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NAMIBIE – 3
DAMARALAND


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Le Damaraland (une appellation remontant à la période
coloniale) n’est pas une région administrative distincte et
je serais bien en peine d’en identifier les limites… C’est
une zone communautaire qui exclut toute propriété
individuelle. Les territoires sont administrés par le
Conseil exécutif de l’ethnie. Pour l’essentiel ce sont des
terres arides et peu praticables. Les Damaras ont
toutefois accordé des concessions à des sociétés qui
organisent des safaris dans les lits de rivières asséchées.
Elles peuvent agir comme bon leur semble à condition de
préserver l’environnement.
L’arrière-pays est assez accidenté mais le
paysage s’aplanit en se dirigeant vers
l’océan ceinturé de dunes.


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Avant de pénétrer dans le
Damaraland, les terres sont
encore clôturées…


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Cette femme qui allaite
son enfant et a
gentiment accepté que je
la photographie est une
Damara. Elle constitue
pour moi le premier
contact avec la région…


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Un paysage aride se déroule interminablement,
des savanes garnies de hautes graminées blondes
et de quelques buissons ou arbres nains… Puis le
terrain devient plus accidenté, des amas de roches
se profilent.


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La route est une piste cailloutée.


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Le relief
commence à
devenir plus
accidenté…


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Ce qui fascine dans la flore de la Namibie, ce n'est pas
tant sa diversité que le nombre incroyable d'espèces qui
se sont adaptées pour survivre dans les zones arides…
Certaines plantes qui survivent dans le désert absorbent
l'eau par leurs feuilles, alors que d'autres ont un réseau
très développé de racines peu profondes, ce qui leur
permet de capter l'humidité répandue par le brouillard…
Et il y a toujours ce grand nombre d’épineux et quelques
arbres qui pompent l’eau de rivières souterraines.


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Une plante rare qui,
d’après notre guide, se
développerait sous
terre…

Ci-dessus, la
plante mâle.


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Distinguez-vous la minuscule
fleurette bleue de cette plante
grasse qui se nourrit de rosée?
A gauche, un épineux avec
fruits ou fleurs ?


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Soudain apparaissent des fragments de roche comme
jetés au hasard… Ce ne sont pas des roches mais des
tronc d’arbres fossiles! Sous une chaleur torride de 43
degrés à l’ombre, nous allons découvrir la forêt pétrifiée
déclarée monument national. D’après les spécialistes,
ces arbres, des araucarias, ne viendraient pas de cette
région mais auraient été transportés par un raz-demarée qui se serait produit en Angola il y a 300 millions
d’années. Pour pouvoir se fossiliser, les arbres devaient
être à l’abri de l’air. Après avoir été charriés par les
flots, ils furent complètement recouverts de sédiments.
L’eau de pluie, riche en acide silicique, pénétra les
strates sédimentaires et s’infiltra dans les
cellules du bois, cet acide les fossilisant
peu à peu.


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Un tronc complet


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En voyant ces morceaux, on
jurerait qu’il s’agit de
fragments de roche!


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L’environnement devient ensuite de plus en plus rougeoyant : la
roche contient une quantité importante d’oxyde de fer.


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Surprise en arrivant à notre point d’hébergement
pour la nuit! Je n’ai pas l’habitude de parler des
installations hôtelières mais là, au Twyfelfontaine
Country Lodge, on ne peut manquer d’admirer la
volonté affirmée de préserver un site, de se fondre
dans l’environnement… L’architecte qui a conçu ce
lodge a fait preuve de qualités remarquables en
s’adaptant parfaitement à la topographie des lieux,
englobant même des rochers dans sa construction!
A l’entrée on ne voit encore qu’un tas d’énormes
roches rouges comme le montre la diapositive
suivante.


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Des dessins gravés dans la
pierre rappellent déjà la
proximité du site de
Twyfelfontaine.


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Lorsqu’en 1947 un fermier reprit l’exploitation, il découvrit
une source qu’il jugea peu fiable d’où le nom du site
Twylfelfontein ce qui veut dire « source peu fiable » alors que
les Damaras, eux, l’appelaient « eaux jaillissantes » ou
« source intarissable ». Toutefois, ce n’est plus la source qui
attire les visiteurs mais des centaines de gravures rupestres
qui couvrent le massif. Le site fut déclaré monument
national dès 1952 et il fut le premier de la Namibie à être
inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en
2007. Ces dessins réalisés par des San et des Damara
remontent de plusieurs siècles à plusieurs millénaires. La
particularité de ce site est d'offrir, en un même lieu, à la fois
des pétroglyphes et des peintures rupestres,
ce qui est très rare en Afrique australe


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A l’attaque du massif…


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Il faut grimper à travers les
rochers pour découvrir des
gravures…


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Les Damaras et les Sans
venaient dans la région
pour chasser. Du haut des
rochers, ils avaient une
vue parfaite sur la plaine.
On croit qu’ils avaient
recours à des pratiques de
magie pour assurer le
succès de leur chasse. Les
gravures furent réalisées
au moyen d’une pointe de
quartz et d’un maillet de
bois. Dans des endroits
plus abrités, des peintures
étaient colorées avec des
extraits végétaux ou des
minéraux pulvérisés.


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Nous n’aurons malheureusement
pas la possibilité d’observer des
peintures…


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On retrouve là une grande
variété d’animaux sauvages :
lion, girafe, éléphant,
autruche, oryx, etc.


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Une technique différente…


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Ce lézard est bien
vivant! De couleur
verte qui ne ressort
pas bien sur la photo,
c’est un agame.


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Non loin du massif de Twyfelfontaine, nous
nous arrêtons pour découvrir, à la nuit
tombante, les Tuyaux d’orgue, de hautes
colonnes de basalte dues à un caprice de la
nature, il y a 150 millions d’années…


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Les gravures du
Twyfelfontaine Country
Lodge illuminées le soir.

Le départ se fera au petit
matin après un dernier
regard sur ces lieux qui
nous ont enchantés!


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Notre périple se poursuit à travers
des terres de plus en plus arides
avec de curieux rochers et petites
montagnes…


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Une petite incursion sur les terres des Herero. De
façon assez surprenante, les femmes arborent des
costumes d’inspiration victorienne constitués de
plusieurs jupons qui se superposent ,s’évasant
sous un corselet, avec des manches bouffantes.
Comme coiffure elles portent une large coiffe à gros
bourrelet. Ce serait le résultat des rapports avec
les missionnaires et les autorités coloniales. Nous
ne verrons pas de village mais quelques femmes
qui vendent aux touristes de passage des poupées
de tissus multicolores.


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Les enfants sont gardés sur
place!


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Un paysage de
plus en plus
aride…


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Un arrêt forcé à la petite localité de Khorixas. Le
chauffeur a décelé des bruits inquiétants dans le
moteur. J’en profite pour explorer le seul magasin
de l’endroit, une épicerie. Je n’en rapporterai que
la photo d’une petite famille. Je voulais la maman
et sa petite fille mais le papa avait bien envie
d’être aussi de la partie!
Hélas, pas de mécanicien et le chauffeur décide
d’annuler la traversée du Brandberg, massif
montagneux qui comporte le point le plus
élevé de la Namibie.


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Nous dirigeant en direct vers la mer,
le terrain devient de plus en plus
plat et complètement désertique.
Cela ne semble pas déranger ce
scorpion noir…


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Musique : Welcome to Wylfelfontaine
Chœur du Country Lodge Twyfelfontaine
Documentation : Guide Nelles Namibie
Photos, conception et réalisation :
Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Juin 2010
[email protected]


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