Université d’Angers DEUG STU2 1/19 P2 – Vitesses de phase et radiale II – Vitesse de phase et vitesse radiale 1 – Définitions  Vitesse de.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

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 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

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2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

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2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

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2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

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2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


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P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

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2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

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2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

Université d’Angers
DEUG STU2

9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

Université d’Angers
DEUG STU2

10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

Université d’Angers
DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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DEUG STU2

16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

Université d’Angers
DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 3

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

Université d’Angers
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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 4

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P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 5

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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DEUG STU2

Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

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7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

Université d’Angers
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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

Université d’Angers
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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 6

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


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P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

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7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

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2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 9

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 10

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P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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DEUG STU2

ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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DEUG STU2

Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



Université d’Angers
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P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

Université d’Angers
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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

Université d’Angers
DEUG STU2

16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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DEUG STU2

P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 12

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 13

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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DEUG STU2

Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 14

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

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7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 15

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

Université d’Angers
DEUG STU2

ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 17

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

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7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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P2 – Vitesses de phase et radiale

12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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P2 – Vitesses de phase et radiale

15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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P2 – Vitesses de phase et radiale

18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 18

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

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Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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9/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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10/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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11/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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12/19


e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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13/19

P2 – Vitesses de phase et radiale


D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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P2 – Vitesses de phase et radiale

14/19

Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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15/19

5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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16/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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17/19

 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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18/19

 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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19/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi


Slide 19

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1/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

II – Vitesse de phase et vitesse radiale
1 – Définitions
 Vitesse de phase : vitesse à laquelle se déplace le plan d’onde.
 Vitesse radiale : vitesse de propagation du rayon lumineux.

instant t

D


H


B



O

Vitesse de phase : v 

instant t’


E


D


k



R

Vitesse radiale : v r 

O

v 


H

P

B

OO'  OP cos 
OP cos 
t 't

 v  vr cos 


v  vr

OO'
t 't
OP
t 't

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2/19

P2 – Vitesses de phase et radiale

2 – Equation des vitesses de phase (équation de Fresnel)






On choisit comme repère de l’espace la base principale (e1, e2 , e3 )
Dans cette base, le tenseur des permitivités diélectriques s’exprime :
 1

  0
0


0

2
0

0

0
 3 

où, pour un milieu anisotrope, 1   2   3

Physiquement, les permitivités diélectriques principales sont liées aux
vitesses de propagation par les relations suivantes :
 Indice optique :
n 

c
v

où c est la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide (ou l’air) et v la vitesse de
propagation dans le milieu.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

3/19

 Permitivité relative :
r 


0

où 0 est la permitivité diélectrique du vide (ou de l’air).

 La permitivité relative et l’indice optique sont liés par :
On en déduit alors :


0

c
 
v 

2



v

2



2

r  n

 0c 2


A chaque permitivité diélectrique principale est donc associée une
vitesse de phase :
2
2
2
 0c
 0c
 0c
2
2
2
v1 

Remarque :

on note 0 

1
1

 0c

2

v2 

2

v3 

3

la perméabilité magnétique du vide.
2

 v1 

1

01

2

v2 

1

0 2

2

v3 

1

0 3

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4/19


Si une onde présente une direction de propagation donnée par k ,

il est possible de décomposer ce vecteur suivant ses 3 composantes
dans la base principale :
k3


e3

Suivant cette direction, l’onde
se propage à la vitesse v, qui
doit vérifier l’équation :


k

2

2
1

2

(v  v )
k2

k1


e1


e2

2

2

k1



k2
2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

0

équation de Fresnel
il s’agit d’une équation du second
degré en v2…

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P2 – Vitesses de phase et radiale

5/19

2

2

2

k1
2
1

2

(v  v )

k2



2
2

2

(v  v )



k3
2
3

2

(v  v )

équation de Fresnel

0

Réduction au même dénominateur :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )
2
1

2

2
2

2

2
3

2

(v  v )(v  v )(v  v )

0

Equation vérifiée si le numérateur est nul, soit :
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

En développant, on a :
2

2

2

(k1  k2  k3 )v

k

4



2

2

2

2

2

2

2

2

2



2

2

2

 k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 ) v

2

L’équation est alors de la forme :

