GFi - Définitions (1)

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Fonds de Roulement fonctionnel (FR)
Le FR fonctionnel se définit comme l’excédent calculé à un instant donné des ressources durables par
rapport aux emplois durables :
FR = Ressources durables – Emplois durables
Les Ressources durables forment les Capitaux permanents :
Capitaux permanents = Capitaux propres + Dettes financières durables
Les Emplois durables sont les Immo nettes de l’entreprise (expression du cycle d’investissement de
l’entreprise). Les Immo nettes sont la mesure du stock de capital éco que l’entreprise projette dans son
avenir.
Le FR fonctionnel est donc l’excédent des Capitaux permanents sur les Immo nettes de l’entreprise :
FR = Capitaux permanents – Immo nettes
Le sens financier du FR est donc d’être l’excédent (ou l’insuffisance) de ressources durables mis à la
disposition des autres cycles éco de l’entreprise, tout particulièrement le cycle d’exploitation.
Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
Le BFR correspond à l’immobilisation d’unités monétaires nécessaires pour assurer le fonctionnement
courant de l’entreprise (finance certains emplois, profite de certaines ressources). Le BFR est soit positif,
soit négatif. Le BFR est l’addition du Besoin de Financement d’Exploitation (BFE) et du Besoin de
Financement Hors Exploitation (BFHE) :
BRF = BFE + BFHE
Besoin de Financement Hors Exploitation (BFHE)
Le BFHE est un solde d’éléments disparates situés dans le bas du bilan fonctionnel. Il recouvre les postes de
l’actif et du passif circulants qui n’ont pas été pris en compte dans le BFE.
Cela correspond aux emplois suivants :
 acomptes versés au titre de l’impôt sur les bénéfices
 créances sur cessions d’immobilisations
 charges constatées d’avance hors exploitation
Les ressources concernée au passif sont les suivantes :
 impôt dû sur les bénéfices
 dividendes à payer
 dettes envers les fournisseurs d’immobilisations
 produits constatés d’avance hors exploitation
Estimation du Besoin de Financement d’Exploitation (BFE)
Le BFE trouve sont origine dans l’existence initiale de décalages temporels entre les flux d’exploitation
(charges/produits) et les flux monétaires (encaissements/décaissement). Ces décalages proviennent des
délai de fabrication dans le processus de production, des délais de stockage, des crédits consenti aux clients
et des crédit fournisseur.
BFE = Stocks + Clients – Fournisseurs
Stocks : ensemble des stocks correspondant à l’exploitation, des mat 1 ières aux produits finis.
Clients : créances clients et comptes rattachés + EENE – avances clients + personnel + TVA sur achats +
charges constatées d’avance.
Fournisseurs : dettes fournisseurs et comptes rattachés – avances fournisseurs + personnel + sécurité
sociale + TVA due sur ventes + produits constatés d’avance.
Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
L’EBE est un solde qui représente le surplus créé par l’exploitation de l’entreprise après rémunération du
facteur de production travail et des impôts liés à la production :
EBE = Valeur Ajoutée + Subventions d’exploitation – charges de personnel – Impôts et taxes
L’EBE :
 représente un solde ouvert aux parties prenantes de l’entreprise (prêteurs, actionnaires,…).
 est mesuré avant les décisions d’amortissement et les charges financières qui découlent des
choix de financement de l’entreprise.
 représente le solde des produits encaissables et des charges décaissables d’exploitation.
 mesure le surplus monétaire potentiel généré par l’exploitation de l’entreprise.
 mesure l’efficacité industrielle et commerciale de l’entreprise indépendamment des modalités



de préservation et de financement du capital éco.
exprime la capacité de l’entreprise à générer des ressources de trésorerie à partir de son
exploitation (L’EBE corrigé du montant de la production immo représente l’autofinancement
d’exploitation).
est à la fois un solde d’exploitation et la mesure d’un flux de fonds brut.
lorsqu’il est négatif : c’est une insuffisance brute d’exploitation, c’est un sujet d’alarme.
Écart de réévaluation
L’écart entre la valeur réelle des actifs et la valeur nette comptable des actifs est un Écart de réévaluation
qui se trouvera au passif en capitaux propres.
Écart de réévaluation = valeur réelle des actifs – valeur nette comptable des actifs
Cet écart, positif ou négatif, a pour origine la réévaluation d’éléments identifiables de l’actif immo de la
société consolidée.
