Le Cancer Colorectal SOMMAIRE EPIDEMIOLOGIE FACTEURS DE RISQUE DIAGNOSTIC BILAN D’EXTENSION TRAITEMENT FACTEURS PRONOSTIQUES RECIDIVES SURVEILLANCE DEPISTAGE DE MASSE ? Epidémiologie Epidémiologie Facteurs de risque Diagnostic Bilan d ’extension Traitement Facteurs pronostiques Récidives Surveillance Dépistage de masse EPIDEMIOLOGIE Le Cancer Colo-rectal en France Troisième (?)
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Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 2
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 3
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 4
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 5
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 6
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 7
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 8
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 9
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 10
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 11
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 12
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 13
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 14
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 15
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 16
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 17
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 18
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 19
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 20
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 21
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 22
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 23
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 24
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 25
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 26
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 27
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 28
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 29
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 30
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 31
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 32
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 33
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 34
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 35
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 36
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 37
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 38
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 39
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 40
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 41
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 42
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 43
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 44
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 45
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 46
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 47
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 48
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 49
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 50
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 51
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 52
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 53
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 54
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 55
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 56
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 57
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 58
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 59
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 60
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 61
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 62
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 63
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 64
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 65
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 66
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 67
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 68
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 69
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 70
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 71
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 72
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 73
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 74
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 75
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 76
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 77
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 78
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 79
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 80
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 81
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 82
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 83
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 84
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 85
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 86
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 87
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 88
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 2
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 3
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 4
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 5
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 6
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 7
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 8
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 9
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 10
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 11
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 12
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 13
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 14
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 15
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 16
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 17
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 18
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 19
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 20
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 21
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 22
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 23
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 24
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 25
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 26
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 27
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 28
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 29
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 30
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 31
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 32
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 33
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 34
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 35
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 36
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 37
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 38
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 39
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 40
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 41
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 42
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 43
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 44
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 45
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 46
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 47
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 48
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 49
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 50
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 51
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 52
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 53
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 54
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 55
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 56
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 57
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 58
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 59
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 60
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 61
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 62
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 63
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 64
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 65
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 66
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 67
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 68
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 69
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 70
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 71
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 72
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 73
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 74
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 75
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 76
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 77
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 78
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 79
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 80
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 81
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 82
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 83
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 84
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 85
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 86
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 87
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)
Slide 88
Le
Cancer
Colorectal
SOMMAIRE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEURS DE RISQUE
DIAGNOSTIC
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
FACTEURS PRONOSTIQUES
RECIDIVES
SURVEILLANCE
DEPISTAGE DE MASSE ?
Epidémiologie
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
EPIDEMIOLOGIE
Le Cancer Colo-rectal en France
Troisième (?) cause de cancer, tous sexes confondus
38 000 nouveaux cas par an soit 15% des cancers en France
Cancers coliques : 65% de ces cas
Sex ratio homme/femme : 1,7
Cancer très fréquent / 2 sexes
EPIDEMIOLOGIE
Incidence Estimée par Cancer en France en 1995
HOMMES (pour 100 000)
Prostate
Poumon
Côlon/Rectum
Pharynx-Lèvres-Cavité buccale
Vessie
Estomac
Oesophage
Larynx
Rein
Leucémie
Pancréas
FEMMES (pour 100 000)
93,7
66,2
64,1
38,5
27,7
16,2
14,8
14,3
11,7
7,9
6,5
Sein
Côlon/Rectum
Corps utérin
Col utérin
Ovaire
Poumon
Estomac
Mélanome
Vessie
Leucémie
Rein
113,8
51,4
15,6
11
10,6
10,5
9,2
8,4
7,7
5,8
5,4
EPIDEMIOLOGIE
Un des taux les plus élevés du monde
Les Cancers Colorectaux en France(1)
Incidence des cancers colorectaux
dans 9 départements français
Somme
Bas-Rhin
Calvados
Ht-Rhin
Côte-d’or
Doubs
Isère
Tarn
Hte Garonne
Hérault
Tarn
Somme
Isère
Hérault
Haut-Rhin
Doubs
Côte d’or
Calvados
Bas-Rhin
Hommes
54,3
51,2
56,6
50,9
75,8
54,4
59,9
55,3
74,1
Femmes
34,5
29,7
37,8
31,8
44
34,2
35,6
35,9
41,2
Taux pour 100 000 habitants standardisés à l’Europe (données 1988-1992)
Comparaison de registres
EPIDEMIOLOGIE
Probabilité de développer un cancer colo-rectal au long d ’une vie:
4,5 % pour les hommes
3,2 % pour les femmes
EPIDEMIOLOGIE
Evolution de l’Incidence et de la Mortalité du Cancer Colorectal
en fonction de l’âge en France en 1995
500
400
Médiane = 71 ans
Incidence hommes
300
Incidence femmes
Mortalité hommes
200
Mortalité femmes
Rare avant 45 ans
100
Génétique ?
