Conditions de circulation: Les panneaux de signalisation. Les panneaux de signalisation sont des moyens de communication entre l’environnement et les conducteurs.

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Transcript Conditions de circulation: Les panneaux de signalisation. Les panneaux de signalisation sont des moyens de communication entre l’environnement et les conducteurs.

Conditions de circulation:
Les panneaux de signalisation.
Les panneaux de signalisation sont des moyens de communication entre
l’environnement et les conducteurs. Ils ont trois objectifs.
Ils doivent avertir d’un danger.
Ils doivent imposer une règle d’interdiction ou d’obligation.
Ils doivent informer ou guider en donnant des indications ou des
directions.
FORME, + COULEUR, + DESSIN, + LETTRE, = MESSAGE.
Les panneaux de DANGER.
Un panneau en forme de TRIANGLE, à bord ROUGE,annonce la
proximité d’un DANGER.
Situé environ à 150 mètres en rase campagne, à 50 mètres en
agglomération. Il faut RALENTIR.
Un panonceau placé sous le signal peut donner des indications de distance ou d’étendue relative
au danger.
Panonceau de
distance.
Panonceau de
d’étendue.
200 m
La zone dangereuse commence
200 mètres après le panneau.
200 m
La zone dangereuse s’étend sur
une distance de 500 mètres
IDENTIFIER:
DECODER:
200 m
PREVOIR, DECIDER:
AGIR:
Les panneaux de danger informent l’usager. À leur vue le
conducteur doit adapter son comportement et sa conduite en
fonction du message transmis.
Le message transmis peut être lié au profil de la route.
Le message transmis peut être lié au tracé de la route.
Le message transmis peut être lié à l’état de la route.
Le message transmis peut être lié à des voies de communication..
Le message transmis peut être lié à des dangers lies à d’autres usagers...
Le message transmis peut être lié à un danger particulier....
Les panneaux D’INTERDICTION.
Un panneau en forme de ROND, à tour ROUGE,annonce une
INTERDICTION
L’INTERDICTION commence au PANNEAU.
Un symbole ou une inscription placé à l’intérieur du panneau précise: la catégorie d’usagers
concernés, l’action interdite. Un panonceau peut compléter l’interdiction.
Panonceau de
tonnage.
11 t
Ex: accès interdit aux véhicules de transport
de marchandises dont le PTAC ou PTRA est
supérieur à 11 t.
Ex: accès interdit aux piétons
IDENTIFIER:
50
DECODER:
PREVOIR, DECIDER:
AGIR:
Les panneaux d’interdiction informent l’usager. Ils lui rappellent des
règles de circulation en fonction de l’environnement. Le conducteur
adapte son comportement en fonction du message transmis.
Le message transmis peut être un accès interdit à certains
véhicules (poids dimensions).
Le message transmis peut être une manœuvre interdite..
Le message transmis peut être une interdiction de passer selon la
nature du chargement.
Le message transmis peut être une interdiction diverse
Le message transmis peut être lié à une vitesse à ne pas dépasser
Les panneaux D’OBLIGATION.
Un panneau en forme de ROND, à FOND BLEU,annonce une
OBLIGATION.
Un symbole ou une inscription placé à l’intérieur du panneau précise: la catégorie d’usagers
concernés, le comportement obligatoire.
Ex: obligation de rouler à plus
de 50 Km/H
Ex: chemin obligatoire pour
piétons.
IDENTIFIER:
DECODER:
PREVOIR, DECIDER:
AGIR:
Les panneaux d’obligation imposent une direction, une trajectoire,
l’usage de voies spécialisées, l’utilisation d’équipements, une vitesse
minimale, en fonction de l’environnement: le conducteur adapte son
comportement en fonction du message transmis..
Le message transmis peut être une direction obligatoire avant le
panneau:
Le message transmis peut être un contournement obligatoire:
Le message transmis peut être une obligation diverse:
Le message transmis peut être une obligation d’emprunter une
voie réservée:
Le message transmis peut être une annonce de direction
obligatoire à la prochaine intersection:
Les panneaux D’INDICATION.
Un panneau en forme de CARRE, à FOND BLEU,donne une information
pour la conduite. Un panneau CARRE à FOND BLANC donne une
information sur la position d’installations ou d’aménagement.
Un symbole ou une inscription placé à l’intérieur du panneau précise l’information pour le
conducteur: un panonceau peut compléter le message.
Panonceau de
distance.
200 m
Ex: poste de distribution de
carburant.
Ex: route pour automobiles
(vitesse maxi 110 Km/H)
IDENTIFIER:
DECODER:
PREVOIR, DECIDER:
AGIR:
Les panneaux d’indication sont implantés en position ou à proximité
de ce qu’ils signalent. S’ils sont placés en signalisation avancée des
panonceaux de distance ou de catégorie peuvent le compléter.
Le message transmis peut être un emplacement réservé à l’arrêt
ou au stationnement.
Le message transmis peut être une installation accessibles aux
handicapés.
Le message transmis peut être l’installation d’une station de
gonflage.
Le message transmis peut être un créneau de dépassement.
Les panneaux DE DIRECTION.
Un panneau en forme de rectangle, à FOND BLEU, à FOND VERT, à
FOND BLANC, à FOND JAUNE permettent aux usagers de se repérer
et de suivre un itinéraire. Ils annoncent les intersections et les villes
desservies. Ils précisent le type et le N° de route.
Itinéraire empruntant une autoroute.
Itinéraire principal reliant des villes importantes.
Itinéraire secondaire ou reliant des localités proches
Itinéraire temporaire.
IDENTIFIER:
DECODER:
PREVOIR, DECIDER:
AGIR:
Signalisation d’avertissement. Avertissement de sortie sans
affectation de voie avec N° de l’échangeur.
Signalisation avancée de carrefour avec affectation des voies et
indication du N° de la route desservie.
Signalisation de position. Direction vers des villes importantes
avec indication de kilométrage. Une partie de l’itinéraire se fera
sur autoroute.
Signalisation de confirmation. Confirmation de la prochaine
bifurcation sur autoroute.
Non.
Le panneau est-il
de forme
triangulaire?
Oui.
Non..
Le triangle est-il
pointé vers le haut?
Oui.
Sa forme est-elle
ronde?
C’est une perte
de priorité.
STOP 100
m
Suite diapo 3
Suite diapo 2
100 m
Oui.
