edu/research/projects/how-much-info-2003/
Le travail … en Europe …
• Grandes bibliothèques européennes :
– 2,5 milliards de documents (livres et périodiques) (incluant des
doublons)
– Projet Google Books Bibliothèque : 15 millions de documents.
• Archives européennes :
–
–
–
–
80 millions d’heures d’enregistrement vidéo
100 millions audio
La plupart originale et analogique.
70% de ces archives en danger : chaque année, 10000 heures
perdues.
France et numérisation
• Appel à projets (April 2005)
• 170 propositions (131 en 2003) from institutions of
various
• patrimonial sectors (budget : 2,7 M€ in 2005).
• Site portail « digitization of the cultural heritage » :
(www.numerique.culture.fr)
– Secteur bibliothèques :
http://www.numerique.culture.fr/fr/f_02.htm
• Source : ministère de la culture. Juin 2005
Utopies documentaires
• Bibliothèques numériques perçues comme entités
globalisantes d’un accès unique à l’ensemble des
savoirs sont constitutives de l’histoire de la
documentation dans toutes ses modalités
(bibliothéconomie, classifications, catalogage,
recherche documentaire …)
• Utopies documentaires
– Wells : World Brain
– Bush : Memex
– Nelson : Xanadu
– Otlet : Mundaneum
2. Définition, enjeux et ambitions
Bibliothèque numérique ?
• Savoirs, connaissances (pas information)
– Meilleure diffusion
– Nouvelle forme de transmission
• Années 90 : bibliothèques sur Internet
– Mise en ligne des catalogues (sudoc)
– Puis documents numérisés
• Faciliter l’accès
– Quantitatif : supra-national
– Qualitatif : recherche texte intégral ou non.
Intérêt des Bibliothèques numériques
• Rendre accessible
– Livres rares, épuisés, confidentiels, anciens, difficiles d’accès …
– ex : http://lettrevolee.irht.cnrs.fr
• Rendre « cherchable » (searchable)
– Capacité à « entrer » dans le texte
– Outils de la linguistique de corpus, dispositifs de lecture
« augmentée », etc …
• Démocratisation …
– Des savoirs ?
– Des accès aux savoirs ?
– Des parcours de connaissance ?
• « Rétrécir le temps et élargir l’espace. » J.F. de la Vega.
Intérêt des Bibliothèques numériques
• Confronter le lecteur avec de nouveaux codes
– (écrit => multimedia)
• Réservoir de documents
– (traçabilité ?)
• Conservation de documents
– (patrimoine du temporaire ?)
• Organisation des connaissances
– (logiques classificatoires ou dictature du mot-clé)
• Mise en ligne de services
– (ask a librarian)
• Promotion de fonds patrimoniaux
Les bibliothèques ne sauraient être
« que » numériques
• Documents imprimés et numériques
• UNIVERS CONTINU
• Bibliothèques hybrides.
(premiers) Eléments de définition
• Bibliothèques …
– Numériques, Electroniques, Virtuelles :
• « concept organisationnel basé sur une alliance de
l’informatisation de la bibliothèque, de l’accès aux
télécommunications et d’une nouvelle gamme d’outils directement
utilisables par le lecteur et le dispensant de recourir à un
intermédiaire humain. » Corrado Petenatti.
• Différences entre bibliothèque physique et virtuelle :
– Conditions d’accès aux documents
• (lecteur n’a plus à se déplacer)
– Étendue ou nature des services offerts
• (aide à la lecture par exemple)
– ET NON ampleur ou couverture du fonds. Il existe de
très petites bibliothèques numériques !
Classique, Electronique, Virtuelle
• Les mutations des bibliothèques sont de deux ordres :
– organisation des savoirs qu’elles permettent de conserver,
– traces, des supports sur lesquels sont inscrits ces savoirs.
• Permet de distinguer
– la bibliothèque classique
• => changement de support
– bibliothèque électronique (« l’informatisation de la
bibliothèque classique et la numérisation des textes »)
• => dynamique plus générale liée aux nvlles formes d’organisation
du savoir sur les réseaux
– la bibliothèque virtuelle (« la bibliothèque électronique
plus le réseau, plus l’appropriation individuelle. » [Giffard
96]).
Classique, Electronique, Virtuelle
• Enjeux « technologique » et ambitions « intellectuelles » constitutifs de
l’histoire des bibliothèques :
– dès 1576, « Alde Manuce réussit à fusionner le programme
intellectuel de l’édition humaniste et le programme technologique de
la typographie. » [Giffard 96]
• Avènement du numérique : nouveaux problèmes.
– bibliothèques « reçoivent de l’information et non seulement des
œuvres » [Bougnoux 93 p.658],
– ce qui, deuxièmement, « (...) conduit à poser en d’autres termes la
dialectique du « périssable » et du « conservable ». Il nous permettra
peut-être de constituer et de transmettre un « patrimoine du
temporaire ». » [BPI 01].
– « La technologie permettant de délivrer d’immenses quantités de
données ne délivre pas simultanément une raison légitime
d’accumuler ces informations. » [Friedlander 95 p.75]
Bibliothèque « calque »
• Du physique vers le virtuel
• Modèle d’organisation de l’offre électronique calqué sur
l’organisation physique des bibliothèques traditionnelles
– Accueil à travers page principale des services offerts
– Outils et moyens d’accès : catalogues, bdd
bibliographiques, plans de classification, typologie des
collections, moteur de recherche …
– Accès à des usuels (dict, encyclo), annuaires,
répertoires
– Accès aux collections
– Accès aux supports d’accompagnement de cours,
exercices, etc …
– Services : guide méthodologique, ask a librarian, service
d’alerte …
Le Cadre
• « les bibliothèques doivent redéfinir les
principes mêmes de leur action, dans deux
directions : le patrimoine et la diffusion. »
JNJ, 20/06/2005, www.01.net
– Fonction patrimoniale demeure même avec
dispersion physique des lieux de conservation
– L’introduction de l’électronique modifie
profondément chacun des trois pôles de la
chaîne de production réception du livre : auteur,
éditeur, lecteur.