0
20
30
40
50
60
70
80
90
Taux bruts pour 100 000 habitants
Age
EPIDEMIOLOGIE
Plus de 15 000 morts/an
Mortalité par Cancer en France en 1995
Populations tous Ages et par Sexe
71,9
Poumons
Prostate
32,8
Côlon,rectum
Pharynx, lèvres,
cavité buccale
36,2
Sein
26,2
Côlon,rectum
29,6
Poumons
12,1
Ovaires
10,9
14
Pancréas
10,2
Estomac
12,5
Estomac
7,9
Pancréas
11,8
Leucémie
7,5
Vessie
11,5
Rein
4,1
15,8
Oesophage
Leucémie
9,1
Vessie
3,7
Larynx
7,8
Col utérin
2,6
Rein
7,3
Corps utérin
1,6
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 hommes
60
10
20
30
40
50
Taux bruts de mortalité observés
pour 100 000 femmes
60
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence variable selon la topographie
Colon Transverse
6%
Colon Droit
15 %
Doubles localisations: 5 %
Colon Gauche
4%
Sigmoïde
45 %
3/4 à gauche
Rectum
30 %
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Coliques
tous Stades Confondus
vers 1980
Cancer du côlon : 42 %
Femmes:
46%
Hommes:
38%
# 59 %
en 2004
progrès:
diagnostic
chirurgie
anesthésie
CT adjuvante
EPIDEMIOLOGIE
Taux de Survie à 5 ans des Cancers Rectaux
tous Stades Confondus en France
Période avant 1990: 35 %
Période après 1990: 57 %
moins de cancers avancés ( 44 27%)
plus de radiothérapie ( 24 43 %)
PROGRES +++
Epidémiologie en 2 mots
3ème cause de cancer en France: 38 000 cas/an
1 cancer sur 6
4,5% des hommes et 3% des femmes
Âge médian = 71 ans; rare avant 45 ans (génétique)
75% côlon gauche, 5% de doubles localisations
Guérison, survivants à 5 ans = 62 %
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Facteurs
de
Risque
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
60 à 80% des cancers du côlon se développent à partir d’une
lésion pré-cancéreuse : polype de type adénome
HISTOLOGIE
Villeux (5%)
Tubulo-villeux (20%)
Tubuleux (75%)
Risque de dégénérescence +++
Risque ++
Risque +
MORPHOLOGIE
TAILLE
Sessile ou pédiculé
< 1 cm
> 2 cm
Risque supérieur en cas de polype sessile
RR = 5
RR = 20
NOMBRE
Adénomes multiples
RR = 6
DYSPLASIE
Bas grade
Haut grade
Risque de transformation (6%)
Risque de transformation (35%)
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Risque cumulatif de dégénérescence d’un polype > 1 cm
à 5 ans
2,5%
à 10 ans
8%
à 20 ans
24%
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
POLYPE SESSILE DE TYPE « VILLEUX »
Polype - adénomes
FACTEURS DE RISQUE
Lésions Tumorales Pré-Cancéreuses
Polypes pédiculés:
Polype plan, sessile, pédiculé, diverticules
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
FACTEURS DE RISQUE
Maladies Inflammatoires du Tube Digestif
Risque lié à l’étendue de la maladie, à son ancienneté et à l’âge
au diagnostic
Recto-colite hémorragique : augmente
Maladie de Crohn : pas si rare
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Risque de Cancer Colorectal
en fonction des Antécédents Personnels ou Familiaux
Risque Relatif
familial
génétique
Apparentés 1er degré
• 1 parent atteint
• 1 parent atteint avant 45 ans
• 2 parents atteints
2
4
4
Antécédent personnel de cancer
colorectal
Polypose familiale
> 90% à 45 ans si mutation
Syndrome HNPCC*
> 90% à 75 ans si mutation
