Procès-verbal de la séance du 23 janvier 2014

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Académie d'Orléans-Tours
CONSEIL ACADEMIQUE
DE LA VIE LYCEENNE
CAVL
Compte-rendu de la séance
du 23 janvier 2014
Pôle établissements et vie scolaire
Rectorat d'Orléans-Tours – 21, rue Saint-Étienne – 45043 ORLEANS
Tél : 02.38.79.39.40 – [email protected]
Rectorat de l'académie d'Orléans-Tours
Conseil Académique de la Vie Lycéenne
C.A.V.L.
Procès verbal de la séance du 23 janvier 2014
ORDRE DU JOUR
Ouverture du CAVL par Madame le Recteur
Approbation du compte rendu du CAVL du 4 décembre 2013
Retour sur la présentation des activités du CRIJ aux élèves du CAVL.
Bilan du stand « vie lycéenne » sur le forum de l’orientation d’Orléans.
Retour sur la formation d’élèves « ambassadeurs contre le harcèlement ».
Participation des élèves du CAVL au « comité des utilisateurs des services du
numériques ».
Projet du CAVL : organisation de la FLAC, « fête lycéenne des arts et de la culture ».
Consultation des lycéens « Pour un acte II de la vie lycéenne » : synthèse des
contributions académiques.
Questions diverses.
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MEMBRES PRESENTS
Président :
Mme Marie REYNIER, Recteur de l’Académie d’Orléans-Tours, Chancelier des universités représentée par
M. Jean-Louis SKARKA, DAVL – Pôle Etablissements et Vie scolaire - Rectorat
Membres de droit et désignés :
Mme Nathalie BECHU, Directrice du CRIJ d’Orléans
M. Denis TOUPRY, Directeur Académique des services Départementaux de l’Education Nationale du Loiret
représenté par Mme COMPAGNON
M. Jean-Louis SKARKA, DAVL – Pôle Etablissements et Vie scolaire - Rectorat
Mme Isabelle FERRY-VANNIERE, Proviseure du Lycée Gaudier-Brzeska à St Jean de Braye
Mme Sylvie HAUCHECORNE, IA-IPR - chef du SAIO, déléguée régionale de l'ONISEP représentée par
Mme Véronique MOREL
Mme Cécile GRUEL, Médecin Conseillère Technique-Rectorat
Mme Karima MADOUN, Directrice de l’AROEVEN Orléans-Tours
M. Jérôme NIBEAUDEAU, CPE au lycée Dolto à Orléans
Mme Nathalie TISSET, Professeure d’économie-gestion au Lycée Voltaire à Orléans
Membres excusés :
Mme Agnès QUATREHOMME, Présidente de la Commission « Education » du Conseil régional
Mme Martine RICO, Représentante FCPE
Mme Marie CARRE, Représentante PEEP
Mme Vassiliki DRIANCOURT, IA-IPR EVS – Rectorat
Mme Carole FAISANDIER, Proviseure Vie Scolaire – Pôle Etablissements et Vie Scolaire Rectorat
Mme Isabelle FERNANDES, Proviseure du Lycée François Rabelais à Chinon
M. Sylvain LOUICHE, Professeur d’histoire-géographie au Lycée Pothier à Orléans
Représentants des élèves :
Melle Marie-Océane DURIEZ, LP Jean de Berry - Bourges
M. Maxence LE TULLIER, Lycée Marceau – Chartres
M. Jules MICHEL, Lycée Marceau – Chartres
M. Arnaud GOUACHE, Lycée Augustin Thierry – Blois
M. Thomas BONNET, lycée Jacques Monod – Saint Jean de Braye
M. Léo REMYOT, Lycée en Forêt - Montargis
Représentants des élèves excusés :
Melle Brenda SHAMBA, LP Elsa Triolet - Lucé
M. Mark KENNET, Lycée Marceau – Chartres
Melle Camille LACOUR, Lycée Pierre et Marie Curie - Châteauroux
Melle Mélanie DESCHATRETTE, LP Châteauneuf - Argenton sur Creuse
M. Margot CHERRIER, lycée Jacques Monod – Saint Jean de Braye
M. Jean-Maxime VIGNON, Lycée Jacques de Vaucanson - Tours
M. Teddy HERIN, LP Albert Bayet - Tours
Melle Alexia PREVOT, Lycée Camille Claudel - Blois
M. Clément BERHAULT, LP Jeannette Verdier - Montargis
Invités :
Melle Daisy OLIVEIRA, LP Jean de Berry – Bourges
Melle Adeline PIERROT, Lycée Pothier – Orléans
Melle Inès ELGAREH, Lycée Voltaire - Orléans
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OUVERTURE
Jean-Louis Skarka, délégué académique à la vie lycéenne, préside la séance en l’absence de madame
Marie Reynier, Recteur.
