Les activités physiques à l`école maternelle

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AGIR ET S’EXPRIMER
AVEC SON CORPS
TPS/PS/MS
MERCREDI 13 OCTOBRE 2010


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Les activités physiques à l’école maternelle
TPS/PS/MS

A. LES PROGRAMMES
B. LA PROGRAMMATION
C. LA SEANCE

D. UN REGARD PARTICULIER SUR LA PETITE

SECTION
E. L’ UNITE D’APPRENTISSAGE


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A. Les programmes
Agir et s’exprimer avec son corps
 Par la pratique d’activités physiques libres ou

guidées dans des milieux variés, les enfants développent
leurs capacités motrices dans des déplacements (courir,
ramper,
sauter, rouler, glisser, grimper, nager...), des
Développer
ses capacités
équilibres,
des ET
manipulations (agiter, tirer, pousser) ou
motrices
fondamentales
adapter
déplacementset
à réceptions d’objets (lancer, recevoir).
desses
projections
des environnements
ou des des jeux d’opposition, des jeux
Des jeux de balle,
contraintes
variésviennent compléter ces activités. Les enfants
d’adresse
coordonnent des actions et les enchaînent. Ils adaptent
leur conduite motrice en vue de l’efficacité et de la
précision du geste.
 Par la pratique d’activités qui comportent
des
Coopérer
et
s’opposer
règles, ils développent leurs capacités d’adaptation
individuellement ou
et de coopération, ils comprennent et acceptent
collectivement
l’intérêt et les contraintes des situations collectives


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Programmes ( suite)
Réaliser desque
actions
à
 Les activités d’expression à visée artistique
sont

viséepermettent
artistique,
les rondes, les jeux dansés, le mime, la danse
esthétique
tout à la fois l’expression par un geste maîtrisé
et leou expressive
développement de l’imagination.

 Grâce aux diverses activités, les enfants acquièrent une

image orientée de leur propre corps. Ils
distinguent ce qui est : devant, derrière, au-dessus, audessous, puis à droite et à gauche, loin et près. Ils
apprennent à suivre des parcours élaborés par l’enseignant
Adapter
ou proposés par eux
; ilssesverbalisent et représentent ces
déplacements. déplacements à des
environnements ou des
contraintes variés


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À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de :
ses capacités
- adapter ses déplacements à des Développer
motrices fondamentales
environnements ou contraintes variés
- coopérer et s’opposer individuellement ou
collectivement ; accepter les contraintes
collectives
- s’exprimer sur un rythme musical ou non,
avec un engin ou non ; exprimer des
sentiments et des émotions par le geste et le
déplacement
- se repérer et se déplacer dans l’espace
- décrire ou représenter un parcours simple.


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B . LA PROGRAMMATION
 Une véritable éducation physique cohérente,

complète et équilibrée nécessite une
programmation précise des activités.
 Celle-ci est placée sous la responsabilité de l'équipe de
cycle.
 Elle se traduit par un essai d’organisation dans le
temps (mois , trimestre année…scolarité ) d’un certain
nombre d’objectifs définis en fonction de plusieurs
Adapter ses déplacements à des
variables ( classe , environnement
, enseignant… )et
environnements ou des contraintes
concrétisée par des activités choisies
et utilisées de
variés peut avoir comme support:
manière à atteindre ces objectifs.
des activités gymniques
des activités
de roule ou de glisse
 Cela nécessite de bien distinguer
l’activité
des activités athlétiques
support des compétences visées
des activités aquatiques
des activités d’escalade…



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Adapter ses
déplacements à
des
environnements
ou des
contraintes
variés peut
avoir comme
support:

Des activités
gymniques

Des activités
de roule ou de
glisse

Être capable de

Mise en
œuvre

Objectifs à
atteindre

Se déplacer dans
des formes
d'actions
inhabituelles
remettant en cause
l'équilibre (sauter,
grimper, rouler, se
balancer, se
déplacer à quatre
pattes, se
renverser..)

Vers les activités
gymniques :
salles aménagées
avec du gros
matériel, des
obstacles (on peut
s'y déplacer de
manières
différentes)

Vers les activités
gymniques : se
déplacer d'un point à
un autre de
différentes façons
(rouler, franchir,
sauter...) en prenant
des risques mesurés,
et en essayant
d'arriver sur ses
pieds

Activités de roule
Se déplacer avec ou
et de glisse
sur des engins
(pilotage) :
présentant un
chariots, tricycles,
caractère d'instabilité
vélos, rollers,
(tricycles, trottinettes,
patins à glace,
vélos, rollers...)
skis..

Activités de pilotage :
bicyclette (rouler en
ligne droite,
accélérer, ralentir,
faire un virage,
monter et descendre
une petite pente,
s'arrêter sur une zone
de quatre mètres)


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•Mise en Objectifs à
œuvre
atteindre

Adapter ses
déplacements à des
environnements ou
des contraintes
variés peut avoir
comme support:

•Être capable de

Des activités
athlétiques

•lancer loin un
•courir, sauter, lancer
objet lesté, sans
dans des espaces et avec •activités
sortir de la
des matériels variés
athlétiques
zone d'élan
(par exemple : lancer
loin différents objets) ;
•sauter le plus
loin ou le plus
•courir, sauter, lancer
haut possible,
pour "battre son
avec ou sans
record" (en temps, en
élan
distance).