Définitions
• « Organisations qui offrent des ressources, y compris en
personnel, pour sélectionner, structurer, offrir un accès
intellectuel, interpréter, distribuer et conserver l’intégrité
de documents sous forme numérique. Une bibliothèque
numérique garantit également un accès sur la durée aux
œuvres électroniques dans le but d’être aisément et à un
moindre coût disponibles à un ou plusieurs publics
spécifiques. » Gary Cleveland
Définitions
• « Une collection numérique devient une bibliothèque numérique
lorsqu’elle répond aux 4 conditions suivantes :
– a) elle peut être créée et produite dans un certain nombre d’endroits
différents, mais elle doit être accessible en tant qu’entité unique ;
– b) elle doit être organisée et indexée pour permettre un accès aussi
facile que possible ;
– c) elle doit être stockée et gérée de manière à avoir une existence
assez longue après sa création ;
– d) elle doit trouver un équilibre entre le respect du droit d’auteur
et la diffusion libre du savoir. » www.etudes-francaises.net
• DADVSI : fin de l’exception culturelle et aux fins d’enseignement
des droits de copie, droits de citation ?
• Pour chaque ressource numérisée : spécifier l’utilisation autorisée
: usage privé, enseignement et recherche, usage commercial …
Quels corpus ? Quelles collections ?
• 3 types de ressources pour BibNum :
– produites et mises en ligne par la bibliothèque
elle-même en tant qu’institution
• Ex : Gallica, BNF
• Archives institutionnelles
– Ressources commerciales auxquelles la
bibliothèque est abonnée
• Ex : périodiques scientifiques pour BU
– Ressources extérieures mises à disposition de
l’usager
• Ex : liste de signets thématiques, etc …
Comment ??
• Numérisation :
– Mode image
– Mode texte (OCR)
• Rétablir le lien avec le document matériel :
– Métadonnées (Dublin Core)
• Question des coûts $$$$
– Google welcome :-)
Et pourquoi ??
• Numériser n’est pas tout :
– Objectifs ?
– Public ?
– Collections ?
– Services ?
Bibliothèque & CONSERVATION numérique
• « Avec le papier électronique, lisible sans souris,
sans clavier, sans stylet (…) la numérithèque du
futur ne possèderait plus alors que des livres blancs
où chaque lecteur pourrait tout inscrire. »
– Michel Fingerhut (directeur médiathèque IRCAM)
• Problématique de la trace, de l’IN-scription
• Conserver des ouvrages n’est pas (que) conserver
des écrits ==> bibliothèque sans livres ??
• Or ces écrits numériques ont des problématiques
de conservation spécifiques …
Bibliothèque & CONSERVATION numérique
• Les atouts du support numérique :
– Capacité de stockage
– Mais …
• Les problèmes :
– Altération des supports => obsolescence des supports et des dispositifs
de lecture …
– Evolution des formats :
• Propriétaires ou non … multipliée par spécificités des médias numériques
(image, son, vidéo, etc …) ==> exemple du PDF
• Peu de chance que le phénomène ralentisse
– Innovation technologique + stratégie industrielle
– Alberto Manguel :
• « Au musée de Naples, on peut encore lire sur les cendres d’un papyrus
sauvé de Pompéi. En revanche, beaucoup de mes disquettes vieilles de 5
ans sont déjà inutilisables. Les technologies modernes nous condamnent à
nous occuper d’elles en permanence. » in Internet, le cauchemar de Babel,
L’express 28/03/05
Bibliothèque & CONSERVATION numérique
• DIFFUSION numérique : OUI
• CONSERVATION numérique : A VOIR …
« Révolution volumétrique » (Christian Lupovici)
• Traitement de flux énormes d’informations
- Exemple des volumes des collectes de l’Internet
• Nouvelles unités documentaires
- Application de techniques archivistiques aux sites web
• Des techniques bibliothéconomiques industrielles
– traitements documentaires automatiques
– échantillonnage des contrôles qualité et alertes automatiques
– protocoles de recyclage des problèmes
3. Star Dex :
la trilogie de l’indexation
(Prélude au numérique)
Episode 1 : L’alliance des usagers
Episode 2 : La revanche des bibliothécaires
Episode 3 : Le côté obscur de l’indexation payante
Episode 1 : Indexons l’internet
•Et si les usagers
devenaient
bibliothécaires ?
• On sait ranger sa bibliothèque …
rangeons l’Internet
• balises Meta, Spamdexing … => plus personne ne s’y
retrouve …
Episode II :
Bibliothécaire : le retour
• Grand n’importe quoi, Internet = big bazar
• Côté public :
– Tout type d’information
– Tout type d’indexation
• Côté institutions et bibliothèques :
– De plus en plus d’informations (numérisation des collections) = savoirs
validés
– Impensable de n’être pas présent SUR internet
– Impensable de s’y trouver « mélangé » avec des blagues carambar ou
télé Z
– Nécessiter d’archivage : Dépôt légal des sites Internet
• Déplacement des savoirs-faire : Dublin Core.
Indexation & internet : DublinCore
•Acteurs initiaux : bibliothécaires et informaticiens
•OCLC (Online Computer Library Center, Dublin, Ohio)
http://www.oclc.org/
• NCSA (National Center for Supercomputing Applications,
Champaing, Illinois) http://www.ncsa.uiuc.edu/
•site officiel http://dublincore.org/
•Mars 1995: 1ère conférence sur les métadonnées ( =
« données relatives à d’autres données », Priscilla Caplan,
1995) ;
•Objectif : établir un consensus sur les éléments essentiels
des métadonnées pour une description adéquate des
ressources accessibles dans Internet (Weibel et al., 1995).
Indexation & internet : DublinCore
•Caractéristiques
•Le DC peut-être vu comme le plus petit dénominateur commun des
formats de description (Roland Dachelet, 1998).
•Le DC doit pouvoir être utilisé par les auteurs des documents euxmêmes, d’où seulement 15 éléments, optionnels, répétables, comportant
des sous-éléments
•dix fondamentaux DC : auteur, date, description, éditeur, format,
identifiant de la ressource, langue, mots clés, titre, type de ressource.
