Redonner sa place à la nutrition Réseau du développement humain Banque mondiale

Download Report

Transcript Redonner sa place à la nutrition Réseau du développement humain Banque mondiale

Redonner sa place à la
nutrition
Réseau du développement humain
Banque mondiale
Janvier 2006
Trois questions fondamentales
• Pourquoi est-il essentiel de réduire la
malnutrition pour faire reculer la pauvreté ?
• La malnutrition est-elle un GRAVE problème ?
• Comment pouvons-nous améliorer la nutrition ?
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
La nutrition
• n’est pas seulement une question de promotion
sociale
• n’est pas seulement un droit de la personne
humaine
• n’est pas non plus principalement et seulement
un problème alimentaire ou de consommation
La nutrition est une question d’investissement,
et l’amélioration de la nutrition est l’un des
MOTEURS de la croissance économique
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
Malnutrition
Pauvreté
• Pertes en termes de PIB  2-3 %
• Engendre une réduction potentielle >10 % des
revenus d’une vie entière pour chaque personne
malnourrie
• La malnutrition (hypotrophie nutritionnelle) dans
les premières années de vie est associée à
– un manque à grandir de 4,6 cm à l’adolescence
– une réduction de la scolarisation de 0,7 classe
– une scolarisation débutant avec 7 mois de retard
(L’amélioration de la nutrition peut être
un moteur de la croissance économique)
Source : Alderman et al (2003)
Le cercle vicieux de la pauvreté et de la malnutrition
Pauvreté monétaire
Alimentation
insuffisante
Infections
fréquentes
Dur travail physique
Grossesses
fréquentes
Large
families
Malnutrition
Perte directe de
productivité due à un
mauvais état de santé
Perte indirecte de
productivité due à
l’insuffisance du
développement cognitif et
de la scolarité
Perte de ressources
dues aux dépenses de
santé élevées liées à
une mauvaise santé
Source :Basé sur baqneu mondiale (2002a) ; Bhagwati et al. (2004).
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
ODM 1- «Éradiquer l’extrême pauvreté et la faim»
• Objectifs : Réduire de moitié entre 1990 et 2015
– la proportion de la population dont le revenu est <1USD/jour
(pauvreté monétaire)
– la proportion de la population qui souffre de la faim (pauvreté non
monétaire)
• Indicateurs pour l’objectif axé sur la « faim »
(pauvreté non monétaire) :
– Prévalence d’enfants (<5 ans) souffrant d’une insuffisance
pondérale
– Proportion de la population dont la ration énergétique est
inférieure au minimum
•
La plupart des études réalisées à ce jour mettent l’accent sur l’objectif relatif ç la
pauvreté monétaire – et aboutissent à la conclusion : « les pays sont sur la bonne
voie pour atteindre l’objectif de réduction de la pauvreté » !!!
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
Recul de la pauvreté non monétaire (ODM nutrition)
En bonne voie (34/143=24 %)
Des progrès mais trop lents (26/143=18 %)
AFR (7)
EAP (5)
LAC (10)
MNA (6)
AFR (14)
EAP (3)
LAC (4)
MNA (1)
Angola
Bénin
Botswana
Gambie
Mauritanie
Tchad
Chine
Indonésie
Malaisie
Thaïlande
Viet Nam
Congo, R. dém.
Côte d'Ivoire
Érythrée
Gabon
Ghana
Kenya
Madagascar
Malawi
Mozambique
Nigeria
Ouganda
RCA
Rwanda
Sierra Leone
El Salvador
Guatemala
Honduras
Nicaragua
Maroc
ECA (6)
Algérie
Égypte
Iran
Jordanie
Rép. arabe
syrienne
Tunisie
Cambodge
PDR lao
Philippines
Zimbabwe**
Bolivie
Chili
Colombie
Guyana
Haïti
Jamaïque
Mexique
Pérou
Rép. dominicaine
Venezuela
Arménie
Croatie
Kazakhstan
Rép. khirgize
Roumanie
Turquie
SAR (0)
ECA (0)
SAR (4)
Bangladesh*
Inde
Pakistan
Sri Lanka
Aggravation de la situation (26/143=18 %)
Données non disponibles (57/143=40 %)
AFR (13)
EAP (2)
LAC (3)
SAR (2)
AFR (13)
EAP (11)
ECA (17)
LAC (12)
Burkina Faso
Cameroun
Comores
Éthiopie
Guinée
Lesotho
Mali
Niger
Sénégal *
Soudan
Tanzanie*
Togo
Zambie
Mongolie
Myanmar
Argentine
Costa Rica
Panama
Maldives
Népal
Afrique du Sud
Burundi
Cap-Vert
Congo, Rép.