* Hereditary non polyposis colorectal cancer
2
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs de Risque Génétiques
Formes familiales :
Polypose adénomateuse familiale : centaines d ’adénomes
dès l ’adolescence, cancer dès 25 ans, sûr vers 40 ans
< 1% des cancers colorectaux
Mutation du gène APC : bras long du chromosome 5
Consultation d’oncogénétique: du probant => mutation dans la famille
- si mutation: surveillance enfant, adolescent puis chirurgie
- si pas de mutation: normal, pas de surveillance
Traitement: peu après apparition des polypes,
vers 22 – 25 ans: colectomie totale avec anastomose iléo-anale
surveillance du duodénum
Polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUE
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Facteurs de Risque Génétiques
Cancer familial sans polypose (syndromes de Lynch ou HNPCC)
1 à 5 % des cancers colorectaux
âge de survenue du cancer plus tardif que PAF : > 40 ans
Cancer: colique ou autre (corps utérin +++, ovaires, voies urinaires, biliaires,
grêle, estomac, …)
Y penser sur données cliniques:
=> Critères d’Amsterdam:
=> Critères incomplets
=> Jeune âge (< 60 ans)
au moins 3 cancers,
un uni aux 2 autres par des liens du premier degré
2 générations successives
un avant 50 ans
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Sd de Lynch (HNPCC)
A partir du PROBANT
Critères d’Amsterdam complet
Doutes: critères incomplets,
jeune
Analyse sur tumeur: RER (MSI)
RER -
RER +
ENQUETE D’ONCOGENETIQUE
Anomalie trouvée
/ sang : gènes hMSH2, hMLH1,
hMSH6,..
Aucune anomalie trouvée
Enquête familiale: sain : rien
porteur
On ne peut conclure
SURVEILLANCE:côlon, utérus
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
FACTEURS DE RISQUE
Régime et prévention du Cancer Colorectal
Régime :
Effet protecteur des fruits et légumes
du régime médittérannéen
Effet néfaste
d’un apport excessif de calories,
d ’un excès de viandes rouges et
de l ’absence d ’activité physique
Mesures alimentaires d ’intervention :
Régimes avec vitamines antioxydantes
Supplémentation en Calcium: se confirmerait
Supplémentation en fibres
Polype - adénomes
Maladies inflammatoires
Familial et génétique
Mode de vie
Autres
FACTEURS DE RISQUE
Autres facteurs :
Obésité:
RR X 1,5 maigre vs obèse
Tt substitutif de la ménopause: diminue risque de 20 % ??
Tabac:
augmente risque
AINS:
Aspirine et AINS diminution du risque ???
Chimioprévention :
AINS mais preuves insuffisantes et effets II gênants
Anti COX2 mais … (essais arrêtés)
Statines ?
Facteurs de risque
Polypes adénomateux, notamment villeux;
MICI
Formes familiales génétiques:
polypose adénomateuse familiale
HNPCC:
clinique: âge, formes familiales
RER sur pièce tumorale
enquête d’oncologie génétique
Alimentation (peu de poids au niveau individuel)
Diagnostic
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les signes de la maladie
Colon droit:
troubles du transit (diarrhées)
anémie par saignement
douleurs
Rectum:
Colon gauche:
troubles du transit
constipation,
alternance D-C
douleurs
rectorragies
rectorragies,
rectorragies et glaires, faux besoins, épreintes
troubles du transit: constipation, alternance, ...
