Chers collègues, Capio Zoom

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Transcript Chers collègues, Capio Zoom

Zoom
Votre rendez-vous de l’information
Capio
Octobre 2012 • Journal d’information du Groupe Capio
Sommaire
I Éditorial I
02 Informations Groupe
Chers collègues,
> Les cliniques spécialisées Capio : un
autre secteur d’activités du groupe
> L’évolution de l’offre de soins
en Suède
> Comités de Groupe
03 Actualités
> La clinique du Tonkin récompensée
par la FHP
> Comment sécuriser la prise en charge
du patient en ambulatoire ?
04 Nos projets
> Séminaire médical Capio :
Essai transformé !
> Mais que fait le service juridique
du siège ?
> Nouvelle clinique de Bayonne :
C’est parti !
I Le chiffre du Mois I
L’activité globale de chirurgie ambulatoire en
France représente
37,7
%
en 2010 contre 32,3% en 2007
(Source : Ministère de la Santé)
Zoom est publié par Capio Gestion
ISSN 1961 - 4640 - Capio Gestion - Le Cristal Parc - 113, boulevard
Stalingrad - 69628 Villeurbanne Cedex - Tél. / 04 37 47 16 50 Directeur de publication : Sveneric SVENSSON - Responsable de la
publication : Geneviève FAUGERAS : 04 37 47 16 26 - 06 82 90 56 45 e-mail : [email protected].
© Création /Impression : Rey Conseil - Tél. : 04 37 44 3000.
otre vision pour le futur est claire : nos cliniques devraient être attractives et connues pour la médecine moderne
qu’elles offrent aux patients dans un bel environnement. Nos patients devraient recevoir une bonne information et
être satisfaits de leur prise en charge. Nos salariés devraient être fiers et éprouver du plaisir à venir travailler dans une
de nos cliniques. Je suis conscient du fait que beaucoup de choses sont loin d’être parfaites aujourd’hui, mais quoi
qu’il en soit, il est important de toujours garder à l’esprit cette vision et de tout faire pour que celle-ci devienne réalité.
Je suis persuadé que nous sommes sur le bon chemin. Nous y travaillons de manière constante depuis près de 3
années et avons déjà franchi un certain nombre d’étapes importantes.
Offrir une médecine moderne veut dire utiliser des techniques qui permettent au patient d’être moins affaibli et moins
traumatisé après une intervention chirurgicale, et puisse ainsi récupérer plus vite. Grâce à la mise en place de ces
nouvelles techniques, les durées de séjour seront bien plus courtes que par le passé. Cela est vrai également en
ambulatoire, la médecine moderne permet au patient de rentrer à son domicile quelques heures seulement après son
intervention. Il y a encore peu de temps, ce concept semblait relever de l’utopie en France.
Je suis très heureux de constater que ces techniques modernes sont de plus en plus répandues dans nos
établissements. Elles permettront à nos cliniques d’être de plus en plus attractives pour nos patients, et plus
pérennes financièrement. Grâce à cette stabilité financière, nous serons également en mesure de moderniser nos
bâtiments. Un design et une architecture modernes nous permettront également de mettre en place de meilleurs
process, comme par exemple des parcours plus efficients en ambulatoire, et donneront également une image plus
attractive pour nos patients et de meilleures conditions de travail pour les salariés et les équipes médicochirurgicales.
Très récemment, les nouvelles extensions construites à la Clinique de la Sauvegarde et à la Clinique Claude Bernard
ont pu ouvrir leurs portes, et nous avons pris la décision de construire une nouvelle Clinique à Bayonne pour
remplacer et regrouper les 3 cliniques existantes devenues obsolètes. Nous avons également pris une décision
préliminaire quant à la reconstruction de la clinique du Tonkin à Lyon dont l'immobilier actuel présente de nombreux
défauts, et de réaliser des investissements importants à Orange. D’autres projets sont actuellement dans une phase
préparatoire en vue d’une décision définitive, comme à Toulouse par exemple, mais également dans d’autres régions,
afin que ceux-ci intègrent les principes de médecine moderne que nous souhaitons mettre en place dans nos
cliniques actuelles, et surtout dans les nouvelles cliniques du futur.