Écart d’acquisition ou sur-valeur
C’est la différence entre la différence globale d’évaluation et l’écart de réévaluation affectable
individuellement aux actifs.
Diff globale d’évalua° = valeur d’acquisi° globale de l’E  valeur comptable des K propres
Écart de réévaluation = valeur réelle des actifs – valeur nette comptable des actifs
Écart d’acquisition = Différence globale d’évaluation – Écart de réévaluation
Il s’agit d’un écart résiduel :
 S’il est positif : cet écart exprime les avantages éco futurs escomptés lors de l’acquisition d’une
entreprise. Il se trouve à l’actif du bilan en immo et représente la matérialisation lors de l’achat
d’une valeur éco.
 S’il est négatif : il correspond à un prix d’acquisition qui prend en compte des prévisions de pertes,
des difficultés, ou un manque de rendement. Il peut correspondre aussi à une acquisition réalisée
dans des conditions avantageuses à un prix particulièrement bas. Il figure au passif du bilan
consolidé dans le cadre d’une provision pour risque qui sera progressivement reprise sur 5 ans.
Retraitement du Crédit-Bail
Les biens qui font l’objet d’un contrat de Crédit-Bail sont absents du bilan comptable. Il est nécessaire de
les intégrer dans le bilan financier à la fois dans les immo à l’actif et dans les dettes financières au passif.
Pour respecter l’équilibre du bilan, ces retraitements doivent conduire à inscrire des sommes identiques à
l’actif et au passif.
La valeur économique à prendre à l’actif est la valeur brute du bien diminuée du prix d’achat résiduel prévu
dans le contrat. Cette valeur est ensuite amputée de l’amortissement qui aurait été pratiqué si le bien avait
effectivement figuré au bilan de l’entreprise.
En contrepartie, on portera au passif une somme qui représente la dette financière encore due envers
l’organisme de crédit-bail. La logique de ce retraitement consiste donc à assimiler le crédit-bail à l’achat
d’un bien entièrement financé par un emprunt dont la durée d’amortissement est égale à la durée de vie
du contrat.
Exemple : contrat de Crédit-Bail sur immo de 10 000.
Loyer de 1 900 pendant 7 ans. Option d’achat de 900
Méthode linéaire au début du contrat : 10 000 – 900 = 9 100
Méthode linéaire à la fin de la 2ième année : 9 100 / 7 = 1 300
2 x 1 300 = 2 600
9 100 – 2 600 = 6 500
Méthode actuarielle à la fin de la 2ième année :
(1900 / 1,09^1)+(1900 / 1,09^2)+(1900 / 1,09^3)+(1900 / 1,09^4)+(1900 / 1,09^5)
Méthode 25 / 75 à la fin de la deuxième année :
5 x 1 900 = 9 500
9 500 x 75 % = 7 125
Tapes du cycle d’exploitation
Le cycle d’exploitation recouvre une série d’opérations éco de production d’un bien ou d’un service qui sera
échangé contre paiement. Cette production est ponctuée par un acte commercial : la transaction.
Il y a trois phases successives :
 La phase d’approvisionnement : correspond à l’acquisition auprès des fournisseurs de biens ou
de services qui sont des préalables nécessaires à la production : matières premières,
fournitures, énergie. Ces approvisionnement sont stockés (à l’exception des services).
 La phase de production : articulée sur la mise en œuvre d’un processus technologique qui luimême exige des inputs : un capital éco, un savoir-faire et des biens ou des services à
transformer. Cette phase est + ou  longue selon les données du processus technologique mis
en œuvre. Il peut y avoir des étapes intermédiaires qui donnent lieu à des stocks temporaires
de produits semi-finis ou d’encours.
 La phase de commercialisation : débute avec les stocks de produits finis. Le moment important
est celui de la vente : l’accord d’échange se traduit par une double transaction physique et
monétaire.
Une entreprise en perte, peut-elle avoir une trésorerie nette positive ?
L’accumulation de pertes peut se traduire par un dégagement de liquidités et une trésorerie positive
pléthorique.