S ’interroger sur tout signe digestif récent
Saignements
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
les complications de la maladie
Colon droit:
abcès
Colon gauche:
occlusion +++
perforation: tumorale, diastatique
abcès
hémorragie abondante
Rectum:
Métastases: foie +++
poumons +
ganglions +
péritoine +
Altération de l ’état général
occlusion
perforation
fistulisation: vagin, vessie,
envahissement pelvien
DIAGNOSTIC
Présentation clinique:
diagnostic précoce
Dépistage des formes familiales,
Suivi des colites ulcéreuses,
Campagnes de dépistage / Hemoccult
Coloscopie de « dépistage »
TR systématique
DIAGNOSTIC
Diagnostic Positif
Sensibilité
Indications
et Avantages
-Examen de référence
COLOSCOPIE +++
Lavement baryté
en double contraste
Coloscanner
96,7%
84%
-Permet de poser un diagnostic
histologique par biopsies
-Utile si difficulté endoscopique
ou contre indication à la
coloscopie
Colonoscopie
Sous anesthésie générale (CS anesthésiste, bilan coag., médic)
Préparation colique (régime sans résidus, wash-out par PEG)
A jeûn
En ambulatoire
Risques: 1/1000
perforations
saignements
DIAGNOSTIC
Endoscopie
normal
La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique
Trognon de pomme
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
DIAGNOSTIC
Aspect Radiologique: TDM abdominal
coloscanner
DIAGNOSTIC
Diagnostic Différentiel
Hors complication le problème est de penser au
diagnostic et donc de demander une coloscopie.
Ne JAMAIS s ’arrêter au DG d ’hémorroïdes
devant des rectorragies
Devant des formes compliquées :
- sigmoïdite « diverticulaire »
- appendicite du sujet « agé »
-…
évoquer le cancer
DIAGNOSTIC
Formes anatomo-pathologiques:
Adénocarcinome
lieberkühnien
bien, moyennement ou peu différencié
mucineux ou colloïde muqueux
Exceptionnelles formes non adénocarcinomateuses
(endocrines, lymphomes, tumeurs stromales,…)
Peu différencié ou colloïde muqueux: penser HNPCC
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Bilan
d'Extension
BILAN D’EXTENSION
Examen clinique:
- interrogatoire
- palpation abdominale: masse, foie, ascite (?)
- TR: rectum, Douglas (nodules de carcinose)
- général: poumons, ggs, etc
Toucher rectal: savoir le faire
- position sur le dos, genoux
sur poitrine, plan dur
- toucher anal : tonus, sphincter
- toucher rectal:
AR
* toutes les faces
* taille, consistance, mobilité,
localisation/sphincter
AV
BILAN D’EXTENSION
Cancer du colon
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
Colonoscopie complète
Echographie abdominale
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Maladie intra-abdominale
Organe avec séreuse
Drainage veineux porte
BILAN D’EXTENSION
Cancer du rectum
SYSTEMATIQUE
Examen clinique complet
Recherche d’antécédents
familiaux
Bilan biologique
(NFS + Bilan hépatique)
Dosage de l’ACE: ??
TDM hépatique si l’échographie
n’est pas satisfaisante
Examens complémentaires
en fonction de la clinique
Colonoscopie complète
Echoendoscopie si tumeur de
taille limitée: T, N: adjuvant ?
Echographie abdominale
ou IRM pelvien
Radiographie pulmonaire F +
P
OPTION
Maladie pelvienne
Pas de séreuse
Drainage veineux porte + cave inf
BILAN D’EXTENSION
Place de l ’ACE
Marqueur tumoral des adénocarcinomes (tous)
Peu sensible, peu spécifique,
Intérêt assez limité et mal évalué:
- préopératoire : discutable
- postopératoire: si élevé en préop
- suivi: oui.
BILAN D’EXTENSION
Sites et Fréquences des Métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
Ovaires
1-2%
Surrénales
1-2%
Les métastases viscérales sont souvent associées à
une CARCINOSE PERITONEALE
BILAN D’EXTENSION
Métastases Hépatiques
BILAN D’EXTENSION
Métastases Pulmonaires
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Traitement
TRAITEMENT
Principes du traitement
IL EST CHIRURGICAL
Enlever toute la tumeur:
* résection complète « monobloc »
de la tumeur et des organes atteints
* curage ganglionnaire
Mais aussi MEDICAL ...