2

2

2

2

2

2

2

 k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2  0
4

2

av  bv  c  0

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DEUG STU2

ak
4

P2 – Vitesses de phase et radiale

6/19

2

av  bv  c  0

2
2

avec

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

b  k1 (v2  v3 )  k2 (v1  v3 )  k3 (v1  v2 )
2

2

2

2

2

2

2

c  k1 v2v3  k2 v1 v3  k3 v1 v2

v

2

 

2a



2

av  bv  c  0
v

2
1

2a



 k  k2  0
k  k3e3   1
k3  k


on a alors :

4

Il existe donc 2 vitesses
de phase possibles dans une
même direction de propagation

 v '2
  2
v ' '

b  4ac


prenons le cas particulier d’une propagation suivant e3

Remarque :

4

2

b

2
2

2


2
1

 (v  v )v  v v

2
2

2

4

2

2

 a  k2

2
2
2
  b  k (v1  v2 )
 c  k 2v 2v 2
1 2

2

2

2

2

2

k v  k (v1  v2 )v  k v1 v2  0
0



v

2

2
1

v
  2
v2



dans la direction e3
l’onde peut se propager à la
vitesse v1 et à la vitesse v2

Université d’Angers
DEUG STU2

Remarque :

cas trivial d’un milieu isotrope

1   2   3   i
2

2

2

P2 – Vitesses de phase et radiale

7/19

2


2




et
vr  v
 k // R


 v1  v2  v3  v i
2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

k1 (v2  v )(v3  v )  k2 (v1  v )(v3  v )  k3 (v1  v )(v2  v )  0

2
2
2
2
2 2

v  vi  k

(k1  k2  k3 )(v i  v )  0

Dans un milieu isotrope, la vitesse de phase (et la vitesse radiale) est
la même dans toutes les directions de l’espace.

3 – Equation des vitesses radiales
L’énergie lumineuse (le rayon) se propage dans la direction du
vecteur de Poynting à la vitesse vr.
De la même façon que l’on a décomposé le vecteur d’onde, on peut
décomposer le vecteur de Poynting dans la base principale…

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R3


e3

Le rayon lumineux, suivant la
direction




R  R1e1  R2e2  R3e3


R

se propage à la vitesse vr, devant
vérifier l’équation :
R2

R1


e1

P2 – Vitesses de phase et radiale

8/19

2


e2

2

2

R1 v1
2
1

2
r

(v  v )



2

2

R2 v2
2
2

2
r

(v  v )



2

R3 v3
2
3

2
r

(v  v )

0

équation des vitesses radiales

Il s’agit encore d’une équation du second degré en vr2.
Sa résolution conduit donc au résultat suivant :

2

vr

v r'2
  ''2
v r


 Dans une même direction R , l’énergie lumineuse se propage

avec 2 vitesses radiales différentes.

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P2 – Vitesses de phase et radiale

4 – Directions privilégiées
L’analyse de la structure de l’onde
nous a permis de voir que :
?


D


k


H

 

,
et
direct
k D
H forment un trièdre

 le plan d’onde est  à k


Mais D (et a fortiori H ) peut

prendre a priori n’importe quelle
orientation dans le plan d’onde.

Les lois de l’électromagnétisme lèvent
l’indétermination de la façon suivante :
« pour
 une vitesse de phase donnée, dans
 une direction
de k donnée, une seule orientation de D est possible »

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Les conséquences sont les suivantes :

Selon une direction k , on a vu qu’il existe 2 vitesses de

phase possibles : v’ et v’’

A chacune de ces 2 vitesses doit être associée une seule
orientation possible du vecteur D dans le plan d’onde :

v'  D'

v' '  D' '



où l’on doit toujours vérifier que D'  D' '



Les 2 directions prises par D' et D' ' sont appelées « directions

privilégiées »



Le vecteur D' se propage
donc suivant k à la vitesse
v’,


alors que le vecteur D' ' se propage aussi suivant k mais à

la vitesse v’’.