C’est un panneau
de danger.
Suite diapo 1
Non.
Sa forme est-elle
un losange?
Non.
Oui.
Oui.
Sa forme est-elle
octogonale ?
Oui.
Non.
Sa forme est-elle
rectangulaire?
C’est une
indication.
C’est une
direction
C’est un STOP.
Ils jalonnent les
routes
prioritaires.
Suite diapo 1
Non.
Son fond est-il
bleu?
Oui.
C’est une
obligation.
Non.
C’est une
fin d’interdiction.
Son fond est-il
Crème avec un
liseré rouge?
Oui.
C’est une
Interdiction.
11 t
DIE:
Des
savoirs.
ACTIVITÉ.
Conduire un
véhicule
demande de
s’approprier:
Des savoirsfaire.
Des savoirsêtre.
C’est l’apprentissage du code de la route qui gère les règles de
circulation, la signalisation verticale, horizontale, lumineuse.
Des savoirs.
Comment mesurer ses savoirs?
En fixant des objectifs opérationnels pour chaque séance.
En évaluant ces objectifs en fin de séance.
Par une évaluation diplômante en fin d’apprentissage. Épreuve
ETG
C’est l’apprentissage gestuel pour déplacer un véhicule, c’est la
mise en relation des savoirs et l’habileté motrice de l’élève.
Des savoirs-faire.
Comment mesurer ces savoirs-faire?
En fixant des objectifs opérationnels pour chaque séances.
En évaluant ces objectifs en fin de séance.
Par une évaluation diplômante en fin d’apprentissage. Epreuve
de permis B
Des savoirs-être.
C’est la mise en relation des savoirs et savoirs-faire
dans les conditions de circulation pour respecter les
autres usagers. Comment progresser?
En évaluant le comportement à chaque séance.
APPRENDRE C’EST:
•
•
•
•
Vouloir.
Comprendre.
Mémoriser.
Recréer.
ENSEIGNER C’EST:
Fixer
l’objectif
pédagogique.
Guider l’élève.
Observer l’élève.
Évaluer l’élève.
Réussite à l’examen
LES OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Une action de formation c’est:
FIXER UNE
DESTINATION.
DÉFINIR
DES
MOYENS
POUR Y
ARRIVER.
VÉRIFIER SI
ON EST
BIEN
ARRIVÉ.
Définir des
objectifs.
Stratégie
pédagogique.
Évaluation.
Il est impossible d’évaluer avec efficacité la valeur d’une action de formation
lorsqu’il n’y a pas d’objectifs clairement définis. Le professeur, tant qu’il n’a
pas mis l’élève en situation de MONTRER qu’il a « appris », qu’il « sait » ou
qu’il « connaît » ne peut se porter garant des compétences réelles de l’élève.
LES OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES:
DÉFINITION.
Un objectif est issu de la démultiplication d’un objectif général en autant
d’énoncés nécessaires pour que quatre exigences soient satisfaites:
L’activité de l’apprenant est décrite de façon UNIVOQUE.
L’activité de l’apprenant est identifiable par un COMPORTEMENT
OBSERVABLE.
L’activité mentionne les CONDITIONS dans lesquelles le comportement
doit se manifester.
Indiquer à quel niveau doit se situer l’activité et quels CRITÈRES
serviront à évaluer le résultat.
LES OBJECTIFS:
OBJECTIF GÉNÉRAL en conduite étape N°4 permis C.
Être capable de circuler dans les conditions normales sur
route et en agglomération.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES:
a
Évaluer les distances et les vitesses.
b
Évaluer les distances d’arrêt.
c
S’arrêter, stationner.
d
Dépasser, croiser un véhicule.
e
Négocier un virage.
f
Se comporter avec les autres catégories d’usagers
g
Suivre un itinéraire.
LES OBJECTIFS:
OBJECTIF GÉNÉRAL être capable d’entretenir un véhicule.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES:
a
Prendre en charge un véhicule.
b
Identifier un bruit ou un comportement anormal du véhicule.
c
Déposer et reposer une roue.
d
Préparer un véhicule pour la DRIRE.
e
Identifier les témoins de tableau de bord de décoder le message
transmis.
f
Décoder et analyser un schéma de freinage.
g
Transmettre des informations…….
h
i
j
Les 3 phases d’une leçon type.
Questions de l’enseignant.
1: définition de la leçon:
Elle se définie en se référant au livret
d’apprentissage.
(Cinq minutes environ): rappel de la séance précédente
Choix et définition du ou des objectifs.
Moyens utilisés pour atteindre le ou les objectifs.
Est-ce que j’expose l’objectif de la leçon
avec précision et clarté?
Est-ce que je ne l’expose pas trop
tardivement?
L’objectif que j’ai choisi est-il bien adapté au
niveau de l’élève?
Est-ce que je suis bien compris?
2: conduite effective:
Elle est basée sur le ou les objectifs fixés et leur
évaluation. (Cinquante minutes).
Suis-je resté dans le cadre de l’objectif que
j’ai présenté?
Ai-je changé d’objectif? Pourquoi?
Le contenu de l’objectif correspond-il bien à
l’objectif fixé?
La progression est-elle bien adaptée à la
réalisation des exercices?
Faut-il que j’ai recours à des démonstration?
Mon vocabulaire est-il bien adapté?
Est-ce que je parle clairement? Lentement?
Bilan et commentaires pédagogiques:
Environ cinq minutes)
Annotation sur le livret
Validation des objectifs fixés en début de leçon.
Les aspects positifs et négatifs de la leçon
sont-ils mis en évidences?
Dois-je proposer de nouveaux objectifs pour
la prochaine séance?
Ma conclusion est-elle motivante pour
l’élève?
Nom:
Date:
Parcours.Ville
Rase campagne
Situation d’évaluation:
Prénom:
SAVOIR FAIRE (manipulation)
Vérifier prendre en
compte le véhicule.
10
Souplesse, efficacité
SAVOIRS,SAVOIR-ÊTRE:
RPM Moteur.
Diriger.
Trajectoire.
.sous-régime, sur-régime.
10
10
Respecter les autres
usagers:piétons, deux roues..
10
10
10
5
5
10
10
10
Utiliser les
accessoires.
Observations:
5
10
10
5
5
5
5
Utilisation.Position.
5
5
Conduite.
5
5
Utilisation.
Souplesse.
10
5
Boite de vitesses.
