Endométriose salpingite tumeurs utérines tumeurs ovariennes

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Transcript Endométriose salpingite tumeurs utérines tumeurs ovariennes

Endométriose
salpingite
tumeurs utérines
tumeurs ovariennes
David-Emmanuel Broche
ENDOMETRIOSE
Définition
Autogreffe spontanée en situation
hétérotopique d’un endomètre fonctionnel
hormonodépendant, qui va subir les variations
cycliques d’un endomètre normal
Localisation
• Péritoine
• Trompes, ovaires
• CDS de Douglas, ligaments utéro-sacrés, cloison rectovaginale
• Vessie, rectum…
• Col utérin, cicatrice d’épisiotomie…
• Myomètre : « adénomyose »
Epidémiologie
• Femme en période d’activité génitale
• Terrain familial
• ATCD gynéco. : GEU, fibromes,
curetages…
• 8 à 10 % des femmes de 30-40 ans,
volontiers nullipares ou paucipares
Circonstances de découverte
• Symptomes multiples, fonction de la localisation des
lésions
• Caractéristique typique : périodicité
• Signes à prédominance permenstruelle, s’aggravant avec le
temps
– Douleur pelvienne prémenstruelle,  pendant les règles,
dysménorrhée secondaire
– Dyspareunie
– Stérilité
– Métrorragies et ménorragies (25%cas)(adénomyose)
– Masse pelvienne : kyste endométriosique
– Cœlioscopie pour bilan de stérilité
Circonstance de découverte
• Asymptomatique dans 25 à 50% des cas,
découverte fortuite lors
– D’un examen clinique (masse annexielle)
– D’un échographie (kyste ovarien)
– D’une cœlioscopie pour bilan de stérilité
=> Retard diagnostic fréquent: 9 ans, les lésions
peuvent parfois alors être étendues
Circonstance découverte(3)
• Les « 6 D »:
–
–
–
–
–
–
Dysménorrhée secondaire le + souvent
Dysovulation
Dyspareunie profonde
Douleur pelvienne chronique
Défécation douloureuse, diarrhée
Dysurie
Symptômes de l’endométriose
Communs
Dysménorrhée
Dysovulation
Infertilité
Dyspareunie
Algies
pelviennes
Non rares
Métrorragies
Dysurie
Lombalgies
Dyschésie
Ténesme
Occasion.
Hématurie
Rectorragies
Algie ombilicale
Saignement
vaginal
Rares
Abdomen aigu
Hémoptysie
Occlusion
digestive
Hydronéphrose
Examen clinique
• Souvent négatif
• Spéculum :
– Petits kystes bleutés sur le col
– Petits nodules bleus et arrondis sur le vagin
• TV :
– Nodules douloureux au niveau du Douglas
– Rétroversion utérine fixée
– Ovaire  de volume et douloureux, ± fixé
• TR : atteinte recto-vaginale
Bilan complémentaire
• Écho. (+++), par voie abdo. et vagin. voire
endorectale
• HSG : adénomyose et lésions tubaires
• IRM : parfois utile au suivi thérap.
• Cœlio. (+++) : diagnostique et thérap.
• Bio : CA-125 
ÉCHOGRAPHIE
COELIOSCOPIE
COELIOSCOPIE
Ovarienne
Traitement de l’endométriose
• Traitement médical :
– Progestatifs de synthèse (norstéroïdes) en
continu, effets secondaires (anabolisme,
virilisme)
– Danatrol : antigonadotrope, 3/j en continu,
effets secondaires +++
– Analogues de la LH-RH (Décapeptyl,
Enantone), 1 injection/mois
Régression spontanée à la ménopause
Traitement de l’endométriose
• Traitement chirurgical :
– Cœlioscopie opératoire :
•
•
•
•
Électrocoagulation des lésions ou vaporisation laser
Kystectomie
Résection péritonéale ou des lésions ut sacrées
Adhésiolyse
– Laparotomie résection digestive
La chirurgie gynécologique de l’endométriose est
la plus difficile
Traitement de l’endométriose
• En général :
– Cœlioscopie première à visée diagnostique et
thérapeutique
– ± analogues de la LH-RH si traitement non
radical
Traitement de l’adénomyose
• Traitement médical :
– Progestatifs de synthèse
– Le + souvent, résistance au tt médical
• Traitement chirurgical :
– En cas d’échec du tt médical
– Hystéroscopie opératoire : endométrectomie subtotale
si utérus de petit volume et femme jeune (20 à 50%
d’échec)
– Hystérectomie totale le + souvent
Conclusion
•
•
•
•
•
Douleurs
Stérilité
Asymptômatique
Gravité…
Traitement médico-chirurgical
SALPINGITE
Salpingite aiguë
• En  par  des MST
• 30% des infections génitales hautes
• Clinique :
–
–
–
–
–
Femme jeune ou ado
Douleur pelvienne d’apparition brutale, violente
Fièvre à 39°
Leucorrhées jaunâtres, nauséabondes
Recherche FR : changement récent de partenaire, DIU
Salpingite aiguë: Terrain
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•
•
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•
•
Femme jeune <30 ans en age de procréer
Multiplicité des partenaires sexuels
Vaginose bactérienne
Présence DIU, procédure endo-utérine
Faible niveau socio-éco
Tabagisme
Infection par VIH
Salpingite aiguë: physiopath
• Infection ascendante, à partir vagin et/ou col
utérin
• Évolution à bas bruit fréquente expliquant
la fréquence des séquelles et stérilité tubaire
Salpingite aiguë: les germes
2 types:
- IST: Chlamydia Tracomatis, et Gonocoque
- Germes de la flore colique: entérobactéries,
(E Coli) et vaginale: Streptocoque (surtout
B), et anaerobies Bacteroides fragilis,
Prevotella bivius, peptococcus et
peptostreptococcus
Association des 2 types dans 50 % des cas
Salpingite aiguë
• Clinique (suite) :
– Pelvis sensible dans son ensemble
– Pas de défense ni contracture
– TV très douloureux avec empâtement des 2 annexes
• Bilan paraclinique :
– Prélèvement endocervical
– NFS, VS, CRP, sérologies
– Echo : masses annexielles hétérogènes + aspect
œdémateux de l’endomètre
Salpingite aiguë: diag différentiel
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Appendicite aigue
GEU
Douleurs pelviennes anorganiques
PNA
Cholécystite aigue
Occlusion fébrile
Tumeur ou kyste ovarien
Salpingite aiguë
• Hospitalisation :
– Cœlioscopie en urgence si tableau de péritonite, en
particulier chez nullipare
– ATBthérapie à large spectre (Augmentin® + Oflocet®)
– OU Ceftriaxone / cycline
– Bloquage de l’ovulation par OP (dystrophie ovarienne)
• Surveillance :
– Clinique : douleur, t°, état général
– Bio. : NFS, VS, CRP
– Echo