L`histoire du miel
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Transcript L`histoire du miel
*Ioniţă Georgiana
*Marinică Andrei
* Corneci Marian
* Beşliu Nicoleta
•L ò rigine des abeilles
•Les types de miel consacrés
•L ̀extraction du miel hier et aujourd h̀ ui
•Le symbolisme des abeilles
•Les premières abeilles sont probablement apparues en même temps que les premières
fleurs,c ̀est-à-dire il y a plus de 100 millions d ̀années.
•On a retrouvé les plus anciens fossiles des abeilles en inclusion dans de l ̀ambre.Ces
abeilles appartiennent au genre Electrapis.Elles vivaient au Crétace supérieur,il y a
environ 70 millions d ̀années dans l ̀actuelle région de la Baltique.
•L ̀expression ‹‹abeille à miel›› est un nom désignant des insectes sociaux parmi les
abeilles qui produisent de miel en quantité significative,mais aussi,l ̀un des noms
usuels de l ̀abeille européenne(Apis mellifera).
•Les abeilles domestiques sont principalement de l ̀espèce Apis mellifera.Originaire
d ̀Europe et d ̀Afrique,c è st en effet l è spèce la plus utilisée pour produire du miel.
•Les abeilles à miel se trouvent uniquement à l ̀état sauvage(elles
ne sont pas domestiquées).
•Abeille tueuse est le nom donné à une hybride d ̀abeilles née d ù n
croisement entre les reines de la sous-espèce africaine
Apis mellifera scutellata et des abeilles Apis mellifera ligustica.
*Le miel de romarin,aussi appelé ‹‹Miel de Narbonne››(une commune française),était
consideré comme le meilleur miel du monde.De couleur blanche et très rare en
France,il est principalement produit dans les Corbières.
*Le miel de sapin des Vosges(un miel de couleur foncée produit dans le massif
vosgien-massif montagneux situé au nord-est de la France)est aussi très reputé.De
couleur très sombre,il est issu du miellat se déposant sur les branches de sapin.
*Le miel du Yémen-pays arabe où fleurissent des jujubiers(Ziziphus zizyphus),peut
coûter jusqu ̀à 150 euros le kilogramme selon son niveau de qualité.
*Le miel de Pitcairn(une ȋle de l ̀océan Pacifique)est considéré le plus rare et pur du
monde car il n ̀y a pas de pollution dans l ȋ̀ le.
*Le miel de Sidr(jujubier) est issu de
l ̀arbre de Jujubier sauvage,aussi connu
sous le nom de Ziziphus spina-christi.
*Il a des qualités extraordinaires,étant
considéré aphrodisiaque naturel.
* Le miel de Sidr est bon pour:
renforcer le système immunitaire,
promouvoir la santé et la vitalité
générale, faciliter les menstruations,
favoriser la récupération rapide
après l'accouchement.
*Le miel de Sidr du Yémen possède un
goût délicieux, différent de ceux des
autres régions parce que le sol est
plus riche, ce qui a une influence sur
la saveur.
•Le miel,aliment de consommation courant,a été utilisé chez les Egyptiens pour
embellir la peau et pour embaumer les morts.
•Il a été aussi utilisé durant la première et la seconde guerre mondiale pour accélérer la
cicatrisation des plaies des soldats.
•Présent dans le Delta du Nil et à Sumer,le miel servait à
sucrer les aliments.Lors des Jeux olympiques antiques,
les athlètes buvaient de l ̀eau miellée pour retrouver
rapidement leurs forces.
•À partir du Moyen Âge,en Chine,puis en Europe,il sert à
la fabrication du pain d ̀épices.À l ̀époque de Paracelse,le miel était utilisé en
médicine comme agent antiséptique pour la guérison des infections.
•Il a également été utilisé pour confire les fruits et les légumes et il a permis la
conservation de la viande.
•Il a de même servi pour la fabrication de l ̀hydromel(eau+miel).
… “ hier” et “aujourd h̀ ui”
•L ̀extraction est l ̀opération qui se
passe dans la “miellerie” et qui
consiste à faire sortir le miel des
cadres par l ̀effet de la force
centrifuge.
•Il existe toutes sortes de mielleries,des
plus automatisées où on peut traiter
plusieurs tonnes de miel par
jour,aux plus artisanales où tout se
fait à la main,jusq ̀à faire tourner
l ̀extracteur avec une manivelle et
transvaser le miel avec des seaux(ce
que nous faisions à nos débuts…).
L ̀abeille a une importance symbolique
non négligeable depuis la nuit des temps
en tant que manifestation du pouvoir
divin. La mission de cet animal est de
révéler la parole divine, la vérité. Dans
quelques communautés juives, avant
d ̀envoyer les garçons apprendre
l ̀alphabet, les mères confectionnent des
gâteaux au miel en forme de lettres afin
que les enfants aient un avant-goût de la
douceur de la connaissance.