Diminuer le risque de récidive tumorale
traitement « adjuvant »,
chez les patients à haut risque de récidive
Améliore le pronostic des formes métastatiques: « palliatif »
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Curage lymphatique
tumeur
Hémi-colectomie droite
TRAITEMENT
Cancer du côlon = chirurgie:
tumeur & drainage lymphatique
Tumeur colon Gauche
Hémicolectomie G
Tumeur angle G
Tumeur sigmoide
Colectomies segmentaires
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
Récidives
locales
mésorectum
TRAITEMENT
Cancer du rectum = chirurgie:
tumeur + mésorectum & drainage lymphatique
et rétablissement de la continuité
Résection antérieure
Anastomose
colo-rectale
Proctectomie
Anastomose:
colo-rectale basse
ou colo-anale
Amputation
abdomino-périnéale
Colostomie Gauche définitive
TRAITEMENT
Cancers du côlon: les traitements adjuvants
chimiothérapie adjuvante post-opératoire
Buts: diminuer le risque de reprise évolutive de la maladie
Risque: métastases ++, carcinose péritonéale +++
A qui: patients à risque,
N + systématiquement
T x N1 -2
ou « jeunes » et autres facteurs de risque
Comment:
chimiothérapie post-opératoire
FolFox / 6 mois
Intérêt:
diminue risque relatif de récidive d ’1/3
gain en survie > 10 %, > 20 %
Calculateur Mayo: survie globale: 60 – 69 ans, Haut grade (N+: 1 - 4)
Sous CT adjuvante
Chirurgie
+ FU bolus
+ FOLFOX
T2N+
60 %
72
77
T3N0
72
76
80
T3N+
48
62
80
T3N2
20
36
48
T4N+
34
49
59 %
TRAITEMENT
Cancers du rectum: traitement adjuvant
radiothérapie préopératoire => RTCT préopératoire
Buts: diminuer risque récidive de la maladie
risque surtout loco-régional (pas de séreuse)
A qui: patients ayant T3 ou N1 sur bilan pré-opératoire
Comment: radiothérapie préopératoire
Résultats:
diminue de 1/3 risque récidive loco-régionale
gain en survie de 5 à 10 %
NB:
exérèse du mésorectum indispensable
importance du chirurgien +++
RADIOTHERAPIE:
QUE DANS CANCERS RECTAUX
CANCERS COLIQUES: EXTENSION LOCOREGIONALE
limitée par séreuse
si séreuse franchie = carcinose péritonéale
TRAITEMENT
Formes métastatiques
Chimiothérapie systémique:
améliore la durée de vie
améliore la qualité de vie
permet des chirurgies secondes
et des guérisons
Drogues:
5FU, irinotecan, oxaliplatine
antiEGFR (cetuximab),
antiVEGF (bevacizumab)
2009: Survie à 5 ans / chimio > 10%
TRAITEMENT
IL EST MULTIDISCIPLINAIRE:
- décision conjointe médico-chirurgicale
- meilleure garantie d ’efficacité
- à tous les stades de la prise en charge:
* bilan adéquat,
* traitement préopératoire
* discussion post-opératoire: CRO, APath,
* traitement post-opératoire,
* suivi du patient
* conduite à tenir devant récidive,
* suivi d ’une chimiothérapie
* soins palliatifs,
CANCER = PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE
Traitement
Chirurgie:
exérèse tumorale avec curage ganglionnaire
Rectum: « ablation du mésorectum »
Traitement adjuvant: diminuer le risque de récidive
côlon = chimiothérapie, FOLFOX
rectum = radio(chimio)thérapie préopératoire
Métastatique : chimiothérapie systémique
agents de chimiothérapie: 5FU, Oxaliplatine, irinotecan
thérapie ciblées: bevacizumab, cetuximab
Facteurs
Pronostiques
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification d’Astler-Coller (Dukes modifié)
A
B1
B2
C1
C2
A
EPITHELIUM
MUQUEUSE
+
+
METASTASES (M) +
+
B1 : Atteinte musculeuse
MUSCULARIS MUCOSAE
SOUS-MUQUEUSE
B2 : Atteinte musculeuse
avec atteinte sous-séreuse
ou séreuse ou au-delà
MUSCULEUSE
C1 : B1 avec envahissement
ganglionnaire proximal
LIMITE EXTERNE
DE LA PAROI
SOUS-SEREUSE
SEREUSE
GANGLIONS (N)
: Atteinte muqueuse
et sous-muqueuse
C2 : B2 avec envahissement
ganglionnaire distal
D
: Métastases
FACTEURS PRONOSTIQUES