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e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '

Dans l’air, avant l’entrée dans le matériau anisotrope, le vecteur
vibre suivant une direction constante : on dit que la « polarisation est
rectiligne ».
La vitesse de propagation est c ; donc la longueur d’onde vaut : 0 

2



c

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e'

air

milieu anisotrope

D'


D'

D


D

k


D' '


k


D' '


k


e' '




Dans le matériau anisotrope, D se décompose en D' et D' '.

2
La différence de
D' se propage à la vitesse v’  ' 
v'
longueur d’onde

génère un déphasage

2
des 2 composantes
D' ' se propage à la vitesse v’’  ' ' 
v' '



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D'


D'


D' '


 
D  D'D' '


D' '

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Bilan :

 
 Dans un plan d’onde, la somme des 2 composantes D  D'D' '

 une ellipse
est un vecteur qui tourne
: de
 et décrit
plan
 E est « polarisation
on dit alors que D
la polarisation
elliptique ».

 Au cours de la propagation, cette ellipse se déforme et tourne.
 A la sortie du matériau anisotrope, l’onde conserve la
polarisation qu’elle a dans le plan de sortie.



Remarque :


H


B

k


R



Comme E appartient au plan de polarisation
pardeDpropagation
, il s’en
 défini
direction
suit que E tourne de la même façon que D .
du rayon lumineux

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5 – Représentations géométriques
 Surface d’onde :
A partir d’une source lumineuse ponctuelle qui émet dans
toutes les directions de l’espace, tous les points
atteints par les rayons lumineux au même instant
définissent la surface d’onde.

vr


R

La détermination de la surface d’onde
nécessite donc la connaissance de la
vitesse radiale dans toutes les
directions de l’espace.
Tout point M(x1,x2,x3) appartenant à la
surface d’onde doit alors vérifier l’équation
des vitesses radiales :
2

2

2

x1 v1
t=1

2
1

2
r

(v  v )



2

2

x2v2
2
2

2
r

(v  v )



2

x3v3
2
3

2
r

(v  v )

0

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Remarque :

On a vu qu’il existe 2 vitesses radiales possibles dans une même
direction.
 Il existe 2 surfaces d’onde.
Remarque :
Si le milieu est isotrope, la vitesse vaut vr = vi dans toutes les
directions de l’espace.
 La surface d’onde est unique et sphérique.

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 Ellipsoïde des indices :
Tout point M(x1,x2,x3) se trouvant sur l’ellipsoïde des indices
est tel que :

e3

OM  n


D

n3

2

x1

M

O
x1

n1


e1

2

n1

n2

2

2

2


e2

2

2



où n1 

x2

2

x1  x2  x3  n

l’équation de cette surface est :


E

x3



x2

2

n2
c
v1



x3

2

n3

n2 

1

c
v2

n3 

c
v3


si D // OM alors on sait que

E  à la surface de l’ellipsoïde

au point M

 l’ellipsoïde des indices permet
de déterminer

l’orientation relative de D et E .

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 Surface des indices :
La surface des indices est l’équivalent de la surface d’onde pour

représenter la vitesse de phase suivant la direction prise par k .
Mais, plutôt que de raisonner en terme de vitesse
c
de phase, on préfère utiliser la notion d’indice : n 

v


A chaque direction prise par k est


e3

associée une vitesse de phase v. On peut
alors également y associer une valeur de
l’indice : n  c v


k

x3

M

O
x1


e1

Donc, si on définit le point M(x1,x2,x3) tel

que :
OM  n et OM // k
x2


e2

alors l’ensemble des points M vérifiant :
2

2

2

x1 n1
2
1

2

(n  n )



2

2

x2 n2
2
2

2

(n  n )



2

x3 n3
2
3

2

(n  n )

constitue la surface des indices.

0

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Remarque :

Puisque suivant une même direction k il existe 2 vitesses de

phase possibles, on en déduit qu’il existe aussi 2 valeurs possible
de l’indice
 Il existe 2 surfaces des indices.
Remarque :
Dans un milieu isotrope, vitesse de phase et vitesse radiale
sont identiques :
 la surface des indices est unique et sphérique,
de rayon ni  c vi