Le compte rendu du CAVL du 4 décembre est approuvé.
RETOUR SUR LA PRESENTATION DES ACTIVITES DU CRIJ AUX ELEVES DU CAVL
(Elue au CAVL) : Hier après-midi, nous nous sommes rendus au Centre régional d’information jeunesse
d’Orléans. Le CRIJ possède des antennes dans différentes villes. Il peut s’agir de PIJ (Point information
jeunesse) ou de BIJ (Bureau information jeunesse), tous organisés suivant la même charte.
L’espace d’accueil est ouvert au public qui est reçu de manière anonyme. Il est réparti en sections :
informations culturelles, études/orientation, recherche de stage, mobilité européenne…
Dans les faits, il faut comprendre « l’information jeunesse » au sens large, l’activité du CRIJ intéresse un
large public, même après la fin des études, comme par exemple pour créer une association.
Hier, une jeune ambassadrice de l’OFAJ (office franco-allemand pour la jeunesse) tenait un stand pour fêter
la journée de l’amitié franco-allemande. Nous avons échangé avec elle et étions fiers de lui dire que le CAVL
a réalisé l’année dernière une émission webradio pour les 50 ans du traité de l’Elysée.
Cette visite nous a permis de mieux faire connaissance avec la mission du CRIJ. Parmi nous, tous ne la
connaissaient pas alors que ces espaces d’information jeunesse peuvent nous aider dans nos différentes
recherches ou projets.
(DAVL) : Le CRIJ d’Orléans a par ailleurs mis à notre disposition sa salle de réunion pour le séminaire de
l’après-midi. Les postes informatiques qui équipent cette salle nous ont été d’une grande utilité pour réaliser
de manière collaborative la synthèse de la consultation de « l’acte II de la vie lycéenne ».
BILAN DU STAND « VIE LYCEENNE » SUR LE FORUM DE L’ORIENTATION D’ORLEANS
(Elue au CAVL) : Des élèves des CVL du Loiret ont participé au forum de l’orientation d’Orléans. L’objectif
des élus était d’informer les collégiens et les lycéens sur l’existence et le rôle du CVL et de les sensibiliser
au vote et à l’engagement dans la vie lycéenne.
Pour cela, l’intervention des élus était précédée d’une ½ journée de formation assurée par madame Fanny
Bouquet qui est chargée de communication à l’ONISEP et monsieur Jean-Louis Skarka. Nous avons réfléchi
ensemble au message que nous souhaitions faire passer pour atteindre notre objectif. Madame Emilie
Gauthier nous a également présenté la thématique de la mixité et les problématiques liées à l’orientation. La
formation s’est achevée par des jeux de rôles au cours desquels nous avons endossé tour à tour le rôle de
visiteurs ou d’élus du CVL. Cette séquence nous a permis de vraiment nous entraîner.
Un planning a été construit pour assurer une couverture sur 4 demi-journées (du jeudi au vendredi). Nous
étions une vingtaine d’élèves et dans l’ensemble, nous avons remarqué que la majorité des élèves était
attentif au message que nous faisions passer. Un constat a été fait : peu de lycéens connaissent l’existence
et le rôle du CVL. Participer à cette action de sensibilisation sur la vie lycéenne est donc une nécessité.
En termes d’expérience personnelle, avant cette action sur le forum je manquais d’assurance,
j’appréhendais de devoir aller vers les autres. Après avoir participé au forum de l’orientation, je me sens
grandie car j’ai acquis une aisance de parole et je me sens davantage capable d’aller à la rencontre des
autres.
En conclusion, le bilan de cette action a été positif. Certes, nous ne pouvons toucher l’ensemble des
visiteurs du forum de l’orientation, mais l’intérêt de cette action est d’entrer en relation avec les personnes,
d’échanger et de présenter la vie lycéenne bien mieux que pourraient le faire des flyers, des vidéos ou
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d’autres supports de communication. L’objectif de mieux faire connaître la vie lycéenne des futurs lycéens
semble avoir été atteint. Nous remercions l’ONISEP de nous avoir accueillis sur leur stand qui nous servait
de base stratégique et madame Fanny Bouquet pour la préparation qu’elle a assurée avec monsieur Skarka.
