Vers une vision intégrée - Ministère de l`emploi et de la formation
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Transcript Vers une vision intégrée - Ministère de l`emploi et de la formation
Royaume du Maroc
Ministère de l’Emploi et
de la Formation Professionnelle
Casablanca le 26/4/2012 : Rencontre de Monsieur
Abdelouahed SOUHAIL Ministre de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle avec la Chambre Française
du Commerce et d’Industrie au Maroc
Structure de l’exposé
•
Introduction
•
Les apports de la constitution
•
Les politiques publiques susceptibles de concrétiser les droits économiques et sociaux
•
Législation du travail, droit de la sécurité sociale et développement de la compétitivité de
l’entreprise
•
Vision du Département de l’Emploi en matière de relations sociales
•
Emploi
•
Travail
•
Protection Sociale
•
Formation Professionnelle
2
Introduction
La nouvelle constitution adoptée par le peuple marocain le 1/7/2011 a apporté
d’importantes avancées. Son apport à la question des droits de l’homme et au
mode travail dans sa dimension globale est considérable.
• Non discrimination
• Droits économiques et sociaux
• Droits fondamentaux au travail (représentation professionnelle, libertés
syndicales, droits à la négociation collective, droit à la grève.)
• Droit des étrangers
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Les apports de la constitution
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I- La promotion de la non- discrimination
Préambule (partie intégrante de la constitution) :
« bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de
quiconque, en raison de sexe, de la couleur, des croyances, de la
culture, de l’origine sociale ou régionale, de la langue, du
handicap ou de quelques circonstances personnelle que ce soit».
• Article 19: « l’homme et la femme jouissent à égalité, des droits et
libertés
a
caractère
civil,
politique,
social,
culturel
et
environnemental. »
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II- Les droits économiques sociaux et culturels
• Article 31: «l’Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales
œuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal
accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir
du droit:
Aux soins de santé
À la protection sociale, à la couverture médicale et à la solidarité
mutualiste ou organisée par l’Etat;
À une éducation moderne, accessible et de qualité;
À l’éducation (…)
À la formation professionnelle et à l’éducation physique et artistique;
À un logement décent
Au travail et à l’appui des pouvoirs publics en matière de recherche
d’emploi ou d’auto-emploi
A l’accés aux fonctions publiques selon le mérite
À l’accès à l’eau et à un environnement sain
Au développement durable »
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III) les droits fondamentaux au travail
• Représentation des intérêts professionnels
Article 8 : « Les organisations syndicales des salariés, les chambres professionnelles et les
organisations professionnelles des employeurs contribuent à la défense et à la promotion des
droits et des intérêts socio-économiques des catégories qu’elles représentent ».
• Droit à la négociation collective
Article 8 : « Les pouvoirs publics œuvrent à la promotion de la négociation collective et à
l’encouragement de la conclusion des conventions collectives du travail … »
• Liberté syndicale
Article 8 : « les organisations syndicales des salariés (…) contribuent à la défense et à la
promotion des droits et des intérêts socio-économiques qu’elles représentent ».
Article 9 : « Les organisations ne peuvent être dissous ou suspendus par les pouvoirs publics
qu’en vertu d’une décision de justice »
Article 29 : « Sont garanties les libertés d’association et d’appartenance syndicales … »
• Le droit de grève
Article 29 : « Le droit de grève est garantie, une loi organique fixe les conditions et les modalités
de son exercice »
• Le droit des étrangers
Article 30 : « Les ressortissants étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux
citoyennes et citoyens marocains »
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IV – Concertation, consultation et participation
• Article 13: « les pouvoir publics œuvrent à la création
d’instances de concertation, en vue d’associer les différents
acteurs sociaux à l’élaboration, la mise en œuvre, l’éxecution
et l’évaluation des politiques publiques ».
o Notre pays dispose d’organes à composition tripartites qui
peuvent accomplir les missions prévues dans cet article. Il
s’agit notamment de :
Conseil économique et social
Conseil de la négociation collective
Conseil de la médecine du travail et de la prévention
des risques
Conseil supérieur de promotion de l’emploi
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Ces Dispositifs constitutionnels ont fait l’objet d’engagements
dans le cadre du programme gouvernemental qui seront
traduits sous forme de politiques publiques :
o La promotion des droits économiques et sociaux (droit à l’emploi, à la
protection social, à l’encadrement, à la formation professionnelle, au
travail…)
o Le respect des droits de l’homme dans leurs dimensions globales.
