POL 2850 - Département de science politique

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Faculté des arts et des sciences
Département de science politique
POL 2850 – Enjeux politiques en Afrique
Hiver 2015
Lundi 8h30-11h30
Examen final le 20 avril 2014
Local B-3345 (Pav. Jean Brillant)
Professeure : Marième N’Diaye
Bureau : 6434 (locaux du Prame), 3744 rue Jean Brillant
Disponibilité : Lundi de 13h30 à 16h30 ou sur rdv
Téléphone : 514-343-6111 – poste 20432
Courriel : [email protected]
Approche et objectifs :
Approche
Dans les discours politiques et médiatiques, l’Afrique renvoie souvent à l’image d’un
continent marqué par les conflits, le sous-développement ou encore par des régimes
corrompus et autoritaires. Elle apparaît également comme une entité unie et homogène, au
sein de laquelle importent finalement peu les différences entre les pays qui la composent.
Dans ce cours, il s’agira d’abord de déconstruire les nombreuses idées reçues pour adopter
une approche scientifique et rigoureuse du politique en Afrique (séance 1). Une fois ce
préalable méthodologique posé, on passera en revue les principaux enjeux et défis politiques
auxquels fait face le continent. Ils seront définis autour de quatre grandes thématiques :
1. Etat et institutions (séances 2 à 4) :
La réalité de l’Etat en Afrique fait l’objet de nombreux débats dans la littérature : à des
visions critiques basées sur l’idée d’un Etat « failli », « mou », « fragile » voire inexistant,
répondent d’autres approches qui défendent au contraire la réalité d’un Etat « en action »,
inscrit dans un processus d’institutionnalisation. Afin de comprendre les enjeux de ces débats
et de mieux appréhender les modèles proposés, il est nécessaire de replacer l’analyse dans une
perspective historique. Pour saisir l’Etat et les institutions en Afrique, il faut donc d’abord
s’intéresser à l’héritage des périodes pré coloniale et coloniale (séance 2). On sera ensuite
mieux à même d’appréhender ce qu’est l’Etat postcolonial et les difficultés structurelles qui le
caractérisent (séance 3). Enfin, l’étude des processus de démocratisation permettra de mieux
saisir les dynamiques à l’œuvre sur le continent et de faire la part des choses entre résilience
des autoritarismes et capacités d’adaptation et de transformation des régimes (séance 4).
2
2. Les forces et les comportements politiques (séances 5 à 8):
Alors que le premier bloc s’inscrit dans une perspective macro, axée principalement sur
les structures, ce second bloc se focalisera davantage sur les acteurs. Plus précisément, il
s’agira d’étudier les acteurs qui incarnent les institutions et qui participent donc à l’évolution
de leurs trajectoires. Dans un premier temps, on s’intéressera aux acteurs et aux formes de
participation politiques conventionnelles, principalement représentés par les partis politiques
et les élections (séance 5). Dans un continent qui a une longue tradition de régimes à parti
unique, il faudra s’interroger sur la manière dont se matérialise cette participation et prêter
attention aux enjeux liés au passage au multipartisme et à la démocratie. Dans un deuxième
temps, on s’attachera à l’étude des mouvements sociaux et de l’action collective (séance 6).
La notion de « société civile » rencontre un réel succès auprès des acteurs de terrain et dans le
discours des bailleurs de fonds et des institutions internationales. Qu’en est-il sur le plan
scientifique? L’objectif est ici d’interroger la notion de « société civile » dans une perspective
critique pour mieux saisir les réalités qu’elle recouvre et ce que celles-ci nous disent de
l’évolution des rapports entre Etat et société. Enfin, dans un troisième temps, on étudiera le
rôle des acteurs religieux (séance 8). Il s’agira plus précisément de s’interroger sur le rôle et
l’influence qu’ils exercent sur la reconfiguration de l’espace public et des arènes politiques.
3. Les conflits (séances 9 et 10) :
La troisième partie du cours sera consacrée aux conflits en Afrique, qui constituent l’une
des principales sources de déstabilisation du continent et qui restent au cœur de l’actualité
(Mali, Centrafrique, réseaux terroristes en Afrique sahélienne etc.). En premier lieu, on
s’interrogera sur les facteurs explicatifs de ces conflits et leurs différentes manifestations pour
tenter d’en proposer une typologie (séance 9). On pourra ensuite traiter de la question du
processus de résolution des conflits, qui implique généralement des acteurs à différentes
échelles : nationale, régionale et internationale (séance 10). A l’issue de cette partie, il s’agira
de voir dans quelle mesure ces processus participent de la construction d’une paix durable ou
au contraire permettent d’expliquer la résurgence de certains conflits.
