Transcript Les rayons X: leurs effets positifs et négatifs

Partie 1
Historique
« Tout est toxique, rien n’est toxique, tout est une
question de dose. »
Paracelse (1493-1541)
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Les rayons X : leurs effets positifs et négatifs
Partie 1
Historique
 1895 : découverte des rayons X par Röentgen
 1896 : traitement du 1er cancer par les rayons X
 1898 : découverte du radium par Pierre et Marie
Curie
• 1917 : création de 3 services de cancérologie
• 1923 : création des 9 Centres Régionaux de Lutte
Contre le Cancer
 1950 : cobaltothérapie
 1970 : accélérateurs linéaires
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Les rayons X : leurs effets positifs et négatifs
Partie 2
Définition
• La radiothérapie est un des traitements
du cancer. Elle consiste à exposer les
cellules cancéreuses d’une tumeur à des
rayonnements (on dit aussi rayons ou
radiations) qui empêchent la multiplication
des cellules malades et entraînent leur
destruction. Ces rayonnements sont
produits par des accélérateurs de
particules. C’est ce qu’on appelle
«l’irradiation» de la tumeur.
• La radiothérapie est un traitement fréquent du cancer, mais pas
systématique. Son indication dépend de la localisation du cancer, de
son stade d’évolution et de l’état général de la personne malade.
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Les rayons X : leurs effets positifs et négatifs
Partie 2
Définition
• Les rayons (des photons de
haute énergie ou des électrons)
sont émis en faisceau par une
machine (appelée «accélérateur
linéaire
de
particules»
ou
«accélérateur») située à proximité
de la personne malade ; ils
traversent la peau pour atteindre la
tumeur.
• La radiothérapie peut être
associée à d’autres traitements du
cancer, comme la chirurgie et la
chimiothérapie.
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Partie 3
Comment les rayons peuvent-ils à la fois donner le cancer et le guérir ?
C’est une question de dose.
• A faibles doses , les rayons ne peuvent ni causer le cancer ni le guérir.
• A des doses plus importantes et sur des durées longues, il est vrai que les rayons
peuvent entraîner des cancers. On sait bien que les premiers utilisateurs des
rayons ou de la radioactivité (Marie Curie par exemple) ont payé de leur vie leur
absence totale de précautions vis-à-vis d’un danger qu’ils ne soupçonnaient pas.
• Le cas de la radiothérapie est très différent. Au contraire des doses très faibles
délivrées spontanément par l’environnement, les doses utilisées sont calculées
pour détruire les cellules cancéreuses et elles le font avec une grande efficacité.
Ces mêmes doses ont également une certaine nocivité pour les tissus normaux au
voisinage de la tumeur. Ils sont donc protégés au maximum par des caches
plombés personnalisés.
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Partie 4
Les progrès de la radiothérapie
• Depuis les premières utilisations de la radioactivité pour traiter les cancers
à la fin du XIXème siècle, la radiothérapie a fait des progrès considérables.
• D’abord en augmentant l’énergie des particules utilisées dans les
accélérateurs. De façon schématique, plus la particule utilisée aura une
énergie élevée, plus elle sera pénétrante et pourra atteindre des organes
profonds en minimisant les lésions causées aux tissus sains traversés avant
d’atteindre leur cible.
• En utilisant des particules plus lourdes comme
les protons ou les neutrons qui permettent de
traiter avec une très grande précision des
cancers difficilement accessibles comme les
tumeurs
ophtalmiques
ou
les
tumeurs
cérébrales.
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Les rayons X : leurs effets positifs et négatifs
Partie 4
Les progrès de la radiothérapie
• Un des plus grands progrès est dû au souci constant de limiter la zone
d’irradiation à la tumeur en épargnant au maximum les tissus sains
environnants. Le scanner a remplacé la radiographie pour définir plus
précisément la zone à traiter. Il peut être couplé à une IRM ou à un imagerie
fonctionnelle telle que le TEP-scan pour encore affiner la définition des
limites de la tumeur. Les caches plombés ont été remplacés par des
collimateurs multilames permettant une conformation des faisceaux
d’irradiation à la forme de la tumeur.
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Partie 4
Les progrès de la radiothérapie
• En associant la radiothérapie à la chimiothérapie : les
effets bénéfiques de ces deux traitements s’additionnent,
voire se potentialisent pour augmenter les chances de
destruction de la tumeur.
• Une meilleure connaissance des mécanismes
cellulaires de réponse à l’irradiation dans les cellules
tumorales permet de développer des nouvelles
thérapeutiques augmentant la radiosensibilité tumorale
sans pour autant majorer la toxicité au niveau des tissus
sains.
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