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Les soins infirmiers
en Chirurgie ThoracoAbdomino-Pelvienne
I – Le rôle propre infirmier
Définition :
Le rôle propre de l'infirmier est de considérer la
personne dans sa globalité en tant qu'être
biopsycho-socio-spirituel et de l'accompagner
pour lui proposer une aide professionnelle qui
lui permettra de conserver ou de retrouver la
santé dans toutes ses dimensions.
II – Le Bilan pré-opératoire
Consultation du chirurgien
Consultation d'anesthésie
Prise en charge à l'arrivée
Situation sociale
Antécédents allergies
Traitements
Prescription de l'anesthésiste
Information du patient sur le déroulement (préparation
cutanée pré-opératoire, préparations diverses, A Jeun à partir de
minuit).
III – Le jour de l'intervention
A Jeun depuis minuit,
Préparations diverses (lavement),
Préparation cutanée pré-opératoire,
Check list du bloc opératoire,
Prescription anesthésiste,
Vérification du dossier :
Le bloc,
La salle de réveil (2 heures),
Le retour de bloc : Installation du patient et prescriptions
post-opératoires
Installation dans le lit en fonction de l'intervention le
plus souvent décubitus dorsal, dossier du lit relevé 30 °
Branchement O2 si prescrit
Les Drains : siège, quantification, aspect et déclivité
Propreté des pansements
Voies veineuses : nombre, siège,perméabilité, pt de
ponction, antalgique, PSE, PCA
Stomie : siège, baguette
Sonde urinaire : quantité, aspect, déclivité de la poche
Sonde naso-gastrique : aspect, quantité, déclivité de
la poche
Constantes, conscience, douleurs
Vérification des prescriptions
Traçabilité (feuille de surveillance et feuille de
transmissions ciblées)
IV – Surveillances et Soins
A – La Respiration
Perturbations dues : ATCD, anesthésie, traitements
(morphine)
Position ½ assise, dossier de lit relevé
Evaluation :
fréquence (12 à 20 inspirations/min)
couleur de peau et ongles,
tirage,
mesure de la saturation par un saturomètre : capacité
maximale de transport du sang en O2. Sat. Nle entre 95 et
100 % ; Insuff. Respi. Entre 90 et 94 %.
Oxygénothérapie
Prescriptions médicales
Actions : ppO2 dans les alvéoles le W respi. Et le W
Comment : Sondes, masques, lunettes, humidificateurs
(à partir de 3l/min)
NB : Matériel à UU à changer toutes les 24 heures.
Aérosolthérapie
Prescriptions médicales
Nébulisation de médicaments : ATB, fluidifiant,
corticoïde, bronchodilatateur
Quand : ½ heure avant ou 1 heure 30 après le repas,
avant la kiné respiratoire
Comment : inspiration profonde par le nez, expiration
profonde par la bouche pendant 10 à 15 min (fiche clin)
Kiné respiratoire :
W du mouvement respiratoire
Apprendre au patient à contrôler et optimiser sa
respiration
Evacuation des sécrétions bronchiques
B – Les voies veineuses
Les voies veineuses centrales :
Site : ss clavières, jugulaire, femorale
Surveillance pt de ponction, température, pansement
Etanchéité et propreté du montage
Bon fonctionnement
Changement du pansement et des tubulures tous les
quatre jours (fiche clin)
Manipulation : aseptie +++ (compresses + antiseptique)
Ablation du cathéter : sur prescription médicale
Principal risque : embolie gazeuse : position du patient
en trendelenburg (décubitus dorsal, bassin plus haut que
les épaules)
Compression avec massage pendant 1 min
Les voies veineuses périphériques
Etanchéité + propreté du pansement
Pt de ponction + tissu adjacent
Retour veineux
Changement du cathéter et des tubulures toutes les 72
heures (fiche clin)
Ne pas placer de cathéter du côté d'un curage axillaire,
hémiplégie, fistule artérioveineuse, lésions cutanées et phlébite.