•courir, sauter, lancer
de différentes façons
(par exemple : courir
vite, sauter loin avec ou
sans élan) ;

•courir vite en
ligne droite
pendant 4 à 5
secondes ;


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Adapter ses
déplacements à
des
environnements
ou des contraintes
variés peut avoir
comme support:

Des activités
aquatiques

D’escalade…

Etre capable de

Se déplacer dans
ou sur des milieux
instables (eau,
neige, glace,
sable...).

Mise en
œuvre

Objectifs à
atteindre

Activités
aquatiques (en
piscine) : partout
où ce sera
possible, les
activités de
natation seront
proposées aux
enfants de
grande section,
sous la forme de
modules
d'apprentissage

Activités
aquatiques : se
déplacer sur
quelques mètres,
en grand bain, par
l'action des bras
et des jambes,
avec ou sans
support (frite ou
planche).

Activités
d'escalade :
modules et murs
aménagés
Activités
d'équitation :
poneys.


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B. La séance
La préparation de la séance :
 2- La séance:
 1-

Dans l’espace d’action
 La gestion par ateliers
 La situation



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1- La préparation de la séance :
 Celle-ci s'inscrit dans une unité d'apprentissage (environ 6 à 8/10 séances) qui

elle-même, est incluse dans une programmation cohérente.
 L’enseignant doit particulièrement être attentif à :

- "doser" la difficulté des contenus, difficiles mais pas trop,
suffisamment motivants, pour progresser et pour pouvoir être gérés en
autonomie.
- privilégier des temps d'actions longs par rapport au temps d'écoute,
d'inaction : pour disposer d'un temps d'activité motrice suffisant pour apprendre :
expérimenter, répéter pour intégrer, puis réinvestir ultérieurement dans une autre
situation … et pour y prendre plaisir.
- repérer,( s'il y a une organisation de groupe), l'atelier ou les ateliers dans
lequel sa présence et (ou) celle de l'ATSEM est indispensable (davantage
de prise de risque, près d'un enfant nécessitant une attention particulière…).
- mettre en place l'installation matérielle (lui ou l'ATSEM) s'il y a
besoin.


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2- La séance
 Veiller à ce que l'enfant ait une tenue souple permettant la plus grande disponibilité








corporelle.
Prévoir d'arriver calmement dans la salle ou à l'extérieur.
Déterminer un espace dans lequel on ira s'asseoir : le lieu d'action est
différent du lieu d'échanges (passation de consignes)
Informer les enfants sur l'activité qui sera proposée
S'il y a organisation en ateliers :
- définir les groupes : groupes homogènes, groupes hétérogènes, de
niveaux, de besoins, mixtes. (les groupes ne doivent pas être figés toute l'année et
sont définis en fonction des objectifs de l'enseignant et des compétences
recherchées.)
- possibilité de définir un responsable par groupe (MS/GS) pour :
s’occuper du matériel, aider aux déplacements du groupe , gérer l’évaluation, veiller
au respect des consignes
définir des critères de réussite : il faut donner à chaque enfant la
possibilité de réussir au cours d’une séance et donc de dépasser une difficulté.
trouver un code sonore identifiable par les enfants, pour faciliter un
rassemblement rapide des élèves.


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Dans l’espace d’action


En début de séance, dans le lieu d’échanges :
- définir les rôles : acteurs, observateurs ...
- donner les consignes : elles doivent être claires, courtes et précises. Elles peuvent
être données en grand groupe ou dans un atelier, en fonction de la nouveauté du contenu ou de
l’objectif visé.




Au cours de la séance, la gestion du groupe classe :
Elle n'est pas différente de celle de la classe (même rigueur). Toutefois, en EPS, on doit accepter
davantage de bruit et de mouvement.




En fin de séance, dans le lieu d’échanges :
Le groupe classe se réunit autour d’un bilan de séance qui peut être un moment de verbalisation entre
le maître et la classe autour :

des difficultés rencontrées

des réussites

du respect des consignes...

de l’ évaluation globale des progrès des élèves
− d’une auto-évaluation de l’élève à partir des critères de réussite.
− de remédiations envisagées avec les enfants pour les séances suivantes.
Des mises en relation avec d’autres activités en dehors du champ de l’EPS peuvent être réalisées en
classe...




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La gestion par ateliers de différents groupes
L’enseignant doit être attentif à ne pas laisser monter le niveau sonore de la classe et veiller à
ce que chaque groupe respecte l'espace de son atelier.
 La gestion des ateliers :
- est la condition essentielle pour faire passer les contenus
- dépend de l’activité mise en place.
- dépend de l’espace : il peut ne pas se limiter seulement à la salle de motricité (couloir,
entrée, cour...) se situer à l’extérieur de l’école (espaces réservés ou non à l’EPS).


