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Le chômage
Le déséquilibre le plus important et le plus persistant
concerne le marché du travail, sous la forme du
chômage.
Les causes du chômage dépassent cependant le cadre
du marché et concernent l’ensemble de l’économie.
L’ampleur du phénomène réclame un traitement
économique et social du chômage de la part de l’Etat.
Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un. Sa mesure est
complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir, ce qui amène souvent
à parler d'un « halo » autour du chômage. Il y a en France deux sources statistiques principales sur le chômage : les
statistiques mensuelles du Ministère du travail, élaborées à partir des fichiers de demandeurs d'emploi enregistrés par
Pôle Emploi (catégories A et B) et l'enquête Emploi de l'Insee, qui mesure le chômage au sens du BIT.
En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur
est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :
- être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ;
- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
- avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois
mois
Demandeurs d’emploi selon Pôle emploi
Depuis février 2009, un nouveau classement des demandeurs d'emploi est entré en vigueur. Ce classement distingue les
demandeurs d'emploi inscrits en plusieurs catégories : A, B, C, D, E.
Les demandeurs d’emploi inscrits au pôle emploi sont regroupés en différentes catégories.
catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité
réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois)
catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité
réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage,
d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple
: bénéficiaires de contrats aidés).
Source :
INSEE février 2011
En ce qui concerne la frontière entre chômage et inactivité, l'Insee a défini un « halo du chômage » : ce sont des
personnes sans emploi qui souhaiteraient travailler, mais qui ne sont pas classées comme chômeurs.
Ensemble des personnes sans emploi souhaitant travailler : 3 370 000 (2010, en moyenne annuelle)
En moyenne sur le quatrième trimestre 2011, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 9,8 % de la population
active en France (y compris Dom). Pour la France métropolitaine, le taux de chômage s’élève à 9,4 %, soit 2,7
millions de personnes. Il est en hausse de 0,1 point par rapport au troisième trimestre 2011.
Le chômage, calculé par l'Insee, a poursuivi sa progression au quatrième trimestre 2011 (+ 0,1 point par rapport au
trimestre précédent), pour atteindre 9,4 % de la population active en métropole
Nombre de chômeurs par sexe Femmes Hommes
Taux de chômage BIT (%)
Ensemble
15-24 ans
25-49 ans
50 ans ou plus
Hommes
15-24 ans
25-49 ans
50 ans ou plus
Femmes
15-24 ans
25-49 ans
50 ans ou plus
Variation en points sur
Milliers
2011T3
9,3
2011T4 (p)*
9,4
un trimestre
0,1
un an
0,1
2011T4 (p)*
2 678
21,6
8,4
6,6
8,8
20,6
7,8
6,3
9,8
22,9
9,1
6,8
22,4
8,6
6,5
9,2
22,0
8,3
6,3
9,7
22,8
9,0
6,7
0,8
0,2
–0,1
0,4
1,4
0,5
0,0
–0,1
–0,1
–0,1
-0,1
0,2
0,2
0,2
0,6
1,4
0,6
0,4
–0,3
–1,3
–0,2
0,1
626
1 567
485
1 359
335
782
242
1 319
291
785
243
Taux de chômage selon le diplôme (Sortis depuis 1 à 4 ans de formation initiale)
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Diplômés du supérieur
10,1 10,4
9,7
10,1
9
6,1
9,6
10,7
Diplômés du 2e cycle du secondaire
15,1 17,4 17,9 18,1
14
16,5 23,1 22,5
Diplômés du Brevet ou pas diplômés
33,5 37,2 38,2 40,8
37
37,7 49,2 44,3
Ensemble
15,5 16,8 16,7 17,5
16
14,4 20,2 20,1
Diplômes de l'enseignement supérieur : DEUG, licence, maîtrise, master, DEA, DESS, doctorat,
école supérieure, DUT, BTS, diplôme paramédical et social (infirmière, assistant social, etc.), ...
Taux de chômage selon le sexe
Femmes
Ensemble
Hommes
Taux de chômage localisés par région (4e trimestre 2008
Alsace
6,7
Ile-de-France
Aquitaine
7,7
Languedoc-Roussillon
Auvergne
7,3
Limousin
6,5
Bourgogne
6,8
Lorraine
8,1
Bretagne
6,6
Midi-Pyrénées
7,9
Centre
6,9
Nord-Pas-de-Calais
Champagne-Ardenne
8,4
Basse-Normandie
7,7
8
Haute-Normandie
8,6
Pays de la Loire
6,7
Corse
Franche-Comté
7,6
6,8
11,2
11,1
Picardie
9
Poitou-Charentes
7,7
Provence-Alpes-Côte
d'Azur
Rhône-Alpes
9,3
7
Source : INSEE
La précarité de l'emploi amène des périodes d'alternance d'emploi et de chômage, appelées chômage récurrent. En