C – Les constantes TA et
Elles permettent d'apprécier si le patient va bien.
TA : hémorragie ou manque d'apport volémique
TA, diurèse : trop de liquide circulant
: W cardiaque augmenté :
Effort
Température
Désaturation
Chute de tension
Pathologie cardiaque (FA)
En cas de constantes anormales prévenir l'anesthésiste.
D – Les Antalgiques
Les soins infirmiers ont pour objet de participer à la
prévention, à l'evaluation et au soulagemment de la
douleur.
La prévention de la douleur :
Installation du patient (la + confortable)
Hygiène + prévention d'escarre
Médication/prescription au geste invasif (PST)
Mesure de l'intensité de la douleur :
Estimation verbale
Observation du patient
Administration et surveillance du traitement médicamenteux
prescrit + evaluation de l'éfficacité (alerter le chirurgien ou
l'anesthésiste) :
PCA – PCEA – Cathéter péritonéal : perfusion de morphine
continue ou ALD prérèglée par l'anesthésiste.
Surveillance :
fréquence respi. (surdosage), quantité utilisée (patient algique),
Diurèse (rétention = effet secondaire morphine), constipation,
nausée, somnolence.
PSE : Administration précise de médicaments en débit
continue, fonctionne sur secteur et batterie.
Autres Algiques : AINS, paracétamol, etc...
Des anxiolytiques : personnes stressées, angoissées, apeurées.
Le soutien psychologique : écoute du patient, réponses aux
questions, expliquer les soins.
Traçabilité : feuilles de surveillance
E – Les Antibiotiques
Prophylaxie : intervention à risque
Curatif : infection pré ou per-opératoire et infection postopératoire
L'infirmière sur prescription médicale met en place les
traitements, évalue l'éfficacité (températire), douleur, signes
inflammatoires et en informe le médecin.
F – Les anticoagulants
Prophylaxie de la maladie thrombo-embolique : risque
accru
Intervention chirurgicale
Immobilisation
Maintien d'un traitement en cours
Traitement d'une phlébite (Les héparines, calciparines,
HBPM (lovenox), AVK)
G – Les Drains
Le drainage consiste à placer dans des cavités naturelles
ou opératoires un système destiné à favoriser
l'écoulement vers l'extérieur des liquides pathologiques ou
de rétention(sang, lymphe, bile, pus). Ils sont placés par
le chirurgien lors de l'intervention et constituent l'oeil du
chirurgien sur l'intérieur.
Mise en place :
Crainte d'une rétention septique ou non
Epanchement
Fuite viscerale
Aspiratif ou non
Surveillance :
Quantité (hémorragie, lachage)
Couleur
Odeur
Orifice de drain
Etanchéité/draina S
Les drains thoracique ou drain pleural
Indication :
Pneumothorax (décollement de la plèvre = air)
Hemothorax (saignement)
Pleuresie purulente (liquide infecté)
Thorax fermé ou chirurgie thoracique
Action :
Restaure une pression négative de l'espace pleural
Réexpension d'un poumon retracté
Drainage d'un épanchement
La pose et le retrait d'un drain thoracique est un acte médical,
la surveillance et le renouvellement du système de drainage sont
des actes de soins infirmiers.
Le système de drainage comporte :
- l'antireflux (la valve antiretour Heimlich permet la
déambulation et le transport du patient),
- le recueil (bocal pleurevac),
- l'aspiration (prescription 0 à 300).