Quelques règles pour gérer les ateliers :
Ils démarrent et finissent au même moment
Avant la rotation, remettre en ordre l'atelier et vérifier que les enfants soient de nouveau
attentifs ( si cela apparaît nécessaire, il peut y avoir un retour dans le lieu d’échanges et
rappel ou passation de nouvelles consignes.)
 Forme d'organisation des ateliers :
 Ateliers identiques :

ils sont pertinents pour : l’apprentissage de l’autonomie en ateliers, favoriser une activité
nouvelle, permettre une évaluation diagnostique
 Ateliers allant vers la différenciation :

à partir de tâches identiques, l’enseignant s’appuie sur les variables pour proposer des niveaux
de difficultés différents.
 Ateliers différents avec rotation :

Les changements d’ateliers sont simultanés et sous l’impulsion de l’enseignant (autant de
rotations que d’ateliers). La rotation se fait dans la même séance ou sur plusieurs séances.
L’enseignant définit le sens de rotation.





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La situation
Elle met en jeu une compétence, des acquisitions à travers une activité physique en proposant à
l'enfant un problème à résoudre . Les consignes précisent les conditions dans lesquelles l'élève va
agir.
 Evolution d’une situation à partir de variables et de variantes
 Les variables jouent sur la difficulté de la situation. Elles peuvent rendre plus facile ou difficile les problèmes
moteurs posés à l'enfant mais elles ne modifient pas la situation.
Ex : on peut augmenter l'espace de jeu pour obliger l'élève à explorer un espace plus grand par ses déplacements ou le
réduire de façon à lui faciliter la tâche et le mettre en confiance dans un espace qu'il découvre./on peut diminuer
l'espace de jeu pour augmenter la rapidité des actions des participants et donc la difficulté ou au contraire
augmenter l'espace pour laisser du temps à l'enfant pour faire des actions.
 Ces variables vont porter sur :
L'espace : - la nature de l’espace (à l’intérieur de l’école, à l’extérieur…) - les dimensions de l'espace occupé - les
directions - les niveaux : debout, au sol, à quatre pattes … - les tracés : en ligne droite, en zigzag, sinueux, en cercle,
en carré...
Le temps : - la durée d'un jeu - la vitesse : lent, rapide, saccadé...
Le matériel
Le nombre d'informations
La prise d'informations : visuelles, auditives, tactiles.
 Les variantes aussi permettent de faire évoluer une situation mais contrairement à la variable, elles changent le
problème posé à l'enfant. Ex: les enfants suivent l’ens qui marche ou court…variante : l’adulte n’agit plus mais
donne les consignes orales que les enfants doivent exécuter


Ces variables et variantes sont à utiliser dans le cadre de l'approfondissement et de la
remédiation.


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Evaluation d’une situation
Renseigner les élèves sur les niveaux atteints, sur les
objectifs à atteindre :
 Définir des critères de réussite




pour que le maître évalue l'activité de l'élève.
pour que l'élève lui-même ait conscience de sa réussite…pour être
de plus en plus capable de s’auto-évaluer.

 Ces critères doivent être connus de l’élève ,

matérialisés au cycle 1. L'enfant ne doit pas avoir
besoin de l’enseignant pour savoir s'il a réussi.(Ex :
visualiser le nombre d'objets dans le panier, en les
étalant au sol, pour savoir quelle équipe a gagné ; ne
pas renverser les obstacles...)
 Créer et tester des petites grilles d’observation.


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C . Un regard particulier sur la
Petite Section
1.COMMENT L'ENFANT DE PETITE SECTION APPREND-IL ?
LE CORPS « VÉCU »

PERMETTRE À L'ENFANT
2. DE METTRE EN JEU
SA FONCTION D'ÉQUILIBRATION
3 . DE METTRE EN JEU
PLUSIEURS TYPES DE COORDINATION
4. UNE MISE EN JEU DE LA RÉGULATION TONIQUE.
5 . CONSTRUIRE LES NOTIONS D'ESPACE
6. LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT
7. LES ACTIVITES


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1. COMMENT L'ENFANT DE PETITE SECTION APPREND-IL ?
Le corps "vécu"
 C'est en répétant les mêmes actions, en fonction d'un but qu'il se

donne, que l'enfant apprend. L'enfant qui décide de répéter une même
action, montre qu'il a une intention claire d'accomplir un mouvement.
 Lorsqu'il obtient un résultat inattendu, par hasard, l'enfant cherche à le
reproduire avec des variantes : l'activité qui était jusqu'alors reproductrice
devient exploratrice. Cette forme de tâtonnement permet l'émergence de
conduites nouvelles, de diversification d'action.
 L'enfant apprend par essais /erreurs / réajustements. Il est donc
nécessaire de lui proposer des espaces aménagés, et des situations riches.
 A ce stade du corps "vécu", l'activité motrice a une double
conséquence sur le développement de l'enfant : elle favorise la
maturation des centres nerveux et permet la découverte et la
fixation de nouvelles habiletés motrices.
 Toutes les actions motrices réalisées par les enfants de Petite Section

peuvent se regrouper en deux grandes catégories :
o
o

les activités de posture, de locomotion, et de manipulation
les activités d'expression et de communication


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2. Permettre à l'enfant de mettre en jeu
sa fonction d'équilibration
 Equilibre statique et dynamique : il doit vivre des

situations d'équilibre habituelles, mais aussi inhabituelles
(ex : la tête en bas).
 Il est important qu'il explore l'espace dans toutes ses
dimensions. Il sera donc important de lui offrir l'occasion de
faire des expériences de rééquilibration, des situations stables
et instables. Ainsi, un enfant à l'aise en quadrupédie sur une
surface horizontale, voit son équilibre changer sur une surface
inclinée. De même, il sera important de le faire grimper sur
des surfaces obliques ou verticales.
 "S'équilibrer", mais aussi "équilibrer des objets" dans
des activités de transport : c'est tout l'intérêt du gros matériel
modulable.
 L'enfant joue avec son poids et le poids des objets.


