Le P. André Coindre

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Transcript Le P. André Coindre

Tableaux
d’une exposition:
Le P. André Coindre
Travail en collaboration des frères
Ramón Luis García, Jean Roure, Marius Drevet et Antonio López G.-N.
Tel père, tel fils?
Portrait remarquable
de M. Vincent COINDRE
(1765-1818)
père d’André COINDRE
(1787-1826)
Ces données du
Conseil de
recrutement des
conscrits de 1807
peuvent nous aider
à imaginer
comment était le
père André
Coindre.
Voici ce qu’un témoin
disait du P. Coindre
“Je n'oublierai jamais le P. Coindre, ce prêtre vraiment
apostolique, au port majestueux, à la taille imposante,
aux traits nobles, au cœur ardent. Afin d’attirer les
âmes à Dieu, quelle tendresse dans ses accents, quelle
force, quelle richesse de langage n'employait-il pas ?
Quand il annonçait les vérités de la religion, sa voix
émue et sonore, ses discours animés suscitaient la
crainte de Dieu dans les consciences. Sa parole éclairait
les esprits, attendrissait les cœurs.”
Ce que disaient de lui ses biographes (1888)
Qui n'aurait admiré cette physionomie mâle et
gracieuse, cette taille élevée, ce port majestueux, tout
cet extérieur enfin plein de noblesse et de grandeur?
Comment redire ici l’ampleur de cette voix forte,
vibrante, qui trouvait au besoin des éclats de tonnerre?
tout, dans le P. Coindre, parlait avec une puissance
irrésistible : non seulement la dignité, la force de son
langage, mais surtout la vive expression de ses traits,
ses mouvements faciles, son front serein, son regard vif
et animé. Tout cela avait je ne sais quoi d'imposant, de
sympathique, qui captivait l'attention des fidèles et
révélait un grand cœur, un cœur plein de tendresse et
de zèle pour les âmes.
D’un portrait composé de mémoire et donné en
1826 par Claudine Thévenet à M. l’abbé Ballet
et restitué à François Coindre en 1856
Le père François Coindre avait projeté, vers
1855, de publier une biographie de son frère.
Le père J.-M. Ballet, envoie des informations,
puis il y joint un portrait avec la note
suivante:
“Le portrait de Mr votre frère de digne et
sainte mémoire que je vous envoie me fut
donné par Mme la Supérieure de Jésus et
Marie, en 1826, à la fin d’une retraite faite à
ces Dames et comme pieux souvenir d’un ami
avec lequel j’avais fait plusieurs missions, de
1818 à 1821. L’auteur de ce portrait l’avait
composé de souvenir. Il y a beaucoup de
traits de ressemblance; mais si vous le faites
lithographier, vous dirigerez les épreuves et
ferez changer beaucoup de choses. À qui la
belle figure de Mr votre frère doit-elle être
plus présente qu’à vous?”
Portrait peint
probablement par
Emma Mayet,
nièce de
Ste Claudine Thévenet,
en 1855.
Il se trouve au collège Jésus-Marie de
Via Flaminia (Rome).
Il a été récemment restauré.
Il aurait porté à l'arrière une étiquette
dactylographiée indiquant la date de
1827 (!); c'est en tout cas celui qui
ressemble le plus au précédent.
Du même auteur est
ce tableau de sainte
Claudine Thévenet.
Portrait peint en
1856 par
Élisabeth Mayet,
petite sœur d’Emma.
Il se trouve dans la chambre–musée
de Claudine Thévenet à Fourvière
(Lyon)
Portrait peint en 1856
par Élisabeth Mayet.
Il a disparu le 14 mai
1983 lors de l’incendie de
la maison des R.J.M. de
Sillery (Canada).
Au verso de ce portrait on pouvait lire
nettement « Eth Mayet Lyon 1856 juin ».
Ex-voto de la Mission
de la Guillotière de
1818.
Possiblement peint par
mère Saint-André,
RJM.
Le père Coindre est
celui qui tient la croix
du bras gauche.
Il se trouve dans le musée du
sanctuaire de Fourvière.
Miniature réalisée par
mère Saint-Paul,
RJM, 1845, Agra
(Inde).
Portrait attribué au
frère Odilon. Il se
trouve dans la maison
de Paradis.
Si le frère Odilon, né en
1833, en est l’auteur, il n’a
pu le peindre qu’en copiant
d’un autre portrait
original.
De la gallérie des supérieurs du Petit séminaire
d’Yssingeaux (Haute-Loire).
A Monistrol, le souvenir du père
Coindre s’est longtemps maintenu au
collège qu’il avait contribué à relancer.
Son portrait figurait en tête de la
galerie des supérieurs qui honorait
leur mémoire; le Petit Séminaire ayant
été transféré à Yssingeaux après la
loi de Séparation de 1905, le tableau
retrouva une place d’honneur dans
l’établissement et des témoins s’en
souviennent encore. Victime de
déménagements et de réorganisations
successives, il a aujourd’hui disparu et
il ne nous en reste qu’une mauvaise
reproduction dans la revue « Notre
Maison » (bulletin de l'Institution du S.C. à Yssingeaux).
Portrait peint
par le frère Frumence
Il était directeur de la
maison de Lyon en 1888. Il
a peint ce portrait en 1886
pour célébrer le 40e
anniversaire du départ des
frères pour les États-Unis.
Ce portrait se trouve à la Maison Coindre (Lyon).
Au bas, à droite, on peut lire:
« A mes confrères d’ Amérique, 1886, Lyon »
Signé F. Frumence.
Portrait à l’huile en
noir et blanc,
Anonyme.
(Toile très fragile qui se trouve à la
Maison Coindre, Lyon)
Quelques
reproductions
plus modernes
Portrait de 1986
peint par
Ezio Tarantelli
(Maison générale, Rome)
Portrait peint
par Ridolfi
Galerie des supérieurs généraux
(Maison générale, Rome)
Buste en bronze,
entrée de la
maison générale
Peinture murale de l’escalier
central de la maison générale
Portrait peint par Suzor Coté
Mont-Sacré-Coeur, Granby (Canada)
Mission de l’institut
par Louis-E. Monty
Arthabaska - Victoriaville (Canada)
Vitrail de la chapelle
de Rentería (Espagne)
Vitrail
de la chapelle du
Mont-Sacré-Coeur,
Granby (Canada)
Vitrail de l'église paroissiale
St.Willibrord, Verdun (Canada).
Aujourd’hui dans les archives de la province du Canada.
Vitrail de la chapelle
de Rosemère (Canada)
Illustration de la
Vie de Marie Saint-Ignace
(1947)
Icône peinte par
Lewis Williams,
États-Unis
(retouchée pour enlever l’auréole)
Gravure anonyme
Gravure de
Biaggio Mazzeo, Brésil,
1986
2009
Dessins numériques,
frère Anicet Paulin
1987
Iñaki Peña Zuloaga
Anonyme (Espagne)
Quelques dessins pour les jeunes
Juan Miguel
Álvarez
Ballesteros
Assemblage de photos, frère Léon Lussier
De tous les peuples
faites des disciples