Nous espérons que cette opération pourra être renouvelée pour le prochain forum de l’orientation.
(DAVL) : Cette action a été rendue possible grâce au dynamisme des vingt élèves volontaires ; ce nombre
est le minimum pour garantir la viabilité de cette présentation. Disposer de davantage d’élèves serait un
atout afin d’accroître la visibilité dans les allées, de garantir une bonne couverture sur chaque demi-journée
sans surcharger les élèves volontaires. Le concours de l’ONISEP est également très apprécié : être
rattachés au pôle orientation permet aux élèves de disposer d’un lieu pour ranger leurs affaires et les flyers
mais aussi de savoir facilement où se retrouver. La préparation co-animée avec mesdames Fanny Bouquet
et Emilie Gautier permet aux élèves de réfléchir sur le message à faire passer et de s’entrainer par des jeux
de rôles. Vous avez aussi été sensibilisés à la question de la mixité ; comment avez-vous reçu ce
message ?
(Elue au CAVL) : Nous entendons parler de la mixité, il s’agit pour la deuxième année du thème des forums
de l’orientation. Mais la présentation de madame Gautier nous a fait comprendre les enjeux, les mécanismes
et les stéréotypes liés à l’éducation qu’il faut déconstruire pour que garçons et filles puissent choisir le métier
qui leur correspond en dépassant l’éventuel « formatage » culturel ou sociétal.
Les réticences habituelles comme par exemple la moindre force physique des femmes n’ont plus lieu d’être :
la mécanisation, le conditionnement des produits en volume plus petits diminue la force physique nécessaire
ce qui est également profitable aux hommes. Désormais, les blocages sont plus liés à des représentations
mentales qu’il faut faire évoluer. Cette sensibilisation a été appréciée des élèves car madame Gautier nous a
permis de comprendre et a donné des réponses à nos questions.
(Représentante ONISEP) : Nous remercions les élèves des CVL d’avoir accepté d’être filmés pour illustrer
un film qui est en préparation et qui porte justement sur le thème de la mixité.
FORMATION D’ELEVES « AMBASSADEURS CONTRE LE HARCELEMENT »
(DAVL) : L’académie s’inscrit dans une démarche de lutte contre le harcèlement. Des formations d’adultes
sont et seront encore mises en place. Le principe des élèves « Ambassadeurs contre le harcèlement » est
que des élèves soient également associés à cette campagne de lutte contre le harcèlement en intervenant
auprès d’autres élèves.
J’ai lancé un appel à volontaires et le succès a été tel que deux sessions ont dû être organisées, à Orléans
et à Châteauroux, les 13 et 14 janvier pour répondre à la demande de 130 élèves.
Ces élèves volontaires ont reçu une formation assurée par madame Alice Giralté, chargée de mission à la
délégation interministérielle de prévention et de lutte contre les violences en milieu scolaire. Une approche
théorique et chiffrée du harcèlement leur a été présentée. Ensuite, les outils de communication ministériels
adaptés au public cible (lycéens, collégiens et élèves du primaire) ont été visionnés. L’après-midi a été
consacré à des travaux en atelier pour que les élèves de chaque établissement repartent avec une fiche
projet.
Les élèves « Ambassadeurs contre le harcèlement » sont maintenant identifiés comme personnes
ressources : nous pouvons faire appel à eux pour des actions dans leur établissement mais aussi dans un
lycée ou collège voisin et même dans une école de leur secteur puisque l’on sait que le phénomène du
harcèlement connaît un pic au collège mais commence dès le primaire.
(Elu au CAVL) : En effet, on n’imagine pas qu’au niveau du primaire le phénomène de harcèlement ait une
telle ampleur. La matinée a été consacrée à des apports théoriques afin que nous maitrisions le phénomène
du harcèlement et ses conséquences. Il existe plusieurs formes de harcèlement : physique, moral et cyberharcèlement. On estime le nombre d’élèves concernés à 10% ; la France compte 12 millions d’élèves, il y
aurait donc environ 1 million de harcelés dans les établissements. Il ne faut pas oublier que 20% de
professeurs sont harcelés, principalement par des adultes. Le harcèlement peut toucher n’importe quel
élève ; il peut partir de rien, simplement d’un moment d’isolement. Parfois le harceleur est lui-même victime
de harcèlement.
La présentation des outils de communication a été l’occasion de voir comment aborder ce sujet avec des
élèves de différents âges en adaptant notre discours au degré de maturité du public.