Guinée-Bissau
Guinée
équatoriale
Libéria
Maurice
Namibie
São Tomé-etPrincipe
Seychelles
Somalie
Swaziland
Fiji
Îles Marshall
Îles Salomon
Kiribati
Micronésie, FS
Palaos
PapouasieNouvelleGuinée
Samoa
Belarus
BosnieHerzégovine
Bulgarie
Estonie
Géorgie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Macédoine, ERY
Moldova
Ouzbékistan
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Turkménistan
Ukraine
Belize
Brésil
Dominique
Équateur
Grenade
Paraguay
St-Kitts-et-Nevis
Sainte Lucie
St-Vincent-et-les
& the
Grenadines
Suriname
Trinité-etTobago
Uruguay
ECA (4)
Albanie
Azerbaïdjan
Fédération de
Russie
Serbie et
Monténégro
MNA (2)
Iraq
Yémen, Rép.
Timor-Leste
Tonga
Vanuatu
MNA (2)
Djibouti
Liban
SAR (2)
Afghanistan
Bhoutan
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
• La nutrition est l’aspect non monétaire
de la pauvreté…
• et le monde n’est PAS sur la bonne
trajectoire pour atteindre l’objectif en
ce domaine
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
La relation revenu-malnutrition
Pourcent. des enfants <5 qui sont malnourris (%)
L’effet de ruissellement est limité…
40
Années 70
Années 80
Années 90
30
20
10
0
0
1000
2000
3000
4000 5000 6000 7000 8000
PNB par habitant en USD (PPP)
9000 10000
L’augmentation du revenu améliore la nutrition, mais trop lentement
pour qu’il soit possible d’atteindre les ODM
Source : Haddad et al (2003)
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
Si l’on devait compter uniquement sur
l’augmentation des revenus pour
atteindre l’ODM pour la nutrition :
• L’Inde pourrait atteindre cet ODM en 2035
• La Tanzanie l’atteindrait en 2065
Data Source: World Bank (2006)
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
Nutrition et pauvreté…
Inde: pourcentage des enfants de moins de 5 ans qui
sont malnourris (par quintiles de revenus)
Quintiles
revenus
Inférieur
Deuxième
Milieu
Quatrième
Supérieur
% enfants ayant un
déficit pondéral
% enfants anémiés
(HB<11 g/dl)
(rapport poids-âge
inférieur à –2 écarts-types)
60,7
54,0
49,2
38,9
26,4
78,8
79,0
75,1
72,3
63,9
Ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de malnutrition ; en la ciblant nous
ciblons les pauvres ; mais la malnutrition touche aussi les non-pauvres …
Source : Gwatkin et al. 2003
Il est essentiel de réduire la malnutrition pour faire reculer la pauvreté
Le Consensus de Copenhage fait de l’administration de
micronutriments un investissement prioritaire…
avant même la libéralisation du commerce, la lutte contre le paludisme,
l’eau/l’assainissement …
Note
Très
bien
Bien
Assez
bien
Problème
1. Maladies
2. Malnutrition et faim
3. Subventions et commerce
4. Maladies
5. Malnutrition et faim
6. Assainissement et eau
7. Assainissement et eau
8. Assainissement et eau
9. Pouvoirs publics
10. Migration
11. Malnutrition et faim
12. Maladies
13. Malnutrition et faim
Faible
14-17 Climat/Migration
Opportunités
Lutte contre le VIH/SIDA
Fourniture de micronutriments
Libéralisation du commerce
Lutte contre le paludisme
Nouvelles technologies agricoles
Technologies de la petite hydraulique
Systèmes gérés au niveau des communautés
Travaux de recherche sur l’eau et l’agriculture
Réduction du coût de la création d’une
entreprise
Réduction des obstacles aux migrations
Réduction de la malnutrition infantile/ juvénile
Fourniture de services de santé de base sur
une plus grande échelle
Réduction de la prévalence des cas
d’insuffisance pondérale à la naissance
Diverses
…Les interventions en nutrition sont très efficaces par rapport à leur coût…
Source : Bhagwati et al. (2004)
Le problème qui se pose dans le
domaine de la nutrition est très grave et
de très vaste portée…
Le problème est grave et de vaste portée
Évolution des cas de déficit pondéral dans le monde
(Enfants de 0 à 4 ans)
Prévalence de déficit pondéral (%)
75
Afrique
Asie
LAC
En dévelop.
