...en pèlerinage dans les Eglises où le Père André Coindre a prêché. OÙ ALLONS-NOUS AUJOURD'HUI ? •L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de Lyon et.

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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 5

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 8

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


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...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 10

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 11

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 12

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 13

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 14

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 15

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 16

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 17

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 18

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 19

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?


Slide 20

...en pèlerinage dans les
Eglises où le Père André
Coindre a prêché.


ALLONS-NOUS
AUJOURD'HUI ?

•L'église de Saint-Nizier est une des grandes églises de
Lyon et elle se trouve dans un quartier qui porte le
nom de La Presqu'île, sur la rue de Brest. La Presqu'île
est la partie formée comme une langue de terre entre
deux fleuves, le Rhône et la Saône, qui se rejoignent
ensuite à la pointe de la presqu'île.
•Le premier édifice construit à cet endroit, c'était un
temple romain, à l'époque des premiers chrétiens de
Lyon, vers l'an 170.
•Au cinquième siècle, selon la tradition, Saint Eucher,
évêque de Lyon, construit sur ses ruines une basilique
pour y enterrer les martyrs de Lyon (177), comme
Sainte Blandine, connue pour avoir était dévorée par
les lions. L'église reçoit le nom d'Église des Saints
Apôtres, mais les Sarrasins la détruisent au huitième
siècle. Celle que nous voyons aujourd'hui est une
église du quatorzième siècle, terminée au seizième
siècle. Elle a été pillée à plusieurs reprises,
particulièrement durant la révolution française.
Pendant cette période, elle faisait office de cathédrale
du clergé « assermenté ».

Au dix-neuvième siècle, la
construction de la flèche sud
néogothique, en pierre taillée, est
une réplique de la flèche nord, en
briques du quinzième siècle.
Au vingtième siècle, l’église a servi de
refuge aux grandes causes, aux sanspapiers, qui manifestent contre le
gouvernement bien qu'il ne s'agisse
pas d'un lieu politique.
Dans l'église qui aujourd'hui porte le
nom de Saint-Nizier, nous trouvons
des statues de ce saint. De loin, on
peut facilement la voir parce que ses
tours sont asymétriques. L'on y
trouve une crypte, des chapelles
latérales et des mosaïques
représentant les 48 martyrs de Lyon
en compagnie de la Vierge.

André Coindre est né le 26 février
1787 sur la Rue Saint-Dominique
(aujourd'hui : Emile Zola), tout près
de la place Bellecour.

Foi de baptême
Le 28 février 1787, j'ai baptisé André,
né avant-hier, fils de Vincent Coindre,
tailleur, et de Marie Mifflet, son
épouse ; agissant de parrain, André
Moine, maraîcher de La Guillotière,
et comme marraine, Françoise
Mifflet, épouse de Louis Déduit,
employé d'entrepôt. Témoin de cela
et à la demande, a signé le père, non
pas les autres car illettrés.
Coindre
Lernoix, vicaire
L'abbé Antoine-Joseph Lernoix sera
victime des outrages de la Révolution en
septembre 1792.

En 1799, le père d’André change de profession, passant de
couturier à commerçant de sel, et aussi de résidence, choisissant
d'aller vivre tout près de l'église Saint-Nizier.

C'est au portique de l'église SaintNizier que la tradition situe la
rencontre d'André Coindre avec les
filles abandonnées. Sa première
préoccupation était de leur trouver
un toit et quelques personnes qui
se chargeraient d'elles et de leur
éducation. Claudine Thévenet et la
Sœur Clotilde vont s'occuper
d'elles.

ANDRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX
OCCASIONS DANS L'ÉGLISE DE SAINT-NIZIER

Loin de lui cette charité sèche et
aride qui ne prête main forte qu'en
affichant un visage dur et sévère,
qui ne semble consoler les affligés
que pour s'arracher le droit de les
insulter, de les accuser de
pratiques oisives, criminelles et
vagabondes. Non, il prend plutôt le
sel de la parole de vie pour
assaisonner le pain matériel qu'il
leur distribue et c'est avec une
tendresse et une compassion
profondes qu'il se fait présent dans
ses regards doux et affables, dans
son ton et son apparence d'une
bonté et d'une sollicitude les plus
touchantes.

Et sans plus tarder,
nous allons nous
rapprocher d'autres
églises où le père
André Coindre a
prêché.