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L’après-midi, à partir d’une fiche-projet type qui nous a été remise, nous avons réfléchi à comment mettre en
œuvre notre projet. Notre groupe avait pour objectif de sensibiliser les élèves de seconde de notre
établissement au phénomène du harcèlement.
(DAVL) : La liste des élèves ambassadeurs sera communiquée aux DSDEN. Pour des actions externes au
lycée d’origine des élèves, l’établissement demandeur de l’action de sensibilisation s’adressera à la DSDEN
qui sollicitera des élèves ambassadeurs pour cette action.
Par ailleurs, nous allons collecter les fiches-projet définitives de manière à mutualiser les projets organisés
en constituant une banque d’actions.
(Proviseur) : Le harcèlement entraîne des phénomènes souterrains difficiles à démasquer, d’autant que les
formes de harcèlement évoluent. L’intérêt de cette démarche est que les jeunes soient associés pour
travailler ensemble ces situations, éventuellement en associant les Ambassadeurs aux campagnes de
sensibilisation qui ont lieu chaque année en établissement.
(CPE) : Un des leviers déployés par cette démarche est que les jeunes s’adressent à leurs pairs. Et que cela
va démultiplier les effets des actions de sensibilisation, tout particulièrement en direction des témoins. Pour
les problèmes de harcèlement, la prévention, la sensibilisation sont importantes.
(Elu au CAVL) : C’est en touchant les témoins de harcèlement que nous arriverons à faire évoluer ces
situations. La prévention, c’est aussi donner la définition, expliquer ce qu’est le harcèlement afin de rassurer
les victimes et d’aider les harceleurs à « se reconnaître ». Les ambassadeurs seront appuyés dans leurs
projets par un CPE.
(Médecin conseil) : Il faut veiller à ce que les confidences reçues par les « élèves ambassadeurs » ne les
mettent pas en difficulté. En outre, le harcèlement est un sujet qui génère beaucoup d’émotions ; les élèves
peuvent avoir été bouleversés par les témoignages de leurs camarades et, une fois rentrés chez eux, ils se
retrouvent seuls. Il faut y être attentif pour anticiper et informer les élèves des interlocuteurs, des référents
adultes desquels ils pourront se rapprocher s’ils en ressentaient le besoin.
(Elu au CAVL) : L’accompagnement des victimes est important. Mais il faut aussi penser aux sanctions afin
de dissuader ou d’éloigner les harceleurs. Et le but éducatif de la sanction est d’aider l’élève à prendre
conscience de la gravité de ses actes.
(Elu au CAVL) : Il y a des raisons pour qu’un élève veuille faire souffrir des camarades. Il faut également
s’intéresser aux harceleurs pour comprendre ce qui le pousse à agir de la sorte.
(Professeur) : Vous voulez dire que le harceleur a aussi besoin d’aide ? Qu’il faut penser à la victime, mais
aussi au harceleur ?
(Elu au CAVL) : Exactement : Le harceleur peut être dans un schéma qui le pousse à harceler, par exemple
parce qu’il craint d’être inférieur, qu’il a peur d’être lui-même harcelé, voire qu’il a été ou est victime de
harcèlement.
(Proviseur) : Le problème de la sanction se pose à toute infraction au règlement intérieur ; on ne pose pas
de sanction de manière brutale. On veille à séparer la victime de l’agresseur et ensuite il y a la phase du
contradictoire au cours de laquelle on écoute la victime et l’agresseur de manière à adapter la sanction à la
faute. Le chef d’établissement n’est pas seul, il travaille avec son équipe et prend conseil auprès des
services rectoraux pour graduer la sanction en l’harmonisant avec des sanctions ayant déjà été prises dans
des cas similaires dans l’académie.
La sanction n’est pas toujours une exclusion. Pour certains élèves devoir être présent dans l’établissement
sans pouvoir aller en cours peut être une sanction forte. La sanction peut-être aussi d’amener le jeune à
réfléchir à ce qui s’est passé et à comment il aurait pu faire autrement. Il y a nécessité d’individualiser la
sanction au parcours du jeune afin qu’elle lui soit utile.
(CPE) : L’exclusion définitive se justifie lorsqu’il est nécessaire de protéger la communauté éducative. Ce
peut-être aussi pour le jeune l’occasion de prendre un nouveau départ, dans un nouveau contexte, dans
lequel il établira de nouveaux repères.