•(liste en français mise en ligne par Anne-Marie Vercoustre
sur le site de l ’INRIA)
• http://www-rocq.inria.fr/~vercoust/METADATA/DC-french.html
•Deux utilisations possibles du DC : description des ressources à partir
d’un lien externe ou inclusion dans les ressources.
Indexation & internet : DublinCore
Exemple de métadonnées
<meta name="DC.language" content="fr">
<meta name="DC.title"
content="Répertoire des bibliothèques médicales francophones">
<meta name="DC.type" content="(SCHEME=CISMeF)texte.répertoire">
<meta name="DC.subject.keywords"
content="(SCHEME=MeSH)bibliothèque médicale; medical library">
<link rel="schema.mesh"
href"http://www.nlm.nih.gov/mesh/meshhome.html">
<link rel="schema.cismef"
href="http://www.chu-rouen.fr/documed/typeressource.html">
DC : exemple
<dc:title>Intersection Graphs of Jordan Arcs</dc:title>
<dc:creator>De Fraysseix, Hubert</dc:creator>
<dc:creator>Ossona De Mendez, Patrice</dc:creator>
<dc:subject>Mathematics/Combinatorics</dc:subject>
<dc:description>A family of Jordan arcs, such that two arcs are nowhere tangent….</dc:description>
<dc:publisher>HAL - CCSd - CNRS</dc:publisher>
<dc:contributor>Patrice Ossona De Mendez <[email protected]></dc:contributor>
<dc:date>1999</dc:date>
<dc:type>ARTJOURNAL</dc:type>
<dc:format/>
<dc:identifier>ccsd-00005625 (version 1)</dc:identifier>
<dc:source>http://hal/docs/00/03/17/31/PDF/Taxi_ArcStirin.pdf</dc:source>
<dc:language>EN</dc:language>
<dc:relation/>
<dc:coverage>graph drawing; intersection representation</dc:coverage>
<dc:rights/>
Indexation & internet : DublinCore
•Deux tendances au sein de la communauté DC
•minimaliste (en rester là)
•structuraliste (développement des «qualifiers »)
http://purl.org/dc/groups/qualifierlist.htm
http://mirrored.ukoln.ac.uk/dc/groups/qualifierlist.htm
•la tendance structuraliste semble maintenant
majoritaire
Episode 3 : l’arrivée de l’indexation payante.
• Le casse-tête des moteurs
• Ont (dans l’absolu) besoin des usagers pour les aider à mieux classer
(aujourd’hui : social search à la Yahoo! : MyWeb, Del.icio.us, etc …)
• Mais les usagers détournent les logiques d’indexation
• Solution trouvée :
– Ne pas ou plus prendre en compte ces balises méta
– Faire payer le positionnement
• achat de mots clés pour affichage en tête de page de résultat
• Principe : obtenir une page web d'un site dans les premières
positions proposées par l'outil de recherche pour un mot clé
donné.
• Premières « dérives » : achat de mots-clé par l’UMP … exemple
du CPE …
4. La course aux contenus
Qui numérise ? Qui thésaurise ?
• Bibliothèques
• Moteurs
• Auteurs / Editeurs : OAI & Archives ouvertes
OAI (Open Access Initiative)
•
Initiative du Budapest (http://www.soros.org/openaccess/fr/read.shtml)
•
" Par "Open Access" nous entendons la mise à disposition gratuite sur Internet
des articles scientifiques, autorisant tout utilisateur à lire, télécharger, copier,
distribuer, imprimer, exploiter grâce à des outils de recherche, établir des liens
hypertextes vers ces articles et matériaux, traiter automatiquement à des fins
d'indexation, les réutiliser grâce à la mobilisation de leur contenus par des
logiciels spécialisés ou à toute autre fin légale et c,e sans autre barrière
financière, juridique ou technique que celles qui sont intrinsèquement liées à
l'accès sur Internet. Les seules contraintes pesant sur la reproduction et la
distribution, et le seul impact des règles de la propriété intellectuelle en ce
domaine, sont de donner aux auteurs un droit de contrôle sur l'intégrité de leur
œuvres dans le cadre de ces réutilisations libres et que leur qualité d'auteur soit
clairement mentionnée et reconnue dans le cadre de celles-ci".
OAI-PMH
•
L'OAI-PMH (Open Archives Initiative’s Protocol for Metadata Harvesting) ou
protocole OAI
– facilite l’échange de données entre des fournisseurs de données et de service
– permet de créer, d’alimenter et de tenir à jour, par des procédures automatisées,
des réservoirs d’enregistrements qui signalent, décrivent et rendent accessibles
des documents, sans les dupliquer ni modifier leur localisation d’origine.
– visibilité accrue à des documents
– Interopérabilité : collecte (moissonnage) les données descriptives de ressources
et documents de tous types, accessibles sur l’Internet dans des entrepôts OAI.
– Peut fonctionner en « surcouche » du Dublin Core
– Sites de références sur le document : http://www.culture.gouv.fr/culture/dll/OAIPMH.htm
5. Bibliothèque numérique et/ou
Googliothèque universelle ?
L’origine d’un intérêt : les « 3C »
Coûts, Connaissance & COnfiance
•
•
•
Savez vous sur quoi travaillaient Brin et Page pour leur doctorat ??????
Symptômes :
– 72 % des universitaires utilisent le moteur Google pour leurs recherches d’articles
scientifiques (SWA 05).
– L’INIST, premier fournisseur français de documents de recherche a fait de Google
Scholar son moteur d’accès
– Même la BNF dont on sait les positions de son président, utilise Google comme
moteur de recherche interne au sein de sa propre interface …
Explication de l’intérêt de Google pour la diffusion scientifique et la numérisation :
– logique capitalistique,
• le marché mondial de l’IST en 2005 : 14 milliards de dollars (croissance de 8% sur 2004).
• l'édition scientifique est avec l'édition juridique l'un des compartiments les plus rentables de
l'édition professionnelle, avec des taux de marge de l'ordre de 18 à 24% du CA chez les plus
grands éditeurs. (Source GFII)
– Logique positionnement :
• « rendre universellement accessible l’ensemble des connaissances disponibles. » Si l’on peut
• la bataille de l’information (aussi bien en termes d’accès, de diffusion que de modèle
économique – publicitaire – associé) gagnée par Google :
• next : bataille de la connaissance.