L'église de Saint-Bonaventure
est l’une des églises de la
presqu’île, située au cœur de
l'ancien couvent des Cordeliers
(franciscains).
La construction de l'église n'a
pris que deux années, de 1325
à 1327.

Le panégyrique du père Coindre sur Saint Bonaventure fut fort applaudi par tous.
«Lorsqu'il le prononça, j'étais du nombre de ses auditeurs, dit le P. Ballet, et il me
semble encore entendre le commentaire de ces mots du concile de Lyon (1274) ; ‘elle
est tombée la colonne de la chrétienté...’ »

Le grand, le docte, l'humble Bonaventure est mort.
La colonne de la chrétienté est renversée. Mais que
dis-je? N'est-elle pas debout cette colonne
immortelle? Ne brille-t-elle pas parmi celles qui
soutiennent le grand édifice de la Jérusalem
céleste? Il n'y a que sa dépouille mortelle qui est
tombée, comme un vêtement. Son âme s'est élevée
dans les cieux toute rayonnante de gloire. Elle s'est
élevée, et la multitude immense des peuples et le
Concile tout entier, qui assistèrent à ses funérailles,
et les miracles opérés à son tombeau attestèrent
visiblement que son âme n'était pas au rang des
morts. Il est encore vivant, il n'a fait que changer de
demeure et que du haut de la gloire qui l'environne,
il nous protège tous, il nous regarde comme ses
enfants chéris, comme une portion de son
immortelle couronne.

Au début du dix-neuvième siècle, la
construction effrénée de nouveaux
appartements justifiait la création d'une
nouvelle paroisse. Cette époque a connu une
renaissance vigoureuse du christianisme
lyonnais après les années de la Révolution, de là
les nombreuses vocations d'artistes qui
prennent part à la décoration des nouvelles
églises : peintres, sculpteurs, orfèvres, brodeurs
dont l'art avait pour ambition d'ouvrir une
nouvelle fenêtre sur le Ciel. Ils se surpasseront à
Saint-François en faisant de l'église un
monument exemplaire de cette renaissance.
La nouvelle église se construit à partir de 1803.
Elle est sous le patronage de Saint François de
Sales.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ DEUX FOIS À
SAINT-FRANÇOIS

Si vous voulez être heureux, je
n'ai qu'un mot à vous dire, la
chose la plus facile à votre
cœur à vous conseiller : aimez
Dieu et aimez-le beaucoup.

Les travaux de construction commencent au début du
onzième siècle. L'église fut construite sur les ruines
d'une abbaye de moines bénédictins. Avec son port, sa
vigne, son monastère, ses jardins, son palais des abbés,
le monastère de Saint-Martin-d'Ainay est une des
propriétés religieuses les plus puissantes de France au
treizième siècle. C'est pour cette raison que l'endroit
est le théâtre de nombreux faits historiques de grande
importance.
Grâce à la Basilique qui fait l'objet de plusieurs
restaurations, l'édifice religieux est le monument
historique le mieux conservé de Lyon. Assis sur quatre
monolythes datant de l'époque romaine, son clocher
se distingue de par ses rosettes, ses fresques
décoratives en pierres ocres et en pierres rouges.
L'abside semi-circulaire vous séduira avec son décor. A
l'intérieur de l'église, la coupole, soutenue par ses
colonnes d'angles, est identique à celle des mosquées.
Sur ses trente-sept mètres de long et dix-sept mètres
de large, la nef domine majestueusement l'ensemble.
Les vitraux sont un chef-d’œuvre.

LE PÈRE COINDRE A PRÊCHÉ A DEUX REPRISES
A SAINT-MARTIN-D'AINAY
Mes frères, parcourez l'histoire de votre vie et voyez
si elle n'est pas l'histoire de la bonté de Dieu sur vous.
Qui vous fit rencontrer ces
maîtres vertueux qui vous
tracèrent les premiers la
route du devoir? Qui vous
procura ces amis qui, par leurs
conseils, vous conduisirent à
cette instruction salutaire qui
vous toucha et qui ouvrirent
pour vous les sources de la
grâce ? Qui si ce n'est le Dieu
bon qui voulait vous sauver et
qui vous a environnés de toute
part des innocents appâts qui
devaient vous attirer à lui ?