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3 . Permettre à l'enfant de mettre en jeu
plusieurs types de coordination
 Coordination jambes/bras :

à 2 ans, ce type de coordination n'est pas encore affirmé pour un acte
aussi fondamental que la marche sur terrain plat (les bras sont encore «
équilibrateurs» )
 Coordination globale :
elle engage de nombreux groupes musculaires dans les trois dimensions
de l'espace (grimper, rouler, descendre…) et permet à l'enfant
d'explorer cet espace dans toutes ses dimensions.
 Coordination fine :
elle nécessite une dissociation segmentaire et s'exprime dans
l'indépendance des différentes parties du corps mobilisées dans un
acte. Elle participe à la construction et à la précision du geste (ex : geste
des mains seules dans les jeux de doigts). Dans les activités de
manipulation d'objets, à 2 ans 6 mois, l'enfant parvient à donner une
impulsion au geste de lancer ou de faire rouler, mais le mouvement
reste désordonné.


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4. Permettre à l'enfant
une mise en jeu de la régulation tonique.
 La fonction tonique est un système complexe qui se

met progressivement en place. Il existe un système
lié aux attitudes, aux postures, et un autre
correspondant au mouvement.
Ainsi par exemple, un enfant de 2 ans a des difficultés
à s'immobiliser quelques secondes à la demande.
A 3 ans, il peut se tenir quelques secondes sur un pied.


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E. Construire les notions d'espace
 L'enfant construit avec l'espace
o un rapport de séparation : l'expérience de la manipulation
et du déplacement d'un des éléments par rapport à l'autre est
déterminant dans cet aspect de la perception de l'espace.
o

un rapport de succession spatiale ou rapport d'ordre :
perception de la disposition relative de différents objets rangés
de façon constante dans son environnement.

o

le rapport intérieur/extérieur .

o

le rapport à la frontière.


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F. Le rôle de l’enseignant
 Les situations d'apprentissage doivent tenir compte de ce développement en

essayant d'ajuster les exigences aux possibilités de chaque enfant. L'échec
n'est pas toujours dû à l'incompréhension ou au manque de motivation, mais
tout simplement à un phénomène de maturation.

 L'enseignant a un rôle majeur :
o inciter l'enfant à agir et valoriser les réussites
o inciter à la répétition
o accepter que certains petits regardent les autres mais n'agissent pas
o organiser les espaces et les circulations : l'enfant de 2 ans ne peut pas
différer son désir d'action, il doit pouvoir agir où il veut, quand il veut,
dans un espace aménagé.( C'est ainsi qu'il va construire son
indépendance.) Progressivement l'enseignant pourra organiser les
circulations.
o verbaliser les buts et les actions pour chaque enfant.


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Le rôle de l’enseignant ( suite)
diversifier les aménagements du milieu (situations riches et
diverses) et les espaces (sable, herbe, moquette, bitume,
parquet…,cour, salle de motricité, terrain de sport,…)

o

proposer des situations qui permettent à l'enfant d'exercer :
.sa motricité globale (plutôt que la perception du corps
propre) : postures, transports, manipulations diverses.
.sa fonction d'équilibration et d'ajustement.
o

o

o

Sécuriser l’enfant par sa présence , un regard , ou le contact
physique
« Mettre en mots » ce que l’enfant fait , pourquoi et
comment il le fait (communication verbale : l'enfant
apprend par imprégnation, il lui faut entendre les
mots en situation)


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5 . Activités « supports »
 Se déplacer, s'équilibrer

Marcher, courir sur sols différents, en montée, en descente, en
quadrupédie, en avant, en arrière, seul, à plusieurs, en musique,
avec ou sans matériel ; s'arrêter, s'immobiliser…
 Grimper, s'équilibrer
Monter descendre un escalier, une pente accentuée . Explorer des
supports variés : banc, table, échelle, structure, cage, toboggan, filet,
espalier, etc.
 Sauter, franchir des obstacles, rouler, ramper
Sauter à pieds joints, à cloche pied ; enjamber un obstacle ; rouler sur
le côté, en avant, sur des tapis, des coussins, par dessus un élastique
 Transporter, "déménager"
Situations de transport d'objets avec ou sans obstacles
- Petit matériel : balles, ballons, cerceaux, cordes, crosses,…
- Gros matériel : banc, table, chaise, bloc de mousse , grand
carton …


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Activités supports ( suite)
 Lancer

