QUELLES SONT LES INDICATIONS D’UN TPO ? Quand demander ou ne pas demander un TPO …. QUAND PRATIQUER UN TPO ? I DIAGNOSTIC II TOLERANCE Histoire naturelle III.
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QUELLES SONT LES INDICATIONS D’UN TPO ? Quand demander ou ne pas demander un TPO …. QUAND PRATIQUER UN TPO ? I DIAGNOSTIC II TOLERANCE Histoire naturelle III DEFINIR UNE DOSE DECLENCHANTE TPODA = TEST DE REFERENCE QUELLES SONT LES INDICATIONS D’UN TPO ? I DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC : les obstacles Présentations cliniques hétérogènes Limites des tests diagnostiques Importance d’un diagnostic PRECIS PRÉSENTATION HÉTÉROGÈNE : l’exemple des manifestations digestives, d’après Sampson 2004 et Sicherer 2006 MALADIE MÉCANISME SYMPTÔMES Anaphylaxie digestive IgE-dépendant Symptômes aigus ; manifestations pluriviscérales Syndrome oral d’allergie associé à pollinose IgE-dépendant Symptômes immédiats, bouche, pharynx Rare : œdème laryngé/exceptionnel : signes systémiques Oesophagite allergique à éosinophiles IgE-dépendant et/ou cellulaire RGO sévère , difficultés alimentaires, dysphagie, douleurs abdominales, irritabilité, troubles du sommeil Rectocolite induite par les protéines alimentaires Médié par les cellules Sang dans les selles chez un nourrisson bien portant Entérocolite induite par les protéines alimentaires IgE-dépendant et/ou cellulaire Vomissements et diarrhées avec déshydratation, distension abdominale ou flatulence, vomissements retardés, 1 à 3 h après les repas Dans de nombreux cas, on ne dispose pas de test validé, biologique ou cutané, permettant de poser le diagnostic. Le test d’éviction / réintroduction (TPO) est indispensable. ALLERGIE ALIMENTAIRE DE L’ENFANT : le diagnostic 1. Les valeurs seuils : IgE spécifiques /Prick tests Population : quels symptômes ? Evaluation initiale/évolution : tolérance ? Méthode: quel RAST ? Quel prick ? Quel TPO : ouvert, DA ? Critères de diagnostic de l’AA : histoire / TPO ? Valeurs prédictives : 95%, 99% ?? Quelques aliments seulement : œuf, lait, arachide 2. Autres tests diagnostiques : Atopy Patch tests (Turjanmaa, Allergy 2006) ALLERGIE ALIMENTAIRE DE L’ENFANT : diagnostic : les limites des valeurs seuils Ex de l’arachide : population /critère AA/méthode Effectif Âge % DA % AA Critères Sampson 1997 20 5,2 100 56 Suspicion +/- TPODA (57%) Sampson 2001 68 3,8 61 81 363 6 83 49 ? 3 ? ? 157 7 39.6 51 Suspicion seuils 1997 ou TPODA (2%) Suspicion + TPODA (100%) Suspicion + TPO ouvert Suspicion + TPO (Ouvert ou DA) ou anaphylaxie Rancé 2002 Hill 2004 Roberts 2004 ALLERGIE ALIMENTAIRE DE L’ENFANT : diagnostic Valeurs seuils et Valeur prédictive positive Population Auteur Age N USA 14 196 lait oeuf arachide 32 6 15 95% 95% 95% USA Sampson 14 62 75 68 lait oeuf arachide 15 7 14 95% 95% 95% Allemagne Niggemann 16 1 398 186 398 186 227 41 227 41 lait lait oeuf oeuf / / / / 13 11 59 89 95% 99% 95% 99% France 16 363 arachide 57 100% 1 2 170 81 lait oeuf 5 0,35 95% 88% Sampson Aliments Seuil VPP Rancé Espagne Boyano, Garcia Allergie alimentaire de l’enfant : diagnostic Importance de l’histoire clinique Roberts, J Allergy Clin Immunol 2005 Rapport de vraisemblance avec l’histoire clinique ALLERGIE ALIMENTAIRE DE L’ENFANT : APT Impact sur l’indication des TPO ? : Mehl, J Allergy Clin Immunol; 2006 : 118 : 923 Hypothèse : la réalisation des APT diminuerait les indications du TPO ?? Evaluation : 437 enfants (âge médian : 13 mois), suspicion AA, DA : 90% IgE sp, Prick tests, APT, et TPODA (lait, œuf, blé, soja) Résultats : APT : seulement de 0,5 