Cancer Colorectal : Classification TNM
Tis
T1
T2
T3
T4
T : Tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Atteinte sous-muqueuse
T2 : Atteinte musculeuse
T3 : Atteinte sous-séreuse,
séreuse ou graisse
péricolique
Extension à un organe adjacent
T4 : Atteinte cavité péritonéale
à travers la séreuse ou
extension par contiguïté
aux organes de voisinage
Classification TNM : pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale (T)
Statut N: N1: 1 à 3 ggs + - N2 > 3 ggs +
FACTEURS PRONOSTIQUES
Survie spontannée à 5 ans en fonction du Stade après chirurgie
Stade
T1-2, N0, M0
Survie à 5 ans (%)
90 - 97
T3,N0,M0
78
T4, N0, M0
63
T2,N1,M0
74
T3,N1,M0
48
T4,N1,M0
38
> 3 N+ (N2)
30
FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS
Degré d’envahissement transpariétal
T
Envahissement des organes de voisinage
Envahissement ganglionnaire
N
Nombre de ganglions envahis : N > 4*
Existence de métastases
M
ACE élevé
* Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
Récidives
RECIDIVES
Date d ’apparition médiane des Premières Récidives
des Cancers Colo-rectaux après Chirurgie Curatrice
Fonction stade anatomo-pathologique initial:
* T1 N0 :
3 ans
* T2-4 N0 :
2 - 3 ans
* N+ :
1 an à 18 mois
Très peu de récidives après 4 - 5 ans
Survie alors proche de celle de la population normale
c ’est à dire GUERISON
Délais en augmentation depuis les traitement adjuvants
Surveillance
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
SURVEILLANCE
2 surveillances
3 ans:
tous les 3 mois:
1
tous les ans:
Métastases,
Récidives LR:
5 ans
de 3 à 5 ans:
tous les 6 mois:
tous les ans:
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
clinique
échographie hépatique
radio pulmonaire
2
Polypes,
nouveaux ou
manqués:
à vie
Surveillance colique:
coloscopie dans l ’année si initiale médiocre
si polypes: à 1 an
sinon: à 3 ans puis tous les 5 ans jusqu ’à 75 ans ?
Dépistage
Epidémiologie
Facteurs de risque
Diagnostic
Bilan d ’extension
Traitement
Facteurs pronostiques
Récidives
Surveillance
Dépistage de masse
de
Masse ?
DEPISTAGE
« Dépistage » des Groupes à Risque
POPULATION
Risque moyen
Risque élevé
FACTEURS DE RISQUE
DEPISTAGE
Age > 45 ans
Evaluation de l’Hemoccult systématique en cours
Parent du 1er degré
Coloscopie tous les 5 ans à partir de 45 ans ou 5 ans
avant l’âge de diagnostic chez le parent atteint (si < 60)
ATCD d’adénome (> 1cm, ADV)
Coloscopie à 1 puis tous les 5 ans
ATCD de cancer
Coloscopie à 1 (?), 3 ans puis tous les 5 ans
ATCD de MICI*
(> 15 ans d ’évolution)
Coloscopie tous les 2 ans
Syndrome HNPCC**
Risque
très élevé
Consultation onco-génétique
Coloscopie / 2 ans dès 25 ans ou 5 ans av. l’âge
de diagnostic le plus précoce
Polypose recto-colique familiale Consultation onco-génétique
Rectosigmoïdoscopie souple de la puberté à 40 ans
* Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin - ** Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer
DEPISTAGE DE MASSE : Généralités
PREALABLES INDISPENSABLES
Cancer fréquent et grave
Histoire naturelle de la maladie connue
Test efficace, sensible et spécifique
Acceptabilité du test
Diagnostic et traitement de la maladie possibles
Définition précise de la population-cible
Coût du dépistage
Col utérin, sein, côlon, mélanome (?)
DEPISTAGE DE MASSE : Cancer Colorectal
MODALITES :
Hemoccult tous les 2 ans Coloscopie totale si test +
Population de 50 à 75 ans
si test +: 10 % cancers, 30 % de polypes
Mais: seul 1 cancer sur 3 est test +
Diminution de mortalité par CCR: 15 à 18 %
CONCLUSIONS :
Le dépistage du cancer colorectal est possible par
la recherche de saignement occulte dans les selles,
dans le cadre de campagnes de dépistage de masse
soumises à des conditions strictes de réalisation.
