Peregrinando por las Iglesias de Lyon en las que predicó el Padre

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Transcript Peregrinando por las Iglesias de Lyon en las que predicó el Padre

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...en pèlerinage
dans les églises
où le P. André Coindre
a prêché.


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ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?


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À Lyon, quand nous levons les yeux,
bien des fois nous voyons un grand sanctuaire...

Notre-Dame de Fourvière


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L'endroit où se trouve la Basilique aujourd'hui était autrefois
le forum romain de Trajan de la cité alors appelée
Lugdunum. L'histoire du temple a débuté en 1643 quand, à
ce même endroit, l'on a bâti une petite église en l'honneur
de la Vierge qui aurait sauvé alors la cité de la peste.
L'on y a ajouté sa statue dorée au milieu du XIXème siècle.


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L'on a aussi attribué à
son intercession le
retrait des troupes
prussiennes qui se
dirigeaient vers Lyon
après la prise de Paris.

C'est ainsi qu'en 1872, l'on a
commencé les travaux de
construction de la nouvelle
Basilique, dont l'intérieur n'a été
terminé qu'en 1964.


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En bon Lyonnais, le Père André Coindre
avait une dévotion spéciale pour NotreDame de Fourvière. Quand il a voulu
mettre sur pied sa nouvelle congrégation,
il a conduit les frères au sanctuaire pour
qu’ils fassent leur consécration religieuse
et pour laisser la nouvelle congrégation
entre les mains de Marie.

La retraite terminée, il nous conduisit à Notre-Dame de Fourvière où il dit la
sainte messe pour nous afin de nous mettre sous la protection de cette
bonne Mère. Il nous donna ensuite un nom de religion, pour nous faire
comprendre qu'en abandonnant le nom que nous portions dans le monde,
nous ne devions plus vivre que pour Dieu. Tout étant terminé, il distribua les
emplois que chacun devait avoir. C'était le 30 septembre 1821.


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Le Père André a prêché au moins
deux fois au sanctuaire de Fourvière.

Marie est notre avocate, notre
médiatrice entre son Fils et nous ;
elle recueille jusqu'à nos bons désirs
et fait valoir devant Dieu jusqu'à nos
pensées. Marie regarde avec respect
nos douleurs qui nous rendent
semblables à son Fils. Il me semble
voir cette tendre Mère, au milieu de
la cour céleste, animée de cette joie
dont nous parle Jésus-Christ à la
conversion d'un pécheur. Nous qui
passons par la souffrance, nous
sommes les dignes enfants de la
Mère des affligés.


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...et avant de nous en aller, jetons un regard sur Lyon depuis
l'extérieur de la Basilique.


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Nous traversons l'esplanade de la place et nous entrons dans la
Maison Mère des Religieuses de Jésus-Marie pour visiter le
sépulcre de Sainte Claudine Thévenet.


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Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises dans
lesquelles le Père
André Coindre a
prêché.


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L'église de Saint-Iréné est une des plus anciennes de France.
La crypte de l'église remonte au IXème siècle, tout au début
de la période carolingienne. L'église fut reconstruite au
début du XIXème siècle.


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Le Père André Coindre y a prêché une fois.

Le courage des martyrs reçoit de Jésus-Christ
un lustre infiniment plus éclatant pour
honorer Dieu que celui que reçoivent les
créatures aveugles qui composent le monde
par l'entremise et la médiation des êtres
intelligents et raisonnables, et cela jusqu'à la
fin du monde.


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Saint-Just est de nos jours
le nom que porte le
quartier où l'on arrive
avec le funiculaire. Il doit
son nom à la Basilique
Saint-Just, construite au
Vème siècle et dont il ne
reste aujourd'hui que des
ruines et des vestiges.
Une énorme peinture
s'étend sur le mur d'une
maison voisine afin de
donner une idée de ce
qu'a été la Basilique,
aujourd'hui remplacée par
l‘église Saint-Just (XVIème
siècle), située rue des
Farges.


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L'actuelle église Saint-Just est la
reconstruction de l'ancienne après
la destruction de celle-ci pendant
les guerres de religion contre les
protestants.
Sa construction commence en 1565
pour finir en 1663. La façade ne sera
construite qu'au XVIIème siècle,
dans un style néoclassique, avec
une inscription qui rappelle que
l'ancienne basilique était dédiée aux
Maccabées.
L'église possède, au chœur, une
collection de tableaux du XVIIIème
siècle. Les vitraux, qui décrivent la
vie de Saint-Just et des premiers
temps du christianisme à Lyon,
remontent au XIXème siècle.


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En juillet et août 1816, André
Coindre prêche à Saint-Just
une mission qui réunit une
énorme foule. À la fin de la
mission, il procède à
l'implantation de la croix.
Par la puissance de sa voix et
la solennité de sa parole, il fut
considéré , à partir de ce
moment, le Bridaine de son
temps.


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La Guillotière était au temps d'André Coindre une
municipalité indépendante, habitée surtout par des
ouvriers ; elle n'avait pas bonne presse -le gouvernement
municipal était de gauche-.
Pour des raisons d'ordre public, elle sera annexée à la ville
de Lyon par un décret impérial du 24 mars 1852.


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A la Guillotière, le Père André Coindre a prêché à deux reprises. Du 1er mars
au 12 avril 1818, il a pris part a une mission, de concert avec Messieurs
Mioland, Chevallon, Barricand, Furnion, de Lupé et Carrand. Le Père Coindre y
a procédé à l'implantation de la croix dont nous avons gardé un tableau (et
son explication).
Un missionnaire, debout, tout près de ce
piédestal, la croix dans les bras, adresse à cette
immense foule qui s'étend sur la place un
discours plein de fermeté et d'onction, où il offre
à la piété des fidèles le portrait frappant des
merveilles de la Croix, de sa puissance, de sa
justice et de ses miséricordes.
En prenant congé de vous, dit-il, nous vous
laissons un missionnaire bien plus éloquent que
nous, un missionnaire qui sera toujours parmi
vous, un missionnaire qui rappellera toujours
aux justes leurs résolutions et leurs promesses,
et qui reprochera aux pécheurs leur obstination,
leur endurcissement et les résistances qu'ils ont
opposées à nos pressantes exhortations.


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Saint Augustin nous dit que la
croix est une école où Jésus-Christ
enseigne, une chaire d'où il prêche
toutes les vérités du salut.
C'est un mort qui y a été attaché,
mais un mort qui parle. « Lorsque
je serai élevé, j'attirerai tout à
moi. » Ses yeux éteints sont plus
éloquents que s'ils étaient pleins
de vie. Son visage pâle et défiguré
est plus persuasif que s'il était
éclatant et couronné de gloire. Sa
bouche muette et glacée parle
plus haut que si elle articulait des
sons. Tout ce corps déchiré et
sanglant nous tient un langage
infini.


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