La situation des cliniques privées en France est très préoccupante. De nombreuses cliniques peuvent avoir un bel
aspect, mais si on y regarde de plus près, elles sont dans une situation de crise en raison de coûts structurels trop
importants. D’autres sont totalement obsolètes, sans aucune stratégie de financement pour leurs investissements
futurs.
Capio est un groupe fort avec une approche positive et offensive du futur. Nous avons une solide expérience venant
des différents pays dans lesquels nous sommes implantés en Europe et une vision claire pour un avenir positif et
efficient basé sur une médecine moderne et une bonne information du patient.
Pour réaliser notre vision, nous devons tous coopérer et être acteurs du changement.
N
Sveneric SVENSSON,
Directeur Général
ZOOM • Octobre 2012 01
Informations Groupe
I Zoom sur I
Les cliniques spécialisées Capio :
un autre secteur d’activités du groupe
Capio a su anticiper la réorganisation de l’offre de
soins à Stockholm (voir article ci-contre),
et l’augmentation de parts de marché du secteur
privé due notamment à la mise en place du libre
choix du patient, en développant son offre dans le
secteur de cliniques spécialisées. Cette tendance
est conforme à notre volonté d’offrir la meilleure
qualité des soins au meilleur coût.
L’acquisition en 2011 d’un centre de chirurgie
laparoscopique et d'un centre spécialisé dans les
activités gynécologiques, ainsi que celle de la clinique
Arena, centre entièrement dédié à l’ambulatoire, est
destinée à faire face à cette demande croissante.
Les cliniques spécialisés Capio sont généralement de
petites structures proposant des durées de prise en
charge très courtes, situées au centre des
agglomérations, dans des immeubles abritant aussi
bien des bureaux que des commerces..
Prenons l’exemple des cliniques « Medocular »,
spécialisées dans l’ophtalmologie générale, la chirurgie
de la cataracte et le traitement des troubles de la vision.
La spécialisation des chirurgiens et la réflexion menée
par les équipes médicales et soignantes ont abouti à la
l'optimisation des circuits patients. Les cliniques
Medocular n'ont qu'un seul bloc opératoire qui leur
permet de programmer entre 14 et 16 cataractes par
jour. Chaque intervention dure environ 15 à 20 minutes,
le patient reste environ 1 heure dans la structure.
Les enquêtes de satisfaction menées par un institut
indépendant ont indiqué que 98% des patients étaient
Chiffres
Nombre de cliniques spécialisées
CA 2011
Nombre de patients en ambulatoire
Nombre de patients en hospitalisation
12
99.197 k€
423 103
11 344
satisfaits du niveau des soins et 96 % recommanderaient
la clinique. La clinique Medocular à Stockholm a été la
seule clinique privée en Suède (et la première en Europe)
à avoir été désignée ICL Centre of Excellence*.
Aujourd’hui, ce type de parcours a été notamment mis
en place dans le nouveau service ambulatoire de la
clinique de la Sauvegarde (Lyon). Les évolutions les
plus notables sont l’absence totale de prémédication, le
patient se lève après l’intervention chirurgicale et se
rend dans un vestiaire (avec l’aide d’une infirmière)
pour revêtir ses habits de ville, puis se rend dans un
salon où il s’installe dans un fauteuil et reçoit une
collation avant de rentrer à son domicile (avec un
accompagnant).
Citons également Capio Artro Clinic, une clinique
spécialisée dans la chirurgie orthopédique. Cette
clinique a été désignée « centre médical d’excellence
de la FIFA ». Elle réalise environ 600 opérations du
ligament croisé, dont 80 % en ambulatoire.