Par exemple, imaginons une entreprise en pertes limitées. Si celle-ci n’investit pas, son FR augmentera
régulièrement par suite de l’amortissement de ses immobilisations. Malgré les pertes, sa CAF positive
viendra gonfler sa trésorerie. Cela s’explique par un BFR stable confronté à un FR en augmentation
régulière. C’est un effet ciseau inversé qui explique dans certains cas de figure la performance d’entreprise
en pertes, dont la trésorerie nette est abondante, voire pléthorique.
Point mort d’exploitation
L’analyse Coût-Volume-Profit vise à déterminer le niveau d’activité (ou le CA) à partir duquel l’entreprise
est en bénéfice d’exploitation. Ce niveau seuil est appelé Point mort d’exploitation. Le niveau du seuil de
rentabilité est l’expression du rapport relatif des charges fixes et variables de l’entreprise.
CA
Bénéfice
Coût Total
Perte
Charges Variables
Charges Fixes
Q*
Q* correspond à l’activité de profitabilité nulle (point où produits et charges s’équilibrent). Le Point mort
est la quantité telle que la marge sur coût variable couvre exactement les charges fixes, laissant ainsi un
bénéfice nul.
Le CA est une droite issue de l’origine, le prix de vente détermine la pente.
Les charges = coûts fixes + coûts variables
Point mort :Q* = charges fixes / MCV
sachant que MCVU = MCV / Q et MCV = CA – charges variables
Une entreprise possédant un Point mort faible, présentera un risque d’exploitation beaucoup plus faible en
cas de retournement de la conjoncture et de la baisse du CA.
Solvabilité : contrainte financière de survie de l’entreprise
La solvabilité est l’aptitude de l’entreprise à assurer durablement le paiement de ses dettes exigibles.
L’état de solvabilité résulte d’une correspondance entre les flux de monnaie, entre les diverses recettes et
les diverses dépenses.
L’analogie est possible avec un réservoir qui serait alimenté par une vanne (les encaissements de toutes
natures), et qui serait vidé par une autre vanne (les décaissements de toutes natures). La contrainte de
solvabilité à très courte échéance, aussi appelée liquidité, impose que le réservoir ne soit jamais totalement
vide. L’image du réservoir symbolise l’encaisse de l’entreprise. Il faut qu’il soit suffisamment rempli.
Il y a deux manières d’appréhender la contrainte de solvabilité :
 à très CT : L’entreprise ne peut compter que sur les encaissements et les disponibilités monétaires
en caisse. L’insolvabilité immédiate est l’expression d’une illiquidité.
Décaissements j  Encaissements j + Stock monnaie (j – 1)
 à plus LT : Pour que l’entreprise soit solvable de manière durable, il faut qu’elle puisse payer ses
dettes de manière continue dans le futur prévisible. L’ensemble constamment renouvelé des flux
d’encaissements doit être structurellement supérieur à l’ensemble constamment renouvelé des
flux de dépenses. C’est la notion fondamentale d’équilibre financier des flux qui est à la base de la
solvabilité structurelle de l’entreprise.
Capacité d’autofinancement (CAF)
La CAF cherche à évaluer le surplus monétaire potentiel dégagé par l’entreprise au cours d’un exercice en
prenant en compte l’ensemble de ses produits encaissables et l’ensemble de ses charges décaissables. C’est
une mesure de l’autofinancement potentiel dégagé par l’activité « ordinaire » de l’entreprise, on éliminera
donc les cessions d’actifs des produits encaissables de l’entreprise.
Deux méthodes de calcul : méthode descendante et méthode ascendante
Utilisation de la CAF dans l’entreprise :
 renouvellement des immobilisations (amortissement)
 couverture des pertes et risques probables (provision)
 développement et croissance de l’entreprise (mise en réserve)
 rémunération des actionnaires (résultat distribué)
L’autofinancement est à la fois :
 un financement interne disponible pour investir et développer l’entreprise dans le sens de la
stratégie qu’elle se donne.
 la garantie du remboursement d’emprunts, et donc un élément puissant de la capacité de
remboursement de l’entreprise.
La CAF est une ressource librement affectable dans le cadre de la stratégie de développement.
Autofinancement (année N) = CAF (année N) – dividendes distribués (au titre année N–1)
L’autofinancement est le flux de ressources internes qui est réinvesti dans l’entreprise. Il n’est à l’origine
d’une création de valeur que si ses réinvestissements sont rentables.
La CAF n’est en aucune manière une mesure pertinente de la profitabilité ou de la rentabilité d’une
entreprise.
