Transcript Gastronomie

Salon des Maires – 25/11/14
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La gastronomie : un atout immatériel et commercial pour les territoires, un motif de déplacement
générant du chiffre d’affaires (restauration 53Md€, filière alcool 16 Md€).
Avec plus de 100.000 restaurants « traditionnels », le secteur de la restauration contribue
fortement à l’emploi et à l’aménagement du territoire.
La qualité de la nourriture : un des premiers facteurs d’attractivité touristique de la France pour le
tourisme international. Les repas représentent 22% du budget des séjours des touristes.
La notoriété de certaines régions est d’abord fondée sur la gastronomie et les vins. La
gastronomie et les activités liées (achat de produits du terroir – 9% du budget) : 1ère source de
retombées économiques du tourisme pour les territoires.
Valoriser son patrimoine gastronomique avec l’accompagnement de l’Etat – contrat de
destination- et Atout-France -guide sur les opportunités suite de la reconnaissance UNESCO du
repas gastronomique des français.
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Mise en place des « cités de la gastronomie » pour conforter le commerce et l’artisanat de
proximité et d’excellence, et l’attractivité et la balance commerciale de la France.
Depuis juin 2013, Tours, Dijon, Lyon et Paris-Rungis sont labellisées « cités de la gastronomie » ;
chacune développant un thème fédérateur (sciences et cultures de l’alimentation, vigne et vin,
nutrition et santé, approvisionnement et animation des marchés).
Des sites remarquables du goût mis en place sous la forme d’un équipement national et/ou de la
mise en réseau de structures locales (halles, pépinières entreprises, etc.)
Déclinaison des spécificités gastronomiques des territoires : culture, agriculture, écologie,
tourisme.
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Mise en place depuis le 15/07/14, pleine application au 1er Janvier 2015.
Lisibilité de l’offre de restauration, mise en valeur des professionnels, différenciation des
établissements de restauration dans lesquels il y a une réelle transformation des produits de ceux
dans lesquels on ne procède qu’à du réchauffage ou à de l'assemblage.
Sauvegarde des savoir-faire et du caractère artisanal de la cuisine traditionnelle.
Incite au recours et à la valorisation des produits artisanaux locaux : pâté en croute de la ferme X,
confiture de l’artisan Y, dessert du pâtissier Z, etc.
En 4 mois, près de 4 500 établissements utiliseraient déjà le dispositif.
Un point d’étape et d’évaluation au printemps : les élus des communes touristiques seront
sollicités.
Une démarche volontaire, sans procédure formelle de labellisation, l’application sur le terrain de
la mention « fait maison » est accompagnée par l’Etat : DGE – DGCCRF – DIRECCTE.
Dossier d’accompagnement des professionnels de la restauration : www.economie.gouv.fr/fait-maison
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Objectif : valoriser la cuisine française traditionnelle.
Délivré par le préfet du département pour une durée de 4 ans sur la base d’un audit de
conformité. Il ouvre droit à un crédit d’impôt des dépenses de modernisation engagées (durée de
3 ans pour un montant de 15.000 €). Il a été reconduit jusqu’au 31 décembre 2017.
A ce jour, 3 000 titres de maître-restaurateur ont été délivrés sur l’ensemble de la France. Atout
France et le réseau des CCI assurent la promotion du titre.
Pour 40 % des restaurateurs, ce titre a permis de moderniser l’établissement ; pour 30 % d’entre
eux, il a permis d’améliorer la relation avec la clientèle.
Pour développer le titre, une campagne nationale de promotion est en préparation pour
sensibiliser le consommateur.
Il valorise le travail des produits frais, l’utilisation des produits frais de saison, et fixe un objectif
d’approvisionnement en produits dans les circuits de proximité et circuits courts :
approvisionnement d’un certains nombre de produits à moins de 50km.
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