* ICL : Implantable Contact Lenses"
>>> La récupération rapide au Royaume-Uni
Alors que nous en sommes aux prémices de la mise en
place de la récupération rapide après chirurgie, le NHS
(équivalent de la Sécurité Sociale au Royaume Uni) a
franchi une étape supplémentaire. Elle a fixé un « Best
Practice Tariff » pour la prothèse totale de hanche et de
genou. Ce tarif spécifique inclut l’évaluation préopératoire, le séjour et les soins associés, la sortie
rapide du patient et les soins post-opératoires réalisés
en externe. Cette tarification spéciale, basée sur de
récentes études qui indiquent que ce type de prise en
charge a un impact positif sur la satisfaction globale du
patient, réduit la durée de son séjour et les besoins de
rééducation post-opératoire, est allouée uniquement
aux structures proposant ce type de prise en charge
pour encourager la récupération rapide.
Pour plus d’informations :
http://www.dh.gov.uk/health/2011/12/bpt-update/
L’évolution de l’offre de soins
en Suède
La chirurgie de pointe doit-elle être réservée aux
seuls hôpitaux universitaires ? Serez-vous mieux
pris en charge dans un CHU que dans un hôpital
local ou une clinique spécialisée ?
A Stockholm, les hommes politiques se sont penchés sur
la question. Un des premiers constats est que les grands
hôpitaux universitaires prennent en charge des cas
extrêmement complexes, mais réalisent également un
volume important d’interventions bien moins complexes,
qui se révèlent être extrêmement couteuses,
puisqu’elles monopolisent les mêmes ressources.
Pour faire face à l’augmentation de la densité de la
population dans la région de Stockholm et tendre à
réduire le coût pour la société, les autorités locales ont
décidé de réorganiser l’offre de soins. Leur décision est
de n’orienter vers les hôpitaux universitaires que les
personnes dont la pathologie nécessite la mise en œuvre
des moyens ultra complexes de ce type de structure. Les
autres patients (simple fracture de hanche sans
complication ou chirurgie programmée) seront quant à
eux redirigés vers des hôpitaux ou cliniques spécialisés.
En effet, la spécialisation permet d’être plus efficient et
de créer des centres d’excellence pour assurer la
meilleure qualité au meilleur coût.
En accord avec cette politique, l’hôpital universitaire
Karolinska à Stockholm sera donc reconstruit avec une
capacité moindre. Cette mesure n’est pas forcément vue
d’un bon œil, y compris par les personnes travaillant à
l’hôpital Karolinska, le réflexe primaire étant souvent de
protéger ses acquis plutôt que d’essayer de s’organiser
différemment.
Ce concept communément appelé « le modèle de
Stockholm » est toutefois appelé à se généraliser en
Suède.
Une telle réorganisation pourrait-elle être envisagée en
France ? Malgré les déficits accumulés de la Sécurité
Sociale et les pertes abyssales de certains hôpitaux
publics (dernier en date, l’hôpital de Caen avec
118 millions d’euros de déficit cumulé classé au rang
des hôpitaux les plus endettés de France après Paris et
Marseille), le système de santé français ne semble pas
assez mature pour opérer des changements aussi
radicaux pour l'heure. L'histoire montre toutefois que la
France saute généralement le pas, bien après les autres,
une fois que le modèle est suffisamment éprouvé et que
les mentalités ont eu le temps de s'adapter.
>>> Quelles sont les instances représentant l'ensemble des salariés au sein du Groupe ?
Le saviez-vous ? Les salariés du Groupe ont leurs
instances d'information et de dialogue sur les
orientations stratégiques du groupe en France (Comité
de Groupe créé en 2005) et en Europe (European Work
Council "EWC" créé en 2006). Les membres titulaires
rencontrent les dirigeants du groupe au minimum
2 fois par an pour discuter avec eux de sujets tels que
l’activité, la situation économique et financière, les
évolutions et prévisions d’emplois, les projets et
perspectives économiques du groupe, et des
informations sur les comptes et bilans consolidés.
Une des réunions du Comité de Groupe France est
consacrée à la présentation du rapport de l’ExpertComptable mandaté par les membres.
