Pour une pratique sécurisée du va`a
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Transcript Pour une pratique sécurisée du va`a
Direction Polynésienne des Affaires Maritimes
Pour une pratique sécurisée du va’a
« Module 3 » de formation Jeunesse et Sports,
Interventions de Cathy Rocheteau et
de Marianne Heches du 16 janvier 2012
sommaire
Préambule –
Présentation générale de l’autorité maritime
-
Le va’a en sécurité :
Les normes de sécurité de la pirogue polynésienne
Sa pratique dans un espace fréquenté (usagers)
Le comportement du rameur (COLREG)
Des courses encadrées (manifestations nautiques)
-
Le va’a en difficulté :
Les opérations de sauvetage
Les causes d’accidents
Les précautions
Conclusion.
Préambule –
Présentation générale de l’autorité maritime
Loi organique n°2004-192 du 27 février
2004 modifiée, portant statut
d’autonomie de la Polynésie
française, ensemble la loi n°2004193 du 27 février 2004 complétant
le statut d’autonomie de la PF.
Direction Polynésienne des
Affaires Maritimes (DPAM)
dont :
Sécurité des navires <160tjb
Sécurité de la navigation en lagon.
Affaires Maritimes (2 services).
Service des Affaires Maritimes (SAM)
dont :
Sécurité des navires >160tjb et passagers
Sécurité de la navigation en haute mer.
l’autorité maritime
Direction Polynésienne des Affaires Maritimes
(DPAM)
Compétence générale en matière de
navigation et d’affaires maritimes
Sécurité de la navigation et de la circulation dans
les eaux intérieures
Sécurité des navires < 160tjb
Professions et activités maritimes, dont les
transports maritimes inter-insulaires, le transport
touristique et les activités nautiques
Conduite des navires et formation qui s’y rattache
Immatriculation des navires (registre de la PF)
Tutelle administrative de tout organisme chargé
d’une mission de service public de pilotage.
Information des usagers
Siège proche du Chantier du Naval du Pacifique Sud (CNP)
www.maritime.gov.pf
Le va’a en sécurité
Normes de sécurité de la pirogue polynésienne
À l'origine, les pirogues polynésiennes étaient en bois creusé.
Plus tard, elles ont été modernisées en utilisant des matériaux composites.
La pirogue doit être équipée de réserves de flottabilité à l’avant et à l’arrière
ou tout autre dispositif mis en oeuvre par le constructeur assurant la
flottabilité de l’embarcation.
Les jupes ne sont pas totalement hermétiques et laissent passer les
embruns, les rameurs doivent donc régulièrement écoper. Chaque pirogue
doit disposer d’écopes fixées à l’embarcation à l’aide de cordelettes.
Le va'a s'adapte à tous les plans d'eau : engin de course en ligne sur les
plans calmes, il devient un excellent « bateau de mer ». « Tranquille et gros
porteur en randonnée, c'est un avion de chasse en compétition ».
Le va’a en sécurité
dans un espace fréquenté (usagers)
Constats de tous les jours :
Sa pratique en lagon le fait cohabiter avec
d’autres activités :
- de plage : baigneur (bande 300m)
côtières : apnéiste, chasseur sous
marin, surfer, paddle board, kayakiste,
funboarder, kite surfer (1nq de la côte)
- de loisir à voile (voiliers), de navires
professionnels à moteur (poti marara,
bonitier, long liner, transport à passagers,
goélettes) sur certains plans d’eau
réservés des ports ou leurs chenaux.
Sa pratique est diurne voire de nuit, ou à la
tombée de la nuit (plaintes des navires
professionnels du risque occasionné).
En réalité :
Le va’a doit évoluer entre 300m (bande
côtière des 300m) et 1852m (espace de
navigation des embarcations légères ) et
hors des chenaux d’entrée des ports.
Il ne doit être pratiqué que de jour.
Le va’a en sécurité
Le comportement du rameur (COLREG)
(Règlement international de 1972 pour prévenir les abordages en mer)
Les règles de barre et de route pour prévenir les abordages en mer sont
opposables même aux engins non immatriculés.
