Chaine de valeurs riz

Download Report

Transcript Chaine de valeurs riz

 plus de cent (100) entreprises
agroalimentaires membres
 Dans 16 pays:
 Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte
d'Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée,
Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger,
Nigeria, Sénégal, Ouganda, Togo
Développer la Chaine de valeurs RIZ
LES ENJEUX DECLINES
« Dans l’espace CEDEAO, le riz est une denrée stratégique pour la
sécurité alimentaire.
Les importations communautaires (estimées actuellement à plus de 3
milliards de dollars), représentent 20 % du riz commercialisé sur le
marché mondial. Elles couvriraient 36% de la demande régionale.
On estime que la demande continuera de croître au cours des
prochaines années.
La production du riz paddy qui est de l’ordre de 11 millions de tonnes
en 2011 devrait être portée au moins à 17 millions tonnes pour une
couverture correcte des besoins. »
Développer la Chaine de valeurs RIZ
• LES OBJECTIFS COMMUNAUTAIRES
« ….promouvoir le développement de la
chaîne de valeurs du riz au niveau régional en
Afrique de l’Ouest afin de faire face aux défis
de la fragmentation du marché régional et de
la faible compétitivité. »
NOTION DE CHAINE DE VALEURS (CVD)
Ensemble d’activités et ou…
Ensembles d’opérateurs….
Qui sont menées ou qui travaillent pour desservir un
marché …
Relations économiques :
Fournitures de biens et de services et ou…
Fournitures d’équipements et ou…
Approvisionnements en matières
Activités :
Etudes, Formation, Recherche, Développement
Logistique (transport, stockage, conditionnement…)
Production
Maintenance
Marketing et vente (commercialisation)
NOTION DE CHAINE DE VALEURS (CVD)
Dans l’agriculture, la notion de chaîne de valeurs s’apparente à celle de filière,
à cette nuance près que la CDV suggère des liens entre maillons (valeurs)
alors que la filière est à priori une simple juxtaposition d’activités.
A la base, le développement d’une chaîne de valeurs consiste pour les
opérateurs de même métier à :
• mutualiser des approvisionnements (centrale d’achat de biens et
services) ;
• standardiser les process de production (programme partagé de mis aux
normes) ;
• harmoniser leurs offres sur le marché (en terme de qualité et de prix)
Au second niveau, les groupes de métiers développent des relations clientsfournisseurs (ex : entre producteurs et transformateurs, ou entre
commerçants et transporteurs,…) sur une base contractuelle qui assurent
des économies d’échelles, donc la baisse des coûts unitaires à tous les
niveaux de la chaîne de valeurs.
• Quand les prix baissent sur le marché , la consommation augmente.
• L’accroissement de la demande améliore la rentabilité et stimule la
production.
Développer la Chaine de valeurs RIZ
• QUEL INTERET Y A-T-IL DE DEVELOPPER UNE CHAINE DE
VALEUR POUR LE RIZ ?
• Parce que la production de riz dans la sous-région est
insuffisante, non pas par manque de potentiel, mais par
manque d’investissement et ….de rentabilité.
• Parce que le riz local n’est pas compétitif par rapport au riz ou
aux sous-produits de riz importés.
• L’INTERET PRINCIPAL DE CREER ET DEVELOPPER UNE CHAINE
DE VALEUR EST :
• Rendre les activités de production, de transformation, de
transport et de stockage plus rentable grâce aux économies
d’échelle
• Rendre le produit plus compétitif grâce à une meilleure
commercialisation
LES INTERVENANTS DE LA CHAINE DE VALEURS RIZ
•
•
•
•
•
•
•
•
les magasins, boutiques et vendeurs au détail des produits consommés
les distributeurs et vendeurs en gros de céréales ;
les transformateurs : unités industrielles, semi-industrielles et artisanales ;
les commerçants de céréales brutes (riz paddy) qui stockent et distribuent
vers les marchés ou approvisionnent les unités de transformation en
matières premières ;
les transporteurs qui assurent la liaison entre les zones de production et
les lieux de stockage /vente ;
les producteurs agricoles : exploitations familiales ou groupements de
producteurs, ou grands domaines qui cultivent le riz ;
les fournisseurs d’intrants agricoles (semences, engrais, produits
phytosanitaires).
les structures d’appui institutionnel, technique et financier (Etat,
institutions régionales, recherche agricole et agroalimentaire, banques et
institutions financières,…)
LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DE LA CHAINE DE VALEURS RIZ
5 catégories :
• la faiblesse des liens de confiance et des relations formelles
entre les acteurs ;
• l’insuffisance de la maîtrise du marché et des prix ;