à 7 % (VPP : 99 %) et de 6 à 14 % (VPP : 95 %) les indications d’un TPO / critères IgE sp et prick tests Faible contribution des APT/ lourdeur de réalisation POURSUIVRE L’EVALUATION Intérêt dans les manifestations digestives ? Fogg, PAI 2006 : entérocolite induite par les aliments Canani, allergy 2007 I DIAGNOSTIC : quelles sont les indications d’un TPO ? Importance de l’histoire clinique ++++ Distinguer plusieurs situations : Suspicion d’allergie « IgE dépendante » Manifestations en faveur d’une allergie à médiation cellulaire (DA, manifestations digestives) Sensibilisation chez un enfant ne l’ayant jamais consommé Tenir compte de l’aliment, de l’âge de l’enfant, de l’évolution naturelle de l’allergie, et des contraintes liées à l’éviction TPO : SÉLECTION DES PATIENTS suspicion d’allergie IgE dépendante Prick test (extrait commercial) et dosage des IgE spécifiques (Phadia) Négatif ou < au seuil retenu Si nég : Prick natif Négatif Positif Consultation spécialisée Prick test ≥ valeur seuil Lait (EC) : IgEs ≥ valeur seuil 6 mois-2 ans : ≥ 6 mm après 2 ans : ≥ 8 mm Œuf entier : avant 2 ans : ≥ 5 mm après 2 ans : ≥ 7mm Arachide : Et ou Lait : pas de seuil retenu Blanc œuf ≥ 7 kUI/l (2 si < 2 ans) Arachide : ≥ 14 kUI/l avant 2 ans : ≥ 4 mm après 2 ans : ≥ 8 mm Niveaux de preuve : Arachide,oeuf et lait : B/C Allergie retenue TPO diagnostique TPO non nécessaire ou selon protocole adapté (ex : œuf cuit) DEMARCHE DIAGNOSTIQUE DEVANT DES MANIFESTATIONS RETARDÉES DERMATITE ATOPIQUE SÉVÈRE ET/OU MANIFESTATIONS DIGESTIVES Recherche d’un facteur alimentaire Prick tests , IgE spécifiques Si négatifs : atopy patch tests Au moins un test positif Tous négatifs CONSULTATION SPÉCIALISÉE Régime d’éviction orienté un mois efficace Poursuite éviction et envisager TPO inefficace Allergie non retenue NIVEAU DE PREUVE : C DECOUVERTE D’UNE SENSIBILISATION (prick-tests ou IgE spécifiques) À UN ALIMENT CHEZ UN ENFANT NE L’AYANT JAMAIS CONSOMME Indication du régime d’éviction et de ses modalités à discuter dans le cadre d’une consultation spécialisée Si une éviction est instaurée Ré-évaluation à distance : diminution de la taille du prick-tests et/ou des IgE spécifiques? oui Inférieurs aux seuils retenus s’ils existent non Supérieurs aux seuils retenus s’ils existent ou absence de seuils Régime d’éviction TPO à discuter TPO diagnostique âge, valeur nutritionnelle, difficultés et conséq. de l’éviction Réévaluation à distance NIVEAU DE PREUVE : AVIS D’EXPERTS Allergie arachide/FC/graines Maloney, JACI 2008 FC allergique /sensibilisé En cas d’allergie à l’arachide 324 enfants et adultes - Med : 6.1 ans DA : 57%, asthme : 58% 72% allergie arachide FC : sensibilisation ++ (non consommées) Sensibilisation FC si arachide : 86% Allergie vraie : 34% FC Allergie arachide tolérant Arachide tolérant : noisette/ cajou surtout Corrélation : cajou/pistache, et noix/ noix de pécan Valeurs seuils : uniquement pour noix 18.5 et arachide 13 VPP : 99/99%, VPN : 56/35%, sp 98/96%, se : 17/60% Allergie arachide/FC/sésame Maloney, JACI 2008 Que faire en cas de risque allergique pour la diversification ? Population concernée : -ATCD maladie allergique -ATCD ds la fratrie -Sensibilisation cutanée/biologique -Aliments : - lait de vache - Lait de soja - Œuf - Noisette - Noix - Arachide Vlieg Boerstra, allergy 2008 Que faire en cas de risque allergique pour la diversification ? Population concernée : -ATCD maladie allergique -ATCD ds la fratrie -Sensibilisation cutanée/biologique -Aliments : - lait de vache - Lait de soja - Œuf - Noisette - Noix - Arachide Vlieg