( civils, politiques, économiques, sociaux et culturels).
o Le développement durable.
o Le respect des principes et fondements de l’Etat de droit.
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Les politiques publiques susceptibles
de concrétiser les droits économiques
et sociaux
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La politique publique sociale (sécurité sociale, couverture médicale, solidarité
mutualité, RAMED).
La politique publique du travail ( droit au travail aux conditions du travail décent
exercice de liberté sociale, respect du droit du travail et de la sécurité sociale).
La politique publique de la formation professionnelle (formation des jeunes,
adaptation des formations aux besoins du marché du travail, développement de
l’employabilité….)
La politique publique de l’Emploi (auto-emploi, emploi salarié, l’emploi des jeunes
diplômés).
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Législation du travail, droit de la
sécurité sociale et développement de
la compétitivité de l’entreprise
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Le code du travail entré en vigueur le 8/4/2004 est d’un grand apport pour
l’encadrement de la relation du travail à la fois dans sa dimension individuelle
et collective et pour l’amélioration de l’environnement de l’entreprise.
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1- Les principaux apports sont:
La rénovation du cadre juridique de la relation individuelle du travail
La valorisation des relations collectives du travail (représentation professionnelle, libérté syndicale,
négociation collective, conventions collectives …)
L’instauration d’une flexibilité pour l’entreprise en matière de recrutement, de compression du
personnel et d’aménagement du temps du travail.
Parachèvement de l’arsenal juridique régissant le travail par l’adoption de la quasi-totalité des textes
réglementaires (décrets et arrêtés).
La mise en place des mécanismes de stabilité de l’emploi.
•
Elaboration de projets de textes structurants sur la santé et la sécurité au travail ;
•
L’amélioration du cadre juridique des relations professionnelles (la préparation d’un projet de loi
organique sur l’exercice du droit de grève et d’un projet d’une nouvelle loi sur les syndicats
professionnels)
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2- Valorisation des ressources humaines au sein de l’entreprise
L’amélioration du système de protection sociale et de couverture médicale ;
L’extension de la sécurité sociale à d’autres catégories (travailleurs indépendants) ;
La mise en place du système d’indemnité pour perte d’emploi.
L’institutionnalisation du dialogue social au sein de l’entreprise
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La vision du Département de
l’Emploi en matière de relations
sociales
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Instauration et renforcement des mécanismes
de l’Etat de droit dans le domaine social :
Respect des droits et des obligations des parties à la relation du travail,
Respect des droits fondamentaux au travail tels qu’ils sont définis par
l’OIT, et de la législation sociale de manière générale.
Mise en œuvre du concept du travail décent dans les entreprises,
Citoyenneté sociale au sein de l’entreprise,
Entreprise citoyenne,
Autonomisation en matière de fonctionnement des rapports collectifs du
travail,
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Construction d’un Modèle Social Marocain
Principes :
Cohésion sociale,
Justice sociale,
Compromis social,
Compréhension mutuelle, patronale/syndicale
Protection sociale et couverture médicale.
