NAMIBIE – 4 SWAKOPMUND ET WALVIS BAY Le désert du Namib s’étend en large bande tout le long du littoral qu’il borde.

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Transcript NAMIBIE – 4 SWAKOPMUND ET WALVIS BAY Le désert du Namib s’étend en large bande tout le long du littoral qu’il borde.

NAMIBIE – 4
SWAKOPMUND
ET
WALVIS BAY
Le désert du Namib s’étend en large bande tout le
long du littoral qu’il borde. Au nord de
Swakopmund, c’est un Namib de plaines à
gravillons et cailloux alors que plus au sud
commencent les dunes. Il est considéré comme le
plus vieux désert du monde, remontant au moins à
55 millions d’années. Cependant, les fréquents
brouillards matinaux amènent un peu d’humidité
jusqu’à une cinquantaine de km des côtes et l’on
peut observer une végétation rampante de plantes
grasses et de quelques épineux.
Après des km de désert, en arrivant au bord de l’Atlantique nous
pouvons observer l’une des activités très prisées de la région :
la pêche…
Village du temps de la colonie allemande avec un réservoir d’eau
pour chaque maison.
Petite ville de 25 000 habitants, Swakopmund est une
cité dont le passé colonial éclate dans chaque rue.
Elle ne possède pas de port actif mais l’été, autour de
Noël en Afrique australe, lorsque la chaleur s’abat sur
tout le sud de l’Afrique, à cause d’un courant
rafraîchissant venant de l’Antarctique, elle devient un
lieu de villégiature très prisé. C’est une petite ville
aérée et coquette rappelant ses consœurs
méditerranéennes.
Plage et piscine sont encore accueillantes en
ce début de l’hiver austral et les enfants,
surtout, s’en donnent à cœur joie…
Une belle végétation
envahit les parcs et
résidences privées. On
oublie vite la proximité du
désert…
Ce phare qui domine l’avenue longeant la mer, a été construit en
1901 puis fut rehaussé de 10 m en 1910 et reçut sa coupole
l’année suivante. Un petit restaurant y a été aménagé.
Entre plage et centre ville,
lequel est situé en
hauteur, une grande
esplanade permet aux
vendeurs d’artisanat
d’offrir leur marchandise
aux touristes intéressés.
De larges avenues à la circulation
clairsemée…
Des constructions rappelant
fortement le passé
germanique…
La diapositive suivante nous montre la maison
Hohenzollern, l’un des plus prestigieux édifices de la
ville. Elle arbore un mélange de styles baroque et
renaissance. Elle est surmontée en son angle d’un
atlas encadré de deux lions et portant un globe
terrestre. Achevé en 1906, ce fut le premier
établissement hôtelier d’envergure. Il offrait à la
clientèle jeux de hasard et compagnie féminine… Il
accueillait une clientèle majoritairement masculine
de soldats, fonctionnaires, commerçants mais aussi
d’aventuriers de tous genres… Les débordements
conduisirent la municipalité à le fermer en 1912!
L’Hôtel de Ville
En poursuivant la
promenade…
Dans une rue bien calme,
cet édifice annonce sa date
de naissance : 1910…
Construit en 1902, l’ancien tribunal régional impérial devint, au
moment de l’Indépendance, la Statehouse, résidence d’été du
Président de la République.
Par une route rectiligne longeant la mer nous allons
atteindre Walvis Bay. C’est une ville d’environ 50 000
habitants, sans grande particularité, essentiellement
commerciale et portuaire. Pourtant l’occupation de ce site
remonte à des milliers d’années et c’est le 8 décembre 1487
que Bartolomeu Diaz y accosta. Cent ans plus tard, la baie
voyait transiter de nombreux baleiniers qui venaient chasser
les baleines dans le courant froid de Benguela. Les
Hollandais l’occupèrent en 1793, pour deux ans seulement,
remplacés par les Britanniques jusqu’en 1910 alors que se
produisit l’annexion à l’Union Sud-africaine, formant pour
cinq ans une enclave dans la colonie allemande
avant que toute la région ne soit intégrée…
Entre Swakopmund et Walvis Bay.
Zone résidentielle
La faune ornithologique est l’une des
principales attractions touristiques . On peut
observer flamants, cormorans et pélicans
mais aussi une colonie d’otaries que l’on
admire lors d’une excursion dans la lagune.
A peine avons-nous quitté le port qu’un
phoque saute à bord, habitué à recevoir sa
ration de poissons…
Le catamaran nous
attend au bout du
quai…
En attente… Le phoque a de
la concurrence avec pélicans et
cormorans!
La colonie d’otaries.
Le repas est pris à bord et nous sommes surpris par la diversité du menu
avec huîtres fraîches et gratinées ainsi que mousseux
d’Afrique du Sud à volonté!
Il n’a pas été convié mais
il se hisse par l’arrière du
catamaran et vient
mendier de l’un à
l’autre… Il finira par
obtenir satisfaction!
Une balade en 4x4 est proposée. On ne peut
manquer cela car elle nous conduira, après avoir
longé la mer, observé les flamants et découvert les
salines, à travers les dunes dorées. Ce sera
mémorable! Un peu cow-boy, le chauffeur nous fera
même faire une plongée en marche arrière…
Les flamants
Ces salines sont les plus
importantes du continent africain,
couvrant les besoins de la Namibie et
exportant dans les pays voisins.
En direction des dunes…
Cà grimpe fort!
Puis le plongeon!
En contrebas, entre océan et dunes, un peu de verdure…
Quelle sensation! C’est grisant!
Entre dunes et océan.
Courte pause avant de faire
demi-tour : un tapis de plantes
grasses vertes et roses…
Quand le soleil commence à descendre, encore une image avant
de clore notre visite…
Musique : Hella, Hella
Chœur du Country Lodge Twyfelfontaine
Documentation : Guide Nelles Namibie
Photos personnelles complétées par celles de
Daniel Rusconne, compagnon de voyage
Conception et réalisation:
Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Juin 2010
[email protected]