Développé
60
45
30
15
0
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Nb. d’enfants ayant déficit pondéral (M)
1980-2005
Taux de sous-nutrition
Nb. d’enfants ayant un déficit pondéral
200
160
120
Afrique
Asie
LAC
En dévelop.
Développé
80
40
0
1980
1985
1990
1995
2000
Data Source : de Onis et al (2004)
2005
Le problème est grave et de vaste portée
Évolution des cas de déficit pondéral dans le monde
(Enfants de 0 à 4 ans)
75
Bangladesh
Inde
Chine
60
45
30
15
0
1980
1985
1990
1995
Nb. enfants ayant un déficit pondéral
1980-2005
2000
2005
Nb. enfants ayant déficit pondéral (M)
Prévalence de déficit pondéral (%)
Taux de sous-nutrition
200
160
120
Afrique
Asie
LAC
En dévelop.
Développé
80
40
0
1980
1985
1990
1995
Data Source : de Onis et al (2004)
2000
2005
Le problème est grave et de vaste portée
Gravité de la malnutrition :
% enfants <5 ans ayant une insuffisance pondérale.
PRÉVALENCE DE CAS D’INSUFFISANCE PONDRALE CHEZ LES
ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS :
TRÈS ÉLEVÉE (>30 %)
ÉLEVÉE (20-29 %)
Carte établie par le Service de cartographie de la Banque mondiale. Les frontières, les couleurs, les
dénominations et toute autre information figurant sur cette carte n'impliquent de la part du Groupe
de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d’un territoire quelconque et ne
signifient nullement que le Groupe reconnaît ou accepte ces frontières. .
Base de données mondiale sur la croissance et la malnutrition chez l'enfant
MOYENNE (10-19 %)
FAIBLE (<10 %)
PAS DE DONNÉES
FRONTIÈRES
INTERNATIONALES
Le problème est grave et de vaste portée
Gravité de la malnutrition :
% enfants <5 ans ayant une hypotrophie nutritionnelle
PRÉVALENCE DE CAS D’HYPOTROPHIE NUTRITIONNELLE CHEZ LES
ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS :
TRÈS
ÉLEVÉE
(>30 %)
VERY
HIGH (>30%)
Carte établie par le Service de cartographie de la Banque mondiale. Les frontières, les couleurs,
les dénominations et toute autre information figurant sur cette carte n'impliquent de la part du
Groupe de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d’un territoire
quelconque et ne signifient nullement que le Groupe reconnaît ou accepte ces frontières.