France, le ralentissement économique, la montée du chômage et l'assouplissement de certaines législations ont favorisé
le développement des emplois précaires.
Selon une enquête de l'INSEE en 2008, les CDD ou les contrats aidés représentent 12 % de l'emploi : 19,8 millions de
salariés ont un CDD et 3,1 millions sont sous d'autres formes de contrats. 17,2 % des salariés travaillent à temps partiel,
et un tiers d'entre eux souhaiteraient travailler à temps plein. Une femme sur trois occupe un emploi à temps partiel.
Le nombre d'emplois peu qualifiés a augmenté depuis une dizaine d'années et se caractérise par un recours fréquent
aux emplois précaires. Les populations qui subissent ce travail précaire sont majoritairement les salariés avec une faible
qualification, les salariés immigrés et étrangers, les jeunes et les femmes.
Source : http://www.vedura.fr/social/emploi/travail-precaire
Le chômage Volontaire : volonté de certaines personnes qui décident de leur plein gré de ne pas occuper d’emploi
(femme foyer, rentier, meilleurs emplois ....)
Le chômage Involontaire :
Chômage temporaire qu’une reprise d’activité permet de résorber, il est lié aux crises
Le chômage
économiques.
conjoncturel
Le chômage
structurel
Le chômage
frictionnel
Absence durable d’emploi résultant des déséquilibres structurels de l’économie
(déséquilibres régionaux, inadaptation des qualifications, déclins d’activités traditionnelles
etc.…). Il est lié à l'organisation d'une économie : inadaptation de l'offre et de la demande.
Chômage lié au temps moyen normalement nécessaire pour passer d’un emploi à un autre (il
résulte d’une mobilité insuffisante de la main d’œuvre)
Les Causes
Pour les économistes classiques et libéraux :
Le salaire est un coût : ils analysent le chômage comme un dysfonctionnement du marché du travail dû à la hausse du
coût du travail et à l’existence d’un salaire minimum qui fausserait le libre jeu de la demande et de l’offre de travail. Les
coûts salariaux sont trop élevés
Pour les économistes keynésiens,
Le salaire est un revenu : ils expliquent le chômage comme un sous-emploi du facteur travail dû à une insuffisance de la
Les politiques de l'emploi, entendues comme mesures spécifiques de lutte contre le chômage et d'amélioration de la
situation du marché du travail, existent dans tous les pays de l'O.C.D.E.
On distingue généralement deux grands types de politiques : les politiques actives, qui
cherchent à accroître le niveau de l'emploi dans l'économie, et les politiques passives
dont l'objectif est de rendre le chômage supportable (« traitement social du
chômage »), avec la volonté de ne pas accroître la demande de travail.
Emploi des seniors : retour des sanctions pour les entreprises
Il y aura bien des pénalités, équivalant à 1 % de leur masse salariale, pour les entreprises qui ne mettront pas en place un
plan en faveur de l'emploi des seniors d'ici au 1er janvier 2010. Les décrets nécessaires à l'entrée en vigueur de cette
mesure, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale, devraient être publiés dans le courant du mois de mai.
C'est un revirement de la part de l'exécutif. Début avril, le gouvernement avait décidé de ne pas publier les décrets. Il
était inopportun, estimait-il officieusement, de contraindre les entreprises à embaucher des salariés âgés quand nombre
d'entre elles sont en train de négocier des plans sociaux. Le gouvernement a finalement décidé que cette mesure devait
entrer en application, malgré la crise, la perspective d'un report ayant donné l'impression qu'il relâchait la pression.
D'autant que les syndicats en avaient profité pour demander des mesures en compensation de cet abandon, comme le
retour de la dispense de recherche d'emploi pour les seniors au chômage, qui disparaît progressivement d'ici à 2011
Source : Les Echos du 30/04/09
Pôle emploi, le service public de l’emploi
Pôle emploi : c’est le nom de l’organisme issu de la fusion ANPE-Unedic dévoilé le 16 octobre par Christine Lagarde et
Laurent Wauquiez.
Objectif assigné : concentrer dans un même lieu toutes les aides pour trouver un emploi.
Dans une interview accordée au quotidien le Parisien du 17 octobre, Laurent Wauquiez a indiqué que l’objectif de cette
fusion ANPE-Unedic "est triple : simplicité pour le demandeur d’emploi, accompagnement sur mesure, efficacité pour
le retour vers l’emploi".
Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/travail_859/pole_emploi_service_public_61387.html
Nicolas Sarkozy mise sur la formation en entreprise pour endiguer le chômage des jeunes