• Image de la marque ternie : censure (en Chine) et protection de la vie privée.
• gagner la confiance des prescripteurs (chercheurs et autres bibliothécaires) = acquérir une
salutaire légitimation.
Projet OCEAN
• A l’origine : projet « ocean »
• Google passe un accord avec 16 grandes
universités pour référencer les contenus de leurs
"dépôts électroniques de documents"
• MIT (Massachussets Institute of Technology) et 16
autres universités (Cornell University, Hong Kong
University of Science and Technology, University of
Toronto et University of Washington) pour indexer et
rendre systématiquement accessible les contenus
des "archives numériques ouvertes" ("digital
repositories") créées par ces institutions
GOOGLE SCHOLAR
• http://scholar.google.com/ Lancé fin 2004
• Filtre : uniquement documents scientifiques et universitaires
• Corpus : articles scientifiques, de thèses, de pré-publications, de
rapports ainsi que de monographies.
• Sources : éditeurs, sociétés savantes, répertoires et archives de pré et
post-prints et autres serveurs universitaires.
• Bibliométrie : nombre de liens pointant vers le fichier, les différentes
sources où il est disponible ainsi que les versions successives existant
sur le Web.
• Mais : technique de calcul reste pour l’instant opaque dans la mesure où
le taux de couverture de l’outil Google Scholar, les critères d’inclusion ou
d’exclusion des documents indexés ne sont pas fournis.
• Fiche Google Scholar : http://urfist.univ-lyon1.fr/GoogleScholar.pdf
Google Library
• Annonce partenariat avec bibliothèques pour numériser gratuitement
leur fonds et les rendre accessibles en texte intégral si copyright
dépassé.
• Problème : Google Library et Google Print : même adresse, même
service
• La clé aux marchands du temple ?
– Pourquoi ? Evolution des missions mais pas des fonds financiers …
• faux-problèmes : hégémonie américaine
• Modèle marchand de la bibliothèque ?
– Financé par publicité
– Que devient l’accès raisonné ?
– « laisser les utilisateurs et les chercheurs décider par eux-mêmes,
par leurs choix, de la hiérarchie. »
– http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2005/09/google_accepte_.html
– Mein Kampf au rayon jeunesse ??
– Risques : ouvrages les plus consultés, pas de roulement du fonds,
ouvrages oubliés, nouvelle forme d’enfer ?
Projet bibliothèque GOOGLE
• Estimation : 230 millions de dollars.
• Partenariat avec :
– NYPL, BU Stanford, BU Harvard, University of Michigan, Oxford.
• Etat des « collections » Janvier 2006 (source Rapport préliminaire
BNUE)
• :
– Avant 1700 : non significatif
– 18ème s : 1013 ouvrages
– 1800 - 1860 : environ 75 livres / an soit 4500 livres (numérisés par
Google)
– 1860-1930 : numérisation en cours.
– Stanford university press : 100 livres.
– Editeurs francophones :
• DE Boexk university (B) : 300 livres
• Eclat (F) : 90 livres
• Brill academic publishers (NL) : 270
« Bugbliothèque universelle »
• ……………………………
• En résumé :
• (1500 - 1923) : 11 700 000 pages affichées pour … 124 ouvrages ...
soit des ouvrages de 94 354 pages. Chacun.
• Epilogue :
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2005/11/bugbliothque_su.html
Google : ce qui fait débat
• Ainsi dans le cadre des mesures et des indicateurs délivrés par l’ISI c’est
l’autorité qui prévaut alors que l’algorithmie du moteur Google ne peut
s’établir que sur la notoriété d’un document.
• (BIL 06) : « Trust, authority, and reputation are central to scholarly
publishing, but the model of the Internet is almost antithetical to the trust
model of academia. »
• Des logiques d’usage, s’effaçant elles-même de plus en plus devant des
logiques marchandes (liens sponsorisés notamment), peuvent elles
prendre le pas sur des logiques classificatoires raisonnées dans le
contexte de la diffusion et de l’accès aux connaissances scientifiques ?
• Obliger les acteurs universitaires à se repositionner en reprenant la main
sur la maintenance et l’archivage de leurs fonds scientifiques pour ne
pas prendre le risque d’une dépossession ou d’un détournement des
logiques de consultation qui ne se feront plus que sur le site de la
compagnie américaine avec en toile de fond l’application de logiques non
plus classificatoires mais majoritairement marchandes.
• « All players – open-access and subscription publishers, managers of
open-access repositories, and librarians – should collaborate to find a
way to identify high academic quality in search engine world. » (FRI 06)
GOOGLE PRINT / BOOKS
•
•
•
•
•
•
•
•
•
octobre 07, 2004, Google Print
Editeur : vous envoyez (gratuitement) un exemplaire de vos livres chez
Google. Ils scannent tout ça (gratuitement) et l'indexe.
Recherche full text
Feuilletage en ligne de quelques pages de l'ouvrage (la table des matières)
L’actualité du projet …
Livres Hebdo : 20 Janvier : « Google aurait numérisé des centaines
d’ouvrages français, sans aucune autorisation des maisons d’éditions. »
« Les oeuvres "pillées" appartiendraient aux éditeurs Gallimard, Grasset,
Hachette ou Fayard, et antérieures à 1970, les auteurs étant Albert Camus,
Paul Valéry, André Malraux, André Gide ou André Breton. »
« Le service juridique de Gallimard compte bien poursuivre Google, "nous
allons réagir, c’est de la contrefaçon. Nous n’allons pas en rester là", des
oeuvres impliquées et imprimés par Gallimard étant toujours soumis à des
droits d’auteur. le SNE (Syndicat national de l’édition) risque lui aussi de se
poursuivre Google. »
Google pourrait avoir lancé la numérisation des oeuvres françaises avant que
le projet de la BNE (Bibliothèque numérique européenne) ne prenne trop
d’envergure...