4. L’Afrique dans une perspective internationale (séances 11 et 12) :
La dernière partie du cours proposera une réflexion sur la place de l’Afrique dans le
monde, selon deux perspectives. Il s’agira d’abord d’étudier les relations Nord/Sud,
notamment dans le cadre des politiques d’aide au développement menées sur l’ensemble du
continent (séance 11). L’objectif est ici de questionner l’Afrique « en
situation
d’extraversion » et de voir comment s’invente et se produit le politique dans un contexte
caractérisé par la contrainte. On s’intéressera enfin à un enjeu qui prend de l’importance sur le
continent : celui des relations sud/sud et plus particulièrement des relations entre les pays
émergents et le continent africain (séance 12). Le Brésil, la Turquie ou encore la Chine (cas
sur lequel on se focalisera plus particulièrement) développent leurs relations de coopérations
(économique et politique) avec le continent africain, contribuant à redistribuer le jeu des
influences étrangères sur le continent, traditionnellement incarnées par les ex puissances
coloniales. L’objectif sera de voir dans quelle mesure ce repositionnement du continent dans
les relations internationales influence ses dynamiques politiques et économiques au niveau
interne.
3
A l’issue du cours, les étudiant.e.s seront en mesure de bien comprendre en quoi les
terrains africains offrent des pistes d’analyse fructueuses pour tester et discuter des modèles
plus généraux de la discipline. Ils/elles verront également comment l’analyse de certains
phénomènes politiques spécifiques – ou en tout cas particulièrement marqués – sur le
continent africain permet d’enrichir les outils théoriques et méthodologiques de la science
politique.
Objectifs
- Connaître les problématiques théoriques et les précautions méthodologiques préalables à
l’étude de l’Afrique ;
- Connaître les grands moments historiques qui ont façonné aussi bien la trajectoire générale
du continent que les configurations spécifiques de ses pays ;
- Identifier les principaux enjeux politiques contemporains sur le continent et les articuler au
passé :
- Maîtriser les facteurs explicatifs des défis qui se posent à l’Afrique;
- Connaître les mutations et les dynamiques politiques qui ont cours actuellement sur le
continent.
Pédagogie :
L’enseignement est magistral, mais fait place autant que possible à la discussion avec les
étudiant.e.s.
Trois conférenciers interviendront au cours de la session, chacun dans son domaine de
spécialisation : Julien Morency-Laflamme sur la démocratisation, Moda Dieng sur les conflits
et Olivier Mbabia sur les relations entre les pays émergents (plus particulièrement la Chine) et
l’Afrique.
Les supports de cours seront de deux types :
- les lectures :
o obligatoires : il s’agit du ou des textes à lire avant chaque séance. Ces lectures
permettent d’approfondir les points vus en cours et sont donc très utiles pour
préparer les examens mais également pour enrichir les discussions en classe.
o complémentaires : il s’agit de textes utiles et pertinents par rapport au thème de
chaque séance et qui permettent d’aller plus loin si le sujet vous intéresse. Ces
lectures peuvent également être utiles dans le cadre du travail de recherche à
réaliser au cours de la session.
*Comme indiqué dans le plan de cours, plusieurs des lectures obligatoires sont tirées du
même livre :
Gazibo M. (2010), Introduction à la politique africaine, 2ème édition, Montréal, Presses de
l’Université de Montréal.
Il faudra vous procurer l’ouvrage, en vente à la librairie du 3200 Jean Brillant.
-
les documentaires (les titres seront précisés au fur et à mesure. Ils feront l’objet d’une
projection en classe).
4
Évaluation :
L’évaluation s’articule comme suit:
- Un examen de mi session le 23 février au local du cours. L’examen porte sur la partie du
cours traitée et compte pour 30 % de la note finale. Il comporte des questions à
développement court et long.
- Un travail de recherche : dix pages maximum, interligne double, caractère 12. Un guide de
recherche incluant les sujets et la grille de correction sera distribué le 2 février. Chaque
étudiant doit rencontrer son moniteur avant le 27 février pour lui présenter son sujet et son
plan. La date de remise est fixée au 27 mars. Ce travail compte pour 40% de la note finale.
- Un examen final le 20 avril portant sur la partie du cours vue après l’examen de mi session.
Il est de même nature que le premier et compte pour 30% de la note finale. L’examen final
aura lieu au local du cours.