Voies et moyens de réalisation du modèle:
Négociation collectives,
Dialogue social,
Partenariat social
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Emploi
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ANALYSE DU MARCHE DE L’EMPLOI
Cartographie
du chômage
Chiffres clés
(Année 2011)
Source HCP
•
•
•
•
•
Un stock de chômeurs qui dépasse un million
Maintien du taux de chômage sous la barre de 10%
Taux de chômage des diplômés qui demeure élevé
Persistance du chômage de longue durée
Forte sélectivité du chômage chez les diplômés primodemandeurs d’emploi
– 1 chômeur sur 2 est primo-demandeur d’emploi
– 2 chômeurs sur 3 le sont depuis plus d’un an
– 1 chômeur sur 4 cherche un emploi depuis 5 ans
1 028 000 chômeurs dont 30,6% de femmes
80% des chômeurs sont des jeunes de 15 à 34 ans
Taux de chômage national 8,9%
Taux de chômage des jeunes 14,8% (23% en milieu urbain)
15-24 ans
17,9%
25-34 ans
12,9%
Taux de chômage des diplômés 16,7%
Taux d’activité 49,2%
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MESURES DE PROMOTION DE L’EMPLOI EN VIGUEUR
Acquisition d’une première expérience pour les
jeunes diplômés en quête d’emploi
IDMAJ
Exonération de charges sociales en faveur de
l’entreprise
Environ 300.000 insertions depuis le démarrage du
programme (2007)
TAEHIL
MOUKAWALATI
Amélioration de l’employabilité
des diplômés
) (ارجPlacement
chercheurs d’emploi pour des postes identifiés ou
potentiels
Environ 70.000 bénéficiaires depuis le démarrage du
programme (2007)
Appuis aux porteurs de projets de création
d’entreprises
Près de 4000 entreprises créées générant près de
11.000 postes d’emploi depuis le démarrage du
programme
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VERS DE NOUVELLES PERSPECTIVES
Consolidation et amélioration des dispositifs de promotion de l’emploi sur la
base d’évaluation des programmes en cours :
Favoriser et améliorer les conditions d’insertion des chercheurs d’emploi dans le
secteur privé
Renforcer l’auto emploi
Renforcer la compétitivité de l’entreprise
2 mesures urgentes
Prise en Charge Sociale PCS
Convention de partenariat Etat/CGEM du 24 mai 2011
Entrée en vigueur le 15 octobre 2011
Contrat d’Intégration
Professionnelle CIP
Programme du gouvernement : Consolidation et amélioration des mesures existantes
Elaboration de nouvelles mesures :
MOUBADARA :Renforcement de l’emploi dans l’économie sociale ; services sociaux éducatifs et de proximités
TAETIR : Reconversion et requalification des diplômés chômeurs de longue durée
ISTIAAB : Dispositif incitatif pour l’intégration du secteur informel dans l’économie formelle
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VERS DE NOUVELLES PERSPECTIVES
MISE EN PLACE D’OUTILS PERFORMANTS D’OBSERVATION ET D’INTERMÉDIATION SUR LE
MARCHÉ DU TRAVAIL
Observatoire national de l’emploi –système d’information intégré :
Deuxième semestre 2012
Préparation du document de projet, qui servira de plateforme de travail, comprenant une série
de propositions susceptibles d'être mises en œuvre pour mettre en place l'Observatoire national
de l'Emploi, précisant les objectifs, les missions, le cadre institutionnel et organisationnel, les
axes stratégiques du plan d’action et la consistance des travaux , les enseignements tirés du
benchmark et les besoins d'assistance technique…
Présentation du document de projet de l’observatoire aux partenaires pour avis et proposition
Premier semestre 2013
Soumettre, pour approbation, le projet de texte portant création et organisation de l’Observatoire
ainsi que les décisions de création des instances d’impulsion et de coordination
Renforcement du rôle du système d’intermédiation et partenariat Public-Privé à travers:
Élargissement de la mission de l’ANAPEC aux non diplômés
Mise en conformité et suivi des activités des Agences de Recrutement Privées (ARP)
Echange d’information et lancement de projets communs entre l’ANAPEC et les ARP
Dynamisation des instances de concertation et de coordination
RENFORCEMENT DU CADRE INSTITUTIONNEL
Amélioration de la gouvernance et du fonctionnement de l’ANAPEC en dynamisant son comité
d’études prévu par la loi 51/99
Mise en place d’un cadre normatif approprié et intégré de promotion de l’emploi fixant l’intervention
publique en matière de promotion de l’emploi ainsi que les mécanismes de son financement, sa mise en
œuvre et de son suivi
Travail
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Rapports avec les syndicats
• Rapports entre syndicats et gouvernement en évolution vers une stratégie de
collaboration et de coopération.
