RECONNAÎTRE une crise d’épilepsie et que faire? Dr A.GAUTIER Neuropédiatre CHU NANTES DR P.LATOUR Neurologue LA TEPPE(26) Les crises: pourquoi en parler? • INDISPENSABLE pour adapter le.

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Transcript RECONNAÎTRE une crise d’épilepsie et que faire? Dr A.GAUTIER Neuropédiatre CHU NANTES DR P.LATOUR Neurologue LA TEPPE(26) Les crises: pourquoi en parler? • INDISPENSABLE pour adapter le.

RECONNAÎTRE une crise d’épilepsie
et que faire?
Dr A.GAUTIER
Neuropédiatre CHU NANTES
DR P.LATOUR
Neurologue LA TEPPE(26)
Les crises: pourquoi en parler?
• INDISPENSABLE pour adapter le traitement
antiépileptique chez un patient avec épilepsie
sévère
• Traitement efficace… un peu, complètement,
pas du tout ou aggravant?
• Exemple CS de décembre 2012 patient X vu
auparavant il y a 6mois
– Juin avec médicament A+B:25 crises /mois
– Décembre médicament A+C:5 crises/mois
Les crises ,comment en parler?
• Une histoire d’équipe!
• Avec tout ceux qui voit les crises(patients,
parents, éducateur, école,infirmière..)
• En coordination…le calendrier des crises
Comment remplir le calendrier des
crises?
• Simplement
• En coordination, on définit au départ le ou les
types de crises exemple
– Crise A: arrêt d’activité yeux fixes, ne répond pas,
quelques secousses du visage
– Crise B: raideur de tout le corps
– Crise C: chute brutale et se relève immédiatement
• Apporter le calendrier le jour de la
consultation
Calendrier : crises ,autres?
Décembre
2012
jour
nuit
1
A
B
2
C,C,C
B,B
3
C,C
B
Facteurs
favorisant
Oubli Tt
Facteurs favorisants
• Couché tard
• Oubli de traitement
• Changement de traitement
Attention à ce qui ressemble à une
crise et qui n’en est pas
• Si doute..bien décrire avec des mots simples
• Ce qui peut ressembler
– Spasmes du sanglot chez les enfants: pleurs ou douleur
puis blocage respiratoire ,PdC ,enfant mou ou raide,
parfois révulsion oculaire, parfois 2ou 3 secousses mais
récupération rapide
– Trouble de communication, trouble du comportement, du
sommeil chez le patient avec un RM avec ou sans
« autisme »
– Accès de raideur non épileptique chez un enfant
polyhandicapé avec raideur et spasticité de base
– crise psychogène non épileptique chez un patient
épileptique
Crise épileptique généralisée?
•
Pour :
– A l’emporte pièce
– Somnolence post critique
•
Ni pour ni contre :
–
–
–
–
•
Raideur
Révulsion oculaire
Quelques secousses
Perte d’urines
Contre :
– Circonstance déclenchante
• Pleurs : spasmes du sanglot
• Douleurs : malaise vagal ; malaise sur RGO
– Récupération immédiate ou simple fatigue
– Pas de perte de connaissance
– Yeux fermés
Crise partielle?
• Pour :
– Début et fin brutales
– Toujours les mêmes signes et le même
déroulement
• Contre :
– Début et fin progressives
– Signes variables d’une
« crise » à l’autre
Que faire devant une crise?
• Le plus souvent il ne faut rien faire: la majorité
s’arrête seule, certaines sont peu gènantes
• Ce qu’il ne faut pas faire en cas de convulsions
– Mettre le doigt ou un objet dans la bouche
– déplacer la personne sauf si en danger
– empêcher les mouvements
• Ce qu’il faut faire:
– Mettre en position latérale de sécurité
– Éviter situation de danger
Et l’injection de…
• Valium intrarectal chez l’enfant: l’ordonnance est faite, le
valium « suit » l’enfant(17Kg)
– Préparer le valium 1,7 ml (0,1ml/kg max 2ml) d’une ampoule de 10mg
dans une seringue de 2ml
– Puis si la convulsion persiste faire en intrarectal avec ou sans canule le
valium intrarectal
• Buccolam seringue préremplie(sans aiguille! mais un
capuchon à retirer) à la face interne de la joue d’un coté entre
gencive et la joue
–
–
–
–
2,5mg:3mois-1an
5mg:1an-5ans
7,5 mg 5 ans-10 ans
10 mg:10 ans-18 ans
Et l’appel du SAMU?..et
l’hospitalisation
• Si la crise persiste ou se répète malgré le
Valium IR ou Buccolam buccal( ne pas
confondre avec la somnolence post critique
qui peut durer 1 heure)
• Si blessure à l’occasion de la crise
• Si absence de récupération
• Se rappeler qu’une hospitalisation en cas de
crise isolée terminée ne changera pas le
pronostic