10
Choix du rapport,souplesse.
5
5
10
Tenir le volant.
Ralentir. Accélérer.
Positionnement des
mains.
Départ.Insertion Allure. Arrêt.
10
Prévoir Décider.
10
Avertir.
Communication.
Observations:
Mettre en œuvre les
règles de circulation.
Contrôles.
5
5
Maîtriser le
véhicule.
Percevoir.
Prise d’informations.
Choisir sa voie.
Freiner.
Mixte
L’éducation à la sécurité est le meilleur vaccin contre le
risque. La prévention est une attitude active, responsable, et
vigilante. Conduire ce n’est pas lancer un défi, c’est facilité
et sécuriser sa tâche.
De conducteur solitaire, soyons conducteur solidaire.
EXPLORATION PERCEPTIVE.
•
•
•
•
•
•
VOIR.
REGARDER.
OBSERVER.
ÉCOUTER.
DÉCODER.
IDENTIFIER.
TRAITEMENT DE INFORMATION.
• Prévoir ce que l’on
veut faire..
• Ce que vont faire
les autres..
• Ce qui peut
arriver..
TRAITEMENT DE INFORMATION.
• Choisir ce qu’on va
faire d’après:
• Ce que l’on veut…
• Ce que l’on prévoit..
• Ce que l’on sait..
• Ce que l’on veut
faire..
RESTITUTION PSYCHOMOTRICE.
Agir c’est:
Accélérer.
Communiquer.
Freiner.
Avertir.
Ralentir.
LE CONDUCTEUR:
il est défini par:
•
•
•
•
•
•
Son caractère.
Son intelligence.
Sa responsabilité.
Sa sociabilité.
Sa tolérance.
Son adaptation.
On
ENVIRONNEMENT:
définit l’environnement routier comme constitué par la route ou
ses abords, les obstacles mobiles ou immobiles, les éléments
d’information.
• Il est possible d’analyser
l’environnement selon les 3
critères suivants:
• L’espace:
• Le temps:
• Le comportement.
LE COMPORTEMENT:
• Comment je me comporte.
• Comment sont les autres.
• De quelles sortes d’autres
s’agit-il?
• L’ambiance (trafic calme,
nerveux)..
• Fluidité de la circulation.
• Influence des textes de
lois.
L’ESPACE.
• L’emplacement
géographique (route de
montagne, ville,
autoroute)…
• La constitution et la
qualité (route goudronnée,
terre battue)…
• La signalisation, les
indices….
LE TEMPS:
• L’heure peut déterminer un
trafic particulier.
• L’éclairage (jour ou nuit)..
• Le climat (hiver été)..
• Les conditions
météorologiques.
Le véhicule: la sécurité active.
• Dans la sécurité active on
peut distinguer:
L’ergonomie (adaptation de la
machine à l’homme.
La géométrie (amélioration
des formes, des proportions,
des couleurs, de la ligne.
La technique (puissance du
moteur, colonne de direction,
freinage, pneumatiques, boite
de vitesses….
Le véhicule: la sécurité passive.
• La sécurité passive du
véhicule se compose:
Des dispositifs qui permettent
de diminuer ou d’annuler les
effets de l’énergie cinétique du
véhicule.
Des dispositifs anti feu
(emplacement du réservoir de
carburant)...
Des installations de
protection en cas de choc..
Charge mentale d’un conducteur.
Conditions
atmosphériques
Profil de la
route.
Rétroviseurs
.
Charge
transportée.
Conditions de
circulation.
Vitesse du
véhicule.
Position des
mains sur le
volant.
Action sur les
commandes.
Savoir-être.
Analyse du comportement.
1: Observation et perception d’une situation donnée.
L’observation est facilité grâce à « l’exploration perceptive ». Celle-ci doit permettre de
détecter le plus grand nombre possible d’indices critiques sur la route.
1.
Regarder le plus loin possible.
2.
Percevoir l’ensemble de la situation.
3.
Explorer systématiquement (y compris les rétroviseurs).
4.
Chercher l’échappatoire possible en cas de situation d’urgence.
2: Décodage par comparaison avec le stock de connaissances accumulées.
L’identification consiste à classer les différents indices perçus en différentes
catégories.
Cette classification s’opère en relation avec les informations existantes qui se trouvent
en mémoire.
Avec l’expérience le conducteur parvient à reconnaître les indices plus « pertinents ».
Les informations disponibles en mémoire s’accroissent en nombre.
La classification devient plus fine.
3: Jugement et décision.
Le jugement s’accompagne très souvent d’une prévision.
Celle-ci consiste à transformer un indice en un événement possible et ceci en fonction
d’éléments connus tel que:
1.
Les règles du code de la route.
2.
Les lois humaines.
3.
Les lois dynamiques du véhicule et de la route.
Le conducteur s’appuie à ce moment là sur des estimations:
1.
De La vitesse des véhicules en présence.
2.
Des distances entre les usagers.
3.
De la trajectoire des autres.
La décision est le résultat de l’ensemble du processus d’information, de prévision, de
jugement.
4: Action.
L’action sera exécutée correctement grâce aux habiletés motrices du conducteur et à
la maîtrise du véhicule qu’il conduit.
Pendant exécution, le contrôle de la trajectoire et de la vitesse doivent être assurées.
Un bon apprentissage des gestes et de leurs conséquences est donc indispensable.
Lorsque la vitesse d’un véhicule augmente:
* Le conducteur dispose de moins de temps pour observer,
prévoir et réagir: le risque augmente.
* La distance nécessaire pour ralentir et s’arrêter devient
plus longue. Elle varie à peu prés comme le carré de la vitesse.
La conduite impose donc un effort de prévision et
d’anticipation beaucoup plus grand.
* Le véhicule devient moins maniable, il est plus difficile de
changer de direction.
* L’adhérence des pneumatique sur le sol diminue.
* Dans les virage la force centrifuge augmente comme le
carré de la vitesse.
* En cas de collision, l’importance des dégâts matériel et
corporels eux aussi augmente comme le carré de la vitesse.
* Le conducteur se fatigue davantage quand il roule vite.
* L’usure et la consommation de carburant augmente plus
rapidement que la vitesse.
Pour choisir ou modifier sa vitesse le conducteur teint compte:
De l’état du revêtement de la chaussée, déforme ou mouillé
De l’impossibilité de voir loin à cause du brouillard, de la pluie ou de la
faible portée de l’éclairage des feux de croisement ou de route.