Différents matériels (balles, ballons, sacs de graines, anneaux, foulards…)
de taille, masse, densité, forme, dimension, texture diverses.
Avec des objectifs différents (dans, loin, au-delà de, derrière, sur, pardessus, …), avec une main, deux mains, un pied…
 Manipuler, tirer, pousser, construire
Des gros matériels (banc, chaise, carton, tapis, blocs de mousse, caisse,
matériels roulants…) seul ou à plusieurs, avec des objectifs variés
(déplacer, cacher, construire, assembler, faire rouler, faire glisser,
mettre en équilibre…)
 S'isoler, se grouper, se cacher, se montrer
Activités permettant une richesse d'attitudes, seul ou à plusieurs, avec ou
sans règles déterminées, de manière spontanée ou dans des jeux
structurés
 Imiter, jouer, faire ensemble
Rondes, jeux dansés, de tradition enfantine, jeux de doigts. Jeux mimés,
jeux chantés, jeux d'expression. Des déplacements et mouvements
"dansés"


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D . L’UNITE
D’APPRENTISSAGE
1. DEFINITION
2. LES DIFFERENTS TEMPS DE L’UNITE

D’APPRENTISSAGE


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1. Définition
 C’est une unité de temps pour apprendre des savoirs, stabiliser et










évaluer des acquis.
Elle a donc une durée : cette unité est composée d’une suite de séances, inscrites
dans une progression, à l'issue desquelles les élèves auront acquis un certain
nombre de savoirs visant des compétences.
La durée d'une unité d'apprentissage peut varier en fonction de l'activité et des
possibilités des enfants. Elle doit comporter un nombre de séances suffisant pour
donner le temps d'apprendre, de répéter, d'évaluer.
C’est une unité organisée autour d'éléments en interrelation :
- Les compétences référées à un âge donné
- Les acquisitions attendues
- L'activité support
- L'évaluation
A l’issue de plusieurs séances, sur une même activité support, les élèves auront
acquis un certain nombre de savoirs et de connaissances, à travers l'unité
d'apprentissage.
Un cycle d’apprentissage n’est pas défini par l’activité qui lui sert de
support mais par les objectifs qu’il vise.


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2 . Les différents temps de l’unité d’apprentissage
Un temps de familiarisation : SITUATIONS D’ENTREE DANS L’ACTIVITE
- 1 à 3 séances –

Un temps pour évaluer les besoins : SITUATION DE REFERENCE
Evaluation diagnostique
- 1 à 2 séances –

Un temps pour apprendre, progresser :
SITUATIONS DE STRUCTURATION
- 4 à 8 séances –
-Un

temps pour évaluer les progrès : REPRISE DE LA SITUATION DE REFERENCE
Evaluation finale –

1 à 2 séances

Un temps pour montrer : SITUATION DE SOCIALISATION
- 1 séance –


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Un temps de familiarisation :
SITUATIONS D’ENTREE DANS L’ACTIVITE

Nombre de séances
- 1 à 3 séances –



Pour l’élève
Accéder à un premier contact avec l’activité : éprouver le plaisir du vécu
Prendre contact avec les lieux, le matériel utilisé
Assimiler les règles de fonctionnement et de sécurité de la classe, de l’activité


Pour l’enseignant
Obtenir la participation de tous les élèves, débloquer les élèves les plus réfractaires
Donner envie
Organiser la classe, les espaces, le matériel
Instaurer les règles de fonctionnement et de sécurité
Identifier les représentations initiales des élèves sur l’activité




Dispositif

■ Des situations fonctionnelles ludiques et simples. Elles permettent à tous les élèves de fonctionner et
d’élaborer une relation positive avec l’activité.
■ En classe, émergence des représentations initiales des élèves par l’expression écrite et par la
représentation graphique.


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PETITE SECTION - ACTIVITE DE LOCOMOTION Situation d’entrée dans l’activité
( temps de familiarisation)

Cette première
séance permet aux
élèves de :
Devenir
progressivement
actifs
De repérer
l’espace et de
s’orienter
D’apprendre les
règles

L’enseignant
s’adresse aux élèves
en employant des
verbes d’action , en
nommant le
matériel
Au fur et à mesure
amène les élèves à
respecter les règles
Regroupe les élèves
et propose à 1 élève
de s’essayer sur un
chemin :
l’enseignant et les
autres élèves
verbalisent ce qu’il
démontre


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Un temps pour évaluer les besoins :
SITUATION DE REFERENCE Evaluation diagnostique



Nombre de séances
- 1 à 2 séances –

Pour l’élève
Etre confronté aux problèmes de l’activité
Repérer ses possibilités, ses difficultés
Comprendre le sens des progrès à réaliser


Pour l’enseignant
Observer les conduites motrices des élèves face à un ou des problèmes de l’activité
Hiérarchiser ces comportements, les niveaux d’habileté
Déterminer les apprentissages à mener et élaborer des groupes de niveaux si nécessaire


Dispositif
■ La situation de référence pose les problèmes de l’activité mais est accessible aux élèves quelque soit
leur niveau.
■ Elle permet :
-de repérer des comportements hiérarchisés, les niveaux d’habileté sur des éléments
d’observation identifiés
-de finaliser les apprentissages, et doit donc prévoir un dispositif de recueil des résultats accessible
aux élèves.
■ La situation de référence permet aux élèves et à l’enseignant d’identifier le niveau initial.



