Transcript PSYCHIATRIE ET COMORBIDITES ADDICTIVES
COMORBIDITES PSYCHIATRIQUES
1845 : Moreau de Tour : « Du cannabis et de l’aliénation mentale » : cannabis comme produit phare des études Problème actuel, quotidien Complexification du diagnostic, du traitement, de la gestion institutionnelle de l’hospitalisation, de la réhabilitation.
CAS CLINIQUES : notre quotidien
Mr L : espionnage, indic, et police : un feuilleton TV!
Mr A : dépression explosive Mr D : toxiques à 16 ans, schizophrénie en cours de réhabilitation
3 éclairages
TROUBLE PSYCHOTIQUE INDUIT PAR LES TOXIQUES LE CANNABIS COMME FACTEUR DECLENCHANT DE SCHIZOPHRENIE SCHIZOPHRENEIE CHRONIQUE ET ADDICTIONS
PSYCHOSE TOXIQUE
Ivresse cannabinique comme expérience psychotique (dissociation, hallucinations, comportement auto/hétéro agressif) 15% des consommateurs, 1H après la consommation, survenue brutale Dose dépendant Résolution en 2-3 semaine, critique, absence de séquelle Pas de personnalité pré morbide Pour le crack, plus rare, même si 27% des usagers ont des problèmes de santé mentale (étude 2008)
SCHIZOPHRENIE : MODELE STRESS VULNERABILITE : BIO PSYCHO SOCIAL
PSYCHO PROCESSUS PSYCHIQUE Structure de la personnalité SOCIAL PROCESSUS SOCIAL évènements de vie, interaction avec l’environnement BIO PROCESSUS MENTAL Fragilité génétique, études familiales
Le cannabis comme facteur de risque de la schizophrénie?
RR multiplié par 2 Spécificité du cannabis Plausibilité biologique avec interaction endocannabinoides et dopamine Age < 15 ans Dose dépendant Sujets vulnérables Seule une minorité des fumeurs évolue vers la schizophrénie Prévalence de schizophrénie stable malgré augmentation des fumeurs
Cannabis : facteur environnemental majorant la vulnérabilité
Cas du premier épisode psychotique
La consommation précède les premiers troubles 2/3 Primo consultants : les consommateurs sont 1 ans plus jeunes Tableau clinique plus grave : désorganisation, symptômes positifs IRM : perte SG majorée
Schizophrénie chronique et toxiques
22% des SCH sont consommateurs Sous déclaré Polydépendance Aggravation des symptômes : Cognitifs Anxieux Extrapyramidaux Violents Mais étude Inserm : + grande habileté, + distance
Facteur de socialisation
Identité de consommateur moins stigmatisante
Automédication
Stratégie de coping au stress sociaux (+alcool) Bien être Lutte contre effets négatifs
PRISE EN CHARGE DEPISTAGE SYSTEMATIQUE ADAPTATION DES REGLES INSTITUTIONNELLES PEC DU SEVRAGE DURANT HOSPITALISATION ADAPTATION DU DOSAGE DU TRAITEMENT REHABILITATION Choix du colocataire, environnement PRISE EN CHARGE CONJOINTE ADDICTOLOGIE ET PSYCHIATRIE
Encore de la route ensemble !