De la présence des autres usagers, leur nombre et leur diversité.
A l’approche d’un sommet de côte ou d’un virage masqué.
A l’approche d’une intersection sans visibilité prioritaire ou non.
A l’approche d’un autre usager, piéton deux roues.
A l’approche d’un virage où il craint les effet de la force centrifuge.
S’il est fatigué, ou s’il n’est pas dans son état de santé habituel.
La vitesse:
Les effets physiques:
l’énergie cinétique.
La force centrifuge.
Les effets physiologiques:
Diminution du champ visuel, fatigue.
Correspondances Km/h et m/s
50 Km/h…………………………………..14 m/s
60 Km/h…………………………………..17 m/s
90 Km/h…………………………………..25 m/s
100 Km/h………………………………….28 m/s
130 Km/h………………………………. ..36 m/s
Petite astuce: En multipliant par 3 le nombre des
dizaines de la vitesse à l’heure on obtient
approximativement la vitesse en mètres par seconde.
Distances de sécurité à
maintenir:
50 Km/h…………………………………..30 m
60 Km/h…………………………………..35 m
90 Km/h…………………………………..50 m
100 Km/h………………………………….60 m
130 Km/h………………………………. ..70 m
Petite astuce: En divisant par deux la vitesse en
Kilomètres par heure, on obtient une évaluation
approximative de la distance de sécurité.
La vitesse:
Point A
Départ point
A 8 heures.
Distance entre A et B 180
Km
Durée du parcours 2 h
Point B
arrivée point
B 10 heures.
Définition de la vitesse: c’est une distance divisée par
le temps.
Donc ici 180 Km / par 2 = 90 Km par heure.
La force centrifuge.
Fc = m x v²
r
Fc = force centrifuge.
M = masse du véhicule.
V² = vitesse au carré en m / s-²
R = rayon de la courbe en
mètres.
La force centrifuge.
La force centrifuge augmente avec la masse du véhicule, le
rayon de la courbe et surtout avec la vitesse.
Si je roule trop vite, sous
l’effet de la force
centrifuge le véhicule se
déporte et se renverse.
La force centrifuge
à le même point
d’application que le
centre de gravité.
Les pneus opposent
une résistance.
L’énergie cinétique:
Ec = 1 m x v²
2
L’énergie cinétique (E) augmente avec la masse du
véhicule et avec la carré de la vitesse(v).
Si v est multiplié par 2 alors E est multiplié par 4.
Si v est multiplié par 3 alors E est multiplié par 9.
L’énergie cinétique:
Elle détermine en grande partie la distance de freinage…ou la violence du choc.
Je pousse de
tout mon poids =
70 N
En prenant de l’élan j’augmente
mon énergie.
Distances de freinage:
Incompressible, elle dépend des conditions d’adhérence mais surtout de la vitesse..
C’est une loi physique incontournable..
Si je roule à
Ma distance de freinage est:
25 Km / h
4 mètres
X 2
X 4
50 Km / h
X4
16 mètres
X 2
X 4
100 Km / h
64 mètres
X 16
Le freinage:
• Principe de base: créer une force qui
s’oppose à l’avancement du véhicule, en
tenant compte de 3 facteurs.
•Le facteur physiologique.
•Le facteur mécanique.
•Le facteur physique.
Le facteur psychophysiologique.
C’est le temps qui s’écoule entre la prise
d’information, et l’instant où le conducteur
intervient efficacement sur la pédale de frein.
Le temps de réaction c’est le temps de
traitement de l’information.
Le facteur mécanique:
Le ralentissement des roues est obtenu par
frottement d’un élément fixe du châssis sur
un élément solidaire de la roue en rotation.
Il y a donc dégagement de chaleur.
(plus le coefficient d’adhérence est
important, plus la distance de freinage sera
optimale)..
Le facteur physique:
C’est l’adhérence.
L’adhérence varie avec la masse du véhicule.
Les caractéristiques et l’état du pneu.
La nature de la route.
Notion de décélération.
Lorsque l’on freine un véhicule, sa vitesse diminue.
Cette diminution de vitesse peut être plus ou moins rapide et peut
tomber à zéro en un temps plus ou moins long et ce, par suite de
l’efficacité plus ou moins forte du freinage.
On appelle décélération, le nombre de mètres /seconde dont la
vitesse a diminué pendant chaque seconde.
Si la vitesse avant freinage était de 15 m/s et que, au bout de 3
secondes on obtient l’arrêt du véhicule, la décélération sera alors
de:
V
15
D=
= 5 m/seconde/seconde.
t
3
Distance de freinage.
iiiiiiiiiii
La décélération s’exprime en mètre par seconde
pour chaque seconde écoulées m/s².
Décélération sur sol sec:
Voiture: 8m/s²
Poids lourd: 6 m/s²
Formule 1: 12m/s²
Ce qui augmente la distance de
freinage.
iiiiiiiiii
Chaussée mouillée ou verglacée.
Amortisseurs défectueux.
Blocage des roues.
Charge importante.
Pneus usés.
Freinage par pompage.
Mauvais dosage de frein.
Attention l’ABS ne réduit pas les distances de freinage, mais
nous permet de conserver la direction.
Temps de réaction:
Une seconde.
Voir.
50% cerveau.
Entendre.
50% muscles.
Ressentir.
Je
perçois.
J’identifie J’analyse Je décide.
Je déplace.
J’agis
Les facteurs perturbateurs du temps de réaction.
La
fatigue.
Les
soucis.
La
maladie.
L’alcool. La drogue.
Distances d’arrêt: véhicules légers.
D2
D1
Prélèvement de
l’information.
Action du
conducteur.
Arrêt du véhicule.
D1: distance parcourue pendant le temps de réaction.
D2: distance parcourue pendant le freinage.
Distance d’arrêt = D1 + D2
Elle dépend donc de l’état du conducteur, des
performances du véhicule, de l’état de la chaussée et
surtout de la vitesse…
Distance d’arrêt, distance de freinage. Véhicules lourds.
1 seconde:
0,6
seconde:
Temps
de
réponse.
D2
Temps de réaction.
D1
1
2
Distance de freinage.
D3
3
Distance d’arrêt.
4
1: le conducteur prélève l’information.
2: le conducteur appuie sur la pédale, mise en pression du circuit de frein.
3: action efficace du système de freinage.