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COMITE DES UTILISATEURS DES SERVICES DU NUMERIQUES
(Elu au CAVL) : L’objectif du comité des utilisateurs du numérique est de réaliser un état des lieux des
besoins afin de pouvoir mieux les satisfaire. Le comité des utilisateurs des services du numérique est
constitué de six groupes d’utilisateurs (personnel de direction, enseignants, CPE, parents d’élèves…). Ces
groupes sont réunis une première fois, aujourd’hui à Orléans, pour faire émerger des thématiques
transversales. Les élèves sont également concernés par les usages du numérique : par les outils
pédagogiques, dans leurs travaux, dans le suivi de leur scolarité, pour des démarches administratives… Une
fois ces thématiques définies, le comité des utilisateurs des services du numérique sera réuni une deuxième
fois, le 28 mars, sous la forme de groupes thématiques. Les élèves du CAVL seront associés à un ou
plusieurs de ces groupes thématiques.
Nous nous réjouissons d’avoir été associés à cette réflexion ? C’est avec plaisir que nous participerons aux
travaux de ce comité.
(Elu au CAVL) : En effet, inviter les élus au CAVL à prendre part à ce comité constitue une reconnaissance
de la légitimité des élèves dans ce domaine mais aussi du rôle que le CAVL peut jouer dans l’académie,
comme instance consultative.
ORGANISATION DE LA FLAC, « FETE LYCEENNE DES ARTS ET DE LA CULTURE ».
(Elu au CAVL) : Lors du précédent CAVL, nous avions proposé l’idée de créer une semaine académique
centrée sur les arts et la culture. Cette proposition avait été validée, il restait à mieux définir le projet. Nous
avions déjà émis l’hypothèse que, pour organiser la « FLAC », chaque établissement choisira une journée
de son choix sur la semaine académique. La FLAC est un projet fédérateur rassemblant élèves et adultes de
l’établissement autour de l’organisation d’une animation célébrant les arts et la culture.
Hier, nous avons poursuivi le travail initié lors du précédent séminaire du CAVL en nous interrogeant sur la
meilleure façon de toucher un maximum d’établissements. Il faut avant tout convaincre les chefs
d’établissements. Avec l’aide de madame Fromentaud, DAAC, nous avons listé les différents effets positifs
que la FLAC peut avoir en établissement :
1) Sensibiliser les élèves aux arts et à la culture tout en répondant à l’obligation d’offrir un parcours
d’éducation artistique et culturelle aux élèves, imposé dans la loi de refondation de l’école.
2) Promouvoir la démarche citoyenne des lycéens en valorisant l’action des clubs théâtre, musique…
3) Valoriser l’identité propre des établissements tout en favorisant la cohésion dans les lycées en
provocant des rencontres entre élèves, professeurs et communauté adulte dans un cadre différent.
4) Ouvrir l’établissement au monde extérieur en tirant parti de la richesse culturelle de proximité.
Nous proposons que les projets de FLAC des établissements soient présentés sur le site académique afin
d’accroître leur visibilité.
Enfin, la période de la FLAC est maintenant définie : il s’agira de la semaine qui précède les vacances de
printemps. Par exemple pour cette année, la FLAC aura lieu du 14 au 18 avril. Les lycées choisissent une
journée durant cette semaine pour organiser la FLAC. Et cette journée n’est pas une journée perdue mais
une journée gagnée !
(CPE) : Vous souhaitez donc que les projets liés aux arts et à la culture soient organisés durant le semaine
de la FLAC. Il est bien que cette semaine soit toujours fixée à la même période de l’année scolaire. Cela
permet aux établissements de se repérer et d’anticiper son organisation.
(Proviseur) : Justement en 2015 plusieurs établissements orléanais seront engagés dans « la fabrique
Opéra » ; il s’agit d’un projet destiné à mieux faire connaître l’opéra aux élèves en y associant les lycéens
pour les décors, les costumes, les maquillages…
(Elu au CAVL) : En effet, l’objectif de la FLAC est de réunir les élèves et la communauté adulte autour d’un
projet commun. Il n’y a pas forcément besoin d’un budget important. On peut faire appel aux compétences et
aux passions des élèves, des enseignants, de CPE, des personnels de service… Des ressources sont
disponibles en interne ou au niveau local. Inviter un artiste local, mettre une salle à sa disposition pour
exposer ses œuvres et présenter son travail permet aux élèves de découvrir un art et à l’artiste de se faire
connaître davantage ; tout le monde y gagne.
