l`oeil et la vision

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THEME 2 :
REPRESENTATION
VISUELLE.
CHAPITRE 1 : DE L’OEIL AU CERVEAU
Nerf sensitif
Ex: nerf optique
stimulus
Centre nerveux
Cerveau
perception
RECEPTEUR
OEIL
Message nerveux sensitif
• Introduction :
• Doc : histoire de la vision
• La représentation visuelle que nous avons du monde
extérieur est le fruit d'une construction cérébrale
réalisée à partir des signaux lumineux captés par
notre œil.
• La vision est un des cinq sens qui nous permet
d’appréhender notre environnement. Pour l’espèce
humaine, c’est le sens le plus développé car 40 %
des informations perçues par les organes des sens
le sont par l’œil.
• http://illusions.5sens.fr/#
I Structure anatomique de l’œil.
• Logiciel: l’œil
sclérotique
cornée
choroïde
iris
rétine
Humeur aqueuse
pupille
Humeur vitrée
fovéa
cristallin
Ligaments
Suspenseurs du cristallin
Nerf optique
Corps ciliaires
(muscles)
Structure anatomique de l’œil
• -L’œil est limité par trois enveloppes emboîtées ; de
l’extérieur vers l’intérieur : la sclérotique, la choroïde, et la
rétine.
• -La rétine se prolonge par le nerf optique.
• -Les milieux transparents, de l’avant vers l’arrière sont : la
cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et l’humeur vitrée.
• - l’œil permet la formation d’une image sur la rétine grâce
aux milieux transparents qui laissent arriver la lumière sur
la rétine et qui se comportent comme une lentille
convergente. L’image formée est réduite et inversée.
• - par ailleurs le cristallin est responsable du phénomène
d’accommodation, c'est-à-dire qu’il permet, en se
déformant, la vision nette d’objets plus ou moins proches
II structure et fonctionnement de la
rétine.
1- Organisation structurale de la rétine
• TP 1: organisation structurale de la rétine,
utilisation du logiciel l’œil.
Bilan:
La rétine est un tissu nerveux hétérogène,
constitué de différents types de neurones,
dont les photorécepteurs (cônes et
bâtonnets). Les stimuli lumineux sont captés
au niveau de ces cellules sensorielles et
convergent ensuite vers les neurones
bipolaires, puis vers les neurones
ganglionnaires afin de rejoindre le nerf
optique.
2- Les photorécepteurs.
• TP 2 : les photorécepteurs.
• Bilan : Chez l’espèce humaine, la vision des
couleurs est dite trichromatique : elle repose
sur la présence de trois sortes de cônes qui
diffèrent par leur pigment (opsine) et n’ont
donc pas la même sensibilité aux couleurs.
Trois gènes contrôlent la synthèse de ces
pigments. Une déficience génétique peut être
responsable d’anomalies de la vision des
couleurs comme le daltonisme.
III Aspect cérébral de la vision.
1- Des photorécepteurs au cortex visuel
• TP 3 : des photorécepteurs au cortex visuel.
• Doc + logiciel l’œil dernière page.
• Au sein de la rétine, les photorécepteurs sont connectés à des
neurones qui forment les fibres du nerf optique. C’est donc un
message nerveux, de nature électrique, qui est acheminé par les
deux nerfs optiques jusqu’au cortex visuel.
• Sur le trajet des voies visuelles, le croisement partiel des
fibres des deux nerfs optiques au niveau du chiasma optique a
une conséquence importante : la moitié gauche ou droite du
champ visuel est perçue par l’hémisphère cérébral du côté
opposé.
• La partie droite du champ visuel se projette au niveau de la
rétine nasale de l’œil droit et de la rétine temporale de l’œil
gauche. Les informations nerveuses provenant de la rétine nasale
de l’œil droit croisent au niveau du chiasma optique, passent par
les corps genouillés gauche et arrivent au cortex visuel primaire
gauche. Parallèlement les informations provenant de la rétine
temporale de l’œil gauche passent par le chiasma optique sans
changer de côté et se projette dans le cortex visuel gauche.
2-Le traitement des informations par le cerveau.
a- Aires visuelles et perception visuelle.
TP 4 : La vision : une construction cérébrale.
• Bilan :
• Le cortex primaire, situé dans la partie occipitale du
cerveau constitue le point d’entrée des messages
nerveux provenant des deux yeux.
• Mais d’autres aires cérébrales sont aussi impliquées
dans la vision : l’imagerie médicale montre que ces
aires sont spécialisées dans la reconnaissance des
formes (aire V3), des couleurs (aire V4) ou du
mouvement (aire V5). A partir des informations
perçues par ces différentes aires, le cerveau
élabore à chaque instant une perception visuelle
unifiée permettant la reconnaissance des formes,
des couleurs, et du mouvement.