4: arrêt du véhicule.
D1: distance parcourue pendant le temps de réaction.
D2: distance parcourue pendant le temps de réponse.
D3: distance parcourue pendant le temps de freinage.
Carambolage:
Véhicule C
Véhicule B
15 m au lieu
de 25
mètres.
Véhicule A
Imaginons une file de véhicules roulant à 90 Km/h au lieu de 25 mètres
ils conservent une distance de 15 mètres. Dans un fort ralentissement,
il va manquer 10m à B qui va heurter A
Véhicule D
Véhicule C
Véhicule B
20m à C qui va heurter B
Véhicule A
Cumul des distances non respectées.
Véhicule E
Véhicule D
Véhicule C
Véhicule B
Véhicule A
30 m à D qui va heurter C
Véhicule E
Véhicule D
Véhicule C
Véhicule B
Véhicule A
40 m à E qui n’a même pas le temps de réagir ou de freiner
Différents aspects de la sécurité des usagers de la route.
SECURITE PRIMAIRE
Ensemble de mesures
visant à éviter les
accidents
SECURITE
SECONDAIRE
Ensemble de mesures
visant à éviter les
accidents
SECURITE TERTIAIRE
Efficacité de secours
apportés aux victimes.
CONSTRUCTEURS
POUVOIRS PUBLICS
Aménagement des
véhicules: freinage,
visibilité, tenue de
route, confort
Signalisation.
Infrastructure routière.
Programme d’éducation.
Prévention.
Répression.
Amélioration des
véhicules au niveau des
structures et des
moyens de retenue pour
une meilleure protection
en cas de chocs.
Mesures facilitant
l’extraction des
occupants.
Suppression des arbres
et autres obstacles
analogues.
Implantation de poteaux
déformables.
Glissières pour limiter la
violence des chocs.
Organisation des
secours.
Le traitement de l’information.
Le traitement de l’information c’est rechercher, identifier les informations.
C’est les comparer et faire appel à sa mémoire pour déduire, prévoir, planifier et décider.
Ce traitement efficace et adapté de l’information dépends des paramètres suivants:
Des informations recueillies.
Le conducteur organise, adapte, prévoit ses actions
pour atteindre son objectif..
Des moyens dont on dispose
et les contraintes.
Des savoirs et savoir-faire
mémorisés.
Il prend des décisions.
Il s’agit de la construction de modes
opératoires
Tâche à effectuer.
Des objectifs poursuivis..
Prélever les informations.
Quand la situation est perturbée, le travail de
construction du mode opératoire est plus
difficile, plus long.
Traiter les informations.
Agir.
Contrôler.
Les particularités de l’environnement urbain.
Les trois principaux facteurs.
C’’est en premier lieu, la
densité de circulation
surtout aux heures de
pointe.
C’es le rythme de
circulation caractérisé
par des changement
d’allure et de direction.
C’’est la variété d’usagers qui se
partagent l’espace, piétons,
cyclistes,véhicules de transport
en commun, automobilistes,
véhicules de transports de
marchandises. La ville est un lieu
de rencontre.
Les particularités de l’environnement autoroutier.
Des chassées
séparées par un terre
plein central, ou des
glissières permettant
une circulation à sens
unique sur au moins
deux voies..
Un revêtement de
grande qualité.
Plus de carrefours mais
des bretelles d’accès ou
de sortie
Des bandes d’arrêt
d’urgence qu’on ne
peut utiliser qu’en
cas de pannes
Une signalisation
spéciale lisible de
loin.
Des postes d’appel
placés à intervalles
réguliers.
Les particularités de l’environnement routier.
La circulation sur route est fluide c’est-à-dire:
Que la densité des véhicules rencontrés est plus
faible qu’en ville sauf en cas de bouchons.
Que l’espacement entre les usagers est plus grand.
Que le champ de vision est plus vaste.
Une plus grande variété des situations de conduite
en fonction:
Du relief.
Des conditions météorologiques.
De l’état de la chaussée.
De la modulation de vitesse annoncées par les
panneaux..
Des usagers que l’on ne rencontre que sur les
routes (tracteurs agricoles, convois
exceptionnels)..
Approche systémique d’une situation de conduite routière.
Une situation de conduite routière est considérée comme un système de production.
Elle peut être représentée par les quatre éléments suivants:
Un individu, effectuant une tâche en utilisant différents matériels et évoluant
dans un certain environnement.
Exemple de description d’une situation de conduite.
Sur la route du col BAYARD (l’environnement), le conducteur (l’individu), conduit (la
tâche) un véhicule (le matériel) afin de se rendre à la ville voisine.
PERCEVOIR: S’informer, regarder, voir, entendre, sentir, c’est sélectionner
l’information sur les éléments proches et lointains, fixes et mobiles.
Les éléments mobiles.
Les éléments fixes
Les éléments aléatoires.
Configuration des lieux
Conditions
atmosphériques.
Devant.
Latéralement.
Signalisation verticale
Derrière.
Signalisation horizontale
Signalisation lumineuse.
État du sol.
Analyse physiologique d’une situation.
En abordant une intersection, le conducteur:
Détecte l’intersection.
Identifie l’intersection.
Prend l’information.
Prévoit la possibilité d’un conflit.
Décide de mettre en œuvre les règles.
Et enfin agit.
Franchir une intersection.
Prélever les
informations.
Traiter les
informations.
Agir.
Exploration perceptive.
Mobilité du regard.
Vouloir.
Organiser des
informations, mémoriser.
Prévoir décider
Restitution psychomotrice.
Habileté motrice.
Communiquer.
Maîtriser le véhicule.
S’informer: Décoder, Voir, Regarder,
Observer, Ecouter, Identifier.
Prévoir de mettre n en œuvre les règles du
code de la route en fonction:
De la configuration de l’intersection.
De la signalisation verticale et horizontale.
De la visibilité.
De la vitesse des véhicules.
Des conditions météorologiques.
Franchir l’intersection:
En contrôlant
En communiquant.
En se positionnant.
En ajustant sa vitesse.
En positionnant son pieds face au frein.
Contrôler.
Contrôle du résultat
obtenu par l’action.
Contrôle de l’action par vision directe et
indirecte, pour s’assurer qu’aucune erreur
n’a été commise suite à un prélèvement des
information trop tardif ou inexistant.
Je franchis une intersection avec obligation de m’arrêter.
Signalisation avancée.