Le chef de l'Etat présente aujourd'hui le plan d'urgence sur l'emploi des jeunes. Il veut concentrer ses efforts sur
l'insertion dans le secteur privé en relançant les dispositifs de formation en alternance. Les mesures prévues devraient
coûter 1 milliard d'euros.
DOPER LA FORMATION EN ALTERNANCE
1. Renforcer l'apprentissage avec recrutement de 320.000 apprentis entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010. Extension
de l'exonération totale des charges sociales à toutes les entreprises embauchant des apprentis avant le 30 juin 2010 (coût
estimé: 100 millions d'euros).
Prime de 1.800 euros pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui embaucheront un apprenti avant le 30 juin
2010 (coût estimé: 70 millions d'euros).
100 millions d'euros supplémentaires seront débloqués par l'Etat dans l'aide à la formation par le biais d'avenants aux
contrats d'objectifs et de moyens signés avec les régions.
2. Soutenir les contrats de professionnalisation, avec pour objectif le recrutement de 170.000 du 1er juin 2009 au 1er
juin 2010
Prime de 1.000 euros pour chaque jeune de moins de 26 ans embauché sous cette forme de contrat jusqu'au 1er juin
2010. Prime portée à 2.000 euros pour les jeunes n'ayant pas le niveau bac (coût estimé: 226 millions d'euros).
3. Développement de contrats d'accompagnement formation pour préparer à l'emploi
50.000 jeunes de 16 à 25 ans inscrits à Pôle emploi bénéficieront à la rentrée 2009 d'un programme d'accompagnement
et de formation. Les régions associées à la mise ne place et au financement de ces programmes (coût estimé : 330
millions d'euros)
4. Développer les écoles de la deuxième chance
7.200 jeunes supplémentaires seront inscrits dans les écoles de la deuxième chance en 2009 et 2010 (l'objectif est
d'offrir 12.000 places dans ces établissements). L'Etat financera un tiers de ces places, comme les régions. (coût estimé
pour l'Etat : 26 millions d'euros)
5. Mission pour le développement de la formation en alternance confiée au PDG de Veolia Environnement Henri
Proglio, avec la tâche d'élaborer une charte de l'alternance qui sera soumise aux branches et entreprises
AIDE A L'INSERTION DURABLE
1. Favoriser les stages et favoriser les embauches de stagiaires
Obligation de rémunérer tous les stages de plus de deux mois (limite fixée à trois mois minimum aujourd'hui). Pour
donner l'exemple, Woerth et Santini appliqueront cette mesure immédiatement dans la fonction publique (nombre très
limité toutefois).
Prime de 3.000 euros pour toute entreprise qui embauchera en CDI avant la fin septembre 2009 un jeune déjà en stage
(coût estimé : 150 millions d'euros). L'objectif de 50.000 jeunes embauchés.
2. Doubler le nombre des contrats initiative emploi (CIE)
Quelque 50.000 CIE supplémentaires seront proposés pour l'embauche des jeunes au second semestre 2009. L'aide de
l'Etat pour ces contrats reste identique, à 47% du smic au maximum (coût estimé: 150 millions d'euros).
3. Renforcer les contrats aidés transférables dans le secteur privé
30.000 contrats aidés supplémentaires seront proposés aux jeunes, essentiellement dans les collectivités locales, pour
leur permettre d'acquérir une première expérience professionnelle dans des secteurs offrant des débouchés dans le privé.
Contrats financés à hauteur de 90% par l'Etat pendant un an (coût estimé de la mesure: 230 millions d'euros)
Source : Les Echos du 24/04/09
Mesures de politique active de l’emploi
Traitement économique (augmentation de l’offre sur le marché de l’emploi)
Mise en place de services publics de
 Fusion de l’ANPE et des ASSEDIC = création du pôle emploi
l’emploi
Mise en place de formations
professionnelles
Aides financières aux employeurs
Création d’emploi public
Réduction du temps de travail
 Renforcement de l’apprentissage avec le recrutement de
320 000 apprentis entre le 1/06/09 et le 30/06/10
 Développement des contrats d’accompagnement formation,
des écoles de la deuxième chance
 Favorisation des stages et de l’embauche des stagiaires
 Prime à l’embauche pour les entreprises de – de 50 salariés qui
embaucheront un apprenti avant le 30/06/10
 Allègement des cotisations sociales pour les entreprises
embauchant des apprentis avant le 30/6/2010
 Aide à la création d’entreprise
 Doubler le nombre des contrats initiative emploi
 Renforcer les contrats aidés dans les collectivités locales dans
des secteurs offrant des débouchés dans le privé