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(AROEVEN) : Dans notre académie, il existe des projets culturels importants. Le souhait d’associer les CVL,
votre désir de prendre part à des projets qui sont parfois déjà existants est légitime. Pour ces établissements
déjà dynamiques sur le plan culturel, il s’agirait donc avant tout de revoir l’organisation du projet en y
associant davantage de personnes, élèves et adultes.
(CRIJ) : L’idée de valoriser les talents au sein de l’établissement n’est ni très onéreuse ni particulièrement
compliquée à mettre en place. Il s’agirait alors d’exposer des œuvres et d’organiser des rencontres entre
élèves et artistes. Le volet fédérateur de la FLAC aura alors un effet bénéfique certain sur les relations
élèves/adultes et influencera positivement le climat de l’établissement.
(Elu au CAVL) : Hier, nous avons aussi travaillé avec monsieur Yannick Blin, du service communication du
rectorat. Il nous a présenté les éléments de base pour élaborer une stratégie de communication. Il avait
aussi déjà travaillé sur le logo de la FLAC et sur des affiches qu’il nous a proposé. Il a choisi un logo au
graphisme épuré et avec une police facile à lire et assez « jeune ». Avec monsieur Blin, nous avons échangé
sur les différentes affiches possibles.
Nous tenons à remercier les services du rectorat pour leur implication dans l’élaboration des outils de
promotion et de présentation de la FLAC.
CONSULTATION DES LYCEENS « POUR UN ACTE II DE LA VIE LYCEENNE » : SYNTHESE
DES CONTRIBUTIONS ACADEMIQUES.
(DAVL) : Au cours de ces dernières semaines, nous avons rassemblé les contributions des CVL des
établissements de l’académie. Hier, les élèves du CAVL en ont réalisé la synthèse ; ils vont nous en
présenter les grandes lignes.
(Elu au CAVL) : En ce qui concerne l’item « faire vivre la démocratie lycéenne », il semble nécessaire de
consacrer davantage de temps à la préparation des élections et à la formation des élus. Des anciens élus
pourraient être associés à ces temps ; l’accent doit être mis sur les élèves de seconde et sur une meilleure
connaissance des instances et de leur fonctionnement et de la gestion des fonds de vie lycéenne. La
participation du gestionnaire du lycée à la première réunion du CVL serait particulièrement utile.
(Elu au CAVL) : Pour « favoriser le bien-être au lycée », il faudrait clarifier les domaines de compétence du
CVL et de la MDL. Les élèves du CVL devraient être davantage consultés par l’équipe de direction pour le
choix de solutions. Mettre à profit le numérique pour informer les élèves et les familles sur les absences des
professeurs, les informations essentielles semblent aussi une possibilité pour développer un climat de
confiance dans l’établissement.
Le CVL peut aussi mettre en place du tutorat afin que des élèves de classe supérieure accompagnent des
élèves de classe inférieure dans leurs études et leur adaptation au lycée.
(Elu au CAVL) : Dans la rubrique « promouvoir l’engagement lycéen », il a été proposé qu’une appréciation
« vie lycéenne » soit portée sur les bulletins scolaires et d’améliorer la régularité des réunions de manières à
ce que des habitudes apparaissent. Le CVL devrait être consulté avant chaque sortie scolaire et la
collaboration élèves-professeurs devrait être renforcée.
La vie lycéenne devrait être abordée lors du discours de rentrée du chef d’établissement pour sensibiliser la
communauté éducative.
(Elu au CAVL) : Enfin, pour « donner sens à la laïcité », le lycée doit devenir un espace du « vivre
ensemble » en organisant des conférences ou des débats dans les classes. Par leur exemplarité, les adultes
et les élus lycéens doivent incarner les valeurs de la République. Il faudrait systématiser durant les cours les
références aux valeurs de la République dans toutes les disciplines. On peut aussi imaginer des actions de
type « lycée propre » afin de lutter contre les dégradations.
(DAVL) : Je vous remercie pour votre participation à cette réunion du CAVL. Je profite de cette conclusion
pour souligner l’investissement et le sérieux des élèves lors des différents ateliers du CAVL. Les travaux se
prolongent également le soir à l’auberge de jeunesse afin que les élèves soient prêts pour la séance plénière
du lendemain. J’ai beaucoup de plaisir à travailler avec vous.
Le prochain CAVL aura lieu le 27 mars. Je souhaite un bon retour à chacun et une bonne reprise des cours
pour les élèves.
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