La CAF n’est qu’un surplus monétaire potentiel. Il ne s’agit pas d’une ressource interne intégralement
disponible. La CAF est un flux de fonds ; elle n’est pas un flux de trésorerie. L’écart provient des délais de
règlement entre les flux d’exploitation et les mouvements réels en trésorerie. La prise en compte de ces
décalages est indispensable pour évaluer l’excédent de trésorerie effectivement généré par l’entreprise.
La CAF, est-elle une ressource gratuite ?
L’autofinancement n’est pas une ressource dont le coût est nul sous le prétexte qu’il n’entraîne aucune
charge obligatoire de paiements à des tiers, du type intérêts ou remboursements. En finance, un coût ne
correspond pas forcément à une charge explicite. L’autofinancement a un coût d’opportunité en intérêts
puisque les sommes pourraient être utilisées à rembourser les dettes de l’entreprise. Il y a aussi un coût en
capital pour les actionnaires qui auraient pu percevoir davantage de dividendes.
La différence entre la CAF et l’EBE
L’EBE et la CAF sont des flux de fonds, c’est-à-dire des surplus monétaires potentiels. Or, l’analyste financier
souhaite connaître les flux de trésorerie réels encaissés (ou décaissés) effectivement au cours d’un
exercice. C’est le sens du terme cash-flow qui fait référence au flux généré par l’entreprise dans le cadre de
son activité. On retrouve à ce niveau la différence de niveau d’analyse entre EBE et CAF : dans le premier
cas, on définit un excédent de trésorerie d’exploitation (ETE ou cash-flow d’exploitation), dans le second
cas on utilisera l’excédent de trésorerie global (ETG ou cash-flow global).
Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)
La prise en compte des décalages temporels liés aux variations de stocks et aux crédits de règlement envers
les clients et les fournisseurs, permet d’obtenir l’ETE à partir du solde encaissable d’exploitation, l’EBE.
ETE = EBE
– variation de stocks
– variation de créance d’exploitation
+ variation de dettes d’exploitation
= variation du BFR
L’ETE est le cash-flow d’exploitation généré et encaissé au cours de l’exercice. Il est calculé avant
rémunération des apporteurs de capitaux, et avant impôt ; il s’agit d’un indicateur utile de risque de
défaillance.
Incidence des choix comptables sur l’ETE
Créances d’exploitation
Dettes d’exploitation
Hausse
Hausse décalage d’encaissement par
rapport aux ventes
Baisse flux de trésorerie
Hausse décalage de décaissement par
rapport aux charges
Hausse flux de trésorerie
Baisse
Baisse décalage d’encaissement par
rapport aux ventes
Hausse flux de trésorerie
Baisse décalage de décaissement par
rapport aux charges
Baisse flux de trésorerie
Excédent de trésorerie global (ETG)
L’ETG est égal à la CAF corrigée des décalages introduits par les variations de créances et les dettes liées
aux flux du compte de résultat.
ETG = CAF
– variation de stock
– variation de créance/produits du compte de résultat
+ variation de dettes/charges du compte de résultat
= variation du BFR
ETG, cash-flow global de l’entreprise, est calculé après rémunération des prêteurs et après-impôt. Il
représente le surplus monétaire net disponible au niveau de l’entreprise. L’ETG est directement dépendant
des flux décaissés en amont du résultat, notamment de l’impôt sur les bénéfices. Celui-ci est l’expression
de choix comptables en terme d’évaluation de stocks et de dotations aux amortissements.
Postes non-valeur (= aucun contenu économique)
 Frais d’établissement
Non-valeurs qui doivent être déduites des capitaux propres au passif. Dépenses engagées pour des
opérations qui conditionnent l’existence ou le développement de l’entreprise. Figurent au bilan
quand il s’agit de dépenses à répartir. Amortis dans un délai maximum de 5 ans.

Frais de recherche et développement
Non-valeurs qui doivent être déduites des capitaux propres au passif. Activés au bilan sous réserve
que : les projets de recherche sont individualisés, chaque projet a de sérieuses chances de réussite
commerciale. Amorti dans un délai maximum de 5 ans.

Primes de remboursement des obligations
Ce poste correspond au cas rare où l’entreprise émet des obligations dont la valeur d’émission
et/ou la valeur de remboursement diffère de la valeur nominale. Les sommes inscrites au bilan
correspondent à l’écart entre la valeur de remboursement et la valeur d’émission. Elles sont
amorties par fractions égales sur la durée de l’emprunt. Non-valeurs à retirer de l’actif.