À coté de la naissance des abeilles, il y a
beaucoup de légendes historiques. Par
exemple, dans les textes de l'ancienne
Egypte, les abeilles sont nées des larmes
du Dieu solaire Râ. Et les Grecs
pensaient que les abeilles naissaient
spontanément de cadavres d'animaux.
Ouvrières de la ruche, les abeilles sont le
symbole d'une communauté industrieuse
et prospère gouvernée par la reine. D'où
leur symbolisme royal et impérial, en
France et dans l'ancienne Egypte.
Mais aussi animatrices de l'univers entre
terre et ciel, les abeilles symbolisent le
principe vital, elles matérialisent l'âme
Symbole de résurrection, on la trouve
figurée sur les tombeaux en tant que signe
de survie post-mortuaire. La saison où elle
semble disparaître -les trois mois d'hiverest rapprochée des trois jours durant
lesquels le Christ mort est invisible, juste
avant de ressusciter. Chez les Celtes, qui buvaient l'hydromel, ou dans les traditions gaulloises,
l'abeille évoque les notions de sagesse et d'immortalité de l'âme.
Les abeilles symbolisent également l'éloquence, la parole et l'intelligence. En hébreu le nom de
l'abeille Dbure vient de la racine Dbr, parole. Elles se posent sur la bouche de Platon, enfant, ) ou
encore sur les lèvres de Saint Ambroise, patron des apiculteurs.
Enfin par son miel et par son dard, l'abeille est considérée comme l'emblème du Christ : d'un côté
sa douceur et sa miséricorde, de l'autre l'exercice de sa justice en tant que Christ-juge.
Aliment premier, à la fois nourriture et
boisson, à l'image du lait auquel il est
souvent associé, le miel est dans toutes les
traditions d'abord symbole de richesse et
de douceur. Les traditions celtes célèbrent
l'hydromel comme boisson d'immortalité.
Comme dans la mythologie grecque, où il
est le breuvage des Dieux de l'Olympe.
Symbole de connaissance, de savoir et de
sagesse, il est l'aliment réservé aux élus,
aux initiés, aux êtres d'exception, dans ce
monde comme dans l'autre.
Tous les grands prophètes font référence au
miel dans les Ecritures, la Parole est du
miel, il représente la douceur, la justice, la
vertu et la bonté divine. Le miel en viendra
aussi à désigner la béatitude suprême et
l'état de nirvâna. Symbole de toutes les
douceurs, le miel de la connaissance fonde
le bonheur de l'homme.
Le miel était depuis l’antiquité un bon remède
pour un ensemble de maladies, et ses effets
sur la longévité et la bonne santé étaient très
connus. Ne serai-ce comme preuve que l’état
de santé quasi parfait des élévateurs
d’abeilles. L’histoire elle-même nous rapporte
un certains nombre de personnes, célèbres,
d’une longévité remarquable, et qui avaient,
pour secret, un régime alimentaire à base de
miel.
Mais, on est en droit de se demander : les
musulmans avancent que le Coran parle des
remèdes contenus dans le miel, tout en
sachant que de nombreuse nations, tels les
Pharaoniens, les Grecs, les Romans..
l’utilisaient autant que remède, et qu’il fut
déjà cité dans les autres Livres Saints ; en
quoi donc consiste la nouveauté dans le Coran
et où ce miracle réside-t-il donc ? La réponse
s’éclaircit dans les 3 points suivants :
1.
Dieu ne cite pas le miel explicitement, mais parle de ce qui sort du ventre des
abeilles. Toute la liberté donc, est à l’homme d’étudier les excrétions des
abeilles, à savoir, le miel, l’alimentation royale, la cire, voire le poison.., de
connaître leur caractéristiques et d’analyser leurs compositions. C’est l’étape
de la connaissance.
2.
Toutes ces substances, citées si-dessus, sont des remèdes. Sans une analyse de
près, l’homme serait incapable d’attribuer chaque maladie à son remède. Le
Coran l’invite, de ce fait, à faire des recherches et des expériences sur ces
substances pour en raffiner les connaissances et en tirer profit. C’est l’étape de
l’expérimentation.
3.
Le Coran annonce textuellement « une guérison pour les gens. Il n’a pas dit :
remède pour tout le monde. Ce qui signifie que pas toutes les maladies vont être
traitées par du miel, seulement certaines.
Ces trois petites remarques ont, pour point commun, l’invitation à méditer,
à réfléchir et rechercher, qu’ouvre le Coran. C’est ici que réside le miracle.
Car à la fin du verset, Dieu dit : « Il y a vraiment là une preuve pour des gens
qui réfléchissent ».
•
Le Miel est présent sur la Terre bien avant
l'homme car les abeilles qui le fabriquent y sont
apparues il y a des dizaines de millions d'années.