Signalisation de
positionnement.
Bande d’effet
au sol.
150 mètres en rase campagne 50 mètres en agglomération.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive, je ralentis, je serre à droite et
m’arrête (en douceur pour ne pas faire peur) à la limite de la
chaussée. En cas de grande visibilité, il n’est pas nécessaire que le
devant du véhicule soit avancé si prés. (risques inutiles).
Allure excessive.
Positionnement mal situé.
J’observe la circulation à gauche comme à droite.
Insuffisance de contrôles.
Je m’engage lorsque je suis sur de ne gêner personne après un
dernier coup d’œil à gauche.
Erreur d’appréciation de la
vitesse et de la distance
des autres usagers.
J’exécute cette manœuvre franchement de façon à encombrer
l’intersection le moins longtemps possible.
Démarrage trop lent.
Suivre un véhicule qui n’a
pas marqué l’arrêt sans le
marquer soi même.
Je franchis une intersection où je dois céder le passage.
Signalisation avancée.
Signalisation de
positionnement.
Bande d’effet
au sol.
150 mètres en rase campagne 50 mètres en agglomération.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive, je ralentis, je serre à droite et en
fonction de la visibilité je serais prêt à m’arrêter. Si la visibilité me
le permet et que je ne provoque aucune gêne je ne marque pas de
temps d’arrêt.
Je regarde à gauche, ensuite à droite et de nouveau à gauche.
Allure excessive.
Positionnement mal situé.
Insuffisance de contrôles.
Si la chaussée n’est pas libre, j’attends qu’ elle se dégage.
Je regarde à gauche, ensuite à droite et de nouveau à gauche.
Erreur d’appréciation de la
vitesse et de la distance
des autres usagers.
J’exécute cette manœuvre franchement de façon à encombrer
l’intersection le moine longtemps possible.
Démarrage trop lent.
Je franchis une intersection avec priorité à droite.
Signalisation avancée.
balise de
positionnement.
150 mètres en rase campagne 50 mètres en agglomération.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive, Je ralentis, je serre à droite,
j’aborde l’intersection à une allure qui est fonction de ma visibilité.
Positionnement mal situé.
Insuffisance de contrôles.
Je lâche l’accélérateur et me prépare à un éventuel freinage
Vitesse excessive
J’arrive en douceur sur l’intersection, j’observe à gauche à droite à
gauche.
Manque de contrôles.
Allure inadaptée.
Je passe en fonction de la distance et de la vitesse des autres
usagers.
Gêne pour un autre usager.
Refus de priorité.
Je franchis une intersection où j’ai la priorité
Signalisation avancée.
150 mètres en rase campagne 50 mètres en agglomération.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive en fonction de la visibilité, en
lâchant l’accélérateur.
Vitesse excessive.
En cas de très grande visibilité je ne modifie pas ma vitesse.
Contrôles insuffisants
J’observe les autres usagers et m’assure qu’ils me cèdent le passage.
Contrôles insuffisants ou
omis.
S’insérer dans un flux de circulation.
Prélever les
informations.
Traiter les
informations.
Agir.
Exploration perceptive.
Mobilité du regard.
Vouloir.
Organiser des
informations, mémoriser.
Prévoir décider
Restitution psychomotrice.
Habileté motrice.
Communiquer.
Maîtriser le véhicule.
S’informer: Décoder, Voir, Regarder,
Observer, Ecouter, Identifier.
Prévoir de mettre en œuvre les règles du
code de la route en fonction:
De la visibilité.
De la densité de circulation.
De la vitesse des autres usagers.
De mon comportement et de ma vitesse.
Des conditions météorologiques.
S’insérer dans la circulation:
En contrôlant en vision directe
En communiquant.
En ajustant ma vitesse.
En contrôlant indirectement.
En m’insérant sans gêner les usagers.
Contrôler.
Contrôle du résultat
obtenu par l’action.
Contrôle de l’action par vision directe et
indirecte, pour s’assurer qu’aucune erreur
n’a été commise suite à un prélèvement des
information trop tardif ou inexistant.
Je pénètre sur une voie d’accélération.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive j’observe en direct dès la chaussée
abordée aussi loin que possible.
Manque d’observation.
J’évalue la vitesse, la distance et l’espacement des véhicules qui y
circulent.
Erreur d’évaluation.
Lorsque je suis en parallèle de la chaussée je continue d’observer
avec le rétroviseur.
Contrôles insuffisants ou
omis.
Je règle ma vitesse sur les autres usagers, de ce fait j’utilise cette
voie dans sa majeure partie.
Accélération insuffisante.
J’actionne le clignotant, je m’insère entre deux véhicules en
apportant aucune gêne aux autres usager. Si je dois m’arrêter je le
fais en début de la voie.
Clignotant omis ou tardif.
Refus de priorité.
Arrêt non justifié.
Je sors sur une voie de décélération.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive je me positionne dans la file qui est
du côté de la voie de décélération.
Manque d’observation.
J’informe les autres usagers en actionnant le clignotant.
Clignotant omis
Tardif ou inversé.
Je rentre sur la voie dès son début.
Prendre tardivement la voie,
mauvais positionnement.
Dans la mesure du possible je ne réduit ma vitesse qu’au moment où
j’ai dégagé la voie principale, sauf si cette voie de décélération est
très courte. Attention certaine voie de décélération comporte des
limitations de vitesse.
Ralentir trop tôt.
Je m’engage sur une aire de stationnement.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
Avant le ralentissement. J’adopte une attitude préventive je
surveille la circulation dans les rétroviseurs.
J’avertis au moyen du clignotant, et donne de petits coup de feux
stop si nécessaire.
Clignotant omis
Tardif ou inversé.
Pendant le ralentissement. Je freine,
Je rétrograde d’une ou plusieurs vitesses selon les circonstances.
Je surveille toujours dans mes rétroviseurs.
Freinage trop intensif.
Manque de contrôles.
Sur le stationnement. J’arrête le clignotant
J’immobilise mon véhicule.
Je prend toutes les précautions pour en descendre.
Ouvrir la portière
précautions.
sans
Je quitte une aire de stationnement.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
Avant de m’engager sur la chaussée, je ne dois ni être une gêne ni un
danger. J’évalue la densité du flux de circulation, la distance et la
vitesse des autres usagers.
Manque de contrôles.
Mauvaise appréciation
vitesses et distances.