Les comptes rendus des réunions ainsi que la liste des
membres peuvent être consultés sur l’Intranet Capio
dans la rubrique Comités.
Sarah Decourt, Responsable RH
Florence Puzzangara, Assistante de Direction
Comité de Groupe France
Comité de Groupe Européen "EWC"
15 membres titulaires (faisant tous partie
8 membres titulaires (dont 3 pour la France), désignés pour 3 ans
d’un CE clinique, désignés pour 2 ans par leurs représentant la Suède, l’Allemagne et la France. Le nombre de
organisations syndicales représentatives
représentants est fonction de l’effectif de chaque pays représenté
Président : Catherine Viatgé, DRH du groupe
Président : Kevin Thompson, représentant du personnel (Suède)
Dernière réunion : 27 et 28 juin 2012
Dernière réunion : 22 et 23 mai 2012
Prochaines réunions à l’automne 2012
02 ZOOM • Octobre 2012
EWC – Mai 2012
Catherine Viatgé - DRH Groupe (en bas à gauche)
Kevin Thompson - Pdt EWC (en bas à droite)
Sveneric Svensson - DG Capio France (en haut à
gauche), à côté de Mercedes Verdier (Clinique de
Provence - Orange) et Michèle Goya (Clinique
Lafourcade - Bayonne) en haut à droite.
Actualités
Fin des travaux à la clinique de
la Sauvegarde à Lyon...
I Capio Cliniques I
La clinique du Tonkin
récompensée par la FHP
Le développement de la chirurgie ambulatoire est une volonté du
gouvernement. Cette évolution fait également partie des axes
prioritaires de notre stratégie : offrir à nos patients un nouveau mode
de prise en charge répondant aux critères d’une médecine moderne.
La clinique du Tonkin a élaboré un nouveau circuit court
de prise en charge du patient en endoscopie digestive en
ambulatoire qui répond non seulement aux attentes du
patient « moderne », mais également aux contraintes
économiques et tarifaires d’aujourd’hui.
Ce trophée remis par la FHP dans le cadre des Trophées
de l’Hospitalisation Privée 2012 dans la catégorie
« Spécialité » récompense un travail de longue haleine
mené par toute une équipe fortement mobilisée autour
d’un projet ambitieux.
Pour mener à bien ce chantier, les équipes ont tout
d’abord réalisé un « état des lieux » et remis en question
chacune des étapes du parcours du patient dans la
structure, en cherchant à améliorer chacune d’elles, en
tenant compte des paramètres suivants :
1. Organisation centrée autour du patient
L’architecture du service ambulatoire a été adaptée afin
de favoriser une prise en charge de courte durée en
réduisant au mieux le circuit du patient : accueil du
patient dans une zone administrative dédiée, proximité
de la salle d’examen et de la zone de surveillance,
adaptation de boxes contigus à la salle d’examen , et
équipés comme des lits de SSPI (le patient ne passe plus
en SSPI, la surveillance post interventionnelle et la prise
en charge du patient s’effectuent dans la zone
d’hébergement), création d’un salon de sortie spécifique
au secteur d’endoscopie.
2. Evolution des pratiques
La réussite de ce nouveau mode de prise en charge est
également due à la suppression de toute prémédication
Sylvain, Jamila, Mélanie, Sylvie, Bojena,
quelques membres de l'équipe de l'unité
d'endoscopie digestive
et la mise en place systématique du score d’Aldrete et de
Chung, qui permettent d’évaluer rapidement l’arrêt de la
surveillance post interventionnelle et la sortie du patient
de la zone de surveillance.
3. Confort de travail
Les personnels dédiés à cette unité de soins ont été
formés à la surveillance en SSPI, ils ont donc une
meilleure formation aux gestes d’urgence. L’architecture
nouvelle permet des déplacements moins longs.
