Depliant-Guillestre-Pain de sucre

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es gorges du Guil découpées dans le
rocher par le torrent du même nom sur
une profondeur de parfois plus de 100 m.
La crête des Ourgières 2257m.
Le massif du Pelvoux longtemps
considéré comme le plus haut sommet des
Alpes avant l'ascension de capitaine Durand (3932m) en 1828 et Victor Puiseux
(3946m) en 1848.Ces deux pointes encadrent le glacier des Violettes. La barre des
Ecrins au second plan (4102m)
Les Têtes de Gaulent et de Vautisse
respectivement 2867 m et 3156 m.
L'Homme de pierre 2374 m d'où l'on
aperçoit le lac de Serre-Ponçon et le mont
Ventoux. Le pic de Razis ou de l'Alpet
2575 m.
Le pic du Cugulet ou mont de Guillestre 2525 m. Le pic d'Assan ou de Guillestre 2609 m.
L
Paysage et sommets
Réotier, composé de plusieurs petits
hameaux échelonnés sur les pentes surplombant la rive droite de la Durance.
Le rocher de Barbein: fief du Grand
maître de l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem en 1153.
Risoul village et Risoul station.
La route de Vars empruntée notamment par François 1er pour aller combattre
en Italie.
Guillestre, son église gothique flamboyant (1509-1532), ses remparts, ses
tours.
O
Quant au pourtour de cette butte,
parcouru par une division du canal supérieur, il est aussi riche en bouleaux, alisiers
blancs, prunelliers, cornouillers, saules, polygales petit buis, plantains, sauges des
prés, sceaux de Salomon, orchidées, menthes aquatiques, colchiques, cirses de
Montpellier, achillées millefeuille, serpolets, potentilles, stipes pennées … n trouve sur les pentes du Pain de Sucre une diversité végétale importante
malgré l'aridité du milieu et un substrat
pauvre et peu abondant: épine vinette, argousier, amélanchier, genévriers commun,
sabine et thurifères, cerisier Mahaleb ou de
Ste Lucie, pin sylvestre, églantier, prunellier pour ce qui est des arbres et arbustes.
Lavande, sarriette, hysope, coqsigrue, aster linosyris, germandrée petit
chêne, oeillet sauvage, aristoloche pistoloche, diverses variétés d'épervières et de
joubarbes et parfois de la cuscute…
Végétation
Photographies et textes de
Françoise Jouannet
Le
Pain de Sucre
à
GUILLESTRE
Patrimoine
Richesses de notre
ce site qui fut de par sa situation élevée un
lieu de culte du dieu lumineux celte Granus; puis les archevêques d'Embrun y firent
(lo sucas=grosse tête, patois)
ramison, Grandes maisons, pain de
G
Suc
puis Pain de
Sucre, voici l'évolution de l'appellation de
Histoire, toponymie
De là on aperçoit :
L'épaulement du Penon et son pendant à Réotier, témoins du verrou glaciaire
qui barrait l'actuelle vallée de la Durance.
Les plateaux de la Chalp et du Bouchet, restes laissés par l'érosion fluvioglaciaire d'un vaste dépôt de conglomérat
ou poudingue.
L'affleurement des calcaires griottes,
« marbre de Guillestre » riches en fossiles
marins (ammonites et oursins) largement
utilisés dans la construction d'édifices publics, religieux et individuels.
La veine d'andésite ou roche porphyrique rouge violacée (roche volcanique)
traversée par la route des Gorges du Guil.
Géologie
lestrois tant sur le plan géologique que botanique. Depuis son sommet nous pouvons
observer les différentes voies de communication et évoquer leur histoire et celle des
hommes qui ont occupé ce pays au fil des
siècles.
e cône calcaire, vestige de la dernière
C
ère glaciaire est idéalement situé pour
permettre une lecture de paysage du Guil-
Le pain de sucre
Les fouilles entreprises et les divers
objets découverts dans le Guillestrois témoignent de la présence humaine depuis
environ 7000 ans avant J.C.
La route de La Viste, seul moyen de
communication entre le Queyras et « le
reste du pays », d'abord sous forme d'un
sentier muletier puis élargi de 1837 à 1843
pour offrir un passage carrossable aux
charrettes et voitures.
La route des gorges du Guil ouverte
en 1911 grâce à plusieurs ouvrages d'art
remplace la route de la Viste, trop dangereuse à partir de la Maison du Roy et dans
le prolongement de la route de la Combe
du Queyras.
La route de Vars sur laquelle fut utilisée pour la première fois la poudre par les
troupes de François 1er en 1515 pour éclater la roche.
Le canal Salva (Joseph Salva 18751899, ingénieur guillestrin des ponts et
chaussées) alimenté par un captage d'eau
sur le Cristillan permet par l'intermédiaire
d'un dense réseau de canaux (premières traces cadastrales en 1469) l'irrigation du plateau de La Chalp, indispensable pour les
cultures.
Les vestiges des terrasses agricoles
reconquises peu à peu par le monde végétal. Quelques ceps subsistent encore sur les
coteaux de la Longeagne. Les vignes
étaient alors exploitées par les queyrassins
Empreintes de l'homme
et voies de communication
ériger une tour dont on peut observer les
restes de la base en « pierre rose ».
Vauban au Roi louis XIV)
ongauvie sur la route des gorges et
sur le territoire du parc régional du
Queyras.
La Chanalette, maison isolée au
bord des gorges du Guil ; en 1720 avait
été édifié à cet endroit un poste sanitaire
de mise en « quarantaine » afin d'éviter
l'entrée et la propagation de la grande
peste de Marseille dans le Queyras.
Gros, hameau perché le long d'une
ancienne voie romaine reliant Eygliers
aux Escoyères.
Montdauphin, place forte construite
ex-nihilo à l'initiative et selon les plans de
l'ingénieur militaire Vauban à partir de
1696 pour défendre la vallée de la Durance contre les invasions du Duc de Savoie Victor Amédée 2 (la frontière était
alors au col de Vars). La frontière ayant
changé, la place forte n’a jamais servi.
“ Je ne sais point de poste en Dauphiné ni même en France, qui lui puisse
être comparé pour l'utilité ni qui favorise
plus nos entrées dans le pays ennemi et
défende mieux toutes les siennes dans le
nôtre, et quand Dieu l'aurait fait exprès, il
ne pourrait pas être mieux. Cette montagne est sans nom. Je ne sais plus où en
prendre un qui soit digne d'elle,à moins
de l'appeler “Mont Dauphin”. (Lettre de
M
Villages et hameaux
et les Varsincs pour lesquels le Guillestrois offrait un climat plus propice à la
pratique de cette culture. Le reboisement
des Fonds du Sap et du bois des Aubréou
victimes d'un incendie en 1991.