Google Print / Books : quelques chiffres
• Corpus : 18 millions d’ouvrages
– 16 % : Domaine public
• Accès texte intégral
– 9 % : Copyright. In Print
• Accès selon desiderata des auteurs/éditeurs
– 75 % : Copyright (USA : 1923) Mais « out of print »
• Extraits (4 pages autour du mot-clé cherché)
• Aucun enregistrement, ni impression, ni sauvegarde
pour l’usager.
Le dilemme des éditeurs
• Question n’est pas de savoir s’il faut en être
ou non. IL LE FAUT
• Si vous avez quelque chose à vendre : vous
refuseriez un spot de pub gratuit dans le
media de masse le plus consulté chaque jour
?
• Question est de savoir comment y être …
Le dilemme des éditeurs
• Sept 2005 : procès Authors Guild
• Oct 2005 : procès AAP
• Argument officiel : « massive copyright infringement »
– Opt-In : « si vous voulez copier l’œuvre de quelqu’un vous
devez obtenir sa permission »
• Position Google (vrai) : si la copie est soumise au « fairuse », pas besoin de permission : « fair-use of a
copyrighted work is not an infringement »
• La question est donc bien celle des USAGES :
– Google Book Search : fair-use or not fair-use ?
Les vraies raisons de la colère
• Et demain …
– $ ? « Livres à la demande ? »
• Rejoint paradoxalement le projet bibliothèque :
livres numérisés, un exemplaire reversé à la
bibliothèque. Edition : livres scannés, google
constitue sa base, ne donne pas d’exemplaire aux
éditeurs
Vaincre sans péril …
• Corpus : 18 millions d’ouvrages
– 16 % : Domaine public
– 9 % : Copyright. In Print
• Négociations en cours avec les mêmes avec qui Google est en procès
(éditeurs)
– 75 % : Copyright (USA) Mais « out of print »
• Loi sur ayants-droits inapplicable : aucun moyen de vérifier ou de les connaître
: on peut pas demander permission
• Bataille gagnée pour Google : en mélangeant ainsi son « fonds » s’est
offert la garantie et le soutien des usages majoritaires.
• Chantage affectif : si éditeurs gagnent, le modèle s’appliquant au 9%
devra s’appliquer au 75% en on stoppera les frais.
• « Perte » de toute une partie de la littérature en terme « d’accès. »
• Perte de traffic pour les éditeurs et libraires en ligne.
Ce que le débat Google apporte aux bibliothèques …
• interroge simultanément les 3 facettes qui font, de
manière constitutive, la part irréductible du livre
dans son appréhension à savoir :
– Son rapport avec l’individualité consciente qui le
feuillette d’une part :
• lecture fragmentaire.
– Son rapport avec l’inscription qu’il recueille et
dont il est la trace d’autre part :
• lecture numérique
– Le rapport de cette inscription à un héritage
culturel partagé :
• économie des savoirs du livre.
Ce que le débat Google apporte aux bibliothèques …
•
•
•
•
•
•
•
•
Un moteur de recherche (qui se double d’un modèle économique entre agence média et
régie publicitaire) n’est NI une librairie, NI une bibliothèque, NI un éditeur.
MAIS …
Le point commun de ces trois là, leur trésor de guerre, leur thésaurus, c’est leur
CATALOGUE.
Or Google s’attaque de manière sans équivalente dans l’histoire du livre et de la diffusion,
de la conservation et de l’accès aux connaissances AU CATALOGUE.
2 dessis : blbiio, édition, librairie : pt commun catalogue
Conservation diffusion, accès, recherche : pt commun catalogue
Ahjourd’hui Google c’est :
– Le catalogue
– Le fonds numérisé
– Le public captif + L’adéquation aux nouveaux usages
– Les outis de monétisation de services à l’usager (et aux partenaires : adwords,
adsense, Payment Corp)
– L’infrastructure et la technologie de recherche
And the question is : qu’est-ce qui l’empêche de devenir libraire ? Editeur ? Bibliothécaire ?
6. Des bibliothèques …
des moteurs …
et des alliances …
Carte de (quelques) acteurs
« DES » Bibliothèques Numériques
• Tous les niveaux d’échelle
– Initiatives locales, régionales, nationales, supra-nationales ou …
individuelles
• Tous les types de mise à disposition
– Texte intégral
– Notices catalographiques
• Tous les types de fonds, de collections, de catalogues …
– Universitaires, littérature grise, iconographie …
• Tous les acteurs de l’Internet culturel et scientifique
– Etats, Union (européenne), bibliothèques, moteurs, éditeurs …
« DES » Bibliothèques Numériques
•
Quelques exemples :
–
–
–
–
–
–
–
–
•
Opac / Sudoc : http://corail.sudoc.abes.fr/ (plus de 5 millions de « références »)
Grisemine : http://cridoc.univ-lille1.fr/default.asp?bustl/grisemine
Open content alliance http://www.openlibrary.org/
Bibliothèque électronique de lisieux : http://www.bmlisieux.com/
• Juin 1996 par Olivier Bogros
Bibliothèque Universelle : http://abu.cnam.fr/
• Avril 1993 : première bibliothèque électronique francophone
Projet Gutenberg : http://www.gutenberg.org/
• 1971. Fondé par Michael Hart aux EU (Université Illinois). Alimenté depuis par
milliers de volontaires.
Google Books : http://books.google.com
Persee : http://www.persee.fr/
+ tout le reste :
–
–
–
–
–
www.revues.org
http://edition.cens.cnrs.fr/revue
www.cairn.info
www.nunerique.culture.fr
…
Gallica
•
•
•
•
•
Gallica : http://gallica.bnf.fr/Presentation.htm
Fondée en Octobre 1997,
80000 ouvrages numérisés
80% monographies, 20% revues
Fonds :
– Antiquité : 3%, MA : 5%, 16ème : 7%, 17ème : 6%, 18ème : 21%,
19ème : 40%, 20ème : 18% (droits d’auteur 1935)
• PROBLEMES : choix techniques de numérisation
– numérisation en mode image. Pas ou très peu d’OCRisation (1,5 %)
– Recherche plein texte possible seulement sur table des matières
– Pas ou mal indexé par moteurs de recherche (pas d’URN fixe).