Boerstra, allergy 2008 Proposition pour introduire un aliment « à risque » Vlieg Boerstra 2008 Que faire en cas de risque allergique pour la diversification ? II recherche de la tolérance ALLERGIE ALIMENTAIRE : évolution Certaines allergies alimentaires guérissent … Critères associés à la guérison : Aliment : Oeuf, lait 80% (Wood, Pediatrics, 2003) Décrit pour arachide (20%) et fruits à coques (9%) (Hourihane, BMJ, 1998, Fleischer et Ho , J allergy Clin Immunol 2005 et 2008) Age : Lait : guérison après 4 ans (Saarinen, J allergy Clin Immunol 2005) Oeuf : guérison après 6 ans (Boyano Martinez, J allergy Clin Immunol 2002 ) L’histoire naturelle n’est pas toujours connue : Oesophagite à éosinophiles (Assa’ad, Aceves, J Allergy Clin Immunol 2007) Mécanisme immunologique : immédiat vs retardé Exemple du lait (Vanto, J Pediatr 2004, Saarinen, J Allergy Clin Immunol 2005 ) ALLERGIE ALIMENTAIRE : évolution Cohorte de n-nés 118 enfants + APLV IgE médiée : 73% Revus / 6 à 24 mois Jusque 8,6 ans Evolution Autre(s) manifestation(s) d’allergie Autre(s) sensibilisation(s) Saarinen, J Allergy Clin Immunol 2005 Skripak et Savage , JACI 2007 : évolution pour l’œuf et le lait Ho JACI 2008 : évolution pour l’arachide : guérison à 5 ans = 20% Allergie au lait : évolution naturelle 19% 42% 64% 79% FR de persistance : taux IgE sp taux max IgE sp asthme rhinite associé Skripak, JACI 2007 Allergie à l’oeuf : évolution naturelle 11% 41% FR de persistance : asthme 65% rhinite Autre allergie alimentaire 82% Savage, JACI 2007 Arachide : évolution 297 nourrissons + PT arachide + (Ø > 95%VPP= 4 mm) • • • • • 267 suivis jusque 4.7 ans (SD : 2 ans) 35% : ATCD de réaction Si Ø < 95% VPP : OFC Rémission : = : 21.4% à 5 ans Facteurs associés à la persistance : – IgE sp > 3 KUI/l avant 2 ans – PT > 6 mm avant 2 ans – Augmentation du Ø de 3 mm au moins du entre 1 et 4 ans • Facteurs non liés : – sensibilisations FC ou sésame – autre maladie allergique ÉVALUATION DE LA TOLÉRANCE : évolution des résultats des tests diagnostiques Oeuf (n = 88) Persistant (60) Tolérant (28) DA initiale 70% 78 % Autre AA 70 % 71 % IgE initiale 16,25 2,41 <0.35- >100 <0.35- >100 % RAST sur 12 mois (pop : < 4ans) Probabilité tolérance 50 52 % 75 65 % 90 78 % 99 95 % Shek, J Allergy Clin Immunol 2004 ÉVALUATION DE LA TOLÉRANCE : Quand pratiquer un TPO ? Perry (J Allergy Clin Immunol, 2004) : 604 TPO chez 391 patients TPO si IgE sp ~ 25% valeur seuil VPP = 95% (Sampson 2001) Effectif AGE MÉDIANE TPO RÉUSSI IgE TOUS IgE ECHEC IgE RÉUSSITE Lait 166 5,3 45% 1,34 2* 0,9* Oeuf 138 5,6 57% 0,94 1,2* 0,7* arachide 173 5,6 59% 1,13 1,9* 0,5* Seuil associé à ~ 50% de chance TPO neg = 2 KUI/l Fleischer (J Allergy Clin Immunol, 2005) : Fruits à coques : IgE sp < 2 KUI/l *p<0.05 ACQUISITION de la TOLÉRANCE : Reconnaissance des épitopes : le futur Beyer, J Allergy Clin Immunol 2005 74 enfants ayant une allergie prouvée au lait de vache 3 profils évolutifs : résolution habituelle (médiane : 3 ans, n = 15), tardive (8 ans, n=14), persistance (n= 45) IgE lait au diagnostic IgE spécifiques des peptides au diagnostic ACQUISITION de la TOLÉRANCE : Reconnaissance des épitopes : micro- array Cerecedo, J Allergy Clin Immunol 2008 31 enfants ayant une allergie prouvée au lait de vache (16) ou tolérance (15) Évaluation par micro array des épitopes (s1 et s2, β et caséine,β lactoglobuline) et des IgE et G4 spécifiques ACQUISITION de la TOLÉRANCE : Reconnaissance des épitopes : micro- array Cerecedo, J Allergy Clin Immunol 2008 31 enfants ayant une allergie prouvée au lait de vache (16) ou non (15) Évaluation par micro array des épitopes (s1 et s2, β et caséine,β lactoglobuline) et des IgE et g4 spécifiques Allergie à l’œuf Tolérance : différencier œuf cuit/cru Ando, JACI 2008 – Étude à partir de 138 enfants (med : 34 mois) – sIgE blanc d’œuf et ovomucoïde – TPODA:38 A œuf cuit/29 A œuf cru/41 enfants tolérants Œuf cru : BO : Seuil + : 7.4, sp = 95% Seuil - : 0.6, Se = 95% Œuf cuit : Ovomucoïde Seuil + : 10.8, sp = 95% Seuil - : 1.2, Se = 95% Groupe A et B vs C Groupe A vs B et C Importance de l’histoire clinique Allergie au lait Tolérance:différencier lait cuit ++/cru, Nowak Wegrzryn, JACI 2008 – – – – Étude à partir de 100 enfants (med : 7.5 ans) 68 tolérants lait très cuit/28 non/ 9 OK lait Différences initiales : profil de sensibilisation Tolérants : consommation modifie le profil allergique Phénotypes différents ÉVALUATION DE LA TOLÉRANCE : Quand pratiquer un TPO ? Tenir compte : Des antécédents : réaction ? sensibilisation? De l’histoire récente De l’histoire naturelle De l’évolution des tests diagnostiques (IgE sp et PT) De l’aliment : intérêt nutritionnel ? Des difficultés associées à l’éviction Le TPO est le SEUL test qui permettra d’affirmer la guérison III Indication du TPO Définir une dose réactogène Ouvrir le régime Induire une tolérance Tolérance orale aux aliments Pas de standardisation des protocole d’induction • • • • Voie orale ou sublinguale ? Sous quelle forme? Préparation? Progression lente, ou rush ? Où? – A domicile, ou en milieu hospitalier … – Si hôpital : Quand passer « à la maison» ? Protocoles : diversité et complexité … Durée minimale de la progression = 67 jours Paliers supplémentaires en cas de réaction … Enfant surveillé pendant 3 heures après la prise …. Staden, allergy 2008 Efficacité : Tolérance, guérison définitive? Allergie Persistance Tolérance partielle Tolérance transitoire Tolérance T0 Induction Guérison Après induction Tx QUAND PRATIQUER UN TPO ? Contre-indications : Âge inférieur à 6 mois Maladie chronique en poussée Asthme mal équilibré Réaction anaphylactique récente à un aliment avec tests allergologiques concordants Traitement par β bloquants/ IEC Consentement non obtenu INDICATIONS D’UN TPO ? Conclusion TPO = test de référence Réalisation complexe requérant Expérience / encadrement médical Environnement adéquat + + + Très souvent utile pour le patient , quel que soit le résultat : Confirmation, ou non … Guérison Impact en terme de qualité de vie Apports de Ig E moléculaires ou recombinantes Diagnostic moléculaire • Une source allergénique = différentes protéines allergisantes • Une même molécule = différents épitopes • Homologies entre sources allergéniques différentes Apport des allergènes purifiés (2) • Nombreuses protéines identifiées, clonées...(antigènes « recombinants »). • Production sans variation génétique ni biologique (~300 molécules identifiées et produites) • Nomenclature officielle, précédée de « n » pour l’allergène « naturel purifié », et « r » pour « recombinant ». Bet v 1 Exemple du bouleau, Betula verucosa : 3 premières lettres du genre Première Ordre de découverte lettre de l’espèce ALLERGIES CROISEES Produits initiateurs Pollen bouleau Pomme Noisette Cerise (Bet v 1) Pollen armoise Morue (Gad c 1) Lait de vache Crevettes Latex (Hev b 11) Allergie associée (Art v 3) (Mal d 1), Nom de la molécule PR -10 (Bet v 1- like) (Cor a 1.04) (Pruav 1)… (Pru av 3), Cerise (Prup 3) Pêche (Cor a 8) Noisette Mais (Zea m 14) LTP (lipid transfert protein) Autres poissons Parvalbumines Lait de chèvre, brebis Caséines Autres crustacés, acariens, anisakis… Tropomysosines