• Au Moyen Âge, la cire et le miel correspondent
à des ressources naturelles de grandes valeurs.
• L’apiculture connut une grande renaissance sous
Charles-Quint; il ordonna que chaque domaine
ait un apiculteur et un responsable de
l’hydromel. Puis, il institua des lois de protection
de l’apiculture. L’Eglise également s’y
intéressait fortement pour la cire qui servait à
confectionner les cierges.
• Le sucre que nous connaissons aujourd'hui
n'est utilisé que depuis quelques siècles
seulement : c'est le miel qui était utilisé pour
édulcorer les mets, jusqu'à très tard même
pour de nombreux paysans modestes.
L’apiculture telle qu’elle est pratiquée à cette époque est des plus rudimentaires. On
se contente de surveiller les essaims sauvages, de débiter les troncs dans lesquels
ceux-ci ont trouvé refuge et au moment de la récolte d’en piller le butin de cire et de
miel par étouffage.
A partir du XII° siècle, dans les chartes latines et françaises, on retrouve donc
désignés sous le nom de « bigres », ces gardes chargés de la surveillance des abeilles
sauvages (les « bigreries ») et de la récolte des miels et cires issus de ces mêmes
essaims. Mais leur fonction la plus importante consiste en la récupération des
essaims sauvages susceptibles de coloniser à nouveau les ruches troncs.
« Aux XIV° et XV° siècles, existaient en France des forestiers spéciaux, les bigres,
plus anciennement appelés apicularii ou bigri, que le pouvoir royal, les seigneurs
laïcs et ecclésiastiques entretenaient pour recueillir les essaims sauvages et les élever
dans des ruchers modèles installés soit dans le voisinage, soit au milieu même des
bois ; c'étaient les « bigreries » ou « hostels aux mouches».
Mais toutes les régions ne recourent pas à ces bigres, ancêtres de agents forestiers.
Certaines régions ont recours à des « briseurs » ou « brixeurs dans les régions ou il
n'existe pas de « bigreries » la garde des abeilles est confiée à des paysans qualifiés
de « brixeurs » ou encore briseurs.
Les Egyptiens avaient également découvert les
abeilles et leurs produits. La plus ancienne
description de l'apiculture provient d'un bas-relief
datant de 2400 ans av. J.C., du temple solaire d'Abu
Ghorab en Basse-Egypte. Du miel, ils tiraient
également une boisson fermentée: l'hydromel. Ils
utilisaient la cire également.
Les plus grandes activités apicoles étaient situées en
Basse-Egypte, une zone riche en cultures. L'abeille y
fut même choisie comme symbôle du pays. En
Haute-Egypte, c'était plutôt une apiculture nomade
qui était pratiquée.
La récolte de miel fut également représentée dans les
tombes de l'ancienne Egypte, notamment celle de
Pabasa. Il était considéré comme source d'immortalité
et servait à conserver la dépouille du pharaon.
Le miel était utilisé comme offrande aux dieux ainsi
que pour la production de médicaments sur base de
ses propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques.
Dans les papyrus Ebers et Edwin Smith, le miel
était l'ingrédient le plus utilisé dans les remèdes,
tant en usage externe qu'en usage interne.
En l'absence de sucre, il servait également
d'agent sucrant dans la fabrication du vin et la
préparation de pains et gâteaux. Ceci est attesté
par des hiéroglyphes datant de 3000 ans av. J.C.
Les pharaons utilisaient le miel au cours de la
célébration de leur mariage. Cette coutume s'est
transmise dans la culture greco-romaine et
jusqu'au Moyen-Âge. Les jeunes mariés buvaient
une boisson à base de miel durant le premier
mois du mariage afin d'apporter joie et bonheur.
Ceci a conduit à la «lune de miel».
Dans les textes de l'ancienne Egypte, les abeilles
sont nées des larmes du Dieu solaire Râ. En
tombant sur le sol, ces larmes se sont
transformées en abeilles. Le miel ainsi fabriqué
faisait partie des offrandes religieuses.
Au printemps 1804, Napoléon Bonaparte, alors
Premier consul, songe à instituer un nouveau régime
impérial et à doter celui-ci d'emblèmes et de symboles
nouveaux. Parmi les différents animaux qui lui sont
proposés (éléphant, lion, aigle, coq), les abeilles ont sa
faveur particulière : "Elles sont l'image d'une
république qui a un chef".
Au-delà de la métaphore toute symbolique, le choix de
Napoléon repose sur des motivations plus scientifiques
et idéologiques. Le futur empereur veut rattacher le
nouveau régime à une dynastie royale qui avait
gouverné la France. Si l'aigle impérial associe la
mémoire de Charlemagne au nouveau régime, les
abeilles, remontant plus loin encore, rappellent le
souvenir des Mérovingiens, c'est-à-dire de Clovis et de
sa lignée.