///
Mme CC, 48 ans institutrice, vient vous consulter car elle aimerait que vous demandiez à son
cardiologue de la revoir en urgence du fait de l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort
jusque là inconnue. Cette femme a des antécédents chargés :
- une surcharge pondérale, 85 kg pour 1,58 m lors de votre dernière consultation ;
- un diabète traité par des biguanides,
- une hypercholestérolémie
- et surtout un Rétrécissement Aortique serré, post RAA pour lequel un geste chirurgical était
prévu en début de l’année prochaine chez cette femme totalement asymptomatique jusqu’à il y
a 2 mois.
Vous ne l’aviez pas vu depuis 1 an , elle vous semble plus fatiguée et à l’interrogatoire elle
vous signale depuis peu un transit irrégulier, irrégularité mise sur le compte des
antidiabétiques, des douleurs abdominales vagues plutôt à droite ; elle pèse 78 kg, l’examen
clinique avec les touchers pelviens est sans particularité en dehors du souffle cardiaque qui
vous semble inchangé. Vous apprenez qu’elle a effectué un test de recherche de sang dans les
selles il y a 6 mois qui l’a rassuré. Elle a peur car elle est maintenant gênée par cette dyspnée.
Quelles hypothèses pouvez vous faire concernant cette dyspnée d’effort ?
Quelles hypothèses pouvez vous faire ?
Décompensation cardiaque spontanée
Ou favorisée par une anémie
Ou par une pneumopathie
Ou une décompensation du diabète
Ou une endocardite
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence,
puis rapidement ?
Quels examens complémentaires allez vous lui demander en urgence ?
NFS, Ionogramme, glycémie, Radio pulmonaire
et rapidement
Bilan cardiaque : avis cardiologique, ECG, écho cœur
Le laboratoire vous téléphone en urgence le lendemain pour vous dire que le chiffre
d’hémoglobine est à 8,2 g/dl, l’hématocrite est à 28 % , le chiffre de GR à 3,8 millions.
Qu’en pensez vous ?
Quelles hypothèses faites vous ?
Argumentez
Qu’en pensez vous ? Argumentez
Anémie microcytaire (73.6 µ3: 28/38) ,
responsable de cette décompensation cardiaque ?
Saignement chronique : gynéco, digestif
Cause digestive : cancer colique au vu des troubles du transit
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Quels examens complémentaires allez vous demander ?
Fibroscopie et coloscopie devant une anémie microcytaire
Consultation gynécologique
Décrivez les examens digestifs à la patiente en tenant compte de son état.
Décrivez le ou les à la patiente en tenant compte de son état.
Description: wash out, à jeûn, hospitalisation de jour
AG, Cs anesthésie, transfusion préalable
Antibioprophylaxie de l’endocardite
Description des risques (perforation, saignement)
La coloscopie constate une tumeur manifestement maligne de la région coecale, les
prélèvements sont positifs pour un adénocarcinome.
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
Quel traitement à votre avis ?
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis. Que lui répondez-vous ?
Cela est il possible malgré la négativité de la recherche microscopique de sang dans les selles ?
Spécificité et sensibilité loin de 100 %
Quel bilan demandez vous avant d’envisager un traitement ?
A eu RXPulmonaire et CS anesthésie et colonoscopie
Echographie foie, ACE ?
Quel traitement à votre avis ?
Hémicolectomie droite avec curage ganglionnaire
L’échographie ne voit rien du fait de l’obésité. Que faire, décrivez lui cet autre examen.
TDM foie,
Irradiation, risque allergique, attention aux biguanides, éliminer une grossesse
Sa mère et sa sœur ont déjà fait toutes deux un cancer du col utérin, comme elle a beaucoup lu
sur les cancers familiaux elle veut votre avis.
Utérus : c’est le corps et pas le col qui est familial dans les HNPCC
Vérifier les autres antécédents familiaux, 51 ans = jeune ,
faire RER sur pièce opératoire
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ;
qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite
et pourquoi ?
L’étude histopathologique de la pièce la classe T3 N1 ; qu’est ce que cela veut dire ?
Que lui proposerez vous ensuite et pourquoi ?
Pan pariétal sauf séreuse, moins de 4 ggs envahis ;
CT adjuvante de type FOLFOX
pour diminuer le risque de récidive métastatique ou de carcinose (pas celui de second
cancer)