NB : l’examen final est cumulatif pour les étudiants qui ne se sont pas présentés à l’examen
de mi session et dont les motifs d’absence ont été acceptés par le département.
Plan de cours :
Séance 1 (12 janvier) : Séance introductive
- Présentation du cours et des modalités d’évaluation
- Introduction : Les conditions de production de connaissances sur l’Afrique : questions
de méthode et cadres théoriques.
Lectures :
- Obligatoire : M. Gazibo, Introduction à la politique africaine : intro + chap. 1 & 2
- Complémentaires :
o Coulon.C (1997), « L’exotisme peut-il être banal ? L’expérience de Politique
Africaine », Politique Africaine, n°65, p.77-95.
o Courade G. (dir.) (2006), L’Afrique des idées reçues, Belin, 2006.
o Sibeud E. (2011), « Des ‘sciences sociales’ coloniales au questionnement
postcolonial : la décolonisation invisible », Revue d'Histoire des Sciences
Humaines, n°24, p.3-16
Partie 1 : Etat et institutions
Séance 2 (19 janvier) : L’historicité du politique en Afrique
Lectures
- obligatoire : Gazibo M. (2010), Introduction à la politique africaine : chap. 3.
- Complémentaires :
o Bertrand R. (2006), « La mise en cause(s) du ‘fait colonial’. Retour sur une
controverse publique », Politique Africaine, 102, p.28-49.
o Chevallier J. (2007), « L’héritage politique de la colonisation », dans Smouts
M-C (dir.), La situation post-coloniale, les postcolonial studies dans le débat
français, Presses de Sciences Po, Paris, p. 360-377
o Geschiere P. (1991), « Le poids de l’histoire », dans Coulon C., Martin D-C
(dir.), Les Afriques politiques, Paris, La Découverte, p.29-43
Projection d’un documentaire
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Séances 3 (26 janvier) : l’Etat postcolonial
Lectures
- Obligatoire : Gazibo M. (2010), Introduction à la politique africaine : chap. 4.
- Complémentaires :
o Hibou B. (1999), « De la privatisation des économies à la privatisation des
Etats. Une analyse de la formation continue de l‘Etat », dans Hibou B. (Dir).,
La privatisation des Etats, Paris, Karthala, p. 11-67.
o Médard J-F (1991), « L’État néopatrimonial en Afrique noire», dans Médard
JF (dir.), États d’Afrique noire : formation, mécanismes et crises, Paris,
Karthala, p. 323-353.
o Dossier Afrique, 1960 : « La fin des colonies », L’Histoire, 2010/2
http://www.cairn.info/magazine-l-histoire-2010-2.htm.
Séance 4 (2 février) : La démocratisation du continent : enjeux et défis.
Conférencier : Julien Morency-Laflamme, candidat au doctorat en science politique,
Université de Montréal.
Lectures
- Obligatoire : Gazibo M. (2010), Introduction à la politique africaine : chap. 7, 8 & 9
- Complémentaires :
o Banégas R. (2003), « La dynamique des revendications démocratiques», dans
Banégas R., La démocratie à pas de caméléon : transition et imaginaires
politiques au Bénin, Paris, Karthala, 2003, p. 93-133.
o Bratton M. (1997), “Deciphering Africa's Divergent Transitions”, Political
Science Quarterly, Vol. 112, n°1, p. 67-93.
o Guèye B. (2009), « La démocratie en Afrique: succès et résistances »,
Pouvoirs, 2009, n°129, p.5-26.
Partie 2. Forces et comportements politiques
Séance 5 (9 février) : Partis politiques et élections.
Lectures
- Obligatoires :
o Gazibo M., « Pour une réhabilitation de l’analyse des partis en Afrique »,
Politique Africaine, n°104, p. 5-17.
o Kokoroko D. (2009), « Les élections disputées : réussites et échecs », Pouvoirs,
Vol.2, n°129, p. 115 -125
- Complémentaires :
o Lindberg S.I (2006), “The Surprising Significance of African Elections”,
Journal of Democracy, Vol.17, n°1, p. 139-151.
o Dossier « Des élections ‘comme les autres’ (1998), Politique Africaine, n°69,
http://www.politique-africaine.com/numeros/069_SOM.HTM.
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o Dossier « Partis politiques d’Afrique. Retour sur un objet délaissé » (2006),
Politique
Africaine,
n°104,
http://www.politique
africaine.com/numeros/104_SOM.HTM.