La mise en place de ce circuit court en endoscopie
digestive a permis :
■ D’augmenter le taux de rotation/brancard/jour :
4 patients par brancard/jour
■ D’augmenter l’efficacité de la procédure par une
meilleure gestion du temps
■ De réduire l’anxiété du patient et d’augmenter son
niveau de satisfaction (un document d’information
spécifique a été élaboré)
■ De sécuriser le travail de l’équipe de soins grâce à une
meilleure reproductibilité des gestes tout au long de la
journée (20 à 24 patients pris en charge/jour)
Cette évolution de la prise en charge des patients n’aurait
pas pu aboutir sans l’implication ni la volonté tant des
anesthésistes que l’équipe médicale des médecins
gastroentérologues et l’équipe paramédicale.
Nous félicitons toutes les personnes qui ont contribué au
succès de ce nouveau mode de prise en charge à la
clinique du Tonkin.
Catherine Galin
Directrice Adjointe Clinique du Tonkin
La première
phase du projet
d’extension
(8.400 m²) et de
rénovation de la
clinique de la
Sauvegarde s’est
terminée le 31 août 2012. Le nouveau bâtiment de
4 étages abrite des blocs opératoires et le service des
urgences, un service dédié à la chirurgie ambulatoire, la
chimiothérapie et un service spécifique dédié à
l’endoscopie, la réanimation, l’USIC et la stérilisation. La
capacité d’hospitalisation supplémentaire est de 68 lits.
La nouvelle extension doit non seulement permettre à la
clinique de la Sauvegarde d’accueillir de nouveaux
patients mais également d’accueillir les activités de la
clinique Saint Louis, fermée en août 2012.
... ainsi qu’à la clinique Claude
Bernard à Ermont
L’extension de
8700 m² sur
4 niveaux de la
clinique Claude
Bernard s’est elle
aussi achevée et
les premiers
patients ont été accueillis le 10 septembre 2012.
Grâce à cette extension et cette restructuration, la
clinique Claude Bernard offre à ses patients un accès plus
performant à des technologies de pointe telles que :
• un centre d’endoscopie et d’écho-endoscopie remis en
conformité
• un centre de chirurgie ambulatoire respectant les
principes d’efficience Capio
• un bloc obstétrical remis en conformité doté
d’équipement de pointe
• des locaux de consultations supplémentaires.
I Capio Cliniques I
Comment sécuriser la prise en charge du patient
en ambulatoire ?
L’évolution des techniques chirurgicales (moins invasives) et des pratiques anesthésiques (moins traumatisantes) ont eu pour conséquence le
transfert d’un certain nombre d’actes chirurgicaux traditionnellement réalisés en hospitalisation complète vers l’ambulatoire.
Des actes chirurgicaux de plus en plus complexes sont
ainsi réalisés en ambulatoire au sein de nos cliniques.
Pour les patients, cette prise en charge présente des
bénéfices certains :
■ prise en compte de leurs contraintes personnelles
■ moindre exposition aux risques infectieux et
thromboemboliques grâce à une durée de séjour
réduite.
En revanche, il nous appartient de maîtriser les suites
opératoires et de gérer les risques inhérents à l’acte tout
au long mais aussi au-delà de leur prise en charge.
Sécuriser la prise en charge du patient se prépare en
amont de l’intervention :
■ informer le patient sur son parcours et son retour à
domicile,
■ organiser le retour à domicile et la continuité des soins
éventuels,
■ s'assurer qu'il soit en mesure de comprendre les
consignes de sortie et la conduite à tenir devant des
signes évocateurs de complications.
Elle se poursuit pendant l’hospitalisation avec le suivi de
chemin clinique précis, l’utilisation de check lists par
exemple et, une sortie « juste à temps » basée sur des
critères cliniques validés (ex score de Chung).
La compréhension des consignes par le patient est clé
pour sécuriser son retour à domicile, de même que
l’information du médecin traitant ou des urgences,
souvent les premiers relais en cas de problèmes.