Avocat (Pers a 1) Chitinases Allergies croisées • Profiline – – – – nombreux légumes et fruits détruits par la chaleur et la digestion ex Bet v2 : sd bouleau – céleri fruits exotiques : litchi • LTP : – Allergie alimentaire classe I : la sensibilisation est d’abord digestive – Allergènes thermostables – Réactions plus sévères • Prick test : – allergènes classe II : faible sensibilité – Allergènes classe I : se et VPN > 90%, mais spécificité : 50% Pollens armoise, bouleau /aliments Celeri – bouleau : betv1 Céleri, armoise, autres végétaux (épices) : PFL Profiline LTP Rosacées Sd oral fréquent Cor a 1 Profiline Cor a 9 thermosensible Arachide Réaction systémique Cor a 8 LTP thermostable rosacées (fraisier, sorbier, aubépine, églantier, ronce, …) Réaction systémique Légumes, fruits, pollens Pertinence clinique? Réactions Allergène Bouleau t215 (rBet v 1) Famille PR-10 protéine croisées Informations décrites Pollens des fagales (Aulne, noisetier, charme) Allergène majeur Carotte, céleri, pomme, abricot, cerise, poire Responsable de syndrome oral par allergie croisée avec aliments Allergène mineur t216 (rBet v 2) Profiline Nombreux pollens et aliments d’origine végétale Indications Panallergène, Multiples sensibilisations croisées avec allergènes d’origine végétale Indication immunothérapie spécifique (allergènes majeurs/mineur s) Pollens, animaux, aliments, venins…http://www.allergome.org/ Apport des allergènes purifiés (3) Plus grande sensibilité Exemple : « k82 Latex Recombi + » – Hev b 5, allergène majeur, en faible quantité dans les extraits de latex – k82 enrichi en protéine recombinante de Hev b 5 Source allergénique naturelle enrichie en allergène recombinant de Hev b 5 Meilleure détection des patients sensibilisés au latex rHev B 6.01 : allergie croisée entre latex et fruits exotiques Diagnostic de sévérité Meilleure prise en charge thérapeutique Région Zone méditerranéenne Centre/Nord Europe Sensibilisation initiale Pêche Bouleau IgE sériques F95 / F242 anti-Pru p 3 T3 / F242 anti-Bet v 1 Réactivité croisée Pru av 3 Pru av 1 Stabilité (cuisson, digestion) Oui Non Manifestations cliniques au contact des cerises Sévères Locales Tableau clinique particulier? • Anaphylaxie au blé (exercice): – oméga 5 gliadine • Arachide : – allergie : r Arah2, – si cosensibilisation (arah1, 3) : réaction + sévère Recombinants arachide : implications cliniques Astier, JACI 2006 30 patients ayant une allergie prouvée arachide Évaluation de la sensibilisation aux allergènes recombinants rArah1,2,3 SPT sIgE Allergènes et épitopes glucidiques Relevance clinique, dépistage in vitro Végétaux Latex Réactivité in vitro Venins d’hymenoptères Pollens Absence de Graines relevance in vitro IgE dirigées contre des épitopes glucidiques (CCD) Test à la Broméline Négatif Positif Validité des autres tests Nombreuses réactivités croisées IgE SPECIFIQUES REMBOURSEMENT : (B55 16 euros/dosage): • Mélanges : – Aéroallergènes : – Trophallergènes : 1 3 Non cumulables avec Dosage unitaire ni IgE totales 5 5 1 5 5 Non cumulables avec test de dépistage ni IgE totales • Dosage unitaire – – – – – Aéroallergènes : Trophallergènes : Latex : Hyménoptères : Médicaments : Les allergènes moléculaires En résumé • Standardisation de production des extraits allergéniques (recombinants) • Meilleures performances diagnostiques, homogénéisation des résultats • Débrouillage des réactions croisées et caractérisation des profils de sensibilisation (allergie mineur/ sévère …) • Indications de l’immunothérapie… 2009 : 38 recombinants commercialisés