par Diana SEBBAR et Johanna ZERMATI
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Transcript par Diana SEBBAR et Johanna ZERMATI
« La création d’entreprise
innovante »
Diana SEBBAR et Johanna ZERMATI
Pôle Valorisation de l’Université Nice Sophia Antipolis
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Plan
1ère
Partie: Le cadre législatif
2nde
Partie: Le processus de
création
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1ère Partie:
Le cadre législatif
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A - Présentation
de la loi sur l’innovation
La loi n°99-587 sur l’innovation et la recherche du 12 juillet
1999 a pour objet de favoriser le transfert de technologies
de la recherche publique vers le secteur économique et la
création d’entreprises innovantes.
(art. L.413-1 et suivants du code de la recherche).
Elle instaure un cadre juridique :
-conciliant les nécessités de la participation des
personnels de la recherche publique vers les entreprises
-garantissant le fonctionnement régulier des services
publics et la moralité du comportement de leurs agents.
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Une
définition : « Est appelée start-up reliée à
la recherche toute entreprise créée à partir d’une
idée ou d’une technologie élaborée dans un
laboratoire.
Le créateur d’entreprise peut-être le chercheur, le
post-doc du laboratoire ou un tiers. »
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B - Les possibilités
offertes par la loi
1- L’Article 25-1
Art.L413-1 à L413-7 du code de recherche
permet
à un agent public de participer à la création d’une
entreprise destinée à valoriser les travaux de recherche
qu’il a réalisés dans l’exercice de ses fonctions.
Il
s’agira dans tous les cas d’une entreprise nouvelle
Le
chercheur doit participer à titre personnel à la
création d’entreprise, il sera par exemple dirigeant, associé
ou gérant, il a la possibilité de participer au capital de la
société (pas de plafond).
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L’entreprise
doit conclure un contrat ou une
convention avec les tutelles du laboratoire qui valorisent
les travaux de recherche
2 possibilités pour le chercheur :
La mise à disposition
Le détachement
Sa participation est soumise à autorisation, l’Université doit
saisir la Commission de Déontologie de la Fonction
Publique de l’Etat.
Lorsque que l’autorisation touche à sa fin, le chercheur
peut soit :
rester dans l’entreprise
reprendre son activité
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2 - L’Article 25-2
(Art.L.413-8 à L.413-11 code de recherche)
Pour apporter son concours scientifique
et/ou
Pour participer au capital social d’une entreprise dans
la limite de 49% (donnant droit au maximum à 49% des
droits de vote)
Il s’agit d’un travail intellectuel auprès d’une entreprise
valorisant les travaux de recherche ou du savoir faire
Un contrat de valorisation (licence brevet ou savoir
faire) est conclu entre la société et les tutelles du
laboratoire.
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Cette activité est :
-rémunéré (plafond env. 69.600 € brut /an)
-soumise à autorisation (5 ans maxi renouvelable)
Elle représente au maximum 20% de son temps.
soit 1 journée / semaine
Important: Il s’agit d’une dérogation au principe de non
cumul d’activités et de rémunérations des fonctionnaires.
Le chercheur reste en activité dans son établissement
d’origine.
Son activité dans l’entreprise doit être :
-scientifique, -personnelle
-s’effectuer à l’extérieur du laboratoire
(Attention au conflit d’intérêts)
Pas de taches de gestion et/ou d’encadrement.
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3 - L’Article 25-3
(Art.L.413-12 à L.413-14 code de recherche)
Il
doit s’agit d’une société anonyme (SA)
Le
chercheur doit se limiter à participer :
au Conseil d’Administration (orientation et mise
en œuvre de l’activité de l’entreprise)
ou
au Conseil de surveillance (organe de contrôle de
la gestion de l’entreprise)
Pas d’activité scientifique
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Une
autorisation est accordée pour la durée du
mandat
Possibilité
de rémunération du chercheur par des jetons
de présence (plafonné)
Possibilité
de participation au capital social / et aux droits
de vote à hauteur de 20% maxi.
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C - Quelques chiffres
Entre 2000 et 2003 :
Recul des demandes d’autorisations au titre du « 25-1 »
de 38,7% à 19,7%
Les demandes de « 25-2 » passent dans le même temps
de 50,5% à 76,9%
Les demandes de « 25-3 » chutent sur la même période
de 10,8% à 3,4% .