Projection d’un documentaire
Séance 6 (16 février) : Mouvements sociaux et action collective
Lectures
- Obligatoire :
o Siméant J. (2013), « Protester/Mobiliser/Ne pas consentir. Sur quelques avatars
de la sociologie des mobilisations appliquées au contient africain », Revue
internationale de politique comparée, Vol. 20, n°2, p. 125-143.
- Complémentaires :
o Bonnecase V. (2013), « Politique des prix, vie chère et contestation sociale à
Niamey : quels répertoires locaux de la colère ? », Politique africaine, n°130,
p. 89-111
o Larmer M. (2010), “Social movement struggles in Africa”, Review of African
Political Economy, vol. 37, n° 125, p.251-262
o N’Diaye M. (2012), « Le développement d’une mobilisation juridique dans le
combat pour la cause des femmes : l’exemple de l’Association des juristes
sénégalaises (AJS) », Politique Africaine, n°124, p. 155-177.
Projection d’un documentaire
Séance 7 (23 février) : Examen de mi session
Du 2 au 8 mars : semaine d’activités libres
Séance 8 (9 mars) : Religion, espace public et arène politique
Lectures
- Obligatoire : Mayrargue C. (2009), « Pluralisation et compétition religieuses en
Afrique subsaharienne. Pour une étude comparée des logiques sociales et politiques du
christianisme et de l’islam, Revue internationale de politique comparée, vol.16, n°1,
p.83-98.
- Complémentaires :
o Loiemeier R. (2009), “Dialectics of religion and politics in Senegal”, in Diouf
M., Leichtman M. (eds.), New perspectives on islam in Senegal. Conversion,
Migration, Wealth, Power and Feminity, New York, Palgrave Macmillan,
chap.10, p. 237-256.
o Gingembre M. (2011), « Match religieux en terrain politique. Compétition
entre Églises chrétiennes et chute du régime Ravalomanana à Madagascar »,
Politique Africaine, n°123, p.51-73.
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Partie 3 : Les conflits.
Séance 9 (16 mars) : Typologie des conflits
Lectures
- Obligatoire : Gazibo M. (2010), Introduction à la politique africaine : chap. 5 & 6
- Complémentaires :
o Higazi A. (2013), « Les origines et la transformation de l’insurrection de Boko Haram
dans le Nord du Nigeria », Politique Africaine, n°130, p.137-164.
o Kalyvas S. (2001), “New and Old Civil Wars : A valid distinction ?”, World Politics,
10 (54), p. 99-118.
o Marchal R. (2006), « Tchad/Darfour : vers un système de conflits », Politique
africaine, 2006, n°102, p. 135-154.
Projection d’un documentaire
Séance 10 (23 mars) : Reconstruction et résolution des conflits
Conférencier : Moda Dieng, Professeur invité au département de science politique, Université
de Montréal.
Lectures
- Obligatoire
o Dieng M. (2014), « Maintien de la paix. Apports et limites de l’action
diplomatique sud-africaine », Etudes internationales, vol.45, n°2, p.207-227.
o Lefranc S. (2007) « La justice dans l’après violence politique », dans
Commaille J., Kaluszinsky M., La fonction politique de la justice, Paris, La
Découverte, p.273-291.
- Complémentaires
o Amaïzo Y.E (2001), « De l’OUA à l’Union africaine : les chemins de
l’interdépendance», Afrique contemporaine no 197, p. 97-107.
o Bigombe B., Collier D., Sambanis N. (2000), “Policies for Building PostConflict Peace,” Journal of African Economies, 9/3, 323-48.
o Deslauriers C. (2003), « Le ‘bushingantahe’ peut-il réconcilier le Burundi? »,
Politique Africaine, Vol.4, n°92, p. 76-96.
Partie 4. L’Afrique dans une perspective internationale
Séance 11 (30 mars) : Aide internationale et relations nord/sud
Lectures
- Obligatoire
o Ferguson J. (1990), « The anti-politics machine », The Anti-Politics Machine.
‘Development‘, Depoliticization, and Bureaucratic Power in Lesotho,
Cambridge, Cambridge University Press, pp. 251-277.
- Complémentaires
o Bergamaschi Isaline et al. , « L'agenda de Paris pour l'efficacité de
l'aide », Afrique contemporaine 3/ 2007 (n° 223-224), p. 219-249.
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o Brown W. (2013), “Sovereignty matters: Africa, donors, and the aid
relationship”, African Affairs, 112/447, p. 262–282.
o Williams D. (2000), « Aid and sovereignty: quasi-states and the international
financial institutions », Review of International Studies, Vol. 26, n° 4, p. 557573.