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Situation de référence
Evaluation diagnostique

Permet à l’enseignant
d’évaluer
L’engagement de
chaque élève
Le respect des
règles


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Un temps pour apprendre, progresser :
SITUATIONS DE STRUCTURATION
 Nombre de séances

- 4 à 8 séances –

 Pour l’élève

Apprendre, c’est à dire dans les situations proposées, se confronter à un problème
accessible, chercher des solutions en agissant, observant, verbalisant, comparant,
imitant
Dégager et essayer les solutions les plus efficaces, les répéter pour les stabiliser
 Pour l’enseignant

Cibler les situations d’apprentissage proposées en posant aux élèves un problème
accessible
Permettre aux élèves d’expérimenter puis de répéter les solutions trouvées (intervenir
donc essentiellement sur les apprentissages ciblés, y consacrer du temps)
 Dispositif

■ Les situations d’apprentissage permettent aux élèves de travailler sur un thème isolé
afin d’enrichir leur répertoire moteur.
■ Elles posent un problème à un ensemble d’élèves, ce problème nécessite une activité de
recherche, d’expérimentation, de répétition afin d’autoriser la construction de savoirs.


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Structuration

Des cônes sont rajoutés sur
les bords des pneus
Des cônes ou des briques sur
le banc
Des échasses sont
suspendues aux espaliers

Cette phase doit
permettre
L’engagement
de chaque élève
sur tous les
chemins
D’adapter les
actions aux
variables
Variables
Sur les
hauteurs et les
espaces
Sur les
consignes de
réalisation
En rajoutant
des obstacles

Après la séance
, en classe ,
l’enseignant
propose en petit
groupe la
verbalisation à
partir de photos
ou de dessins
Par la suite ces
supports
peuvent être
utilisés sur les
chemins

Les chaises peuvent être espacées ou se toucher par les
dossiers .La table plus haute. Des hauteurs de briques
plus hautes. Le banc sans dossier;…


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Un temps pour évaluer les progrès
REPRISE DE LA SITUATION DE REFERENCE Evaluation finale

 Nombre de séances

- 1 à 2 séances –

 Pour l’élève
 Repérer ses progrès dans la même situation d’évaluation que

la situation de référence

 Pour l’enseignant

Valider les apprentissages dans un dispositif d’évaluation
Evaluer l’efficacité de son action
 Dispositif

■ Reprise de la situation de référence.


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Reprise de la situation de référence / Evaluation finale

Cette phase doit permettre
une évaluation conjointe
de l’enseignant
Pendant la séance ,
l’enseignant évalue :
L’engagement et
les actions de chaque
élève
Le respect des
règles
Et de l’élève
TPS :dire ce que
l’on préfère
PS : nommer les
actions et le matériel

En classe :
TPS : entourer
le chemin
préféré
PS : sur un
chemin ,
nommer les
actions
réalisées et le
matériel utilisé


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Un temps pour montrer :
SITUATION DE SOCIALISATION

 Nombre de séances

- 1 séance –
 Les formes de présentation peuvent varier en fonction






de l’APSA (activité physique sportive et artistique) et
des ressources locales :
par équipe
spectacles
accueil de classes
rencontres sportives …


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UNITE D’APPRENTISSAGE EN
EDUCATION PHYSIQUE
CYCLE 1 PS MS GS
ADAPTER SES DÉPLACEMENTS À DES
ENVIRONNEMENTS OU CONTRAINTES VARIÉS
ACTIVITÉ SUPPORT : COURIR


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Axes de progressivité :

Activité support : Courir

Courir vite
- de marcher
- à trottiner et s’arrêter
- à courir vite du départ à l’arrivée

Orienter sa course
- de courir dans tous les sens
- à courir et s’orienter
- à courir en ligne droite

Tenir compte des autres
- de courir sans se soucier des autres ou en attendant les autres
- à courir en évitant les autres pour réaliser des actions concrètes (transport
d'objets)
- à courir vite et à se situer par rapport aux autres (ex: pour arriver le premier
ou faire gagner son équipe)


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Activité support :courir
Acquisitions attendues :
- courir de plus en plus vite sur des parcours variés (sol, type de surface,

etc…)
- franchir des obstacles variés
- réaliser des parcours
- enchaîner courir/franchir
- découvrir la logique de course de relais ; s'intégrer dans une
organisation de groupe
Eléments de polyvalence : Transversalité
Capacités
- accepter de travailler seul ou en équipe
- mettre en place une stratégie (avec l’aide de l’adulte)
- comprendre et exécuter une consigne
-anticiper une action
-évaluer sa performance

Attitudes
-fixer son attention, observer, se concentrer


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Courir
1. Différencier marcher/courir - courir plus ou moins vite; courir en changeant de

direction marcher, courir et s’arrêter

2. Maintenir son équilibre en courant pour ne pas tomber ,agir sur son allure de
course, ajuster sa vitesse au terrain

3.Courir, s’orienter et éviter des camarades (prise d’informations)
4.Découvrir la logique de la course de relais, mettre en relation les notions d’espace
et de temps découvrir le besoin de s’entraider
5. Courir en groupe , mettre en relation les notions d’espace et de temps , rechercher
une organisation compatible avec le transport
6. S’organiser par groupe pour courir et transporter des objets, mettre en relation les
notions d’espace et de temps réfléchir à une tactique collective
7. Courir vite sans attendre les autres, courir en ligne droite