• + fiche bilan.
b-Aires cérébrales et plasticité.
• Bilan : la lecture nécessite la
reconnaissance visuelle de signes écrits
mais elle met aussi en jeu la mémoire et
des aires cérébrales liées au langage.
Elle résulte d’un apprentissage qui
repose sur la plasticité cérébrale, c'està-dire la capacité qu’a le cerveau de
remodeler son fonctionnement.
Chapitre II : LA CHIMIE DE LA
PERCEPTION
• I La transmission synaptique.
• TP 1
Arrivée du MN présynaptique
Déplacement et fusion des
vésicules avec la membrane
Fixation du NT sur les
Récepteurs postsynaptiques
Naissance du MN postsynaptique
Dégradation et recapture du NT
par le neurone présynaptique
•
Bilan :
•
Les informations nerveuses se propagent à l’intérieur d’un neurone sous forme
d’un signal électrique. On appelle synapse, la zone de connexion entre deux
neurones. Au niveau d’une synapse, le signal électrique ne peut plus passer. Il doit
changer de nature et passer sous forme chimique pour transmettre
l’information au neurone suivant. L’extrémité du neurone 1 présente des
vésicules remplies de neurotransmetteurs, molécules libérées dans la fente
synaptique réalisant la transmission du message nerveux d’un neurone à l’autre.
Lorsqu’un message nerveux arrive à l’extrémité du neurone 1 : neurone
présynaptique, les vésicules se déplacent vers la membrane plasmique et
fusionnent avec cette dernière. Les neurotransmetteurs sont libérés dans
l’espace synaptique et vont se fixer sur des récepteurs situés sur la membrane
plasmique du neurone 2 : la membrane du neurone postsynaptique. Cela provoque
sa stimulation et la naissance d’un nouveau message nerveux de nature
électrique. Voir schéma de la structure d’une synapse
Le neurotransmetteur le plus utilisé dans la transmission des messages nerveux
visuels et dans le cerveau est la sérotonine.
Pour éviter une stimulation trop longue, les neurotransmetteurs sont dégradés
et les produits de cette dégradation ou les neurotransmetteurs eux-mêmes
sont capturés par le neurone présynaptique pour être recyclés.
•
•
•
II Les perturbations chimiques de la
perception.
• TP 2
• Certaines molécules modifient et/ou perturbent la
perception visuelle : c’est le cas du LSD (« acide »),
de l’ecstasy et de la psilocine, on parle de drogues
hallucinogènes. Ces substances présentent une forme
spatiale proche de la sérotonine. Elles peuvent donc
se fixer sur les récepteurs à sérotonine à la place
de cette substance et modifier la transmission
nerveuse au niveau de la synapse et donc la perception
visuelle.
• L’action des drogues provoque la stimulation du
neurone postsynaptique, simulant l’arrivée d’un
message nerveux qui n’existe pas, d’où la sensation
de percevoir des choses qui ne sont pas réelles.
•
Les dangers de la consommation de drogues
•
Les drogues hallucinogènes, en plus de modifier la perception visuelle, sont
responsables :
– De phénomènes de « flash-back » c'est-à-dire que la personne revit
indéfiniment des hallucinations auditives et visuelles.
– De « Bad trip » : des visions de cauchemars, d’angoisse, de panique peuvent
apparaître durant le voyage hallucinogène pouvant engendrer des troubles
psychiques graves
– D’une accoutumance : lors de consommation répétée, l’organisme tolère de
mieux en mieux la prise de drogues et y réagit de moins en moins fortement.
L’individu doit donc augmenter les doses prises pour ressentir les mêmes
sensations. Ces pratiques peuvent conduire à l’overdose. Au moment de
l’arrêt de la consommation, un phénomène de profond malaise peut
apparaître, obligeant la personne à reprendre de la drogue : c’est l’état de
manque et la dépendance physique.
– D’une dépendance psychologique : bien que les hallucinations ne provoquent
pas toujours de dépendance physique, l’utilisateur a besoin de continuer à se
droguer pour se sentir bien.
•
L’usage de drogue peut donc être un danger pour soi et pour autrui. Les sociétés
réglementent strictement et/ou interdisent l’usage de ces substances.
L’usage de stupéfiants est interdit par l’article l 3421-1 du code de la santé
publique qui prévoit des peines maximales d’un an d’emprisonnement et de 3 750
euros d’amendes.