Je prévois le temps de me mettre en mouvement et de m’insérer dans
la circulation.
Refus de céder le passage.
J’engage ma vitesse, et me tiens prêt à partir.
J’actionne le clignotant du côté de la circulation dès que les
conditions sont requises.
Obliger
les
usagers
ralentir.
Clignotant omis.
Je m’engage tout en continuant à observer la circulation
Trop lent.
J’atteins le plus rapidement possible la vitesse des autres usagers.
J’éteins le clignotant lorsque je suis intégré dans la circulation.
Maintenir
l’action
du
clignotant trop longtemps.
des
à
Dépasser un véhicule.
Prélever les
informations.
Traiter les
informations.
Agir.
Contrôler.
Exploration perceptive.
Mobilité du regard.
Vouloir.
Organiser des
informations, mémoriser.
Prévoir décider
Restitution psychomotrice.
Habileté motrice.
Communiquer.
Maîtriser le véhicule.
Contrôle du résultat
obtenu par l’action.
S’informer: Décoder, Voir, Regarder,
Observer, Ecouter, Identifier.
Prévoir de mettre n en œuvre les règles du
code de la route en fonction:
De la signalisation verticale et horizontale.
Du relief de la route.
De la visibilité.
De la vitesse du véhicule qui précède.
De la réserve d’accélération.
Des conditions météorologiques.
Dépasser en:
Communiquant.
En contrôlant en vision directe et indirecte.
En déboîtant.
En maintenant sa trajectoire.
En respectant les distances latérales.
En se rabattant progressivement.
Contrôle de l’action par vision directe et
indirecte, pour s’assurer qu’aucune erreur
n’a été commise suite à un prélèvement des
information trop tardif ou inexistant.
Je dépasse un autre véhicule.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
Avant le dépassement:
je m’assure de ne pas être dans un cas d’interdiction,
Que la visibilité me le permet.
De ne pas gêner les usagers venant en face.
Au moyen des rétroviseurs, que je ne suis pas sur le point d’être
dépassé.
D’avoir la possibilité de me rabattre sans gêner.
D’avoir une réserve d’accélération nettement suffisante.
Que la largeur de la chaussée me le permet.
J’actionne le clignotant.
Je m’approche sans coller le véhicule à dépasser.
Je contrôle une dernière fois dans les rétroviseurs.
Je me déporte progressivement.
Ne
pas
respecter
la
signalisation.
Erreur d’évaluation.
Oubli du clignotant.
Ne pas avertir en cas de
nécessité.
Déboîter trop top ou trop
tard.
Je dépasse un autre véhicule.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
Pendant le dépassement:
Je dépasse franchement.
Je reste très attentif à la route au loin.
Je respecte la distance latérale entre les véhicules.
Je teins compte des turbulences du vent.
Je tiens fermement mon volant.
Durée trop longue du
dépassement.
Serrer de trop près le
véhicule dépassé.
Volant mal tenu.
Après le dépassement:
Je reviens à droite par une longue ligne oblique lorsque, dans le
rétroviseur, je considère que je peux le faire sans gêner en conservant
l’allure.
Retour à droite prématuré.
Ralentissement non motivé.
La nuit je passe en feux de route quand je suis à la hauteur de l’autre
véhicule.
Passage en feux de route
trop tôt.
Je suis dépassé.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
Je dois faciliter le dépassement même si cela me paraît irrégulier.
Refuser de
dépasser.
se
laisser
Je serre à droite lorsque le conducteur a manifesté son intention de me
dépasser, même si cela ne semble pas indispensable.
Gêner l’autre véhicule.
Je maintiens ma vitesse (sauf si celui qui dépasse s’est engagé
dangereusement).
Augmenter ou réduire sa
vitesse sans raison.
La nuit je passe des feux de route en feux de croisement quand l’autre
véhicule est à ma hauteur.
Maintenir les feux de route.
Je croise un autre véhicule.
Comment je dois me comporter:
Ce que je ne dois pas faire.
J’adopte une attitude préventive, je serre à droite de façon à laisser le
plus d’espace possible entre les deux véhicules.
Mauvais positionnement.
Sur route étroite, j’évalue la vitesse et la distance du véhicule qui arrive
en face afin de prévoir l’endroit du croisement.
Erreur d’évaluation et de la
difficulté de croisement.
Je ralentis en fonction de la largeur de la chaussée.
Vitesse excessive.
Je m’arrête si un obstacle placé devant moi m’oblige à me déporter à
gauche.
Gêne ou refus de priorité.
Je tiens mon volant fermement à deux mains je suis vigilant aux
turbulences de l’air (écarts).
Volant mal tenu
La nuit je passe en feux de croisement.
Maintien des feux de route
A la fin du croisement je jette un coup d’œil dans le rétroviseur pour
m’assurer que tout s’est bien passé.
Manque de contrôles.
Interaction véhicule,
conducteur,environnement.
L’environnement.
L’espace.
Le temps.
Les autres usagers
Mon comportement.
Les textes de lois.
Le véhicule.
Conception.
Normes et règlements.
SECURITE.
Primaire ou active.
Éviter l’accident.
Secondaire ou
passive.
Limiter les dégâts
corporels.
Le conducteur.
Caractère.
Intelligence.
Responsabilité
Sociabilité.
Tolérance.
Adaptation.
Tertiaire.
Organisation des
secours.
La violence d’un choc comparé à une chute
libre.
Impact à
Impact à
80 Km h
Impact à
50 Km h
100 Km h
Chute libre de
10 m (3 étages)
Chute libre de
22 m (8 étages)
Chute libre de 40 m
(13 étages)
Force de retenue en cas de
choc:
Avec les bras……………………………….. 50 Kg
Avec les jambes…………………………….. 70 Kg
Avec la ceinture…………………………….. 3 tonnes
Hypovigilance:
Long trajet (plus de 2 h de route)
+
Perturbation du rythme éveil sommeil
+
Fatigue
+
Paysage monotone
+
Route droite
=
HYPOVIGILANCE.
L’accident n’est pas une fatalité!!
Fait divers:
Un voyageur de commerce qui circulait à vive allure sur une route
départementale, à perdu le contrôle de son véhicule et a heurté
violement la barrière de sécurité. J’étais pressé car j’ai perdu
beaucoup trop de temps chez un client et j’ai pris cette petite
départementale que je ne connaissais pas, pour raccourcir mon trajet,
et il s’est mis à pleuvoir. À la sortie du virage je suis partis en glissade.