• l’insuffisance des actions de promotion et de communication
sur le riz local (qualité, prix, disponibilité,…) ;
• les faibles (rendements agricoles) et rentabilités des activités
de production et de transformation ;
• le manque d’articulation entre les activités de la chaîne de
valeurs et les principaux services financiers ;
QUELLES ACTIONS PRIORITAIRES POUR DEVELOPPER
UNE CHAINE DE VALEUR RIZ AU NIVEAU REGIONAL
1. LEADERSHIP
• Nécessité d’avoir un leadership au sein de la chaîne de
valeurs. Il peut être pris en charge par les
transformateurs ou les commerçants de gros en
renforçant la qualité des partenariats déjà développés
avec les banques et les transporteurs ;
• Puis en créant les liens avec d’autres partenaires et
compétences dans la chaîne de valeurs comme les
distributeurs, les transformateurs et les producteurs,…
2. INFORMATIONS ET COMMUNICATION
• Améliorer l’accès des opérateurs aux informations et services
logistiques (conditionnement, transport, stockage) et
financiers.
• Créer des espaces d’échanges et de communication, à travers
par exemple un site web pour les partenaires de la chaîne de
valeur.
• Facilite la contractualisation entre les commerçants,
transformateurs et producteurs agricoles.
• Communiquer avec les banques sur le fonctionnement des
chaînes de valeur. Une meilleure connaissance de celles-ci par
les institutions financières permettrait aussi aux
transformateurs et aux producteurs d’accéder à un
financement plus important et moins cher.
3. AMELIORER LES SYSTEMES D’APPROVISIONNEMENT
• L’accroissement de la compétitivité de la chaîne de valeur riz
(et des céréales en général) dépend en bonne partie de
l’amélioration des systèmes d’approvisionnement en intrants
agricoles, mais aussi au niveau de la logistique dans les étapes
suivantes : stockage, transport et conditionnement.
• On peut ainsi contribuer à réduire les coûts de revient et à
améliorer la qualité des produits, en mettant en place des
centrales d’achat et/ou de conditionnement. Elles serviraient
à approvisionner les transformateurs en intrants pour le
conditionnement (emballages, étiquettes,…) ou à assurer le
conditionnement même des produits commercialisés en bruts
ou transformés par les entreprises.
• La réduction des coûts est obtenue grâce aux économies
d’échelle ainsi réalisées ; et l’amélioration de la qualité des
produits grâce à la standardisation des process de
conditionnement (normes homogènes d’emballage et
d’étiquetage).
4. SATISFAIRE LA DEMANDE EN EQUIPEMENTS DES
TRANSFORMATEURS
• Il existe une forte demande non satisfaite d’équipements de
transformations des produits de récoltes. Le projet E-ATP de
l’USAID a travaillé dans ce domaine pour inciter les fournisseurs
régionaux et/ou étrangers à renforcer leur présence sur ce
marché.
• Pour le riz la transformation à grande échelle est nécessaire
pour accélérer le développement de chaîne de valeur,
proportionnellement aux besoins énormes en consommation à
satisfaire. Des investissements conséquents sont nécessaires
pour accroître les capacités d’usinage à travers de petites et
grandes unités industrielles, afin de répondre à une production
de masse.
• Des efforts de promotion de la recherche technologique
doivent être également consentis pour la transformation du riz
et pour les produits agricoles (céréales, fruits et légumes) dont
les équipements sont généralement polyvalents.
5. DEVELOPPER DES STRATEGIES MARKETING ET AMELIORER LES
SYSTEMES DE DISTRIBUTION
• L’amélioration de la distribution des produits est aussi un facteur
très important d’accroissement de la compétitivité.
• Il faut élaborer une politique de promotion commerciale qui
s’étend sur tous les pays de la sous-région et à l’ensemble des
céréales locaux (riz, mil/sorgho, maïs et fonio). Une stratégie
concurrentielle multi-axes contre le riz importés et ses sousproduits est nécessaire. Il s’agit de communiquer intensément sur
toute la gamme de produits alimentaires pouvant être fabriqués à
partir des céréales locales (en incluant le riz) en mettant en avant
les aspects alimentaires, en terme de qualité, d’hygiène, et d’atouts
nutritionnels.
• Cela va contribuer à augmenter le niveau de sensibilisation des
consommateurs concernant la diversité de produits alimentaires à
base de céréales locales. L’image du riz local sera davantage
renforcée, accompagnée par les marques de fabrique des
transformateurs, dont la visibilité au plan régional, sera améliorée
aussi auprès des consommateurs.
OFFRIR
DES PRODUITS COMPETITIFS
DES PRODUITS DE HAUTE QUALITE
MERCI DE VOTRE ATTENTION