Base de données mondiale sur la croissance et la malnutrition chez l'enfant
ÉLEVÉE
(20-29 %)
HIGH (20-29%)
MOYENNE
(10-19 %)
MEDIUM (10-19%)
FAIBLE
(<10 %)
LOW (<10%)
PAS
DONNÉES
NODE
DATA
FRONTIÈRES
INTERNATIONALES
Le problème est grave et de vaste portée
POURCENTAGE TOTAL? CAS DE GOÎTRE :
TAUX DES TOUBLES DE LA CARENCE EN IODE ET CONSOMMATION
DE SEL IODÉ
Carte établie par le Service de cartographie de la Banque mondiale. Les frontières, les couleurs, les
dénominations et toute autre information figurant sur cette carte n'impliquent de la part du Groupe de la
Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d’un territoire quelconque et ne signifient
nullement que le Groupe reconnaît ou accepte ces frontières.
Source: Vitamin and Mineral Deficiency, UNICEF/MI, 2004.
N/D
Cutoff for moderate public health problem when total goitre rate >20%
POURCENTAGE DES MÉNAGES CONSOMMANT DU SEL IODÉ (1998-2002) :
49 % OU MOINS
FRONTIÈRES INTERNATIONALES
Le problème est grave et de vaste portée
AVITAMINOSE A ET APPORTS SUPPLÉMENTAIRES
POURCENTAGE ESTIMATIF DES ENFANTS < 6 ANS AYANT AVITAMINOSE A SUB-CLINIQUE :
Carte établie par le Service de cartographie de la Banque mondiale. Les frontières, les couleurs, les
dénominations et toute autre information figurant sur cette carte n'impliquent de la part du Groupe de la
Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d’un territoire quelconque et ne signifient
nullement que le Groupe reconnaît ou accepte ces frontières
Source: Vitamin and Mineral Deficiency, UNICEF/MI, 2004.
COUVERTURE APPORTS SUPPLÉMENTAIRES > 70 % EN 1999
FRONTIÈRES INTERNATIONALES
Le problème est grave et de vaste portée
Taux de surpoids maternel
80
80
80
80
%
(BMI>=25)
maternel (BMI>=25)
surpoids maternel
% surpoids
Égypte
Égypte
60
60
Jordanie
Jordanie
Turquie
Turquie
Pérou
Pérou
Guatemala
Guatemala
Mauritanie
Mauritanie
40
40
Zimbabwe
Zimbabwe
Haïti
Haïti
Ghana
Ghana Nigéria
Nigéria
Ouzbékistan
Ouzbékistan
Turquie
Turkey
Pérou
Peru
Guatemala
Guatemala
Mauritanie
Mauritania
Zimbabwe
Zimbabwe
20
20
Yémen
Yémen
Cambodge
Cambodge
00
Jordanie
Jordan
60
60
40
40
Arménie
Arménie
20
20
AFR
AFR
EAP
EAP
ECA
ECA
LAC
LAC
MNA
MNA
SAR
SAR
Égypte
Egypt
%
(BMI>=25)
maternel (BMI>=25)
surpoids maternel
% surpoids
AFR
AFR
EAP
EAP
ECA
ECA
LAC
LAC
MNA
MNA
SAR
SAR
Inde
Inde
Bangladesh
Bangladesh
00
10
10
20
20
30
30
40
40
50
50
%%sous-nutrition
sous-nutritionmaternelle
maternelle(BMI<18.5)
(BMI<18.5)
Haïti
Haiti
Ghana
Ghana
Nigéria
Nigeria
Ouzbékistan
Uzbekistan
Yémen
Yemen
Cambodge
Cambodia
00
00
Inde
India
Bangladesh
Bangladesh
15
15
30
30
45
45
60
60
%%<3
enfants
ans) à(<3
déficit
ans)pondéral
à déficit (WAZ<2)
pondéral
Les cas de sous-nutrition coexistent souvent avec des cas de surpoids…
(les deux sont des formes de malnutrition)
Source des données : évaluation DHS ; calculs de l’auteur
Handicapées par leur obésité.
Certaines jeunes femmes obèses
souffrent de diabète précoce, de
maladies cardiaques, de calculs biliaires
et d’arthrite, qui peuvent à terme les
immobiliser et les tuer. L’obsession de
l’obésité féminine dont font preuve
certains Mauritaniens continue
d’handicaper un segment limité mais
extrêmement vulnérable de sa société.