En plus des trois autres clients j’avais rendez vous ce soir chez un
garagiste pour changer mes pneus…..
Analyse de l’accident.
CONDUCTEUR.
Pressé.
Vitesse.
Retard sur
tournée.
VEHICULE.
Pneus usés.
ENVIRONNEMENT.
Pluie.
Route étroite.
Chaussée
glissante.
ITINERAIRE.
Inconnu.
GÉNÉRALITÉS
Organisation Interministérielle
PREMIER MINISTRE
DÉLÉGUÉ INTERMINISTÉRIEL
À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Ministre
Equipement
Transports
Logements
Ministre
Intérieur
Ministre
Justice
Ministre
Défense
Ministre
Economie
Finances
Industrie
Ministre
Education
Ministre
Ministre
Nationale
Emploi Jeunesse
Recherche Solidarité et Sports
Technologie
Ministre
Fonction
Publique
Réforme Etat
Décentralisation
Ministre
Ministre
Ministre
Aménagement
Culture
Agriculture
du Territoire
Communication
Pêche
Environnement
Réunions du C.I.S.R.
COMITÉ INTERMINISTÉRIEL DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Réunions du G.I.P.S.R.
GROUPE INTERMINISTÉRIEL PERMANENT
DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
GÉNÉRALITÉS
Acteurs de la Sécurité Routière
Médias
Constructeurs
Automobiles
Collectivités
territoriales
Chambres
Consulaires
…
L’Etat
Assurances
Experts
Chercheurs
CNAM
CRAM
Associations
Entreprises
Auto-écoles
…
GÉNÉRALITÉS
Acteurs Départementaux
Pôle
d’animation
sécurité routière
Conseil
Général
Maires
Chef de projet
Sécurité Routière
Coordinateur
IDSR
Milieu
Associatif
Services
de
L’Etat
Milieu
Socio-professionnel
Procureur
de la
République
ALCOOL
Contrôles d’alcoolémie et
gravité des accidents
8,4%
2,0%
Conducteurs
en circulation
+
Alcool
29,7%
10%
4,9%
Conducteurs
en infraction
+
Alcool
* Accidents matériels ou corporels
Conducteurs
accidentés*
+
Alcool
Source : ONISR - bilan 2002
Accidents
corporels
+
Alcool
Accidents
mortels
+
Alcool
ALCOOL
Equivalence des verres
25 cl de bière
à 5%
10 cl de vin
à 12,5%
10 g d ’alcool pur
dans chaque verre
3 cl de whisky
à 40%
8 cl d’apéritif
à 16%
ALCOOL
Taux d’alcoolémie à jeun
Taux (g/l) =
Un verre
quantité de liquide (ml) x % d ’alcool x 0,8 (densité alcool)
Poids (kg) x 0,7 (homme) x 100
0,6 (femme)
Pour un homme de 70 kg
0,20 g/l
Pour une femme de 50 kg
0,33 g/l
ALCOOL
Elimination de l’alcool
0,10 g/h
0,15 g/h
4h00
1,5 g/l
1,5 g/l
8h30
1,05 g/l
0,8 g/l
10h30
0,85 g/l
0,5 g/l
14h00
0,5 g/l
0 g/l
19h00
0 g/l
ALCOOL
Repas entre amis
Monsieur : 35 ans, 1,70m, 70 kg
Madame : 35 ans, 1,65m, 55 kg
20h00 Apéritif = 10g d’alcool
20h20 Apéritif = 10g d’alcool
21h00 Verre de blanc = 10g d’alcool
21h20 Verre de rouge = 10g d’alcool
21h40 Verre de rouge = 10g d’alcool
22h40 Digestif 4cl = 14g d’alcool
ALCOOL
Soirée entre jeunes
Lui : 20 ans, 1,80m, 70 kg
Elle : 20 ans, 1,70m, 55 kg
21h00
Casse-croûte et une bière = 10g d’alcool
21h40
Bière = 10g d’alcool
22h00
Bière = 10g d’alcool
22h20
Bière = 10g d’alcool
22h40
Bière = 10g d’alcool
23h20
Whisky = 10g d’alcool
00h30
Bière sur parking = 10g d’alcool
01h30
Whisky coca = 10g d’alcool
ALCOOL
Alcool et risque d’accident
courbe de FREUDENBERG
ALCOOL
Contrôles d’alcoolémie
g/l de sang
ballon
Dépistage
positif
mesure
taux
d’alcoolémie
éthylomètre
éthylotest
mg/l d’air
ALCOOL
Sanctions encourues
Taux entre
0,5 et 0,79 g/l sang
0,25 et 0,39 mg/l air
Taux à partir de
0,8 g/l sang
0,40 mg/l air
Contravention
Délit
• Retrait de 6points
• Amende forfaitaire de 135 euros
• Retrait de 6 points
• Suspension du permis jusqu’à cinq ans
• Amende jusqu’à 4 500 euros
• Peine de prison jusqu’à deux ans après
jugement par le tribunal correctionnel
Sanctions aggravées en cas
d’accident provocant des
blessures graves
Une violation consternante des règles élémentaires.
318 morts pour cause de
comportement aberrant.
313 morts pour cause
d’impatience criminelle.
Avec 2166 blessés graves, Avec 1281 blessés graves,
318 décès, le refus de
313 décès le non respect
priorité a entraîné à lui
du stop est des feux
seul 10 000 accidents.
rouges ont entraînés à
eux seul 4064 accidents.
109 morts pour cause
d’irresponsabilité
notoire.
Avec 532 blessés
graves, 109 décès, le
chevauchement ou le
franchissement de la
ligne blanche ont
entraînés à eux seul
1107 accidents.
Un enchevêtrement de facteur…humains.
INATTENTION
INEXPERIENCE
ALCOOL
10% des
accidents sont
dus à une
baisse de
vigilance.
21,7% des
victimes ont
moins de 25
ans.
40% des
accidents sont
imputés à une
consommation
excessive.
Les petits trajets quotidiens sont les plus
risqués.
Départementale.
Agglomération.
20 morts 270
blessés par
milliard de
kilomètres
parcourus
18 morts 775
blessés par
milliard de
kilomètres
parcourus
Autoroute.
5 morts 100
blessés par
milliard de
kilomètres
parcourus
Il n’avait pas sa ceinture….