• Accords sociaux : 1er aout 1996, 2000, 2003 et 26 avril 2011
• Les syndicats sont régulièrement consultés par le Ministère sur les différentes
questions les intéressant, sont membres des différents organes de
consultation, de négociation et de gestion.
• Certaines actions sont exécutées conjointement avec ces syndicats dans le
cadre de tripartisme.
• Les rapports entre les syndicats et la CGEM s’améliorent : création des
mécanismes de médiation sociale préventive des conflits, dialogue social
direct .
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Elections professionnelles
(délégués des salariés)
• Organisées dans les entreprises et établissements
occupant au moins dix salariés ;
• Dernières élections organisées en mai 2009.
• Elections professionnelles courant 2012 dans la
perspective du parachèvement des institutions
constitutionnelles.
• Démarrage de cette opération le 15 avril 2012 par
le recensement des établissements assujettis
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Inspection du travail
• Missions principales :
– Contrôle de l’application de la législation sociale
– Conciliation des conflits individuels et collectifs
• Structure des effectifs :
– Inspecteurs du travail : 366
– Médecins inspecteurs : 22
– Ingénieurs chargés de la sécurité : 24
• Organisation administrative :
–
–
–
–
51 délégations de l’emploi
99 circonscriptions du travail
45 circonscriptions des lois sociales en agriculture
12 inspections médicales du travail
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Amendements du code de travail
• Le code du travail a été élaboré de manière tripartite et adopté
par consensus par le parlement.
• Depuis son entrée en vigueur, des difficultés ont surgi, ainsi que
des divergence en matière d’interprétation
– L’organisation professionnelle des employeurs demande
quelques amendements
– Les organisations syndicales des travailleurs s’opposent à tout
amendement.
• Tout amendement du code du travail suppose l’adhésion de tous
les partenaires sociaux.
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Protection Sociale
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Projet d’indemnité pour perte d’emploi
Prestations garanties aux bénéficiaires de l’IPE :
Bénéficier de l’indemnité pour perte de l’emploi pendant 6 mois ;
Continuer à bénéficier de l’AMO et des AF pendant la période du service de l’IPE ;
Comptabiliser le nombre de jours équivalent à la période du service de l’IPE dans l’assurance
pension;
Accompagner le bénéficiaire de l’IPE par l’ANAPEC afin d’intégrer le marché du travail.
Etat d’avancement du projet :
2010 : constitution d’une commission interministérielle pour l’examen de la possibilité de la
contribution de l’Etat au financement du projet de l’IPE.
Dialogue social avril 2011 : Accord du Gouvernement pour la contribution au financement du
démarrage du dispositif à hauteur de250 MDH;
Le C.A travail sur le choix des scénarii possibles pour la mise en œuvre de l’IPE.
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Bilan de la couverture sociale et médicale
Indicateurs de la sécurité sociale
• Salariés déclarés à la CNSS: de 1.914.249 en 2007 à 2.544.191 en 2011;
• Entreprises affiliés à la CNSS: de 109.976 en 2007 à 135.018 en 2011;
• Montant des prestations servies: 7 milliards 664 millions DH en 2007 à 10
milliards 740 Millions DH.
Indicateurs AMO :
• Personnes ayants droit ouvert à l’AMO : du 1.912.827 en 2007 à 3.231.858;
• Personnes bénéficiaires des prestations AMO : de 81.781 en 2007 à 431.958;
• Montant des prestations servies : de 209 MDH en 2007 à 1milliards 511
millions DH.
Extension de la couverture sociale et médicale
Pour l’ensemble des salariés du secteur privé
Objectif :
Généraliser la couverture sociale assurée par le régime de sécurité sociale et le
régime AMO-CNSS à l’ensemble des salariés du secteur privé non déclarés ou
sous déclarés à la CNSS.