Que vient faire la science dans cette affaire ? Si un lien est établi
entre Napoléon et les abeilles mérovingiennes, c'est à partir des
découvertes archéologiques du XVIIe siècle et de l'érudition des
historiens du début du XIXe siècle. Beaucoup d'entre eux, en
effet, s'accordaient pour voir dans cet insecte vertueux et
bénéfique un des emblèmes royaux mérovigiens. Ils se fondent
sur la découverte, à Tournai, de la tombe du Childéric Ier, roi des
Francs saliens. Parmi l'abondant matériel funéraire retrouvé dans
cette tombe figurait une trentaine de petits joyaux émaillé ayant
la forme d'un insecte. Ces joyaux avaient peut-être parsemé le
manteau dans lequel le roi défunt avait été enseveli. Les érudits
de l'époque avaient vu dans cette figure une abeille, symbole
supposé de souveraineté.
Même si elles furent plus discrètes que l'aigle, Napoléon
porta ses abeilles sur son grand manteau de pourpre le jour de
son "sacre" et demanda à ce qu'elles soient présentes, non
seulement sur les tentures de ses palais, mais aussi sur celles des
tribunaux et des administrations impériales. On pouvait
également les voir sur certains drapeaux. Elles étaient toujours
d'or et disposées en semé, comme autrefois les fleurs de lis des
rois de France. Cela permettait au nouvel empereur d'établir un
lien visuel avec l'héraldique des souverains qui l'avaient précédé.
Les abeilles sont les seuls insectes aux vertus divines répandues dans les
mythes et religions du monde. Les abeilles sont souvent mentionnés dans la Bible:
Le miel, image de la Parole de Dieu
La Parole de Dieu est souvent comparée au miel, mais il faut être attentifs et
la laisser agir sur la conscience. Dieu n'accepte pas ce qui provient du coeur de
l'homme, toujours rusé et orgueilleux.
Le miel, symbole de la sagesse
Dans le livre des Proverbes, la sagesse est identifiée au miel. comme le sont
dans un Psaume: toutes les paroles sorties de la bouche de Dieu. Ces choses, la
sagesse et la Parole, sont étroitement liées. Il faut s'approprier la sagesse.
Le miel,représentant des affections naturelles
En général, il représente la douceur des affections naturelles seulement, et
comme tel, il était défendu de l'offrir avec les sacrifices . Ces affections, voulues de
Dieu, sont précieuses quand elles restent dans certaines limites, mais quand elles les
dépassent, l'âme en est repue. Cet aliment devient un objet de dégoût.
Au fil du temps, le miel et l'abeille font partie des grands mythes de l'humanité
et sont d'une richesse symbolique extraordinaire.
Les abeilles d’Aristée, de saint Ambroise et de Napoléon
Les trois noms les plus connus en Europe occidentale associés aux abeilles sont
ceux d’Aristée, de saint Ambroise, et de Napoléon Bonaparte. Ensuite ils nous
permettent de construire un parallèle entre mythologie et apiculture, ainsi qu’entre
pratiques religieuses et pratiques agricoles.
Aristée, le Maître des Abeilles
Nourri par les Heures d’ambroisie, il échappa à sa condition de mortel. Un
jour, Aristée tomba amoureux d’Eurydice, la fiancée d’Orphée. Eurydice s’enfuit mais,
ce faisant, elle fut mordue par un serpent, ce qui provoqua sa mort. Pour se venger, les
nymphes enlevèrent les essaims d’abeilles à Aristée. Sur les conseils de sa mère,
Aristée tenta d’apaiser les dieux par un sacrifice expiatoire de quatre bœufs. À son
grand étonnement, des essaims sortirent de la dépouille des animaux immolés. Ce qui
est important dans ce récit est la renaissance des abeilles, par le biais du sacrifice.
Les abeilles de saint Ambroise
Dans la tradition chrétienne, l’abeille
enferme en elle l’intelligence divine. La
légende de saint Ambroise raconte que,
nourrisson, il accueillit un essaim dans
sa bouche en dormant. Quand il se
réveilla, il était souriant et en pleine
santé. Saint Ambroise devint l’un des
ouvriers du Christ et le patron des
apiculteurs. Dans un de ses sermons, il
compare le monastère à la ruche où
doivent régner l’ordre, le travail, le
silence, la propreté et l’obéissance. Le
symbole de l’abeille met en valeur la
chasteté.
•http://www.dictionnairedessymboles.fr/
•http://lemiel.pagesperso-orange.fr/
•http://www.interbible.org/formation/demo_programme0405_uqac/index.html
•http://encyclopedie-universelle.com/abeille
•http://books.google.fr/
•http://la-ruche-sauvage.com/
Merci beaucoup pour
votre attention!!!