Fixé à la peau, une bourse est mise en place et utilisée
pour le retrait du drain
Surveillance :
Vérification syst. : étanchéité
Clampage préalable lors des manipulations
Traite quotidienne du drain
Quantifier des liquides et leur nature
Appréciation du bullage
Rx thorax quotidienne
Pst (48 heures) sauf si souillé
Dépression réglée / Sorties + tolérance (douleur
dyspnée)
!! Pneumonectomie = drain non aspiratif
Réaction locales et ou générales (température, respi.,
douleur)
Installation position antalgique
Le pleurevac : utilisation
Avant changement clamper le drain avec 2 pinces têtes
bèches + compresse
Changement aseptique
Démonstration pleurevac
Drain de Kher ou Pedinielli
Drainage de la bile
Intervention choledoque ou canal cystique (vésicule)
Sécrétion bile = 800 à 1300 ml/j
Compenser les pertes + eau de Vichy pour compenser les
pertes en bicarbonates
Cholangiographie par le drain la veille du départ (poche
recueil déclive 24 h après la radio)
Clampage avant sortie
Ablation drain 1 mois après par le chirurgien en
consultation
Autres drains
Drain de blake cannelé silicone (Chir tho – cardiaque)
confortable pour le patient rond ou plat
Drain tubulaires : Peters silicone – redons
Lames multitubulaires silicones
Lames delbet ondulée
Mobilisation de drain
Matériel :
1 set à pansement
Antiseptiques, Stérilium, eau
Epingle à nourrice
Bistouri
Ciseaux stériles + pince stérile
1 Draina S + sac collecteur
1 sac poubelle déchets (sacs jaunes)
Gants jetables
Technique :
Détérsion
Couper le drain
Placer la draina S, l'ouvrir
Préparer l'épingle ouverte tenue par la pince
Tenir le drain à l'aide de l'autre pince, couper le fil qui le
retient à la peau
Demander au patient de bloquer sa respiration en
inspiration forcée puis tirer sur le drain (environ 2 cm),
sans lâcher le drain placer l'épingle à nourrice le plus près
de la peau et la fermer
Placer le drain dans la draina S, finir avec une détersion à
la bétadine dermique puis fermer la draina S.
Tracer le soin
H – Les Sondes Nasogastriques
Les sondes nasogastriques sont mises en place pour :
Protection anastomoses / interventions chirurgicales
Prevention de vomissements avec risque d'inhalation syndrôme
occlusifs
Lavage gastrique, hémorragie, évacuation de toxiques
Mise en place :
Matériel :
- 1 sonde en silicone (diamètre adapté)
- Lubrifiant (bombe silicone)
- 1 seringue 60 à embout conique
- 1 poche de recueil ou matériel aspi mural.
- Compresses
- 1 Stétoscope
- 1 verre d'eau si besoin
- gants non stériles, un haricot, un absorbex
Patient en position assise, lui expliquer le soin absorbex
sur le thorax, haricot sous le menton, menton sur la
poitrine
Mettre les gants lubrifier, la sonde, lui adapter la
seringue
Mesurer avec la sonde la distance narine – lobe oreille
Introduire la sonde droite dans la narine, à la butée,
demander au patient de déglutir (eau si besoin) puis
descendre la sonde jusqu'au repère. Aspirer avec la
seringue (liquide gastrique)
Fixer la sonde (sparadras – cravate), adapter la poche
collectrice, la mettre en déclive
Réinstaller le patient dans le lit, jeter les déchets
NB : Si à l'aspiration, il n'y a pas de liquide, envoyer une
seringue d'air par la sonde en écoutant l'estomac avec le
stétoscope (bruit caractéristique).
Si la sonde est mise en aspiration, penser à ouvrir l'autre
arrivée de la sonde (prise d'air) pour éviter que la paroi
ne se collabe.
Tracer le soin
Surveillance :
Etat cutané (nez) risque d'escarre
Tolérance de la sonde
Efficacité : arrêt des vomissements, quantité, couleur
Compenser les pertes (protocole de service ou
prescription médicale)
I – Les sondes Vésicales
En post-opératoire, elles permettent la surveillance de la
diurèse, de l'aspect des urines (troubles, sanglantes,
limpides).