Séance 12 (13 avril) : Pays émergents et renouveau des relations internationales
africaines
Conférencier : Olivier Mbabia, chercheur en science politique et coordonnateur-adjoint du
Prame (pôle de recherche sur l’Afrique et les mondes émergents), Université de Montréal.
Lectures
- Obligatoire : Gazibo M. (2010), Introduction à la politique africaine, chap.12.
- Complémentaires :
o Gazibo M., Mbabia O., « La politique africaine de la Chine montante à l’ère de
la nouvelle ruée vers l’Afrique», Études internationales, 41, 4, 2010, p. 521546.
o Milhorance de Castro C. (2013), « La politique extérieure Sud-Sud du Brésil de
l’après Lula. Quelle place pour l’Afrique ? », Afrique contemporaine, n°248, p.
45-69.
o Perrot S., Malaquais D. (2009), « Penser l’Afrique à l’aune des Suds
émergents », Politique Africaine, n°113, numéro spécial sur « Afrique, la
globalisation par les Suds », p.5-27.
Indications bibliographiques :
 Se référer à la bibliographie indicative pour chaque séance.
 Périodiques :
- Africa
- Africa Today
- African Affairs
- Afrique contemporaine
- Annuaire de l’Afrique du Nord
- Cahiers d’études africaines
- Journal of Modern African Studies
- Année Africaine (périodique de type universitaire. S’arrête en 1993 et devient L’Afrique
Politique).
- Maghreb-Machrek
- Politique africaine
- Review of African Political Economy
- Revue canadienne des études africaines
- African Studies Review
- Politikon
- Géopolitique africaine
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Rappel de règlements pédagogiques
Veuillez prendre note que le trimestre se termine le 28 avril 2015 (incluant la période des
examens). Aucune demande d’examen différé ne sera acceptée sans motif valable. Nous
entendons par motif valable, un motif indépendant de la volonté de l’étudiant, tel que la force
majeure, le cas fortuit ou une maladie attestée par un certificat de médecin. (Règlement
pédagogique 8.5).
En cas d’absence à un examen ou de retard dans la remise d’un travail, l’étudiant doit
remplir le formulaire approprié et le remettre à la technicienne à la gestion des dossiers
étudiants (TGDE) responsable de son dossier dans les 5 jours ouvrables suivant l’absence à
un examen ou dans les 15 jours ouvrables suivant la date de remise d’un travail. Les
formulaires sont disponibles sur le site web du SAFIRE ou auprès de la TGDE ou en cliquant
sur les liens suivants : Demande de délai pour la remise d’un travail, Avis d’absence à un
examen.
La pénalité imposée pour les retards dans la remise des travaux est de 10 point de
pourcentage par jour. Cette pénalité est calculée en déduisant 10 points de pourcentage à la
note obtenue pour le travail en question. À noter, il s’agit de la politique « par défaut » du
Département; les enseignants sont libres d’imposer une pénalité plus élevée s’ils le désirent.
L’étudiant qui remet son travail après 12h00 (midi) est réputé avoir remis ce travail le matin
du jour ouvrable qui suit, à l’ouverture des bureaux, et les jours non ouvrables sont comptés
comme des jours de retard. La boîte de dépôt des travaux à l’entrée du département est
dépouillée à 12h00 (midi) précises tous les jours ouvrables.
La prévention du plagiat
Le Département porte une attention toute particulière à la lutte contre le plagiat, le copiage ou
la fraude lors des examens. Le plagiat consiste à utiliser de façon totale ou partielle, littérale
ou déguisée le texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans indication de référence à
l’occasion d’un travail, d’un examen ou d’une activité faisant l’objet d’une évaluation. Cette
fraude est lourdement sanctionnée.
Tous les étudiants sont invités à consulter le site web http://www.integrite.umontreal.ca/ et
à prendre connaissance du Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude concernant
les étudiants. Plagier peut entrainer un échec, la suspension ou le renvoi de l’Université.
Bibliothécaire
N’hésitez pas à profiter des services de Mathieu Thomas, bibliothécaire disciplinaire
spécialisé en science politique. Vous pouvez le rejoindre à son bureau (local 3093 de la
Bibliothèque des lettres et sciences humaines, Pavillon Samuel-Bronfman), lui envoyer un
courriel ([email protected]) ou lui téléphoner (514-343-6111, poste 2625). Visitez
aussi sa page internet, Ressources en Science politique.