Approche à suivre :
Renforcement des liens entre les organes de contrôle de la CNSS et de
l’inspection du travail ;
Sensibilisation des assurés sur les méfaits de la sous déclaration ;
Conclusion de conventions avec les organisations patronales visant la lutte
contre le secteur informel ;
Concertation avec les départements concernés (artisanat, commerce et
industrie, agriculture, …) en vue de mettre en place des programmes efficaces
de généralisation de la couverture sociale des salariés du secteur privé.
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Extension de la couverture sociale et médicale
Pour l’ensemble des travailleurs non salariés
Objectif :
Mise en place d’un ou plusieurs régimes instituant une couverture sociale et
médicale au profit des travailleurs non salariés.
Approche à suivre :
Réalisation des études sectorielles dans une logique progressive , pour la
détermination des caractéristiques des populations concernées afin de
concevoir les régimes de couvertures sociales adéquats.
Intégration de la catégorie des travailleurs non salariés du secteur du transport
routier disposant d’une carte professionnelle au régime de la sécurité sociale
géré par la CNSS; à travers un amendement du dahir de 1972 en novembre
2011 dernier;
Elaboration des textes législatifs en concertation avec les départements et
organisations syndicales et professionnelles concernés.
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Projet de réforme du secteur de la retraite
Diagnostic de la situation des régimes de retraite dont les principales conclusions
Fragilité des équilibres démographiques et financiers;
Importance de la dette implicite;
Importance des taux de cotisation d’équilibre;
Nécessité d’introduire des réformes dans l’immédiat;
Problématique de gouvernance;
Faiblesse de la couverture sociale en matière de retraite.
Principes fondamentaux à respecter :
Garantie de l’équilibre et de la pérennité des régimes à long terme;
Prise en compte de la capacité contributive des affiliés et des employeurs;
Sauvegarde des droits acquis à la date de la réforme;
Respect du lien actuariel entre l’âge de la retraite, le taux d’annuité et le taux de cotisation.
Scénarios de réforme proposés par la commission technique :
Scénario 1: Réforme paramétrique du système
Scénario 2: Organisation institutionnelle dualiste publique/privée
Scénario 3: Système de retraite intégré (Régime unique)
Etape suivante : Commission technique en mois de mai 2012 en vue de préparer la réunion de la
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commission nationale qui doit statuer sur le scénario à adopter
Formation Professionnelle
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STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée -
FONDEMENTS
•
La nouvelle constitution a érigé la formation professionnelle, pour la première fois dans notre
pays, en droit des citoyennes et des citoyens. A ce titre, l’Etat, les établissements publics et les
collectivités territoriales sont appelés à œuvrer à la mobilisation des tous les moyens disponibles
pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens à jouir de ce droit.
•
Les Hautes Orientations de SA MAJESTE, notamment celles contenues dans Son Discours de
février 2011 à l'occasion de l’installation du Conseil Economique et Social qui visent le
développement des ressources humaines à travers une formation professionnelle et un
enseignement technique leur permettant d'accéder au marché de l'emploi et de satisfaire aux
exigences des stratégies sectorielles et des chantiers structurants du pays.
•
La charte Nationale d’Education et de Formation, qui consacre la formation professionnelle en
principal levier stratégique d’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale à travers la
qualification des ressources humaines;
•
Le programme du Gouvernement qui a pris l’engagement de développer le système actuel de
formation pour en faire un système souple, réactif et suffisamment ancré dans le milieu
professionnel, d’une part, et bien articulé avec les différentes composantes du système
d’Education et de Formation, d’autre part.
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée -
FINALITES/ENJEUX
L’accompagnement et la réussite des plans sectoriels de développement économique
et social adoptées par notre pays;
La satisfaction d’une demande en formation de plus en plus forte des jeunes et des
entreprises;
La prise en considération des spécificités des différentes catégories de populations,
notamment celles en situation de précarité
La garantie de la formation des personnes tout au long de la vie.