Lois Aubry sur les 35 heures
Mesures de politique passive de l’emploi
Traitement social
Aides aux personnes au chômage

Indemnisation des chômeurs par l’assurance ou
d'assurance. Elles permettent de garantir une stabilité de
leurs revenus, pendant une durée limitée, tout en protégeant
contre l'exclusion sociale
Actions pour obtenir une baisse du
nombre de chômeurs

Aides à la recherche d’emploi , développement des
contrats d’accompagement etc….
Par une diminution du nombre des actifs

Allongement de la scolarité

Abaissement de l’âge de départ à la retraite

Encouragement à partir en préretraite

Suspension de l’immigration
Par une diminution du nombre de demandeurs

Promotion à la création d’entreprise, statut de l’auto
entrepreneur

Mise en place de stages de reconversion à destination des
chômeurs

Développement des contrats aidés

Pénalités envers les entreprises qui ne permettront pas en
place un plan en faveur de l’emploi des seniors
•Mécanismes

Les conséquences de la perte de confiance des ménages sur le chômage
Malaise social :   Epargne   Consommation  ventes   Production   argent pour
payer salaires

 Chômage
Les conséquences d’une baisse de la demande sur le taux de chômage
Baisse de
la demande
Baisse de la
production
Baisse du
chiffre
d’affaires
Augmentation du
chômage
Moins d’argent pour
payer des salaires
Licenciements
Les conséquences de l’augmentation du nombre de chômeurs sur la demande
Augmentation
du
nombre
de
chômeurs
Baisse des
revenus
Baisse du
pouvoir
d’achat
Augmentation des
allocations versées par
l’Etat
Baisse de la demande
Augmentation du
déficits publics
Les conséquences de l’augmentation du SMIC sur la production puis sur l’emploi
Augmentation du
Augmentation des revenus
Salaire Interprofessionnel de
Hausse du
pouvoir d’achat
Augmentation de
demande
Augmentation de la
production
Croissance
Baisse du Chômage
Augmentation des charges
sociales
Augmentation du coûts de la
main d’œuvre
Baisse de la
demande
Augmentation du
chômage
Baisse de la
production
Les principales dimensions de la politique de l’emploi
l'ensemble
des
actions
gouvernementales ayant un
impact direct sur les créations
d'emplois et le nombre d'actifs.
intervention sur le marché du travail afin
de réduire les déséquilibres qui s’y
manifestent (chômage, inadéquation entre
l’offre et la demande de travail).
Deux composantes
Les politiques passives
Les politiques actives
Les politiques passives de traitement du chômage : traitement social
Aides aux personnes au
chômage
Exemples :
 indemnisation
des
chomeurs en fonction
des cotisations
Aides
à la recherche
d'emploi etc.
Actions pour obtenir un baisse du nombre de chômeurs
 Par une diminution du
Par
nombre des actifs.
une diminution du
nombre de demandeurs
d’emploi
Exemples :

 allongement
de
la
scolarité
Abaissement
de l’âge de
la retraite
Encouragement au départ
anticipé à la retraite
 suspension
l’immigration
de
Exemples :
 Mise
en place
« emplois jeunes »
Développement
contrats
CRE…
aidés
Promotion
:
des
des
CES,
à la création
d’entreprise
Formation
par
des
reconversion
des chômeurs
stages
de
Les politiques actives de traitement du chômage: traitement économique
Objectif : Augmenter le nombre d’emplois sur le marché du travail
Moyens utilisés :
 La formation professionnelle
Les politiques économiques visant au retour durable d'une forte = moyen le plus efficace
pour créer des emplois et donc réduire le chômage
création d’emploi public
Primes à l’embauche
•
Face au poids des dépenses d’indemnisation du chômage, on assiste à une
nouvelle orientation de la politique de l’emploi en France. Il s’agit, d’une part,
de privilégier les mesures actives (formation professionnelle, fonctionnement
du marché du travail, incitation à l’activité) par rapport aux mesures passives
(incitation au retrait d’activité) et, d’autre part, de rendre les systèmes
d’indemnisation du chômage plus favorables à l’emploi (dégressivité des
allocations chômage, possibilité de cumul partiel avec des revenus d’activité,
subventions à la création d’entreprises pour les chômeurs, sanctions en cas de
refus de propositions d’emploi).