La Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupe 4 parcs naturels régionaux: PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON PARC NATUREL.

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La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


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La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 3

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 4

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 5

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 6

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 7

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 8

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 9

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 10

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


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La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 12

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 13

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 14

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 15

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 16

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 17

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 18

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 19

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 20

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 21

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 22

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 23

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 24

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 25

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN


Slide 26

La Provence-Alpes-Côte d’Azur
regroupe 4 parcs naturels régionaux:
PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON
PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS
PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON
PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE

Il est un parc naturel en Luberon, massif montagneux
français peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre les
Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui
comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental,
le Grand Luberon et le Petit Luberon.
Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux
départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-deHaute-Provence (04).

Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi
qu'un patrimoine architectural et paysager de grande
valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé
d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70
communes.

Le Luberon a été officiellement admis
par l'UNESCO dans le réseau mondial
des réserves de biosphère.
Les Communes et villes principales
présentes dans le parc du Lubéron
sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le
Vaucluse et Manosque dans les
Alpes-de-Haute-Provence.

Sur l’échelle des temps géologiques, le Luberon
est constitué de roches datant de la fin de l'ère
secondaire jusqu'au milieu de l'ère tertiaire.
Le massif montagneux est formé de terrains
secondaires, la plaine qui l'entoure est
principalement tertiaire.
Pour cette raison, cette région est connue comme
riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire
Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très
large de calcaires marneux coupés par des bancs
de calcaire plus durs formant de grandes
falaises. Sur le versant nord, c'est le barrémien
qui occupe la plus grande surface.
Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux
qui lui donnent son aspect arrondi.

Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant
sur une superficie de 60330 hectares. Au coeur des
Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est
délimité par un cirque montagneux dont certains
sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude.
Une faune et une flore unique se sont attachées au
parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d'
Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en
harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à
l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de
nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux…
se rencontre tout au long des randonnées. Mais le
Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à
découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux
petits villages qui fond le charme de ces lieux.

Faune et flore des pelouses
alpines
Les pentes herbeuses profitent
aux 2 500 chamois du
Queyras. La forêt de mélèzes
leur convient aussi.
800 ongulés se concentrent sur
la seule commune de
Ristolas, où la gestion est
très rigoureuse depuis
cinquante ans.
Proie de l'Aigle Royal,
l'importante population
locale de Marmotte des
Alpes explique la forte
densité de ce rapace dans le
Queyras. Après son
hibernation, à partir de la fin
du mois de mars, elle sort de
son terrier et se signale alors
surtout par ses sifflements.
La Marmotte des Alpes

Faune et flore des forêts de
mélèzes et pins cembro
Cette forêt est
emblématique du haut
Queyras. Elle atteint
l'altitude record de 2 500
m, là où la végétation n'a
guère plus de trois mois
pour se développer.
Le Pin Cembro étroitement
associé au mélèze, ce pin
-appelé également aroleest l'un des emblèmes
floristiques du Queyras.
Son bois léger est utilisé
pour l'ébénisterie locale.
Le Pin Cembro

Le Mélèze d'Europe est le seul
conifère à perdre ses aiguilles à
l'automne.
Autrefois plus répandu en montagne,
le Tétras Lyre a souffert des effets
conjugués de la pression de la
chasse et du développement des
stations de ski : pistes et remontepentes ont parcellisé et perturbé le
milieu des grands espaces forestiers
qu' affectionne ce gallinacé.

Faune et flore des forêts de pins à
crochets
La forêt de pins à crochets
prolonge, en altitude, celle de
pins sylvestres et constitue la
couverture forestière la plus
élevée des versants ensoleillés.
Très résistant, ce pin supporte
d'être en partie ébranché par les
avalanches, et se développe sur
des terrains instables comme les
ravines de gypse. Tout cela
explique que la flore de son
sous-bois est peu exubérante.
L'aire principale de reproduction de
la Chouette de Tengmalm est la
forêt boréale. Mais elle trouve
dans le Queyras, du fait de son
altitude, des conditions
écologiques très proches.

La Chouette de Tengmalm

Le Pin à crochets est
particulièrement
rustique et
s'accommode des
sols les plus
pauvres. Il supporte
le climat rigoureux
et pousse jusqu'à
2400 m. Il contribue
aussi à la fixation du
sol.

Le Pin à crochets

La Mésange noire

Le Genévrier nain

Faune et flore des gorges
et falaises
Les falaises ont été
taillées par la glace et
les eaux torrentielles
venues de la haute
vallée du Guil pour
rejoindre la Durance.
Le Genévrier Thurifère,
présent en Espagne et
au Maroc, pousse sur les
pentes chaudes et
ensoleillées.