Gallica travaille à intégrer protocole OAI)
• SOLUTION :
– Depuis 2005 : nouvelles numérisation en OCR avec
rétronumérisation OCR des fonds existants.
Gallica (enquête 2002 sur usages)
•
QUI ?
– Une population très spécifique d’internautes : utilisateurs expérimentés du web, Usage
régulier et intensif, haut niveau d’éducation, CSP+,
– Gros utilisateurs de Gallica fréquentent peu salles de lecture
– Utilisateurs de Gallica fréquentent aussi régulièrement les sites de e-commerce de
biens culturels (amazon, alapage, fnac, chapitre.com, livre-rare-book.com, …)
•
COMMENT ?
– Consultation majoritaire à partir du domicile
– Sessions longues (1h en moyenne)
•
POURQUOI ?
–
–
–
–
activité de recherche très organisée (n’est pas un loisir)
Pratique majoritairement consacrée à des fins personnelles.
Faible usage de la “ lecture à l’écran ”
téléchargement est massivement utilisé pour :
• la consultation ultérieure
• le stockage des documents intéressants
• la constitution d’archives personnelles
BNUE
(Bib Num de l’Union Européenne)
•
•
•
Origine : « réplique » de JNJ à Google Print
Avril-Mai 2005 :
– 23 bibliothèques nationales signataires
– 6 états pour financement de numérisation (All, France, Italie, Espagne, Hongrie,
Pologne)
– Soutien commission européenne (déblocage de 60 millions d’euros)
– 400 000 euros sur budget culture français pour 2006
Objectifs :
– « Bibliothèque des savoirs » orienté grand public (et non bibliothèque recherche)
– Interface de recherche commune aux contenus patrimoniaux ou sous droits
– OCRisation (recherche plein texte)
– Pertinence dans le choix des contenus non OCRisables
– Devenir un site portail
– Associer public/privé (= tirer enseignements de Google Print)
• Mise en ligne de contenus sous droits, « à discrétion de chaque maison
d’édition »)
• Traduire : proposer des partenariats AVANT que Google n’ait constitué son
catalogue en surfant sur les dernières « affaires » et « procès » sur l’opt-in
BNUE
•
•
•
•
2 maquettes sur des bases de test :
– www.bnue.org (Thompson) … inaccessible
– www.bibnum.org (Isako) … minimaliste
Calendrier (prévu) :
– Ouverture au public (du portail et non des fonds) annoncée pour Juin 2006
– Mise en place archives européennes prévue d’ici 2008
Apport français :
– 300 000 à 400 000 documents (Provenance Gallica)
– + Nouveaux fonds numérisés.
Le nerf de la guerre : une bataille perdue d’avance ?
– Pour la numérisation (Réponse de JNJ à une question sur le « budget » au sénat) :
• "3,5 millions d'euros pour la transposition de « Gallica » en mode texte et à son
extension à quelques grands journaux ou périodiques, et 6 ou 7 millions d'euros
(à raison de 100.000 euros par an à compter de 2007) pour la poursuite de la
numérisation du fonds."
– Même en multipliant par les 22 bibliothèques européenne qui ont donné leur
accord (de principe) … "capex" annuel de Google : 1 milliard de $.
• + d’infos :
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2006/01/jeanneney_au_sn.html
BNUE
www.theeuropeanlibrary.org
• 1999 : 13 bibliothèques participaient.
• Aujourd’hui hébergé par bibliothèque royale PaysBas
• Confidentiel, aucune comm, pas orienté vers
internautes.
• 17 Mars 2005 : lancement du site portail
opérationnel par la CENL (Conference of European
National Librarians)
• Portail multilingue vers sites nationaux.
• Interfaçage unique
• Voir page “à propos” & “collections”
• Cohérence & Redondance : BNUE ???
OCA : www.openlibrary.org
•
Open Content Alliance / Lancement 3 octobre 2005
http://www.opencontentalliance.org/
•
Nature consortiale
– Universités & Archives publiques :
• Toronto, Californie, archives nationales britanniques : amènent des fonds
– Fournisseurs de technologie :
• indexation (YAHOO!), de numérisation (HP) de traitement (Adobe)
– Non profit institutions :
• Internet archive (www.Archive.org)
•
•
•
Principe : Institutions fournissent collections numérisées. OCA les met en ligne.
– « build a permanent archive of multilingual digitized text and multimedia
content. »
– « accessible through Internet Archive & Yahoo! »
Ajouter à cela Yahoo content acquisition program auprès de nombre d’institutions
(http://docs.yahoo.com/docs/pr/release1144.html)
OCA n’est pas Google Books
– Accès universel et ouvert.
– Opt-in et non Opt-out
– Indexable par tout le monde (y compris par … Google)
MSN / British Library
• 7 novembre 05 : Numériser sur un an 25 millions de pages, soit 100 000
ouvrages, 2,5 M$, 10 c la page
• Sans exclusivité : indexable par autres moteurs.
• MSN Book Search ? Rien n’est visible pour l’instant
• Options choisies identiques à l’OCA (à l’opposé de Google donc)
• Quelle analyse ?
– stratégie d'isolement de Google ?
– Impossibilité (ou inutilité) de rattraper l'avance pris par les deux
autres projets ?
– « Dissuasion » numérique : ne pas « en être » c’est laisser carte
blanche à Google. Course aux contact (bibliothèques, éditeurs, et
plus globalement tous les « producteurs » de contenus)
– Renforcer les crispations pour ralentir l’avancée de Google.
Google Scholar / British library
• Accord permettant à Google d’établir des liens
directs vers les 9 millions d’articles issus de 20 000
périodiques proposés sur BLDirect
(http://direct.bl.uk/bld/Home.do) (service payant)
• BLD : un des principaux entrepôts d’articles
numérisés au monde.
• Avantages :
– Pour Google : thésaurise
– Pour BLD : effet vortex d’audience.
• Pour l’instant : Google ne demande pas de
commission … jusqu’à quand ?