De la théorie à la pratique...
score de Chung : utilisé par de rares équipes il y a
J2Leans,
il devient une pratique standard chez Capio en
2012 ! (taux médian : 90 % environ).
Le score d’Aldrete modifié : utilisé dans près de 90 %
des sorties de SSPI.
J
L’information du médecin traitant : le courrier de fin
Ld’hospitalisation
n’est retrouvé que dans 65% environ
des dossiers (avec une forte variation : entre 0 et
100 % selon les cliniques Capio !).
Les consignes de sortie : une trace est retrouvée
Kdans
90% des dossiers environ.
L’appel du lendemain : mis en place par 87 % des
Kcliniques
avec un taux de retour moyen de 40 %.
Le développement de la chirurgie ambulatoire va se
poursuivre dans les prochaines années. Pour continuer à
offrir à nos patients la meilleure qualité des soins, il est
indispensable d’accompagner ce
changement par la mise en place
d’une prise en charge innovante et
sécurisée pour le patient.
Clarisse Paget
Responsable Qualité
ZOOM • Octobre 2012 03
Nos projets
I Capio Siège I
Séminaire médical Capio :
Essai transformé !
Pour cette 3ème édition du séminaire médical, Capio a fait carton plein. Nous sommes passés d’une ère où la
Direction Générale du groupe expliquait sa stratégie médicale basée sur la mise en place d'une médecine
moderne à celle où de nombreux médecins/chirurgiens du groupe sont fiers de présenter les avancées
concrètes réalisées dans ce domaine.
Si pendant longtemps, la réponse à la volonté du groupe
de modifier la façon de prendre en charge les patients,
était : « Ce n'est pas possible en France ! », force est de
constater que les mentalités ont évolué. La preuve en
est : une salle comble, 80 % des présentations faites par
des médecins du groupe, et un taux de satisfaction
inégalé.
De plus, cette année, le séminaire a atteint une
dimension internationale avec la présence du Professeur
Henrik Kehlet, chirurgien digestif, pionnier de la
Que vous a apporté ce séminaire ?
Des rencontres pertinentes, intervenants, participants
Des réponses concrètes ?
De nouvelles idées ?
Total
récupération rapide (dès 1995), qui a rappelé les
principes de la récupération rapide après chirurgie et son
évolution au cours des 10 dernières années.
Pour clore le séminaire, le Professeur René Amalberti,
Conseiller Sécurité des Soins à la HAS, a répondu à une
interrogation universelle devant l’innovation qui est celle
de la responsabilité en cas d’échec. « L’innovation ne doit
pas être bridée, ni faire peur, l’innovation construit la
sécurité quand elle est bien pensée. » La Récupération
Rapide va dans le sens général attendu par les tutelles
Oui
72
69
74
215
% de oui
82,76 %
79,31 %
85,06 %
82,38 %
Non
4
6
2
12
Mais que fait le service juridique du siège ?
Maryline Alarcon, juriste sénior, fait partie du Groupe Capio
depuis 2003. Ses principales missions sont les
suivantes :
■ mettre en place un programme d’assurance groupe
pour protéger l’entreprise face au risque de mise en jeu
de la responsabilité mais aussi protéger ses actifs
immobiliers face au risque de dommages (incendie et
autre...). A cette occasion, rappelons que grâce à la
valorisation auprès de l’assureur (en collaboration avec
Clarisse PAGET responsable Qualité du siège) du travail
effectué en termes de qualité et de gestion des risques
par les équipes dirigeantes et soignantes au sein de
nos établissements, nous avons obtenu des réductions
de primes non négligeables
■ sécuriser les relations contractuelles via l’élaboration
de modèles de contrats (ex : contrat médecin, bail
commercial, contrat achat...) mais aussi en
accompagnant et en assistant les opérationnels dans
la lecture et l’analyse des différents contrats et ce tout
au long de la vie d’un contrat (ex : que faire face au nonrespect d’un contrat ? comment résilier un contrat...)
