Amputation du membre supérieur

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Transcript Amputation du membre supérieur

AMPUTATIONS
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Définition
Epidémiologie
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Etiologie
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Chirurgie
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Prothèses
Rééducation
Réadaptation
DEFINITION
Absence
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innée ou acquise
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d’un membre ou d’un segment de membre.
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EPIDEMIOLOGIE
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Amputations du membre supérieur : 14%des amputations.
8000 à10000 personnes en France.
Portrait type : homme, jeune (2/3 ont moins de 40ans), en activité professionnelle,
70% amputés avant-bras ,28% amputés bras.
membre dominant dans74% cas.
1% désarticulés épaule ;
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Amputation du membre inférieur : 86% des amputations.
Portrait type : sujet âgé (en moyenne plus 60 ans).
Localisation au pied dans 44% des cas, à la jambe dans 27% des cas, à la cuisse dans 18%
des cas, au bassin dans 1% des cas.
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Amputations bilatérales : dans 10% des cas.
ETIOLOGIE
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Amputation du membre supérieur :
traumatique : 83% dont 13%
brûlures électriques.
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neuro vasculaire : 9%
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congénitale :6%
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Amputation du membre inférieur :
vasculaire : 55% (70%gangrène,
30% ischémie aigüe).Facteurs de
risque :diabète, HTA, dyslipidémie,
tabac.
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traumatique : 35% (AVP, AT)
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tumorale : 5%
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congénitale : 2%
CHIRURGIE
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Elle est souvent réalisée en urgence ou en semi-urgence ; l’information doit être
donnée en termes simples et adaptés au patient.
Un accompagnement psychologique est souhaitable.
Le niveau d’amputation est déterminé en fonction de l’étendue de la lésion et de la
possibilité d’appareillage (moignon ni trop court, ni trop long…).
Il est souhaitable que le chirurgien réalise :
-une section de l’os avec un angle de Faraboeuf (prévention des conflits avec la
prothèse)
-une ostéomyoplastie : recouvrement de l’extrémité de l’os amputé par les muscles
-un enfouissement de l’extrémité des nerfs dans le tissu musculaire (prévention de la
formation de névromes).
En post opératoire, le moignon peut être soit ouvert (nécessité alors d’une
cicatrisation dirigée), soit fermé (avec cicatrice distale un peu postèrieure).
LES PROTHESES
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Prothèses du membre supérieurs
1.effecteurs terminaux :
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Soit inertes :anneau, crochet, pince, main esthétique ou
parade.
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1.pièce terminale :pied prothétique
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Soit actifs :
-prothèses automotrices commandées par des
mouvements de l’épaule controlatérale saine, par cable
-prothèses myoélectriques commandées par la contraction
volontaire et contrôlée du moignon.
2.pièces intermédiaires:
entre effecteur et emboiture, elles assurent la cohérence de
la prothèse et l’esthétique ; elles sont en dural, cuir,
PVC,….
Il est plus ou moins complexe : pied monoaxial avec partie
talonnière souple, pied polyaxial, pied dynamique à
restitution d’énergie (lame de carbone).
2.pièces intermédiaires : genou pour les amputations tibiales,
pièces de liaison.
3.emboiture :
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3.emboiture :
au contact du moignon, elle assure la suspension et
l’activation de la prothèse.
Prothèses du membre inférieur :
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Prothèses dites « conventionnelles » : le maintien de la
prothèse était assuré par un principe de suspension, avec
une embrase en cuir.
Prothèses dites « contact » :l’emboiture fait contact avec
toute la surface du moignon ; elle est réalisée à partir d’un
moulage platré du moignon.
Un manchon fait interface entre le moignon et l’emboiture.
FABRICATION PROTHESE
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Moulage sur
manchon
polyuréthane
Fabrication de
l'emboiture
Raccord à la pièce
distale
REEDUCATION
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L’objectif est d’obtenir la meilleure autonomie
possible, le meilleur moyen étant l’appareillage.