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée ACQUIS DU SYSTÈME ACTUEL
Plusieurs leviers ont été développés visant, entre autres, un meilleur ancrage du système dans le
milieu professionnel, l’amélioration de la qualité des formations et l’optimisation de son
rendement, dont :
1- la réingénierie du système de FP selon l’Approche par Compétences (APC)
2- la diversification des modes de formation (formation alternée et formation par apprentissage)
3- la délégation de la gestion de la formation aux entreprises et aux Fédérations Professionnelles
développée à travers la gestion des établissements par les Professionnels et le développement de
Centres de Formation par Apprentissage Intra-Entreprises (CFA-IE)
4- la mise en place de mécanismes visant le développement de la formation en cours d’emploi,
destinée aux salariés des entreprises, à savoir:
• Les Groupements Interprofessionnels d’Aide aux Conseils (GIAC), qui sont des associations créées
par les fédérations professionnelles pour aider les entreprises à réaliser leurs diagnostics
stratégiques, à identifier leurs besoins en compétences et à réaliser leurs plans de formation
• Le Système des Contrats Spéciaux de Formation (CSF), à gestion tripartite (Etat, Employeurs,
Employés), permet un remboursement partiel des dépenses engagées par les entreprises pour la
réalisation des programmes de formation de leurs salariés;
• Le dispositif d’aide directe aux entreprises pour la formation dans les secteurs émergents.
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée Défis du Système de FP
Malgré les avancées réalisées, notre système de formation professionnelle se heurte
toujours à de multiples contraintes :
Une faible réactivité et flexibilité;
Une capacité d’accueil encore limitée;
Une faible articulation avec les autres systèmes d’éducation et de formation;
Des contraintes inhérentes au pilotage et à la gouvernance du système.
Pour palier ces insuffisances et adopter les axes de rénovation devant favoriser la
mise en place d’un système optimal, réactif et souple, le Ministère a lancé, après
une large consultation, la réalisation d’une étude d’élaboration d’une « vision
stratégique de développement de la FP à l’horizon 2020»
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée Nouvelle vision de développement de la Formation Professionnelle à
l’horizon 2020:
• Vision définie de concert avec l’ensemble des intervenants et des partenaires
nationaux et internationaux
• Vision déclinée territorialement dans le cadre de la régionalisation avancée,
conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution;
• Vision touchant :
La gouvernance du système de la FP ;
L’articulation entre le pilotage stratégique et le pilotage opérationnel
Les aspects organisationnel, institutionnel et pédagogique du dispositif de
la FP
Les modes d’organisation et de fonctionnement des EFP, leur degré
d’autonomie de gestion le niveau d’implication des professionnels dans la
mise en œuvre de la formation
Les sources et procédures de financement
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée -
Organes de pilotage et suivi de l’élaboration de la vision:
1- Pilotage :
• Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Conseil Supérieur de
l’Enseignement et CGEM
2. Orientation et coordination :
• Comité stratégique: regroupant l’ensemble des acteurs et intervenants (Ministères,
opérateurs publics et privés de formation, fédérations, chambres et associations
professionnelles, syndicats, ONG,…
3. Suivi et validation :
• Comité de suivi: émanation restreinte du comité stratégique.
Appropriation de la vision par les partenaires internationaux :
• Contribution des partenaires internationaux à l’enrichissement des termes de références
de l’étude
• Organisation conjointe DFP/ETF de 3 ateliers de travail pour partage et échange d’avis
sur les résultats des différentes étapes de l’étude
• Organisation de 3 réunions de partage et d’information sur les résultats des différentes
étapes de l’étude
• Mise à disposition des partenaires internationaux des copies des livrables validés
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
- Vers une vision intégrée -
Etat d’avancement de l’élaboration de la vision:
1- Diagnostic du système actuel de FP :
• Réalisé et validé par les organes de pilotage et de suivi
2- Benchmark au niveau international :
• Meilleures pratiques de quatre pays (France, Allemagne, Canada et Corée)
étudiées en détail;
• d’autre meilleures pratiques dans d’autres pays sont également étudiées sur
des aspects spécifiques et thématiques,
• Les résultats de ces bonnes pratiques seront exploités pour consolider les
axes de rénovation de notre système
3- Définition de la nouvelle vision: en cours et sera achevée en Mai 2012
Merci pour votre
attention