Google / Library of Congress
• Projet World Digital Library (WDL)
• Numériser et rendre accessibles cartes,
manuscrits, journaux personnels,
correspondances, photos, cartes … etc …
(10 millions de doc uniques )
• LoC par ailleurs partenaire privilégie BnF :-((
• Programme de mécénat, 3 M$. Google
finance études de faisabilité.
• Nota Bene : LoC ne fait pas partie du volet
bibliothèques de Google Bibliothèques …
Google et l’INIST
• INIST : premier fournisseur français de
documentation scientifique.
• Développe portails thématiques sur plusieurs
milliers de revues scientifiques.
• Ex : http://bibliovie.inist.fr/
• Accord avec Google pour un lien de renvoi
vers portails INIST contenant textes
intégraux.
OAISter
• http://oaister.umdl.umich.edu
• Plus gros moissonneur OAI
• Moissonneur moissonné (par moteurs de
recherche) depuis mars 2004
Google et l’OAI
• Initiatives Open Access ont besoin d’un
moteur :
– À audience internationale
– Avec un fort enracinement dans communautés
de recherche
– = google (scholar)
• Système des open URL : gestion de liens
dynamiques vers des documents primaires
• Passerelle entre moteur et collections
numérisées ou physiques
7. Les 3 modèles de l’universalité
Les 3 modèles
•
Modèle « bibliothéconomique »
– Celui de la bibliothèque européenne. Le modèle standard et interopérable. Dont la rigueur
bibliothéconomique fait la force, et le manque d'espace collaboratif la faiblesse.
•
Modèle « marchand »
– Celui de la bibliothèque (ou plus exactement du catalogue) marchand. Où l'on thésaurise à
Wall Street autour de thésaurii parfois bien mal acquis.
•
Modèle « ouvert-collaboratif » : vers une troisième voie ?
– (cf diapo suivante)
•
•
•
•
On n'arrêtera pas la marchandisation du catalogue.
Il faudra du temps et l'oubli de bien des lourdeurs techniques, administratives,
politiques et culturelles pour que le premier modèle couvre le spectre de
connaissances et de savoirs qu'il s'est fixé.
L'alternative, sinon la solution est peut-être alors à chercher du côté du troisième
modèle.
Une troisième voie idéale à construire dans l'ouverture collaborative du premier
modèle. Mais là encore, une culture-métier (celle des bibliothécaires) n'est pas, loin
s'en faut, une culture d'usage (et encore moins "la" culture des usagers).
Les 3 modèles : le collaboratif
•
•
•
•
•
http://www.librarything.com/
offre à ses usagers la possibilité de "cataloguer », chacun peut "entrer" tout ou partie de sa
bibliothèque.
Une bibliothèque d'usagers (http://www.librarything.com/users.php)
Déjà 1 483 867 livres. Et pour chacun d'entre eux :
– le nombre d'usagers qui en possèdent une copie ou d'autres oeuvres du même auteur
http://www.librarything.com/author/camusalbert
– des données "sociales »
(http://www.librarything.com/catalog.php?booksim=1052210469&mode=social) : la
possibilité de le "tagguer", de lui ajouter des mots-clés donc, ou si l'on préfère, des
"entrées", ou si l'on aime mieux, des "vedettes", matière, auteur, sujet, etc.
– La possibilité de "voter" (j'ai aimé, un peu, beaucoup, etc.)
– La possibilité de "recommander" (ceux qui ont aimé celui-ci ont aussi aimé celui-là).
– La possibilité de "découvrir" d'autres livres avec un même coeur de "tags"
– La possibilité d'en faire une fiche de lecture (review).
– Possibilités également catalographiques
(http://www.librarything.com/card_card.php?book=1223454) : auteur / titre / autres
mentions de responsabilité / Editeur et ville de publication / ISBN / vedettes sujet de la
bibliothèque du congrès / correspondance Dewey / plus vos "tags" personnels.
Le tout renvoyant au final, vers des sites d'éditeurs/grossistes/libraires en ligne (mais
on doit pouvoir aussi renvoyer vers des sites de bibliothèques).
Les défis juridiques
• Numérisation = fabrication d’une copie
• Exception pour actes de reproduction
spécifiques effectuée par bibliothèques
accessibles au public, établissements
d’enseignement, musées et archives.
• DADVSI … la bataille de l’exception
bibliothèque …
Moteurs et bibliothèques
• Bibliothèque : la collection
–
–
–
–
–
–
Collection limitées
Coordonnées (en réseau)
Catégorisées (métadonnées, interopérabilité)
Indexation raisonnée
Un public à (re)conquérir
Opt-in professionnel : sélection et choix raisonné.
• Moteurs : la thésaurisation ($)
–
–
–
–
–
–
Aggrégations illimitées
Non-coordonnées
Non-catégorisées (syndrôme « tête de gondole »)
Indexation marchande
Immense public « captif » => effet de masse. Vortex numériques.
Opt-Out usager : on prend tout, l’usager fera le tri.
Bibliothèques et moteurs
• "On cherche partout à la fois.
– métacollection contre collection
• On cherche avec ses propres mots
– langage naturel contre langages documentaires
– classifications post-coordonnées (clusterisation, social
bookmarking) contre classifications pré-coordonnées
• On veut de l'information primaire
– bibliothèque contre catalogue
• On fait tout avec le même outil
– le flou contre la frontière
– généralisme contre spécialisation
• On veut accéder de chez soi, de partout
– atopisme contre lieu dédié
• (Source : http://www.abf.asso.fr/IMG/ppt/lahary.ppt)
3 logiques :
marchandes, classificatoires, d’usage
• Bibliothèque :
– ORGANISER et LOCALISER :
– proposer un accès raisonné au savoir
– (Pour le reste : bouquinistes, les vide-greniers, le bookcrossing …)
• Moteur de recherche :
– LISTER & DONNER ACCES n’est pas ORGANISER
• ATTENTION … Réduire l'objectivité à une mesure statistique
quand ladite objectivité concerne des contenus sémantiques
et non simplement des données factuelles est une
aberration.
Bibliothèques et bibliothèques
• Classique :
– problématique de la trace, de l’In-scription
• Numériques :
– problématique de la traçabilité, de la de-scription
=> d’où vient le contenu ?