Principe général d’applicabilité de COLREG 72 lors de la pratique en solo, en
épreuve de vitesse en lagon ou en marathon de haute mer (avec en sus les
règles de la Fédération Tahitienne de va’a).
Le V6 (va’a ono) est aussi soumis aux règles anti abordage : le 6 « barreur,
pēperu » doit faire arriver à bon port le 1 « cadence, a'ahoro », le 3 « moteur »
et ses postes renforts 2, 4 et 5.
Le va’a en sécurité
Le comportement du rameur (COLREG)
COLREG (Collision regulations)
(Décret n°77-733 du 6 juillet 1977 modifié portant
publication de la convention sur ledit
Règlement
pour prévenir les abordages en mer)
Son but est de fixer des «règles de priorité» entre
les navires. Ces règles se basent sur la
direction relative des navires, sur leur capacité
de manœuvre et sur leur moyens de
propulsion.
Le règlement normalise aussi les feux et les
différentes marques qu'arborent les navires.
« tout navire
qui en rattrape un autre doit
s’écarter de la route de ce
dernier ».
Traduction : le va’a est
rattrapant d’un navire à moteur
lorsqu’il surfe sur sa vague
Situation à proscrire
Le va’a en sécurité
Des courses encadrées (manifestations nautiques)
Compétitions internationales record de vitesse Hawaiki nui va'a (depuis 1992), Moloka’i
hoe outrigger canoë(depuis 1952)
Délibération n° 78-124 du 27 juillet 1978, modifiée, portant réglementation de la
circulation dans les lagons de la Polynésie française
Toute personne ou association qui souhaite organiser des compétitions ou des
exhibitions dans un lagon ayant pour effet d’y entraver momentanément la libre
circulation devra en faire la demande 8 jours au moins avant la date prévue à la DPAM.
(NB : au SAM (Etat) hors lagon
la manifestation est autorisée en fonction des circonstances et des moyens
mis en place par les organisateurs pour en assurer la sécurité, sans que cette
autorisation puisse exonérer les organisateurs et les participants de leur
responsabilité
Le va’a en sécurité
Des courses encadrées (manifestations nautiques)
Déclaration préalable à l’autorité maritime (DPAM – lagon / SAM – mer).
L’autorité maritime accuse réception à la déclaration de manifestation nautique avec des
rappels de responsabilité incombant à l’organisateur.
Principales responsabilités de l’organisateur quant au déroulement de la manifestation :
- annulation/report de la manifestation par conditions météorologiques défavorables,
- organisation de la sécurité des participants, des concurrents avec les moyens ad’hoc.
rappel : les moyens publics demandés en renfort au besoin ne font pas partie du dispositif
de sécurité de la manifestation ; ils interviennent pour faire respecter la règle de droit prise
pour réglementer le plan d’eau temporairement et au besoin.
- en cas de situation de sauvetage de concurrent(s) par les moyens du dispositif de
sécurité jugée insuffisant, l’organisateur demande des moyens supplémentaires au MRCC
Papeete, lequel prendra la coordination des moyens.
Pour une pratique sécurisée du va’a
Le va’a en sécurité …ne l’est plus..
Le va’a en difficulté.
Le va’a en difficulté
Les opérations de sauvetage
Statistiques du MRCC Papeete :
2009 : 24 opérations de sauvetage
2010 : 12 opérations de sauvetage
2011 : 14 opérations de sauvetage
52 rameurs secourus (2011)
Pour la majorité des V6 (8 fois)
Le va’a en difficulté
Les causes d’accidents
Pratique du V1 balancier cassé
Homme à la mer =
risque de noyade
Pratique du V6 chavirement
Le va’a en difficulté
Les précautions
Le va'a s'adapte à
tous les plans d'eau
il reste fragile
(entretien)
Conditions physique
du rameur
Pouvoir émettre une
alerte de détresse
Attendre les
secours
Ne jamais
quitter le va’a ou
sa proximité
Le va’a en difficulté
MRCC Papeete
• Veille H24 – 365 jours
• Alerte 46.53.16 –
• canal 16 VHF (La Société)
Prenez la mer, pas les risques
Merci de votre attention