Surveillance :
Etat du méat (rougeur, oedème, douleur)
Perméabilité
Evaluation pertes/apports
Signes cliniques et biologiques d'une infection urinaire (BU,
ECBU, température, douleur bas ventre, brûlure mictionnelle)
Signes d'une décompensation = anurie < 50 ml, oligurie 100 à
500 ml, polyurie > 3l. Ces signes indiquent que le traitement
médical n'est pas adapté, il est donc important d'en référer au
médecin
Déclivité du collecteur
Pose d'un drainage vesical clos = fiche clin
J – La Plaie Chirurgicale
Les différents abords chirurgicaux
Coelioscopie (Chir. Gyneco et viscérale) : GEU, Kyste ovaire,
fibrome, ligature trompes, adhésiolyse, cholécystectomie,
appendicectomie, hernie inguinale, sigmoïdectomie
Complications : Hématome, infection cutanée, gène respiratoire
(gaz)
Avantages : intervention atraumatique, hospitalisation
raccourcie (2 à 5 jours), récupération + rapide, respect des
organes intra-abdominaux et pelviens, convalescence = 15 jours,
avantage esthétique
La laparotomie : incision de la paroi abdominale horizontale ou
verticale en fonction de la pathologie, permettant une chirurgie à
ciel ouvert.
Complication : saignement de la paroi, abscès hématome, plaie
intestinale, uretère, vessie.
Effets : douleur cicatrice, paralysie intestinale (le péristalisme
intestinal cesse plusieurs jours – reprise transit + longue
réalimentation retardée (hospitalisation 5 à 10 jours,
convalescence 4 à 6 semaines)
La thoracotomie : incision chirurgicale de la paroi thoracique,
cavité thoracique (cœur- poumons) partie interne colonne
vertébrale.
Sternotomie, thoraco antero laterale, thoraco postéro latérale
(très délabrante car section du muscle grand dorsal)
Chirurgie voie basse :
Prolapsus rectal ou vaginal, hysterectomie, hemoroïdes
(récupération + rapide).
Autres abords :
Kystes axillaires, sébacés (AL fréquente), kystes pilonidaux
(inclusion de poil), abscès marge anale:
Cicatrisation longue, pansement avec méchage.
Pansement de la plaie chirurgicale : feuille de clin
K – Les Stomies
Une stomie est une déviation chirurgicale d'un conduit
naturel que l'on abouche à la peau.
Elle est temporaire( REC) ou définitive.
Les stomies sont de deux types :
- digestives : colostomie, iléostomie, gastrostomie,
jejunostomies,
- urinaire : urostomie.
Elle peut être :
- terminale : 1 seul orifice,
- latérale : 2 orifices : présence d'une baguette (//baguette
à J10 – J11 suivant prescription) avec 1 segment proximal
(selles) et 1 segment distal borgne,
- à bouts séparés (2 segments séparés)
Les indications :
Mise au repos d'un segment pathologique (crohn)
Protection de suttures (perforation, traumatisme)
Occlusion (tumeur), malformation congénitale (imperforation
anale)
Alimentation
La colostomie gauche :
Rôle du côlon : absorption d'eau, concentration et stockage des
selles, formation de gaz. Les selles sont donc moulées avec gaz
=> appareillage poche fermée avec filtre.
Diet. : alimentation variée et équilibrée, boisson 1,5 l/j. Eviter
les aliments favorisant les gazs.
Constipation : boisson, légumes verts, fruits.
Si diarrhée : régime sans résidus, boissons ++
Les iléostomies :
Rôle du grêle : absorption des nutriments.
Selles liquides à pateuses très corrosives pour la peau.
Matériel : poche vidable, pate de protection systématique,
découpe précise du socle.
En post-op : selles très abondantes (haut débit),
comptabiliser et compenser les pertes (prescription ou
protocole).
Diet. : régime sans résidus 3 sem. + élargir
progressivement apport hydrique 2l (dt 500 eau de Vichy).
Prise en charge psychologique + éducation :
Faiblesse : chirurgie + maladie
Deuil de l'image corporelle
Acceptation difficile (poche et stomie visible, odeurs)
Donner des explications claires et adaptées en répondant
aux questions posées, demander au patient ce qu'on lui a
expliqué, ce qu'il a compris, le faire parler pour savoir
comment il vit la situation,
Education possible à partir de l'acceptation :
- Donner une notice explicative (différents fournisseurs de
poche),
- Choix du matériel (maniabilité, sensation sur la peau,
souplesse, tenue, vidable ou non, forme de la stomie,
- Association + stomathérapeute.