En Mauritanie, nombreux sont ceux
qui considèrent que pour être belle,
une femme doit être grosse. Dans
ce pays de déserts, où la pauvreté et
la malnutrition sont généralisées,
l’obésité est considérée comme un
signe de richesse et de prestige.
Source : BBC, 2005
Comment améliorer la nutrition ?
Comment améliorer la nutrition ?
La période propice pour améliorer la nutrition
est très courte… préconception à 18-24 mois
0.50
Weight for age Z-score (NCHS)
0.25
Latin America and Caribbean
0.00
Africa
Asia
-0.25
-0.50
-0.75
-1.00
-1.25
-1.50
-1.75
-2.00
0
3
6
9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48 51 54 57 60
Age (m onths)
Source : Shrimpton et al (2001)
Comment améliorer la nutrition ?
À plus long terme :
À court terme : Alimentation
au lait maternel exclusivement,
compléments alimentaires
adéquats, soins prénatals pour les
mères,… (information, changement
des comportement/interventions
côté demande) ; interventions
sexospécifiques, micronutriments,
apports alimentaires complém. et
enrichissement des aliments
Augmentation des revenus,
éducation des femmes,
interventions dans l’agriculture
et la production alimentaire,
politiques commerciales,
politiques macroéconomiques…
Comment améliorer la nutrition ?
Consensus sur de nombreux points... Il n’y a pas de
panacée universelle l!
• Ciblage des pauvres pour s’attaquer aux aspects non
monétaires de la pauvreté (= nutrition)
• Ciblage des investissements sur la période propice
(préconception à 2 ans)
• Investissement dans les micronutriments
(si besoin est)
• Dosage entre actions à court terme et à long terme
(côté
offre et côté demande)
• Investissement dans le renforcement des capacités et
de l’engagement
Comment améliorer la nutrition ?
La Banque est le plus gros investisseur
dans la nutrition à l’échelle mondiale
661 M USD* répartis entre 36 projets
(avril 2005)
mais,
étant donné la gravité et l’ampleur du problème,
les engagements actuels dans la nutrition restent limités
3,8 % des activités de développement humain, 0,7 % du total des prêts de la Banque ;
*y compris au titre de la sécurité alimentaire
Trois points fondamentaux
• Il est essentiel de réduire la malnutrition pour
faire reculer la pauvreté et promouvoir la
croissance économique
• La malnutrition est un problème GRAVE
• Grave en Afrique
• PLUS GRAVE en Asie du Sud
• Non négligeable dans les régions Asie du Sud-Est, LAC,
ECA, EAP et MENA
• Nous savons comment améliorer la nutrition – et
cela a été réalisé à une certaine échelle dans
certains pays
Comment améliorer la nutrition ?
Nous devons agir à plus grande échelle !
lorsque nous sommes sûrs de l’action à mener et qu’il existe un
consensus
• Les pays doivent piloter ces initiatives
• Partenaires de développement : appui durable pour renforcer les
engagements et les capacités
• ONG partenaires : poursuite du renforcement des capacités nationales et
fourniture de modèles des meilleures pratiques
• Secteur privé : partenariats stratégiques
• Organismes de recherche : renforcement du suivi et évaluation pour que
nous puissions continuer d’apprendre les uns des autres
Personne ne peut réussir seul (certainement PAS la Banque !)
Le plus difficile, pour améliorer la nutrition sur une
Il est essentiel de créer des PARTENARIATS
plus grande échelle, sera de maintenir l’engagement
et les capacités des pays (et des donateurs)
Comment améliorer la nutrition ?
Prochaine étape : opérer à plus grande
échelle !
Pour commencer, identifier et appuyer ensemble :
• 5 - 10 pays gravement touchés témoignant d’une
certaine détermination (projets, appui technique, approches
sectorielles, CARP, appui budgétaire, libéralisation des conditions des crédits….)
• 3 - 5 pays gravement touchés témoignant d’une
détermination (et de capacités) limitée
• 3 - 5 pays où il faudra réorienter dans une certaine
mesure des investissements de grande envergure