Charges à répartir sur plusieurs exercices
Charges différées qui affectent plusieurs exercices. La présence de ces charges à l’actif du bilan
implique que l’entreprise en attend des « avantages économiques futurs ». Si tel n’est pas le cas, il
s’agira de non-valeurs à retirer de l’actif en les imputant sur les capitaux propres de l’entreprise.
Ces charges correspondent à des frais d’acquisition d’immobilisations ou à des frais d’émission
d’emprunt.

Écart de conversion à l’Actif
Non-valeur complète, à déduire de l’actif, qui n’a que le sens comptable d’une annulation pour
éviter que le résultat comptable de l’exercice soit modifié par la perte de change potentielle.
Déduire par symétrie la provision pour pertes de change correspondante.
Évaluation du stock au bilan
Les matières premières, les approvisionnements et les marchandises sont évaluées comptablement à leur
coût d’acquisition.
En revanche, les produits en-cours, intermédiaires ou finis sont évalués à leur coût de production qui
incluent les charges directes ou indirectes de production exposées pour parvenir à l’état actuel du bien ou
de la prestation de service.
Plus le délai de rotation est faible, plus le biais d’évaluation est potentiellement élevé. Des stocks en
rotation très rapide ont, quelle que soit la méthode, une évaluation proche de leur valeur économique de
remplacement. Des stocks en rotation très lente sont des charges différées sur plusieurs exercices avec
risque de biais d’évaluation. Si les prix baissent, les stocks recèlent alors des « manques à gagner » qui ne
seront comptabilisés que progressivement au fur et à mesure de leur écoulement.
Comptablement, en cas de moins-values potentielles sur stocks, les entreprises doivent constituer des
provisions pour dépréciation.
Incidence du mode d’évaluation des stocks sur les bénéfices
L’analyste financier sera attentif à l’évaluation des produits et travaux en cours car il existe à ce niveau une
large possibilité ouverte pour sur ou sous-évaluer les stocks.
Surtout dans le cas de prestations de services, une étude faite pour le compte d’un client pourra facilement
être considérée comme au début alors qu’elle est presque achevée. En minorant ainsi les stocks,
l’entreprise minore son bénéfice.
Inversement, certains responsables d’entreprise soucieux de masquer des pertes à court terme vont
gonfler l’estimation des stocks en faisant l’hypothèse que les travaux et produits en cours sont au bord de
l’achèvement.
Alors qu’en matière de biens corporels le degré d’achèvement peut avoir un caractère objectif, ce n’est pas
le cas pour les prestations de service.
La trésorerie potentielle
La notion de trésorerie potentielle exprime les financements contractuellement négociés avec son
environnement financier qu’une entreprise peut mobiliser à très court terme. La disponibilité des fonds
n’est pas obligatoirement immédiate, un court délai peut être nécessaire. Ces financement peuvent être
mis en place pour quelques jours ou plusieurs mois, voire pour plusieurs années.
Trésorerie potentielle = Flux trésorerie potentiel réalisable/actifs circulants d’exploitation
+ Trésorerie réalisable/autres actifs
+ Endettement potentiel mobilisable auprès de tiers
Trésorerie Passive
 EENE (dont la contrepartie figure dans les comptes clients à l’actif)
 Concours Bancaires courants et les soldes bancaires créditeurs
 Comptes courants créditeurs des sociétés apparentées ou des société mères dans le cadre d’une
gestion de trésorerie centralisée au niveau d’un groupe d’entreprise
 intérêts courus dus sur dettes s’ils sont connus
Relation fondamentale de l’équilibre financier fonctionnel
FR(t) – BFR(t) = Trésorerie nette (t)
Le FR représente le solde des capitaux « longs » disponibles pour financer le bas du bilan, et plus
particulièrement le cycle d’exploitation de l’entreprise.
Le BFR est une estimation d’un besoin de financement cyclique et renouvelé, donc permanent.
Le solde entre les deux termes se traduit bien par un excédent de liquidité, s’il est positif, ou par une
demande de monnaie, s’il est négatif.
L’égalité FR/BFR/Trésorerie est par définition toujours vérifiée dans un cadre comptable où le passif
équilibre l’actif.