■ répondre à toute problématique juridique soulevée par
les directeurs de clinique comme par les responsables
de service du siège (ex : litige avec fournisseur,
Comme l’a souligné le Dr François Demesmay, Directeur
des Activités Médicales du Groupe : « Il n’y a qu’une seule
ennemie à la mise en place de la Récupération Rapide : la
résistance au changement. »
Si vous souhaitez intervenir au séminaire médical 2013
ou proposer des thèmes, vous pouvez d’ores et déjà le
faire par e-mail : [email protected]
% de non
4,60 %
6,90 %
2,30 %
4,60 %
non réponse
11
12
11
34
% de non réponse
12,64 %
13,79 %
12,64 %
13,03 %
Zoom plus
I Capio siège I
Le service juridique, directement rattaché à la
Direction Financière, accompagne le
développement du groupe en limitant les risques
auxquels le groupe et ses établissements peuvent
être confrontés.
aujourd’hui, mais il faut maîtriser sa mise en place par des
modèles robustes et systémiques.
analyse du risque d’un dossier, assurance des travaux,
nouvelle règlementation applicable ...)
■ accompagner les principaux projets d’entreprise sous
l’angle juridique
■ gérer avec des conseils extérieurs les éventuels
contentieux judiciaires.
Fadila Yacoub, assistante juridique, au sein de Capio depuis
2007, est chargée plus particulièrement du suivi de la vie
sociale de nos établissements. A ce titre, elle assure :
■ la gestion d’un portefeuille de 57 sociétés appartenant
au groupe Capio, dont 21 cliniques, 20 holdings et
13 sociétés civiles immobilières,
■ la rédaction des actes juridiques tels que procèsverbaux, statuts, ...
■ le fonctionnement de ces sociétés par la préparation,
la convocation des conseils d’administration,
assemblées générales, la tenue des registres, et
l’accomplissement des formalités permettant aux
actes rédigés d’avoir un effet juridique et d’être
opposables aux tiers (exemple : décisions relatives aux
changements des dirigeants, mise à jour des Kbis...)
Sophocle écrivait « Plus faibles sont les risques,
meilleure est l’entreprise »
Anticiper, prévenir plutôt que guérir afin de diminuer les
coûts et limiter les contentieux, voilà les maîtres mots du
service.
Maryline Alarcon
Fadila Yacoub
Juriste sénior
Assistante juridique
Nouvelle clinique de
Bayonne : C’est parti !
Les cliniques de demain ne seront pas comme
celles d'aujourd'hui car on ne soigne pas
aujourd'hui comme on le faisait il y a 30 ans et
les pratiques sont en constante évolution.
Les équipes de Bayonne ont dû intégrer dans
leur projet les principes de la médecine moderne,
axe prioritaire de notre stratégie (baisse de la
durée moyenne de séjour, augmentation du taux
de rotation en ambulatoire, circuit patient
optimisé et confort de travail pour les personnels
et les équipes médico-chirurgicales).
La clinique de demain doit également répondre
aux contraintes économiques du secteur et
anticiper les évolutions de l'offre de soins
(diminution de la surcapacité de lits demandée
par les tutelles, augmentation de la chirurgie
ambulatoire -80 % de la chirurgie devra se faire
en ambulatoire dans les années à venir).
Aujourd'hui, le projet répond en tous points à
l'ensemble des critères et peut donc passer à sa
phase concrète : la construction.
Un dossier complet sera consacré à la nouvelle
clinique de Bayonne dans un prochain numéro.
D’autres projets immobiliers sont actuellement
en cours d’études à Toulouse, Lyon, Orange,
Besançon, ... quasiment dans toutes les régions
dans lesquelles nous sommes présents.
Tous ces projets seront développés dans nos
prochaines éditions au fur et à mesure de leur
état d’avancement.
Ce magazine est votre magazine. Si vous souhaitez que des thèmes spécifiques ou des projets concernant votre clinique ou votre service soient abordés,
n’hésitez pas à nous en faire part par e-mail : [email protected].
04 ZOOM • Octobre 2012