Il existe cependant plusieurs contre indications
à l’appareillage: désadaptation trop sévère à
l’effort , démence, très grand âge.
La rééducation s’effectue en équipe
pluridisciplinaire, avec médecin de Médecine
Physique et Réadaptation, IDE,
kinésithérapeute, appareilleur, ergothérapeute.
IDE :
Intervient à tous les stades de la prise en charge : cicatrisation du moignon,
préparation à l’appareillage, appareillage.
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Pansement du moignon :
Pansement sec sur moignon
fermé ; ablation des fils selon les
consignes du chirurgien (J10 à
J15).
Cicatrisation dirigée sur moignon
ouvert, sur le principe des
pansements humides ;extrême
vigilance pour les moignons
vasculaires.
Dans tous les cas, le pansement
doit être le plus fin possible, fermé
par adhésif, et jamais par bande :
facilite le chaussage de la prothèse
et évite tout phénomène de garrot.
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Soins du moignon
installation :toujours la plus
confortable possible, devant
préserver les amplitudes
articulaires (coussin sous le genou
chez l' amputé tibial proscrit), et
lutter contre l’œdème (moignon de
jambe sur repose pied en fauteuil
roulant).
contention : la lutte contre l’œdème
post opératoire permettra la
diminution des douleurs, facilitera
la cicatrisation et l’appareillage.
AMPUTATION PLAIE MOIGNON
AMPUTATION PLAIE MOIGNON
IDE :
Intervient à tous les stades de la prise en charge : cicatrisation du moignon,
préparation à l’appareillage, appareillage.
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Evaluation de la douleur :
Systématique, par l’EVA le plus souvent, doit
préciser la localisation, le type, l’horaire de la
douleur, et permettre ainsi d’évoquer :
-douleur vasculaire: localisée à l’ensemble du
moignon, plutôt la nuit moignon allongé,
éventuellement accompagnée de troubles
trophiques.
-douleur du membre fantôme :douleur neurogène,
provenant de la section des nerfs donnant au
cerveau une information erronée concernant le
membre amputé : impression de présence, parfois
douloureuse. Elle est prévenue par un
appareillage précoce, et traitée par anticomitiaux
(RIVOTRIL, TEGRETOL, NEURONTIN), par le
massage du moignon, par le bandage du moignon.
- douleur liée au pansement : trop serré, trop
sec…
- douleur liée à l’appareillage: vérifier l’apparition
d’un point d’appui, douloureux ou responsable
d’un érythème, et le marquer au feutre en
prévision d’une retouche de l’appareil .
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Education et information :
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lavage quotidien du moignon
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surveillance cutanée
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apprentissage du chaussage de la
prothèse
hygiène de la prothèse : nettoyage
quotidien de l’emboiture au savon
de Marseille, entretien des bonnets
et gaines.
Kinésithérapeute :
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Préparation du moignon, par des exercices de
globulisation (renforcement musculaire),
masssage de cicatrice (prévention des zones
d’adhérence),
Entretien orthopédique : lutte contre les
raideurs articulaires, permettant la
verticalisation puis la reprise de la marche.
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Réadaptation à l’effort.
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Travail de la marche avec prothèse.
Appareilleur :
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prothèse provisoire: réalisée même si le moignon n’est
pas cicatrisé; elle est fabriquée rapidement, et peut
s’adapter aux variations de taille du moignon.
Prothèse définitive : réalisée à cicatrisation complète,
lorsque le moignon est stable, et le patient autonome
à la marche avec la prothèse provisoire.
Une deuxième prothèse définitive doit être réalisée,
« de rechange ».Ensuite, le renouvellement d’effectue
tous les cinq ans, mais des réparations sont
réalisables dans l’intervalle.
Psychologue :
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Le travail de deuil doit être réalisé, le
plus souvent en service de
rééducation, comprenant une phase de
choc initial, une phase de refus et
d’agressivité, une phase de
dépression, puis une phase de
réinvestissement dans l’avenir.
READAPTATION
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Conduite automobile
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Réadaptation professionnelle
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Handisport