8. Professionnels & Usagers
Usages du numérique
Bibliothèques et bibliothécaires
• Médiation au cœur du numérique : « ASK A LIBRARIAN »
– SINDBAD à la BNF.
• http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/accedocu.htm?ancre=rep
onses_distance.htm
– Guichet du savoir à la BM de Lyon.
• http://www.guichetdusavoir.org/GdS/
– Radis de la BPI
• http://www.bpi.fr/ress.php?id_c=30&id_rubrique1=67&id_rub1=67
– Renseignements en ligne du SCD Nancy
• http://scd.uhp-nancy.fr/index.php?id_rub=3&id_ssrub=5
– Sesame du SCD de Toulouse 2 (basé sur Askal)
• http://www.univ-tlse2.fr/scd/sesame/
– Une liste de services de type "Ask a ... »
• http://www.refdesk.com/expert.html
Bibliothèques et bibliothécaires
• Accompagnement
• Médiation
• Acculturation aux outils
• (re)Devenir PRESCRIPTEUR
– Écologie de l’info
– Maîtrise d’une bibliothéconomie « augmentée ».
Bibliothéconomie « enrichie »
• Bibliothéconomie : « l'ensemble des techniques de gestion et
d'organisation des bibliothèques. »
– savoir-faire relatifs à la construction, à l'organisation, à la gestion du
personnel et des finances ainsi qu'aux relations avec les usagers.
• « Bibliothéconomie enrichie » : « l'ensemble des techniques de gestion
et d'organisation des bibliothèques » ET DE LEUR ENVIRONNEMENT
NUMERIQUE.
• IMPACT SUR :
– fonctions bibliothéconomiques :
- acquisitions (collecte et dépôts), catalogage (balisage et métadonnées),
stockage, conservation, recherche (stratégie et hyperliens)
– conception de l’information
- rôle de la structure des documents balisé et des métadonnées intégrées
- rôle de la pondération et de la « notoriété »
– la diffusion (effet multiplicateur)
– la protection intellectuelle (authentification et contrôles d’accès)
– l’économie de l’information (coûts et droits)
Economie(s) numérique(s) ou
Politique(s) de numérisation
• « L’utilité de la mise en ligne d’ouvrages libres de droits qui
ne sont jamais demandés en salle n’est pas évidente ;
certes l’offre peut créer la demande, mais aller au-delà d’un
certain seuil pourrait correspondre à une dilapidation de
ressources qui seraient sans doute mieux placées pour
permettre une meilleure connaissance de ces ressources
par le grand public, voire pour soutenir dans l’optique d’une
mise en ligne la numérisation d’ouvrages sous droits par
leurs ayants droits. »
• BNUE, Rapport de synthèse et plan d’actions, Janvier 2006.
Numérique : bibliothèques et usages
•
Blogs & RSS
– Anglophones
• http://www.nuigalway.ie/web/add-ons/rss_reader.html ***
• http://db.weblog.ub.rug.nl/
– Francophones
• http://bibdij.over-blog.com/
• http://biup.over-blog.com/
•
Blog : forme idéale du catalogue ?
– http://catalogablog.blogspot.com/2006/01/blogging-catalog.html
– http://www.flickr.com/photos/maisonbisson/89125523/
•
Cœur de navigation : Catalogues / OPAC / Moteurs :
– http://listes.cru.fr/sympa/arc/biblio-fr/2006-03/msg00279.html
– http://morinn.wordpress.com/2006/03/15/search-plugin-firefox-bu-angers/
Blogs, RSS et bibliothèques :
•
•
•
•
•
•
Services “RSS-isables”
– Pour tous publics
• Rubrique “nouveautés”
• Valoriser services existants
• Liste des acquisitions
• Fiches de lecture, revues d’ouvrages
• Calendrier d’événements
• Recommandation de lectures
• quand votre périodique préféré est arrivé à la bibliothèque
• bulletinage public
– Pour les « professionnels »
• Appels à communication Congrès …
• Communication interne et/ou intra-réseau
TOC www.biomedcentral.com/info/about/rss et l’application en bib :
– http://www.library.gatech.edu/research_help/subject/?/biomedical ***
http://www.library.gsu.edu/news/index.asp ***
http://www.library.uiuc.edu/newtitles/ ++++++++
Oxford University Press passe au RSS
– http://www3.oup.co.uk/jnls/list/ *** => agrégation de services sur site de votre
bibliothèque
Mais aussi …
– Connotea : http://www.connotea.org/
9 … Perspectives …
La meilleure bibliothèque universelle du monde (entier).
• En tout cas la mienne …
• Elle aurait cette philosophie :
– http://www.openlibrary.org/toc.html
• Cette approche métier :
– http://gallica.bnf.fr/Presentation.htm
• Cette seule ambition (le titre du billet uniquement).
– http://googleblog.blogspot.com/2005/11/preserving-public-domain-books.html
• Et cette interface (cliquez sur une page d'ouvrage).
– http://www.openlibrary.org/
•
?
Et la
vôtre ?
A méditer …
•
« Au catalogue actuel, ne faut-il pas substituer ou au moins adjoindre un
système de cartographie intelligente qui permette de restituer chaque
donnée dans son « arbre de savoir » ? (...) On observera que c’est aussi
le chemin obligé d’une redéfinition de l’encyclopédisme, question qui est
aujourd’hui massivement posée. » [BPI 01]
• "From Libraries to Libratories"
– qui indique que "Libraries are set to metamorphose into ‘libratories’,
an imaginary word to express their combined functions of library,
repository and collaboratory."
– Les bibliothèques comme « collaboratoires »
– http://firstmonday.org/issues/issue10_12/waaijers/index.html
Plus d’info à suivre sur …
• http://www.affordance.info
– Catégories : « Biblio-tech » et « Google
Print/Books »
• http://nouvolivractu.blogspot.com
– À propos des livres électroniques et autres
dispositifs de lecture.
• http://alaingiffard.blogs.com
• + Blogosphère bibliothéconomique …
Merci à …
• Dépêche du GFII
• Jean-Michel Salaün
• Alain Giffard
• Nicolas Morin et Marlène Delahaye