Le Genévrier Thurifère

Le Pin Sylvestre se
développe volontiers
sur sol siliceux, on le
rencontre surtout dans
les gorges du Guil, où il
s'accommode bien de
conditions difficiles. Il
contribue à fixer les
sols instables. Il abrite
peu d'espèces animales,
mais certaines sont
rares et menacées
(papillon isabelle).

le Pin Sylvestre

Le hibou Grand Duc
d'Europe fait retentir
le houhou bas qui
trahit sa présence dès
la fin de l'hiver. Ce
super-prédateur peut
même s'attaquer au
faucon pèlerin, allant
jusqu'à l'éliminer de
la falaise.
Le hibou Grand Duc D’Europe

Faune et flore des torrents
C'est la basse température des
eaux torrentielles de montagne
(5 °C à 15 °C pour le Guil)
accueille des animaux grands
consommateurs d'oxygène
dissous, comme les truites et
les larves d'une foule
d'insectes.
la Truite Fario est liée ici aux
torrents et au cours supérieur
des rivières. La fario se
distingue par ses nombreuses
taches rouges.
Totalement lié aux torrents, le
Cincle Plongeur est un merle
d'eau capable de marcher sur
le fond même du cours d'eau
pour se nourrir d'insectes
aquatiques.

Le Cingle Plongeur

situé sur le département des Alpes de Haute
Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de
Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et
du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé
dans une zone intermédiaire entre la
Provence et les Alpes, son territoire
bénéficie d'un taux d'ensoleillement
exceptionnel.
La charte du Parc naturel régional du Verdon
s'articule autour de trois thèmes majeurs :
l'eau, les activités agricoles et touristiques,
le paysage et le patrimoine naturel.

Le Parc naturel régional du Verdon abrite
de nombreuses espèces de chauves-souris.
En effet, sur les 29 espèces présentent en
France 21 peuvent être observées dans le
Verdon. Si toutes sont protégées certaines
font l'objet d'une attention toute
particulière, comme le Murin de
Capaccini. Les chauves-souris sont
souvent méconnues, il s'agit pourtant de
petites « bestioles » très utiles pour
l'homme : elles peuvent consommer
jusqu'à 3000 insectes par nuit.

La flore méditerranéenne
La flore méditerranéenne se caractérise par
son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et
caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles,
évitent les rudes conditions estivales, en
germant à l'automne, elles grandissent à
l'hiver et fleurissent au printemps avant la
sécheresse.

La flore «montagnarde»

Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite
« montagnarde ». Sur ces zones les plus
escarpées et les plus sauvages du parc, le relief
fragmente la flore en une mosaïque contrastée
définie par les conditions locales. Au flanc des
montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements
de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre
colonisant les ubacs les plus frais. Dans les
falaises, la flore très particulière s'accroche et
s'insinue dans les moindres fissures. Dans les
zones les plus froides, la flore constitue l'avant
garde de la flore alpine. Les riches pelouses des
sommets servent de garde-manger estival aux
moutons en transhumance. Quelques prairies de
fauche ou champs de lavande fine rappellent les
cultures d'antan.

Créé en 1970. C’est une zone
humide d'importance
exceptionnelle (86 300
hectares), dans les
Bouches-du-Rhône, il se
situe au bord de la
Méditerranée, à l'intérieur
du delta du Rhône, entre
les 2 bras du fleuve, sur les
communes d' Arles et de
Saintes Maries de la mer.
Réputé pour sa faune, sa
colonie de flamants roses
pouvant compter jusqu’à
20 000 couples. Le Parc
développe aussi des
activités économiques.
Les flaments roses

On y pratique l’élevage de chevaux et de
taureaux, la culture du riz et de la vigne,
l’exploitation du roseau et la récolte du sel,
dont la production s’élève à 800 000 tonnes
par an.
Le cheval est avant tout le compagnon du
gardian mais aussi son outil de travail.
L'intervention de l'homme a permis aussi la
protection du milieu avec la création d'une
réserve naturelle et du Parc naturel régional
mais aussi de sites ouverts au public.

La Camargue est également un
sanctuaire ornithologique
puisque près de 400 espèces
d'oiseaux y ont été recensées
dont le flamant rose, qui
constitue le symbole des oiseaux
de Camargue.

Quelle est sa vocation?

Un Parc naturel régional a pour vocation de protéger et valoriser
le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en
mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de
développement économique, social et culturel respectueuse de
l’environnement.
Quelles sont ses missions?


la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel,



il s’attache à gérer de façon harmonieuse ses espaces ruraux; à
maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et
valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites
remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son
patrimoine culturel,



l’aménagement du territoire.
Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement
menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,

le développement économique et social.
Il anime et coordonne les actions économiques
et sociales pour assurer une qualité de vie sur
son territoire. Il soutient les entreprises
respectueuses de l’environnement qui valorisent
ses ressources naturelles et humaines,
 l’accueil, l’éducation et l’information.
Il favorise le contact avec la nature, sensibilise
ses habitants aux problèmes de l’environnement,
incite ses visiteurs à la découverte de son
territoire à travers des activités éducatives,
culturelles et touristiques,
 l’expérimentation.
Il contribue à des programmes de recherche et a
pour mission d’initier des procédures nouvelles
et des méthodes d’actions qui peuvent être
reprises sur tout autre territoire.


LA FIN