8. - Ajuster sa vitesse par rapport à celle d’un objet courir « plus vite que …, moins
vite que …, aussi vite que … »


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SITUATIONS PROPOSEES

Situation 1
Courir comme le maître





Objectifs visés :
- différencier marcher/courir - courir plus ou moins vite
- courir en changeant de direction marcher, courir et s’arrêter



Descriptif :




Les enfants suivent le maître ou la maîtresse qui
marche ou court dans des directions variées, s’arrêtant à des
repères précis (caisse, plot, cerceau, etc…)




Consignes :
- « vous me suivez sans me dépasser et vous faites comme moi »


-

Organisation :
classe entière


-

Critères de réussite :
l’enfant a imité l’adulte jusqu’au repère choisi par ce dernier en
respectant l’allure proposée




Variante :
- l’adulte n’agit plus mais donne des consignes orales que les
La: variante
permetbanc
de faire
enfants doivent exécuter. ex
« Courez jusqu’au
»–«
Revenez vers moi en marchant
» la situation en
évoluer

changeant le problème posé
à l’enfant


Slide 44

S

Situation 2

Situation 3
COURIR POUR TRANSPORTER
SEUL UN OBJET

COURIR DANS UNE PENTE


Objectifs visés :



Objectifs visés :



- maintenir son équilibre en courant pour ne pas

-

courir, s’orienter et éviter des camarades (prise
d’informations)

tomber - agir sur son allure de course -ajuster sa
vitesse au terrain

Descriptif :
 L’enfant apprend à courir dans des pentes. Il
aménage sa vitesse en fonction de la pente pour ne
pas tomber.




Organisation :
- classe entière derrière l’adulte, en groupe ou en file
- par petits groupes (2 ou 3 élèves)




Recommandations pour l’enseignant :
Utiliser des pentes à faible pourcentage ou courtes :
petite butte donnant lieu à des prises d’élan plus
rapides, allée inclinée, pente naturelle.





Critères de réussite :
- je descends vite sans tomber
- je m’arrête à l’endroit indiqué (présence d’un plot)
Variable :
Espace : - jouer sur l’inclinaison de la pente
- utiliser des sols différents : sable (appuis difficiles),
herbe

Descriptif :
 Jeu des déménageurs : de nombreux objets sont à
disposition des enfants dans une caisse disposée au
milieu de la salle ou de la cour. Chaque enfant essaie
de transporter un maximum d’objets dans sa propre
caisse placée à une certaine distance de la caisse
centrale (un seul objet par déplacement).
 L’enfant procède par allers/retours successifs.



Organisation :
- 5 à 6 enfants en même temps
- temps de jeu correspondant à la durée d’une
comptine ou d’une musique
- temps de jeu donné par un sablier




Critères de réussite :
- nombre d’objets ramenés dans chaque caisse




Variables :
Matériel : - tenir compte de la forme, de la
couleur, de la texture des objets pour leur
déménagement






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SSituation 4 (MS/GS)

Situation 5 (MS/GS)

Courir vite pour transporter des objets par équipes




Objectifs visés :
- découvrir la logique de la course de relais - mettre en
relation les notions d’espace et de temps découvrir le
besoin de s’entraider

Descriptif :Courir pour transporter

Les enfants doivent transporter le plus rapidement possible tous les
objets d’un point (départ) à un autre (arrivée). Pas de consigne
particulière. Les objets sont transportés individuellement ou
collectivement ; les opérations seront commentées après le jeu.





Organisation :
- équipes de 4 ou 5 enfants
- parcours en ligne de 15 à 20 mètres de long
- objets divers à transporter. Ces objets peuvent être différents d’un
atelier à un autre : petits objets, objets encombrants, objets courts,
objets longs, etc…




Recommandations pour l’enseignant :
vivre plusieurs fois chaque situation pour que les remarques des
enfants puissent être prises en compte et pour que la notion
d’entraide fasse son chemin.



Critères de réussite :
Les objets sont transportés rapidement. Les enfants se mettent à
plusieurs pour des objets volumineux.



Variables : Espace : varier les formes de parcours

Temps : limiter le temps de jeu (utiliser un système
repérable par les enfants : sablier, durée d'une musique etc…) on ne transporte plus tous les objets mais un maximum dans
un temps donné.

Matériel : limiter le nombre d’objets pour en avoir moins
que d’enfants ; favoriser le transport collectif.

Courir pour transporter collectivement un objet




Objectifs visés :
- courir en groupe - mettre en relation les notions
d’espace et de temps - rechercher une organisation
compatible avec le transport collectif d’un objet trouver
sa place au sein d’un groupe

Descriptif :

L’objet doit obligatoirement être transporté par l’équipe au
complet : tous les enfants tiennent la corde ou portent le tapis du
départ à l’arrivée, etc… Aucun enfant ne doit lâcher l’objet sur le
parcours.