Sur 451 demandes entre 1999 et 2004 :
• 124 concernent des 25-1
• 301 concernent des 25-2
•
26 concernent des 25-3
Le taux de mortalité des entreprises créées est faible
puisque 87,5% d’entre elles sont encore en vie.
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Le positionnement du chercheur dans
l’entreprise créée
Le chercheur à l’origine du projet est dans :
76% des cas PDG gérant ou président
17,5% des cas associé,
3,5% des cas conseiller technique ou scientifique
On notera sur la période 1999 - 2004
Une diminution des projets portés par des chercheurs de
40% à 27%
Une augmentation des projets portés par des
enseignants-chercheurs de 34% à 56%.
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2nde Partie:
Le processus de création
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A- La PI et la preuve de
concept
1- Nécessité de protection de la technique et
de libre d’exploitation
Cas de l’absence de droits de PI « solides »
Création fondée sur des savoir-faire avec appui d’un
laboratoire pour développer les brevets a posteriori:
souvent insuffisant pour assurer la viabilité du projet
Le transfert de technologie:
Accès à la PI d’un laboratoire de recherche via la
négociation d’une licence donnant lieu au versement de
royalties par l’entreprise au laboratoire.
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2- Maturation du projet et « preuve de
concept technologique »
Constat: Insuffisance fréquente de maturation à l’origine
du manque de crédibilité et de l’échec des projets de
création d ’entreprise
Nécessité d’une « preuve de concept » au regard de:
l’état de la technique (preuve du fonctionnement, de la
reproductibilité et du caractère innovant)
L’état du marché (définition des applications finales et
existence d’un besoin correspondant)
L’état de la PI
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3- Autres facteurs de risques
Capacité managériale,
Accueil du produit sur le marché,
Conjoncture économique,
Capacité commerciale…
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B- Les aides à la création
1- Le pôle Valorisation et l’Incubateur Paca-Est (IPE)
Rôle du Pôle valorisation:
Détecter des projets innovants, accompagner le porteur de projet
dans la démarche de création en collaboration avec l’IPE
Rôle de l’IPE:
- Identifier et accompagner les projets innovants.
- Offrir aux projets incubés un appui en matière d’hébergement, de
formations, conseils et expertises via l’accès à son réseau
pluridisciplinaire de compétences (scientifique et technique,
juridique et financière, stratégique et commerciale, industrielle, etc.)
Objectif: que le projet aboutisse, en fin d'incubation (24 mois
maximum),
à
une
société
créée
ayant
démarré
commercialement
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Principaux critères de sélection par
l’IPE:
Le caractère innovant du projet : technologie, concept ou service
innovant
L’adossement à un établissement public ou laboratoire de recherche :
- projets directement issus de la recherche publique (technologie
développée au sein d’un établissement public de recherche)
- ou projets adossables à la recherche publique (via exploitation d’une
licence ou un contrat de partenariat avec un laboratoire de recherche)
L’implantation dans les Alpes-Maritimes ou le Var
La limitation à 6 mois maximum de l'existence de la société, si société
déjà créé (tolérance car normalement la société ne doit pas être
créée)
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2- Panorama des principales aides
financières à l’innovation
Les aides publiques :
- Le CNCE (Concours National d’Aide à la Création
d’Entreprises de technologies innovantes)
- OSEO
- Autres sources de financement public: APCE, ADEME,
appels à projets VALORPACA, collectivités locales…
Les mesures d’allègements fiscaux et de charges
sociales:
- Le Crédit Impôt Recherche
- Le statut de JEI
Les financements privés: « Business angels »,
sociétés de capital-risque, fonds d’amorçage
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Quelques liens utiles:
Incubateur PACA EST: http://www.pacaest.com/
VALORPACA: http://valorpaca.univmed.fr/
OSEO: http://www.oseo.fr/
Agence pour la création d’entreprise:
http://www.apce.com/
http://www.pacainnovation.com/
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Pour toute demande, n’hésitez pas à solliciter le Pôle Valorisation:
[email protected]
Merci pour votre attention.
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