L - Réalimentation et transit :
La réalimentation dépend de la chirurgie. C'est une
prescription médicale soit par prescription directe soit
par protocole.
En chirurgie viscérale et pelvienne, elle est soumise à la
reprise du transit (gaz et/ou matières).
La reprise de transit est +/- longue en fonction de
l'intervention (resection de grêle par exemple) car il s'en
suit une paralysie momentannée du péristaltisme
intestinale par réaction inflammatoire (iléus réflexes
post-opératoire).
La réalimentation est progressive et adaptée :
Gastrectomie : fractionnée
Voies biliaires : hypolipidique
Chirurgie colique : sana résidus (non agressive)
Hémorroïdes : sans résidus (limitation des selles)
En cas de régime de sortie, prévoir une consultation avec
la diététicienne, prescrite par le médecin.
M - Hygiène et mobilisation :
Hygiène
Maintenir une hygiène corporelle satisfaisante est
primordial en post-op dans la lutte contre les infections :
Soins cutanés
Soins de bouche
Prévention d'escarres
Changement de position
Qui : aide-soignants ou infirmières selon service.
A partir du 1er levé => toilette assistée au lavabo.
Mobilisation
Mobilisation rapide : autonomie rapide
Mobilisation adaptée/patient et chirurgie (prescription
médicale) :
Mobilisation dans le lit
Bord de lit
Fauteuil
Marche
Mobilisation rapide : risques thrombo-emboliques
N – Complications
Hémorragie : risque choc hypovolémique (allo
anesthésiste et chirurgien) :
Chute TA < 90
Augmentation pulsation
Marbrures
Remplissage collecteurs drains
Polypnée
Sueurs
Oligoanurie
Agitation, angoisse
Lâchage anastomose : frequent sur le côlon, cancer (allo
anesthésiste et chirurgien) :
Liquide intestinal dans le péritoine ou les drains,
Douleur abdominale, péritonite,
Sueur, TA, marbrures,
Fievre, choc septique, pronostic vital.
Fistule digestive : extériorisation spontanée et anormale
du liquide digestif à la peau .Fistule urinaire
Médiane(évacuation par la plaie chirurgicale)
Drain(trajet)
Par une cavité naturelle (intestin-vessie;vessie-vagin)
Eviscération : les suttures abdos ont lâché (musculaires
et superficielles). Les viscères sortent par la plaie
chirurgicale :
Prévenir le chirurgien,
Placer des champs stériles + sérum physiologique stérile
sur les viscères pour éviter le déssèchement.
Hyperthermie ou hypothermie :
Surveillance de la température régulière.
Si la température ≥ 38,5 ou 35 :
Hémoculture x 3 (protocole antibiogramme)
BU +/- ECBU
Abcès de paroi (surveillance plaie chirurgicale)
Infection intrapéritonéale (drain)
Infection pulmonaire
Infection nosocomiale
Abcès de paroi ou hématome :
Fréquent ++. Survient 4 à 5 jours post-op.
Prévenir le chirurgien (pansement avec le chirurgien) :
Faire sauter une agraphe
Faire s'écouler la collection
Irrigation puis méchage ou sonde + draina S ou irrigation
continue avec calcul du Δ (entrées/sorties).
Défaillance ventilatoire :
Risques ++ :
Patients cicatrices hautes
Patient âgé
Tabagique
Insufficance respiratoire
Signes :
Saturation
Encombrement
Cyanose des lèvres
Sueurs
Tirage des muscles du cou
Action :
Calmer le patient
Appeler l'anesthésiste
Position ½ assise
Oxygénothérapie (masque haute concentration : 9l à
15l : enlever l'humidificateur)
Gaz du sang : (fiche clin) permet d'évaluer la ventilation
et les échanges gazeux pulmonaires
Thorax
FIN