Organisation :
- équipes de 4 ou 5 enfants
- parcours en ligne ou non de dix à vingt mètres de long
- des observateurs parmi les autres enfants (rôle de juge)




Recommandations pour l’enseignant :
- faire vivre plusieurs fois le relais pour que les enfants
s’organisent collectivement dans le but d’améliorer leur
performance.




Critères de réussite :
Le transport de l’objet a été effectué en même temps par tous les
enfants de l’équipe. Personne n’a lâché l’objet pendant le
transport. Ce dernier s’est effectué rapidement (en courant).





Variables : Espace : - varier les formes de parcours
Matériel : - varier les objets à transporter
Variante : - commencer le transport de l’objet (corde) à deux
ou trois, puis des enfants s’ajoutent tout au long du parcours
nécessité pour les enfants qui courent d’adapter leur vitesse
pour permettre l’arrivée dans le groupe d’un nouvel élève.


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Situation 6 / Course de relais (MS/GS)
Objectifs visés
-s’organiser par groupe pour courir et transporter des objets - mettre en relation les notions d’espace et de temps
réfléchir à une tactique collective
-Descriptif :
Le premier enfant effectue le parcours en portant un objet ou un vêtement. Le deuxième enfant reprend cet objet ou ce vêtement plus un

- et ainsi de suite jusqu'au dernier enfant qui se trouve porteur d'autant d'objets ou de vêtements que d'enfants présents dans
deuxième
l'équipe.
Variables /Matériel : - varier les objets à transporter : vêtements à revêtir, objets à empiler, etc…

Situation 7 / Courir plus vite que les camarades pour faire une action sur la ligne d’arrivée (MS/GS)
Objectifs visés :
- courir vite sans attendre les autres
-courir en ligne droite
Descriptif :
Les enfants sont alignés par 4 ou 5 sur une ligne de départ. Au signal, ils s’élancent vers une ligne d’arrivée « matérialisée » par une action à
faire : s’asseoir sur une chaise, poser un objet dans une caisse ou à un endroit précis, etc…

Situation 8 / Courir après un ballon
Objectifs visés :
- ajuster sa vitesse par rapport à celle d’un objet courir « plus vite que …, moins vite que …, aussi vite que … »
Descriptif :
L’enfant fait rouler un ballon sur le sol.
Courir moins vite que le ballon : l’enfant suit de plus ou moins loin le ballon en laissant ce dernier franchir la ligne d’arrivée le premier. du
ballon et franchit la ligne d’arrivée en même temps
que lui.
Courir plus vite que le ballon : l’enfant rattrape le ballon, le dépasse et franchit la ligne d’arrivée avant lui

.S


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Unité d’apprentissage :
Amener l’enfant à maîtriser l’équilibre en
travaillant le déséquilibre
G. PROGRESSER SUR LES AGRES
LES PARCOURS


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Organiser les apprentissages pour progresser de la PS à la GS

en complexifiant l’aménagement matériel : progression
du plus simple au plus complexe dans l’aménagement
des dispositifs afin de permettre à chacun d’oser
réaliser des actions élémentaires en toute sécurité
 en affinant les consignes aux différents niveaux de
pratique : énoncé des consignes des tâches à réaliser
pour chaque niveau ( évolution des consignes de la PS
à la GS)


 Évaluer en fin d’unité d’apprentissage afin d’aider l’enfant et

l’enseignant à faire le point sur les progrès réalisés ( en fonction de
ceux-ci l’ens décidera de lancer une autre unité de travail pour les uns
ou de réinvestir certains éléments pour d’autres)


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Consignes PS

Consignes MS

Consignes GS

Se déplacer de diff
manières sur le
matériel ( chaussés ,
pieds nus ) puis même
action mais en portant
diff objets

Se déplacer en
franchissant des
obstacles puis en
manipulant des objets
diff

Se déplacer et sauter
puis changer de sens :
effectuer un demi-tour
, un tour complet..

Petit matériel posé sur diff
supports ( sur tapis diff ,
blocs de mousse…)

Se déplacer seul ou à 2
S’équilibrer de diff
manières

Se déplacer en
changeant de sens , en
portant un objet sur la
tête , en regardant loin

S’équilibrer sur 1 ou 2
appuis et présenter
une figure originale

Agrès , structures fixes ,
barres parallèles,
asymétriques , espaliers ,
poutres diff hauteurs..

S’équilibrer de diff
manières avec des
objets divers

S’équilibrer et
maintenir la position 3
secondes sans chuter

Enchaîner
déplacement ,
équilibre , sortie

« voler » et se
réceptionner sur les
pieds pour quitter le
matériel

S’équilibrer et réaliser
2 figures diff puis
« sortir » en variant
les façons et se
réceptionner stabilisé

Enchaîner une
production avec
élégance « être beau »

Se déplacer sur la
poutre basse ( environ
10 cm de large )sans
tomber

Se déplacer sur la
poutre et exécuter une
figure maintenue 3
secondes sans tomber

Enchaîner un
déplacement et une
figure maintenue 3
secondes puis une
sortie

MATERIEL
Petit matériel posé au sol :
lattes , cordelettes ,
briques, bancs , poutres au
sol

Structures vers des appuis
fuyants : échelles , cordes ,
plans inclinés , suspendus
, filets

EVALUATIONS